Au tribunal de garnison de N’djili, les juges ont rendu leur verdict dans le dossier choquant du viol d’une détenue par des agents de la police du district de la Tshangu. Le policier Tango, un agent de 2ème classe, a été reconnu coupable et condamné à une peine de 20 ans de prison ferme. Il devra également payer une amende de 200 000 FC ainsi que 5 000 dollars américains en dommages et intérêts à la victime.
En revanche, son collègue Jordan KENZA, du même grade, a été acquitté par le tribunal. Les juges n’ont pas été en mesure d’établir sa responsabilité dans ce terrible incident.
Ce verdict envoie un message fort contre les abus de pouvoir et les violences commises par les forces de l’ordre. Le tribunal a souligné la gravité des faits et la nécessité de tenir les policiers responsables de leurs actes, surtout lorsqu’ils s’en prennent à des personnes vulnérables placées sous leur garde.
Cette condamnation devrait encourager les victimes à dénoncer ce genre de crimes et rappeler aux agents de police qu’ils ne sont pas au-dessus des lois. La population attend désormais que justice soit rendue de manière systématique dans tous les cas similaires.
mbote/CC
Il règne un bicéphalisme sans précédent dans la gestion des droits d'auteur en RDC -République démocratique du Congo-, depuis 2018, avec l'existence de deux directions générales de la SOCODA, entretenu par les anciens ministres de la Culture et des Arts.
Cette confusion persiste, a fait savoir le collectif de mouvements citoyens, dans une correspondance adressée à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Yolande Elebe.
"Il existe des décisions de justice mettant fin à ce bicéphalisme, mais dont l'exécution a été ignorée par vos prédécesseurs", peut-on lire dans cette correspondance du collectif de mouvements citoyens adressée à la ministre Elebe.
"Excellence, vous êtes sans ignorer que l'institution investie du pouvoir dans la gestion de droits d'auteurs est la SOCODA, mais qui, aujourd'hui, a deux comités de gestion; notamment, celui dont le conseil d'administration est présidé par Monsieur Jossart Nyoka Longo et un autre destitué et débouté, présidé par Monsieur Blaise Bula", écrit le collectif de mouvements citoyens à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines.
Le collectif a rappelé à la ministre Yolande Elebe que la gestion bicéphale de cet organe des droits d'auteur entraîne la confusion dans le chef de la population, en général, et en particulier, chez les assujettis de cette dernière ainsi qu'aux opérateurs ayant droit, puisqu'ils ne savent plus laquelle de SOCODA est légale.
Ce bicéphalisme qui remonte depuis l'année 2018, n'a fait que réduire la chance de maximisation des recettes, et tourne aux désavantages des coopérateurs.
Le collectif rappelle à la patronne de la Culture congolaise les dispositions de la Constitution, en son article 149, qui stipulent que "la justice est rendue sur l’ensemble du territoire national au nom du peuple.
Les arrêts et les jugements ainsi que les ordonnances des Cours et Tribunaux sont exécutés au nom du Président de la République".
Une manière pour le collectif d'inviter la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Yolande Elebe, à reporter tous les actes pris antérieurement, tout en exécutant toutes les décisions judiciaires mettant fin à ce bicéphalisme, puisque l'État de droit l'exige.
"Excellence, ne pas appliquer ces décisions judiciaires, serait synonyme d'une abstention coupable", interpelle le collectif de mouvements citoyens.
Serge Mavungu
Comme face à Al Hilal du Soudan, c'est dans les ultimes minutes soit à 10 secondes de la fin que les Corbeaux se sont fait rattraper au score par Young Africans, ce samedi 14 décembre à Lubumbashi. Ce match de la troisième journée de la Ligue des Champions de la CAF s’est terminé sur le score de 1-1.
Pourtant Cheik Oumar Fofana avait fait l'essentiel en marquant pour Mazembe peu avant la fin de la première période.
Au moment où certains spectateurs quittaient les gradins avec le sentiment d'une mission accomplie, c'est à dire avoir poussé l'équipe jusqu'à la victoire finale, c'est alors que le pire est arrivé. Une balle est mal dégagée et repoussée par la défense, qui est restée distraite. Soudain, un joueur tanzanien (P. Dube) a surgi pour envoyer la balle au fond des filets (90’+4).
Un but assassin, qui a plongé le stade dans la consternation. Les Corbeaux, qui se croyaient relancer dans la compétition, ont vite été rattrapés par leur vieux démon : la mauvaise gestion de la fin des matches.
Le TP Mazembe garde la troisième place avec 2 points sur les 9 possibles, compromettant ainsi ses chances de qualification. Son adversaire du jour a ainsi engrangé son premier point depuis le début de la phase des groupes. Young Africans est dernier avec 1 point sur 9.
Les deux formations vont se retrouver lors de la quatrième journée à Dar es Salam en Tanzanie.
radiookapi.net/CC
AS Maniema Union et AS FAR du Maroc se sont neutralisées sur le score d'un but partout, samedi 14 décembre au stade des Martyrs de Kinshasa, en marge de la 3è journée de la Ligue des Champions africaine.
Un nouveau nul réalisé par AS Maniema Union, qui cette fois-ci a un goût de la défaite puisqu'en 3 matchs, les Unionistes ont laissé filer 6 points sur les 9 possibles réalisant 3 nuls de suite.
Si contre Raja Athletic Club Casablanca du Maroc (1-1), AS Maniema Union avait encaissé en 1er, cette fois-ci contre AS FAR, c'est Maniema qui a ouvert le score dès la 37è minute par Exaucia Moanda. Ce dernier a bien repris de la talonnade le centre d’Âgée Basiala.
Le but égalisateur d'AS FAR est venu à la 61è minute, marquée par Real Do Corneiro d'une frappe puissante.
Un but partout est le score final.
À la fin de cette rencontre, AS Maniema Union occupe la 2è place avec 3 points derrière AS FAR (1è) avec 5 points et, devant Mamelodi Sundonws (3è) et Raja Casablanca (4è). Ces derniers comptent respectivement 2 points et 1 point en 2 matchs.
radiookapi.net/CC
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, est arrivé ce dimanche 15 décembre dans la matinée à Luanda, en Angola. Il va participer à un sommet avec ses homologues João Lourenço d’Angola et Paul Kagame du Rwanda, dans le cadre du processus de paix de Luanda. Ces négociations visent à mettre fin aux hostilités en cours dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Accueilli à l’aéroport par le ministre angolais des Relations extérieures, Tete Antonio, le Président Tshisekedi s’est immédiatement rendu au palais présidentiel de Luanda, où se tiendra cette rencontre, selon un communiqué de la présidence congolaise.
Une médiation sous l’égide de l’Union africaine
Désigné médiateur par l’Union africaine, le Président angolais João Lourenço s’efforce de rapprocher les positions des deux dirigeants pour parvenir à un accord de paix. L’objectif est de mettre un terme aux tensions persistantes dans l’Est de la RDC, où le M23, groupe armé congolais soutenu par le Rwanda, continuer de semer l’insécurité.
Ce sommet est le résultat de plusieurs réunions préparatoires entre les ministres des Affaires étrangères des trois pays. Lors de leur dernière rencontre, le 25 novembre, les chefs de diplomatie avaient adopté le « Concept operation », un cadre de travail reposant sur deux engagements clés :
Pour le Rwanda : La levée des « mesures défensives », interprétée par Kinshasa comme le retrait des forces rwandaises présentes sur le territoire congolais en soutien au M23. Kigali, qui nie toute implication directe, affirme que ces mesures consistent à déployer ses troupes le long de la frontière pour protéger sa sécurité.
Pour la RDC : La neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé rwandais actif sur le sol congolais.
Des divergences persistantes
La veille de cette tripartite, les représentants des trois pays ont travaillé sur un projet d’accord à soumettre aux Chefs d’État. Cependant, aucun consensus n’a été trouvé, selon la présidence congolaise. Le Rwanda a posé comme condition préalable à la signature de l’accord l’ouverture d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, une demande catégoriquement rejetée par Kinshasa, qui considère ce groupe armé comme une organisation terroriste.
Malgré ces divergences, cette rencontre sous l’égide du Président João Lourenço pourrait marquer une étape importante vers une désescalade, si les parties parviennent à trouver un terrain d’entente. La communauté internationale suit de près ce sommet, qui pourrait ouvrir la voie à une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC.
radiookapi.net/CC
Le banditisme urbain qui paralyse la bonne marche des activités dans la commune de N’djili, dans l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été dénoncé samedi, par un conseiller municipal de cette municipalité lors d’un entretien.
« Le banditisme urbain associé au phénomène Kuluna est très actif dans notre commune de N’djili, aucun quartier n’y fait exception. Nous dénonçons ces actes », a déclaré Gamètre Matshoko, conseiller municipal de la commune de N’djili.
« Ces délinquants n’épargnent personne, les élèves, les femmes, même les personnes de 3ème âge. Ils traquent souvent les passagers des transports en commun dont, ils raffolent les biens à travers les vôtres et, cela se passe de jour comme de nuit au su et au vu de tout le monde », a-t-il ajouté.
Selon lui, cette situation s’est aggravée avec le retour de la saison des pluies et les coupures intempestives d’électricité. « Ces malfrats profitent de ces moments pour semer la terreur en toute impunité », a-t-il renchéri.
« Un autre fait que nous déplorons, c’est le nombre d’agressions qui s’accroît lorsqu’il pleut ou encore à chaque coupure d’électricité. Ces malfrats n’attendent que les averses pour s’en prendre aux passants ou pour s’affronter entre gangs rivaux parce qu’ils savent qu’à pareil moment, les policiers n’interviennent pas. Pour des raisons d’enquêtes il arrive que les forces de l’ordre s’en prennent aux jeunes qui n’ont rien à avoir avec ces délinquants », a-t-il poursuivi.
La recrudescence de l’insécurité résulte d’un manque d’encadrement des jeunes
Le conseiller municipal a fait savoir que cette recrudescence de l’insécurité résulte d’un manque d’encadrement des jeunes, dont les responsables sont les parents et l’État.
« Cette situation est la conséquence du manque d’encadrement des jeunes, dont les responsabilités sont partagées entre parents et État. Oisifs et sans ressources, nombreux sont ceux qui s’adonnent au banditisme urbain pour subvenir à leurs besoins », a-t-il laissé entendre.
« Nous en tant que conseillers municipaux, nous avons un département de la jeunesse mais qui n’est pas encore opérationnel faute des moyens car, on ne peut mieux encadrer les jeunes qu’en étant mis dans des conditions idoines qu’à cela ne tienne, J’invite les jeunes à adopter des attitudes responsables pour ne pas gâcher leurs avenirs, qu’ils abandonnent la voie de la violence et qu’ils cherchent à entreprendre même dans le secteur informel », a-t-il dit.
Le banditisme urbain, qui perturbe la quiétude des habitants de la commune de N’djili, a pris d’autres proportions avec les récentes attaques perpétrées sur des élèves, où même ceux du primaire ne sont pas épargnés. Cette situation a été dénoncée le mois de décembre courant par un chef d’un établissement scolaire de cette entité.
ACP/UKB/CC
Le ministère de la Culture, arts et patrimoines, de la République démocratique du Congo (RDC) a été appelé, à redoubler d’efforts pour soutenir les jeunes talents de la musique congolaise, par un jeune artiste congolais, dans un entretien vendredi avec l’ACP.
« Nous avons besoin d’une véritable politique de soutien de structures adaptées et des moyens concrets pour nous permettre d’émerger. Les jeunes talentueux existent dans notre pays (RDC), mais sans un accompagnement institutionnel, il nous est difficile d’aller loin », a déclaré le musicien congolais Bellevie Mulongwe alias Mignon Rhône.
« L’État doit comprendre que soutenir les jeunes artistes, c’est investir dans l’avenir culturel et économique de notre pays. Cela contribuera à promouvoir une image positive et dynamique de la RDC à l’international », a-t-il laissé entendre.
Le jeune artiste a par ailleurs exprimé sa frustration face au manque de soutien institutionnel à l’endroit des jeunes talents : « On a l’impression que le gouvernement ne se soucie pas de nous. Nous nous battons seuls, avec nos propres ressources limitées, pour faire entendre notre voix. Il faut une véritable volonté politique pour structurer et professionnaliser le secteur musical des jeunes talents ».
Rhône a également dévoilé son projet ambitieux de création d’un label musical : « Je veux mettre en place une plateforme qui servira de tremplin pour les jeunes artistes. Ce label ne sera pas seulement un espace de production, mais un cadre où nous pourrons nous former, nous renforcer et nous soutenir mutuellement », a-t-il révélé, avant de souligner le rôle éducatif et sociétal de la musique.
« Beaucoup de jeunes musiciens s’investissent pour transmettre des messages éducatifs et de sensibilisation. Nous contribuons à éduquer les masses et à inspirer des changements positifs dans notre société », a fait remarquer Rhône.
Une coopération étroite préconisée entre les jeunes artistes et le ministère de la Culture
Pour lui, l’émergence des jeunes talents nécessite une coopération étroite entre les artistes et le ministère de la Culture en RDC : « Nous attendons des actions concrètes ; des programmes de formation, des subventions, des plateformes de visibilité et des festivals dédiés aux jeunes talents. Ensemble, nous pouvons faire rayonner la musique congolaise au-delà de nos frontières », a-t-il espéré.
Bellevie Mulongwe Tambwe, mieux connu comme Mignon Rhône, a commencé sa carrière musicale en 2021 au sein d’un groupe composé de cinq jeunes artistes. Face au manque de producteurs et de financements, seuls deux membres du groupe ont poursuivi l’aventure. Malgré les différentes contraintes liées à production artistique, il a persévéré et a sorti sa première chanson en 2022.
ACP/CL/CC
Le combattant congolais Boketshu Wa Yambo a été victime d’une violente agression à son domicile en Belgique. Les faits, qu’il a lui-même révélés dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, mettent en lumière une attaque apparemment préméditée.
Selon son témoignage, des individus d’origine arabe, qu’il affirme avoir été payés pour cette action, se sont introduits chez lui. Les agresseurs l’ont menacé et filmé pendant l’incident, avant de le déshabiller complètement. Ils ont ensuite contacté son épouse ainsi que les résidents du quartier.
« ils ont payé les arabes pour me menacer et me filmer…ils m’ont déshabillé… » a-t-il révélé.
Malgré la violence et l’humiliation subies, l’activiste congolais maintient sa position de défiance. « Ils m’ont laissé nu, mais je n’ai pas peur d’eux », a-t-il déclaré dans sa vidéo, démontrant sa détermination à ne pas se laisser intimider.
Le projet de loi des finances du pouvoir central pour l'exercice 2025 a été adopté par le Sénat lors de la plénière tenue ce vendredi 13 décembre 2024 au Palais du Peuple. Sur 109 membres composant cette chambre parlementaire, 76 ont pris part à la plénière : 75 ont voté "oui", aucun n'a voté "non", et un seul s'est abstenu.
« Ce projet de loi n'étant pas adopté en des termes identiques par les deux chambres, une commission mixte paritaire sera mise en place. Notre bureau de la commission Écofin sera mis à contribution, notamment pour défendre les questions principales soulevées par les honorables sénateurs », a indiqué Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, président du Sénat, à l'issue du vote.
Examiné en seconde lecture lors de la séance plénière du 3 décembre dernier, ce projet de loi, tel que reçu de l'Assemblée nationale, avait été transmis à la commission Écofin du Sénat avec des observations et recommandations pour y apporter des améliorations dans un délai de 10 jours. C’est le rapport de cette commission, présenté ce vendredi 13 décembre, qui a été soumis à l’examen et à l’adoption.
Lors de la plénière, Célestin Vunabandi, président de la commission Écofin, a présenté les conclusions des travaux menés du 4 au 13 décembre. La sénatrice Vicky Katumwa, rapporteure de la commission, a détaillé le contenu, mettant en exergue des points essentiels tels que la répartition des ressources dans plusieurs secteurs et la rétrocession des 40% des recettes aux provinces, toujours partiellement mise en œuvre.
Le débat général, marqué par 10 interventions, a permis aux sénateurs de relever plusieurs incohérences, notamment dans les prévisions de dépenses, la fiscalisation de l'eau minérale, et la gestion des ressources liées au code minier. Les recommandations formulées par les sénateurs ont été intégrées au texte avant son adoption finale.
Le projet de loi de finances, après ajustements par la commission Écofin, est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 51.133.596.828.082 FC (cinquante-et-un mille cent trente-trois milliards cinq cent quatre-vingt-seize millions huit cent vingt-huit mille quatre-vingt-deux francs congolais), soit une augmentation de 24,1 % par rapport à la loi de finances 2024 et de 13,7 % par rapport à la loi de finances rectificative. Cette hausse contraste avec le chiffre initial de 49.846,8 milliards de FC proposé par le gouvernement.
Étant donné les divergences entre le Sénat et l'Assemblée nationale, une commission mixte paritaire sera mise en place pour harmoniser les vues. Conformément à l’article 113 de la Constitution, si aucun accord n'est trouvé, la version de l'Assemblée nationale prévaudra.
Après l'adoption finale, le texte sera transmis au Président de la République pour promulgation. Le projet de loi de finances 2025 doit impérativement être promulgué avant le 31 décembre 2024, afin d’entrer en vigueur le 1er janvier 2025.
Clément Muamba
Reportée plus d’une fois, attisant une attente incommensurable des culturels, l’inauguration du Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique centrale se fait finalement ce samedi 14 décembre. Tous les signaux sont au vert en ce jour, ô combien symbolique pour la RDC qui a vu, en 2021, sa rumba entrer dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité reconnus par l’UNESCO.
Tablés sur 30 mois depuis octobre 2019, les travaux de construction de cette bâtisse ont dû s’arrêter à un moment, d’où le retard dans le respect du délai de son achèvement. C'est l'entreprise chinoise BEIJING URBAN CONSTRUCTION GROUP, qui s’est chargée de construire ces bâtiments pour un coût évalué à 100 millions de dollars américains.
Les réglages techniques qui ont occasionné le dernier report ont été remis en place pour l’ouverture, enfin, de cet espace pour la culture et les sports congolais. Le Président de la République, les ministres de la culture, de l’Enseignement supérieur, l’ambassadeur de Chine en RDC, pour ne citer que ceux-là devraient faire le déplacement pour prendre part à cette inauguration.
Le Centre Culturel et Artistique pour les pays d’Afrique centrale est érigé dans la concession située entre le boulevard Triomphal et les avenues Victoire et Saïo, dans la commune de Kasa-Vubu, en face du Palais du Peuple. Sur ce même site sont aussi érigés les bâtiments de l'Institut National des Arts (INA).
Ce centre culturel a deux salles dont la plus grande avec une capacité de 2 000 places, la petite 800 places. En plus de ces deux théâtres, la partie centre culturel aura des bâtiments administratifs. La partie Institut National des Arts comprend 6 bâtiments d'enseignement, un gymnase et des corridors qui servent à les lier. Une partie autre partie est consacrée au centre d’accueil qui sera liée aux deux premières par des corridors.
Porté par Yolande Elebe Ma Ndembo, ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, le projet de décret portant création du Centre Culturel et Artistique pour les pays de l’Afrique Centrale a été adopté, le 13 septembre 2024 lors du conseil des ministres.
En partageant le communiqué du report, le 12 novembre dernier, le Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine tenait à rassurer les artistes, les acteurs culturels et le public qu'il est pleinement prêt à offrir un cadre et une programmation à la hauteur des attentes.
actualite.cd/CC