Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a organisé, mardi 10 décembre 2024, à Kinshasa, un atelier portant sur la revue annuelle du portefeuille, qui avait pour objectif d'évaluer l'état d'avancement global du programme d'options stratégiques pour le pays (Cosop), discuter des dispositions à prendre pour améliorer la performance des investissements financés sur les ressources du FIDA.
Les travaux ont consisté à l'évaluation du niveau d'exécution en 2024 de trois projets en cours que cette structure exécute en RDC. Il s'agit des projets d'appui au secteur agricole dans la province du Nord-Kivu (Pasa-NK) qui fait la production de maïs, riz, pomme de terre et café arabica ; du programme d'appui au développement rural et résilient (PADRIR), répondant à l'amélioration de la sécurité et nutritionnelle et permettant le passage d'une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale dans les provinces de Maniema, Lomami, Kasaï Oriental et Kasaï central ; du projet d'autorisation par la valorisation de l'entrepreneuriat agricole et rural, sensible à la nutrition, inclusif et résilient (Avenir), dont l'objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et à l'amélioration de la nutrition des populations rurales dans les provinces entourant Kinshasa.
Après présentation, par chaque coordonnateur de projet, des activités réalisées durant cette année finissante, le FIDA s'est dit globalement satisfait des résultats produits sur le terrain, en dépit de quelques remarques faites sur le traitement des dossiers et le taux d'exécution faible de PTBA (Programme de travail et budget annuel).
« Les projets ont soumis des PTBA très ambitieux, mais leur taux d'exécution reste faible. Nous devons davantage calibrer les PTBA de nos projets, qu'ils soient réalisables et réalistes pour permettre à ce que le taux d'exécution puisse être un peu revu. De façon globale les projets fonctionnent bien, mais il va falloir revoir la manière dont la passation des marchés est accélérée, et qu'on soumette des dossiers des qualités pour pouvoir avancer rapidement dans l'exécution des chantiers et des travaux », a déclaré Waly Diouf, faisant office du représentant pays du FIDA en RDC.
Le FIDA s'est également dit satisfait de l'application, en date, de la plupart des recommandations données lors de la revue annuelle de 2023 qui, selon lui, est un signe de bonne volonté du gouvernement d'améliorer les indicateurs prévus dans le cadre du programme d'options stratégiques pour le pays. Et, pour faire face aux problèmes que rencontrent les 3 trois projets dans son portefeuille, le FIDA affirme avoir renforcé les capacités des équipes en ce qui concerne les normes en matière de passation des marchés et la gestion financière.
À l'issue d'échanges fructueux entre experts venus de plusieurs secteurs d'agriculture, petites et moyennes entreprises, finances et autres, plusieurs recommandations ont été formulées pour la réussite des activités programmés en 2025. Il y a entre autres le positionnement des unités de gestion des projets dans la mobilisation des co-financements et des financements additionnels et fournir des TDR alignés sur le cosop aux missions d'évaluation ; lancer des enquêtes intégrant les effets recherchés dans le cosop ; élaborer des termes de référence liés aux missions attendues de la task force; identifier dans chacun des trois projets d'investissement les secteurs concernés par la mise en œuvre des activités ; proposer des PTBA ambitieux tout en évaluant le risque en cas de pauvre performance avec impact sur ressources disponibles en N+1 et personnel ; effectuer une évaluation des capacités techniques et de gestion fiduciaire des services concernés, etc.
Il sied de rappeler que le projet Pasa-NK, démarré en décembre 2018, représente un financement initial de 58.256.000 dollars américains. S'agissant du projet PADRIR, dont le go a été donné en mars 2022, il est financé à hauteur de 36,5 millions USD par le FIDA, le gouvernement congolais y a injecté plus de 14 millions USD et, ce, sans oublier les cofinancements de l'ordre de 75 millions USD ( BADEA et OFID).
Quant au projet à venir, lancé en décembre 2023, son coût total est estimé à 213,5 millions de dollars.
Samyr LUKOMBO
« Aux compatriotes de Kinshasa, je partage avec vous la préoccupation des embouteillages quotidiens qui compliquent le déplacement dans la ville et augmente le coût de la vie pour nos concitoyens », a déclaré ce mercredi 11 décembre lors de son discours sur l’Etat de la Nation.
Il affirme avoir instruit le Gouvernement de procéder à une évaluation approfondie des mesures existantes et de proposer dans les jours à venir des améliorations ou ajustements significatifs pour remédier à cette situation.
Il se réjouit de mesures prises par le Gouvernement pour baisser le coût des biens de première nécessité pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des ménages.
Il a cité notamment la baisse du prix du carburant à la pompe et la baisse des prix des produits alimentaires de base pour alléger le coût de la vie et améliorer les conditions de vie des Congolais.
« L’autosuffisance alimentaire ne doit pas demeurer un slogan. Elle doit devenir une réalité. Et nous avons les moyens », a annoncé Félix-Antoine Tshisekedi. Il promet d’engager les moyens supplémentaires pour l’encadrement et l’accompagnement des pêcheurs et des éleveurs.
radiookapi.net/CC
La baisse des prix des produits de première nécessité a été effective sur le marché de Kinshasa ce mardi10 décembre, conformément au compromis trouvé par le Gouvernement et les gros importateurs.
Le ministre congolais de l'Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, s'en est personnellement rendu compte à travers la ronde qu'il a effectuée dans les grands dépôts d'importation de ces produits.
Les principaux produits qui ont baissé de prix dès ce jour sont :
- le riz
- le lait en poudre
- le sucre
- la farine de maïs
- la viande
- le poulet
- le chinchard.
A la société commerciale d'import-export Socimex installée à Limete, la baisse est effective et varie entre 5% et 11%.
Le même constat a été fait par le ministre Mukoko chez Sokin, Afrifood et cowbell.
Cette baisse des prix n'est pas faite seulement pour la période des fêtes mais reste perreine.
Ces opérateurs économiques bénéficient désormais de certains allègements fiscaux depuis le dédouanement de leurs produits jusqu'à décembre 2025.
radiookapi.net/CC
Félix Wazekwa a confirmé que son concert à l’Adidas Arena ce samedi n’aura qu’un seul et unique invité : Fally Ipupa.
Lors de son arrivée à l’aéroport international de Roissy Charles-de-Gaulle, le « monstre d’amour » comme il est surnommé, a réitéré la présence de Fally Ipupa pour cette soirée musicale exceptionnelle.
L’exclusivité de l’invité et cette première collaboration laissent présager un concert riche en émotions et en surprises musicales.
Très déterminés à trouver gain de cause à leurs revendications, à savoir leur prise en charge par le Trésor public et l'organisation des élections des bourgmestres, les conseillers communaux de la RDC -République démocratique du Congo- passent leur deuxième nuit devant la Primature, ce mercredi 11 décembre 2024.
"Le jeudi, nous nous rendrons à l'OUA, chez le Président de la République, pour lui faire voir, en tant que garant de la Nation, les conditions dans lesquelles les conseillers communaux sont mis. Comment nous sommes marginalisés, étouffant ainsi la vision du Président de la République de développer le Congo à la base", a déclaré le président du collectif des conseillers communaux de la RDC.
Et d'insister :"Si le Gouvernement ne parvient pas à résoudre ces deux préoccupations majeures, que la Première ministre ainsi que toute son équipe démissionnent pour manque de résultat escompté dans la question de décentralisation".
Le président du collectif des conseillers communaux de la RDC a éclairé la lanterne de l'opinion sur une prétendue prise en charge de ces élus par les Gouvernements de province.
"Aucun conseiller communal n'a été payé par les Gouverneurs de province. Seules les provinces du Kongo central et de Lualaba ont payé les primes non permanentes à leurs conseillers", a-t-il précisé.
Serge Mavungu
L'artiste chanteur et rappeur franco-congolais, Maître Gims, de son vrai nom Gandhi Djuna, est attendu samedi 14 décembre 2024, à Paris, pour livrer un concert inédit à La Défense Arena, en France.
Le site officiel de la billetterie de ladite salle consultée confirme le concert par un appel solennel aux amoureux de la bonne musique. «Venez vivre une expérience musicale inoubliable avec le concert tant attendu de Gims à Paris La Défense Arena, qui se déroulera finalement le 14 décembre 2024. Cet événement exceptionnel est incontournable pour tous les amateurs de musique et les fans de cet artiste talentueux», peut-on lire.
Selon la même source, «ce spectacle de Maître Gims, initialement prévu le 7 mars 2024, à l’occasion de sa tournée américaine, avait été reporté au 14 décembre 2024. Vous êtes fan de pop, de chanson française ou de rap, ce concert est fait pour vous; car, l’artiste a le don de mélanger les styles comme personne. Laissez-vous emporter par les mélodies entraînantes et les paroles percutantes de Gims et créer des souvenirs qui resteront gravés dans votre esprit», a-t-il révélé.
Dans son arrêté rendu public ce mercredi 11 décembre, la ministre de l'ESU -Enseignement supérieur et universitaire-, Marie-Thérèse Sombo, a suspendu jusqu'à nouvel ordre le traitement des dossiers de demande de prise en charge, d'autorisation de fonctionnement et d'agrément des établissements d'enseignement supérieur et universitaire.
Toutefois, précise la ministre de l'ESU, seules les initiatives du Gouvernement et celles entrant dans le cadre du Partenariat Public-Privé, en lien avec les secteurs porteurs de croissance du pays, pourront être examinées à la lumière du Décret n° 15/040.
Cette décision, rajoute-t-elle, fait notamment suite aux recommandations des Etats Généraux relatifs à l'organisation de l'audit de viabilité des établissements publics et privés de l'ESU.
Et aussi, le ministre justifie son arrêté par la recommandation du Président de la République, Chef de l'Etat, formulée lors de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres du 20 septembre 2024, concernant l'urgence d'accélérer l'amélioration de la gouvernance du secteur de l'ESU.
La ministre Marie-Thérèse Sombo invite le Secrétaire Général à l'Enseignement Supérieur et Universitaire de l'exécution du présent Arrêté, qui entre en vigueur à la date de sa signature, le 09 décembre dernier.
Grevisse Tekilazaya
Le Forum Régional des pays de la CEEAC -Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale- sur l’EFTP -Enseignement et la Formation Techniques et Professionnels- a ouvert ses portes, ce mardi 10 décembre 2024, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
Lancé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, ce forum se veut une rencontre de haut niveau organisée par le Bureau Pays de l’UNESCO -Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture-, en collaboration avec le ministère national de la Formation Professionnelle.
Ces assises sont axées sur le thème : "L’EFTP face aux défis de l’employabilité des jeunes en Afrique centrale : Quelles perspectives pour la réalisation de l’Objectif Durable de Développement 8".
L’objectif principal de ce forum est de développer une stratégie régionale, pour le développement de l’EFTP en Afrique centrale, en vue d’améliorer la transmission des compétences, l’employabilité, les programmes pour répondre aux demandes de transitions numériques et vertes, ainsi que la mobilité des jeunes au sein des États membres de la CEEAC.
Dans sa prise de parole, la Première ministre a réitéré l'engagement de son Gouvernement à faire de la formation professionnelle un pilier majeur de la croissance économique, et de l’amélioration de la qualité de vie de la population. Ce qui explique, à en croire la Cheffe du Gouvernement, des réformes ambitieuses initiées par son Gouvernement.
"Conscient des enjeux et du rôle crucial de ce secteur dans le développement socio-économique de notre pays, le Gouvernement, sous l’impulsion de la vision définie par le Président de la République, dans son Programme d’Actions 2024- 2028, s’est engagé, de manière forte, avec courage et détermination, à renforcer notre système éducatif, en faisant de la formation professionnelle un pilier majeur de la croissance économique et de l’amélioration de la qualité de vie de notre population. Cet engagement pour le développement de notre capital humain est porté par une série de réformes ambitieuses, pour la transformation de notre système d’éducation et de formation, en particulier dans le domaine technique et professionnel", a déclaré la Première ministre.
Par ailleurs, la Cheffe de l'Exécutif national a exprimé son soutien aux pays de la région et aux partenaires au développement, pour avoir fait de cette vision une réalité, en mettant en place une stratégie régionale pour l'EFTP, adaptée aux besoins sociaux et à la demande croissante d’une main-d’œuvre qualifiée dans des secteurs en forte croissance.
La RDC pour la dynamique régionale de l'UNESCO et de la CEEAC
Le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, tient aux résolutions de ces assises pour l'avenir de l'EFTP.
"Je suis convaincu que ce forum nous permettra de dégager des priorités stratégiques concrètes, pour l’avenir de l’EFTP, et je m’engage à soutenir activement les résultats qui en découleront. C’est donc là le reflet clair de la volonté de la RDC à s’inscrire dans la dynamique régionale de la CEEAC", a-t-il déclaré.
Isaias Barreto da Rosa, Représentant pays de l'UNESCO en RDC, a pour sa part indiqué que "ce forum revêt une importance capitale, pour la transformation du système éducatif dans les pays de la région, et constitue une opportunité pour
renforcer les mécanismes de dialogue entre les pays, afin de veiller à ce que la région soit un espace qui s’adapte au changement économique, environnemental, social et culturel".
Cette rencontre réunit des experts des institutions d’enseignement et de formation (publiques et privées), des institutions du monde économique et des finances, des partenaires au développement, des universitaires, des chercheurs, des entrepreneurs et des politiques, pour réfléchir ensemble à la recherche d'approches alternatives et innovantes, pour une meilleure prise en compte de la formation professionnelle et qualifiante des jeunes, aussi bien dans le secteur formel que non formel en Afrique centrale.
Serge Mavungu
A travers un communiqué du Parlement congolais, rendu public mardi 10 décembre 2024, les sénateurs et députés de la République démocratique du Congo sont convoqués en Congrès, ce mercredi 11 décembre, pour «l’audition du Discours du Président de la République Félix Tshisekedi sur l’état de la Nation».
Selon ce document du Parlement congolais, un seul point est retenu à l’ordre du jour : «l’audition du discours du Président de la République sur l’état de la Nation, conformément à l’article 77 de la Constitution».
Lors de son précédant discours sur l’état de la Nation, prononcé en novembre 2023, le Président Félix Tshisekedi avait invité les Congolais à s’investir, pour consolider l’élan du progrès lancé durant son premier quinquennat, tout en rappelant que l’État de siège avait réussi à limiter le coulage des recettes et «les fraudes existant depuis des décennies», dans cette partie du territoire national.
Pour ce premier speech de son deuxième mandat depuis les élections du 20 décembre 2023 dernier, le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi est attendu, selon l'opinion publique, pour donner des réponses aux questions qui divisent la classe politique, entre autres, celle sur la révision ou le changement de la Constitution qui, selon ses détracteurs, serait un alibi pour duper le peuple et s'offrir un boulevard vers un troisième mandat, et, aussi, la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République, avec tous ces groupes armés, dont le M23 -Mouvement du 23 mars- et l'AFC -Alliance Fleuve Congo- de Corneille Nangaa, qui endeuillent les populations congolaises. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ne devra pas manquer, dans son Grand Oral, de répondre aux questions des inquiétudes de la population sur le plan social, avec la problématique du panier de la ménagère; la question des infrastructures, avec une attention particulière sur la construction ou la réhabilitation des routes; la question sur l'énergie avec l'eau et l'électricité, qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver.
Don Benjamin Makolo
Un concert de musique classique réunissant trois ensembles musicaux, est prévu samedi 7 décembre 2024 à l’Institut Français de Kinshasa dans la commune de la Gombe, nord de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), a appris l’ACP jeudi des organisateurs.
« Ce samedi 7 décembre à 18 h 30, l’ensemble vocal ‘‘Bel Canto’’, le ‘‘Chœur des Anges’’ ainsi que l’orchestre de chambre ‘‘La Clémence’’, placés sous la direction de Thierry Thiebaut, chef d’orchestre et président du Chœur ‘‘Joie Internationale’’, vont se mettre à l’œuvre pour vous offrir ce fameux Requiem de Mozart compté parmi les plus belles compositions musicales », a déclaré Mamie Wivine Kabengele, initiatrice du projet.
Décrivant cette composition du célèbre Mozart, elle a indiqué : « Dernière œuvre de W.A Mozart, le Requiem en Ré mineur KV626 demeurera inachevé, sa composition s’interrompant sur le poignant Lacrymosa, alors que Mozart rendait son dernier souffle. Son élève F.X Süssmayer complètera l’écriture reprenant d’ailleurs le thème original du Kyrie dans l’Agnus Dei ».
L’accès à cette production musicale est gratuit en guise de cadeau de fin d’année, signale-t-on.
Au-delà de sa configuration d’ensemble vocal, ‘‘Bel Canto’’ est aussi une association philanthropique qui a pour but de contribuer au rayonnement des arts et de la culture.
ACP/C.L./CC