Dans une série d'ordonnances lues ce samedi 21 décembre 2024 sur la chaîne nationale, le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, a promulgué la loi portant habilitation du gouvernement. Face aux urgences et au calendrier des deux chambres du Parlement, le gouvernement est désormais autorisé à légiférer sur un certain nombre de matières jugées "importantes" durant la période de vacances parlementaires, jusqu'au 14 mars 2025.
Selon l'ordonnance présidentielle, les matières concernées par la loi d'habilitation incluent notamment :
- Autorisation de la prorogation de l'état de siège sur une partie du territoire national ;
- Autorisation de la ratification de l'accord de prêt n°PZ1 et BZ001/2100150044696 du 16 octobre 2024 conclu entre la RDC et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour un montant de 12,5 millions d'unités de compte, dans le cadre du programme régional d'appui au développement des infrastructures et à la valorisation des ressources en eau transfrontalières entre la RCA et la RDC ;
- Autorisation de la ratification de l'accord de prêt n°16153P du 5 octobre 2024 conclu entre la RDC et le Fonds de l'OPEP, portant sur le développement des infrastructures et la valorisation des ressources en eau transfrontalières entre la RCA et la RDC, pour un montant de 30 millions USD ;
- Autorisation de la ratification de la convention de prêt syndiqué entre la RDC et les banques commerciales pour le paiement du Manque à Gagner (MAG) ;
- Autorisation de la prise de participation de l'État dans la société Air Congo ;
- Fixation des principes fondamentaux relatifs à la culture et aux arts en RDC ;
- Modification de la loi n°14/01 du 17 juin 2014 relative au secteur de l'électricité, telle que modifiée et complétée par la loi n°18/031 du 13 décembre 2018 ;
- Autorisation de la ratification de la convention sur l'enseignement technique et professionnel signée à Paris le 10 novembre 1989.
Le projet de loi d'habilitation trouve son fondement dans l'article 129 de la Constitution, qui stipule que le gouvernement peut, pour l'exécution urgente de son programme d'action, demander à l'Assemblée nationale ou au Sénat l'autorisation de prendre, par ordonnance-loi, pendant un délai limité et sur des matières déterminées, des mesures relevant normalement du domaine de la loi.
Ce texte a été présenté par le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, lors de la 25ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 6 décembre 2024 à la Cité de l'Union Africaine. Par la suite, il a été défendu devant les deux chambres du Parlement par le même ministre.
Clément Muamba
Après l’échec du dernier sommet tripartite de Luanda, Felix Tshisekedi réaffirme la position de la RDC rejetant toute négociation directe avec le M23. Le président de la République s’est ainsi exprimé lors du Conseil des ministres tenu ce vendredi 20 décembre à la Cité de l’Union africaine (Kinshasa).
Faisant le compte rendu de cette réunion du Gouvernement, son porte-parole, Patrick Muyaya a fait savoir que pour Felix Tshisekedi, le fait que le Rwanda a introduit le dialogue direct entre la RDC et le M23 comme nouveau préalable à la signature de l’accord de paix, constitue une entrave majeure et délibérée à « nos efforts collectifs pour ramener la paix ».
Le chef de l’Etat congolais a rappelé que l’objectif du sommet était d’adopter un projet d’accord « négocié et préparé de bonne foi par les ministres des Affaires étrangères de nos trois pays » en vue de restaurer la paix dans la région.
Et d’ajouter :
« En proposant un tel préalable, le Rwanda a non seulement bloquer le processus en cours et montrer une volonté manifeste de saboter les efforts de paix au mépris de ses engagements internationaux et des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU ».
Face à cette situation, Felix Tshisekedi a réaffirmé la position de la RDC qui rejette catégoriquement toute négociation directe avec le M23, a indiqué le porte-parole du Gouvernement.
Le président de la République a exprimé encore une fois l’engagement de la RDC à poursuivre les efforts diplomatiques et sécuritaires pour une paix juste et durable tout en restant engager à défendre sa souveraineté et son intégrité, « jusqu’au sacrifice suprême ».
Il a par ailleurs invité la communauté internationale à « tirer les conséquences de cet échec et agir fermeté face à l’attitude du Rwanda qui continue d’alimenter l’insécurité dans notre pays en violation des engagements pris », a rapporté Patrick Muyaya.
La tripartite entre les présidents congolais, Félix Tshisekedi, rwandais, Paul Kagame, et angolais, João Lourenço, prévue le 15 décembre à Luanda pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC, a été annulée.
Raison : l’incapacité de la RDC et du Rwanda à s’accorder sur un engagement en faveur de pourparlers directs entre Kinshasa et la rébellion du M23, une condition exigée par Kigali mais fermement rejetée par Kinshasa.
Selon ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, le problème s’est posé quand le Rwanda a insisté sur l’inclusion dans l'accord d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, chose que la RDC a toujours rejetée.
Côté Angola, le ministère angolais des Affaires étrangères rapporte que le président João Lourenço, facilitateur désigné par l’Union africaine pour cette crise, se dit profondément préoccupé par la situation. Il exhorte les parties à prioriser l’intérêt de leurs peuples ainsi que leurs objectifs communs.
radiookapi.net/CC
Les Léopards locaux de la RDC -République démocratique du Congo- ont été tenus en échec par les Sao du Tchad (1-1), ce samedi 21 décembre 2024, au Stade Alassane Ouattara d'Ebimpé, en match aller des éliminatoires de la 8ème édition du CHAN -Championnat d'Afrique des Nations-, qui aura lieu en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie, en 2025.
Le sociétaire du Tout-puissant Mazembe, Oscar Kabwit a ouvert le score pour les Fauves congolais à la 19ème minute de jeu, avant que Saieh n'égalise pour les Tchadiens à la 27ème minute. Au retour des citrons, le score ne bougera pas jusqu'au coup de sifflet final.
Les Poulains du sélectionneur Otis Ngoma auront l'occasion de remporter le match retour, le samedi 28 décembre prochain, au Stade des Martyrs de Kinshasa, afin de valider leur ticket qualificatif. La rencontre est prévue à 17h00, heure locale.
Gratis Makabi
Initiateur de l'Union sacrée, le chef de l'État Félix Tshisekedi n'a pas caché sa déception sur la gestion de cette principale plateforme politique du pouvoir, par les membres du Présidium qui la composent. Ainsi, le président de la République a ordonné l'élargissement de la direction du présidium à d'autres chefs des regroupements et partis politiques ayant des élus.
Sans détour face aux parlementaires de l'Union sacrée ce samedi, Félix Tshisekedi a, pendant près d'une trentaine de minutes, tapé du point sur la table concernant le fonctionnement de l'Union sacrée. " Je n'ai pas créé l’union sacrée pour le partage de gâteaux, mais plutôt comme un cadre qui devrait être au dessus de toute appartenance politique pour servir son pays", a-t-il lancé.
Félix Tshisekedi a davantage invité les sociétaires de l'Union sacrée a lui emboîter le pas, afin de contribuer au développement de la République. " Je vous demande de faire de même et que celui qui estime que cette voie que j’ai choisie ne lui plaît pas n’a qu’aller ailleurs ( Tokabuana) a-t-il dit en lingala".
Contrairement à toutes ses précédentes rencontres, le chef de l'État Félix Tshisekedi n'a cependant pas évoqué la question de réformes constitutionnelles. L'on peut toutefois signaler qu'au niveau de cette famille la tendance de la part de certains leaders est déjà connue.
Félix Tshisekedi est attendu dans les prochaines heures à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, pour passer la fête de Noël avec la population de ce coin. Une très forte mobilisation ainsi que la relance de quelques travaux de terrain s'y observent dans cette partie du pays, en prélude de l'arrivée du chef de l'État.
Grevisse Tekilazaya
Le Président Sassou N’gesso a salué, à l'issue d'un tête-à-tête tenu avec son homologue de la rd-Congo Félix Tshisekedi à Brazzaville, les efforts de médiation de son homologue angolais Joâo Lourenço, afin de trouver une issue favorable à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, dans le cadre du Processus de Luanda. Ce dernier a encouragé les parties impliquées à poursuivre et à privilégier les négociations en cours pour la paix.
De son côté, le Président Félix Tshisekedi a salué la bonne évolution des études de faisabilité du projet pont-route-rail sur le fleuve Congo. « C'est un projet qui est très important, à la fois pour les relations entre les deux pays, mais également pour l'intégration régionale et africaine», a-t-il déclaré.
Le Président Denis Sassou-N’guesso est, quant à lui, revenu sur la prise en compte des richesses naturelles dans le calcul des Produits intérieurs bruts (PIB) des pays africains. « Nous pensons que si les PIB des États sont considérés à leur juste valeur, une valeur substantielle. Ceci donnera plus de capacités aux États pour emprunter et amener les autres institutions financières à fortement contribuer au développement des États africains », a-t-il fait savoir.
Enfin, les deux présidents ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la crise au Soudan et la situation au Proche Orient, qui menacent dangereusement la paix et la stabilité dans cette partie du monde.
Grevisse Tekilazaya
« C’est une fierté pour moi d’être venue à Nkamba », a dit samedi la Première ministre au cours de son échange avec les fidèles kimbanguistes dans la cité de Nkamba au Kongo central (sud-ouest de la République démocratique du Congo), selon un communiqué.
« En tant que Première Ministre, c’est une fierté pour moi d’être venue à Nkamba. J’ai l’immense plaisir d’être devant Sa Divinité ainsi que devant vous, fidèles kimbanguistes. J’en profite pour vous transmettre les salutations du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui m’a donné l’autorisation de pouvoir me rendre en terre sainte de Nkamba », a-t-on lu dans le communiqué de la Primature.
En visite dans la cité sainte des Kimbanguistes, Judith Suminwa a été accueillie par un comité composé du vice-gouverneur de la province du Kongo Central, du président de l’Assemblée provinciale, des membres du cabinet du chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste, ainsi que des élus provinciaux et nationaux.
« Heureux de voir pour la première fois la cheffe du Gouvernement fouler le sol béni du village natal du prophète, les fidèles kimbanguistes ont entonné des chants au rythme de la fanfare pour remercier le Seigneur qui a permis cet instant », a indiqué la source.
Par ailleurs, la Première ministre Judith Suminwa a reçu les honneurs des scouts kimbanguistes qui lui ont noué le foulard au cou, en signe « d’espoir, d’espérance et de pureté », avant de rejoindre la cité sainte Nkamba dite « Nouvelle Jérusalem », où l’attendait le chef spirituel du kimbanguisme, a fait savoir la source.
L’arrivée de la cheffe du Gouvernement à Nkamba est une preuve de considération pour l’Eglise kimbanguiste et ses fidèles. Cette visite de la Première ministre, qui était très attendue, est également perçue comme un signe de renforcement des liens séculaires entre l’Etat et l’Eglise kimbanguiste.
Fondée en 1921 par le prophète Simon Kimbangu, l’Eglise kimbanguiste joue un rôle essentiel dans la vie religieuse et sociale du pays, à travers notamment des projets de développement et des infrastructures scolaires et hospitalières.
ACP/C.L./CC
À peine lancée, la compagnie aérienne Air Congo se retrouve déjà confrontée à des problèmes qui rappellent les déboires de ses prédécesseurs, Congo Airways et CAA.
Si récemment les passagers ont dû attendre plusieurs heures l’arrivée du président Tshisekedi pour l’inauguration de cette nouvelle compagnie, un scandale a éclaté ce vendredi.
Ce matin selon le journaliste Rodriguez Katsuva, à l’aéroport international de Ndjili, des voyageurs désespérés attendent depuis 3 heures du matin pour un vol Kinshasa-Goma, seulement pour apprendre que leur vol a été annulé. En cette période de fêtes, où les retrouvailles familiales sont particulièrement attendues, la frustration des passagers est palpable.
Les voyageurs, en colère, dans une vidéo postée ce vendredi sur la toile, exigent des remboursements immédiats ainsi que des dédommagements pour les désagréments causés.
Mais Air Congo n’est pas la seule à faire face à des difficultés. La compagnie Mont Gabaon, qui n’a que quelques mois d’existence, semble également rencontrer des problèmes similaires, voire plus graves.
Des témoignages font état de la vente de billets dépassant le nombre de places disponibles, parfois jusqu’à quatre fois le nombre de sièges. Cela signifie que certains voyageurs doivent attendre plusieurs jours pour espérer embarquer sur un vol.
Un premier vol, déjà complet, a quitté Kinshasa selon la même source, laissant de nombreux passagers dans l’incertitude.
Le lieutenant-général, Jules Banza Mwilambwe a été nommé chef d'État major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en remplacement du général d'armée Tshiwewe Christian. Le Chef de l'État a décidé de garder à son poste le lieutenant-général Jacques Itshangoliza Nduru, comme chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et renseignements. De son côté, le lieutenant-général Léon Richard Kasonga a perdu son poste au profit du lieutenant-général Kabamba wa Kasanda François.
Ce changement au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo intervient dans un contexte de montée des violences dans l’est du pays et de progression du M23, particulièrement dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août 2024, les affrontements entre le M23 et d’autres groupes armés se poursuivent. Le M23 a étendu son contrôle territorial, notamment vers Pinga, dans le territoire de Walikale, et a même instauré une administration parallèle dans les zones qu’il contrôle, selon des communiqués récents du président politique du groupe, Bertrand Bisimwa.
Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), quant à elles, ont réclamé un dialogue direct avec le gouvernement rwandais dans une lettre adressée au président angolais João Lourenço, qui joue un rôle de médiateur dans la région. Avec cette nouvelle dynamique au sein de l’appareil militaire, les FARDC devront répondre à des défis de taille, notamment la lutte contre les groupes armés, la stabilisation des zones sous tension et la restauration de l’autorité de l’État dans l'est du pays.
Le général Banza Mwilambwe Jules prend ses fonctions dans un contexte où le gouvernement fait face à des exigences de dialogue direct émanant de l'Alliance Fleuve Congo (AFC)/M23 et d'autres groupes armés, alors que la communauté internationale, notamment par le biais de la MONUSCO, continue de documenter l’ampleur des violations des droits humains.
Clément Muamba
Le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS) en République Démocratique du Congo (RDC) a un nouveau coordonnateur national en la personne de Jean de Dieu Ntanga Ntita. Il succède à Jean Bosco Bahala limogé après un voyage controversé en Ouganda en plein crise sécuritaire dans l’est du pays.
Selon l'ordonnance présidentielle, il sera secondé par deux adjoints à savoir, Marie Chantal Lumba Tshimanga, en charge des questions techniques et opérationnelles, ainsi que William Balika Lwamushi en charge des questions administratives et financières.
Le P-DDRCS, qui est un service public placé sous l'autorité du président de la République, a la responsabilité de recevoir des orientations de ce dernier et de rendre compte de son exécution. Il est le fruit de la fusion du Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (PNDDR) et du Programme de Stabilisation et Reconstruction des Zones Sortant des Conflits Armés (STAREC) en République Démocratique du Congo.
La nouvelle équipe sera confrontée à un énorme défi alors que le P-DDRCS a établi en avril dernier un inventaire alarmant des groupes armés actifs dans l'Est de la RDC. Selon les chiffres fournis par son prédécesseur, un total de 252 groupes armés locaux et 14 groupes armés étrangers opèrent actuellement dans cinq provinces de l'Est, à savoir l'Ituri, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Maniema et le Tanganyika.
Ces groupes armés sont inégalement répartis entre les provinces. Le Tanganyika compte 19 groupes armés nationaux et aucun groupe étranger, tandis que le Maniema en recense 20 nationaux et aucun étranger. Dans le Sud-Kivu, 136 groupes armés locaux et 5 groupes armés étrangers sont actifs, tandis que le Nord-Kivu compte 64 groupes armés locaux et 7 groupes armés étrangers. L'Ituri abrite, quant à elle, 20 groupes armés locaux et 2 groupes armés étrangers.
Bien que le P-DDRCS affirme avoir établi une cartographie précise de ces groupes armés, le principal défi qui se pose est la mobilisation des ressources nécessaires pour mettre en œuvre ce programme crucial visant à désarmer et à démobiliser ces milices armées.
Soucieuse de relancer le processus de Nairobi censé prendre en charge ceux qui sortent des groupes armés, il revient à la RDC via son gouvernement de tout mettre en œuvre pour redynamiser ce programme afin d'atteindre ses objectifs et ambitions lui assignées lors de sa création par le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi. L'épineux problème dans son fonctionnement c'est les moyens financiers nécessaires.
Clément Muamba
La Commission Électorale Nationale Indépendante a réaffirmé sa volonté et sa détermination à parachever le cycle électoral en cours par l'organisation des élections des bourgmestres,maires et conseillers urbains. En marge de la publication des résultats provisoires des législatives nationales et provinciales à Masi-manimba ( Kwilu) et Yakoma ( Nord Ubangi), Dénis Kadima Kazadi dit attendre des moyens financiers de la part du gouvernement de la République.
"Le gouvernement s'est toutefois engagé à remédier à cette situation et la CENI reste pleinement mobilisée pour organiser ces élections dès que les ressources nécessaires seront mises à disposition. En ce moment solennel, nous réaffirmons notre engagement à poursuivre cette dynamique avec transparence et responsabilité" a rassuré le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante mercredi 18 décembre 2024 dans son mot de circonstance.
Les scrutins des bourgmestres,maires et autres sont bloqués malgré l'élection des conseillers communaux.
"Le 20 décembre 2023, les congolais ont élu pour la première fois en près 40 ans leurs conseillers communaux au suffrage universel direct. Ces élus devaient ensuite procéder à l'élection des bourgmestres et bourgmestres adjoints, conseillers urbains,maires et maires adjoint, un processus qui n'a pas pu se concrétiser à raison des contraintes financières au niveau du trésor public" a indiqué le numéro Un de la Centrale Électorale Dénis Kadima Kazadi.
Selon Dénis Kadima Kazadi, l'organisation des élections n'est pas uniquement l'affaire de son institution seule la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI).
"La Centrale Électorale dépend de plusieurs acteurs : du gouvernement d'abord pour le financement, la construction et la maintenance des infrastructures essentielles à nos opérations telles que les routes, ports, aéroports et gares, des forces de sécurité dont l'implication rapide, efficace et non partisane garantit la stabilité pendant le processus électoral, les écoles, les enseignants etc. La réussite de ces élections à Masi-manimba et Yakoma prouve ce que nous pouvons accomplir ensemble lorsque toutes les parties prenantes jouent leurs rôles" s'est réjoui le président de la commission électorale nationale indépendante.
Le calendrier pour la tenue des élections des bourgmestres, maires et conseillers urbains a été déjà publié par la Commission Électorale Nationale Indépendante mais la plus grande question est celle de savoir si elle sera mise en application.
L'absence des élections législatives nationales et provinciales à Masi-manimba et Yakoma a entravé le bon fonctionnement de ces deux provinces, et leur organisation est une condition indispensable pour la tenue des élections des gouverneurs, des sénateurs, ainsi que pour l'élection des membres du bureau définitif des assemblées provinciales du Kwilu et du Nord-Ubangi.
Clément Muamba