La République arabe d'Égypte apporte son soutien « sans faille » pour la défense et la sécurité de la souveraineté et de l'intégralité du territoire congolais. L'annonce a été faite le mercredi 27 novembre 2024 par le président de la Chambre des représentants égyptienne, Dr. Hanafi Guebali, lors de sa rencontre avec la délégation du Parlement congolais conduite par le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Pendant l'entretien, les deux hommes ont résolu ce qui suit :

- Le soutien sans faille à la souveraineté et à l'intégrité du territoire congolais réaffirmé par l'Égypte;

- La consolidation de la collaboration et du soutien apporté par l'Égypte pour le renforcement de la sécurité et de la stabilité de la République Démocratique du Congo;

- Le renforcement effectif de la diplomatie parlementaire entre l'Égypte et la RDC, notamment à travers l'échange d'expériences et l'accord des points de vue dans les instances interparlementaires;

- Le soutien que va désormais accorder l'Égypte à la République démocratique du Congo en matière de lutte contre le terrorisme, notamment dans sa partie Est;

- L'engagement de la Chambre des Représentants Égyptienne à soutenir la convocation en 2025 de la commission conjointe entre la RDC et l'Égypte au Caire;

- L'accroissement de la relation bilatérale entre les deux pays tournée vers de nouveaux horizons pour l'intérêt des peuples  congolais et égyptiens.

En outre, le Parlement égyptien a salué également le soutien lui accordé par la République démocratique du Congo pour la signature de l'accord-cadre sur la coopération dans le bassin du fleuve Nil et sur la candidature égyptienne au poste de Directeur de l'UNESCO.

De ce fait, l'Égypte a réaffirmé sa volonté de continuer à aider la RDC à réaliser le maximum de développement à travers l'Agence Égyptienne de Coopération dont il est au premier plan des pays bénéficiaires de l'appui égyptien dans différents domaines.

De son côté, Vital Kamerhe a réitéré au Parlement égyptien l'engagement de l'Assemblée nationale à appuyer la demande du soutien de la RDC à la candidature de l'Égypte au poste  de Vice-Président de la Commission de l'Union africaine lors du sommet d'Addis-Abeba qui se tiendra en 2025 et l'adhésion de l'Égypte au Conseil des droits de l'homme pour la période 2026-2028, lors des travaux de l'Assemblée Générale à New-York attendus l'année prochaine.

Roberto Tshahe



La Haute Cour militaire, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, a pris en délibéré l'affaire opposant le ministère public à 25 personnes, dont Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, poursuivi au second degré pour crimes de guerre, homicides involontaires, torture et destruction de biens commis par des subordonnés placés sous son autorité.

Après les plaidoiries de la défense des différents prévenus, la Haute Cour militaire a clos le débat et a pris l'affaire en délibéré pour rendre son verdict dans le délai légal.

Lors de la précédente audience, le ministère public avait requis la reconduction de la peine capitale par la Haute Cour militaire contre les 25 personnes.

Au cours du procès, deux prévenus, Nkangya Nyamacho, alias Microbe, et Nkuba Shebandu Eric, alias Malembe, avaient reconnu devant la Haute Cour leur participation à la fondation de l'AFC (Alliance Fleuve Congo) dirigée par C. Nangaa.

Comme lors du procès de première instance à la Cour militaire de Kinshasa-Gombe, parmi les 25 accusés, seuls cinq étaient présents. Il s'agit notamment de Safari Bishori Luc, Samafu Makinu Nicaisse, Nangaa Baseyane Putters et Nkuba Shebandu Eric, alias Malembe.

Corneille Nangaa ainsi que 24 autres prévenus ont été condamnés au premier degré à la peine de mort pour participation à un mouvement insurrectionnel, trahison et crimes de guerre.

David Mukendi K.



À l'occasion de l'ouverture de la 11ᵉ session de la conférence des gouverneurs à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, Félix-Antoine Tshisekedi a laissé entendre que ces derniers seront désormais soumis à des évaluations périodiques.

Pour lui, chaque gouverneur sera évalué sur des indicateurs concrets, notamment le nombre de projets effectivement réalisés dans sa province.

"Enfin, dans le cadre des évaluations périodiques qui serviront désormais de référence à votre gestion, je vous invite à explorer la possibilité d'impliquer davantage l'expertise de l'inspection générale de la territoriale pour réaliser des audits. Cela permettra d'améliorer la gouvernance territoriale et favoriser le développement à la base. Ainsi, chaque gouverneur pourra être évalué sur des indicateurs concrets, notamment le nombre des projets concrets effectivement réalisés dans sa province. Il sera également essentiel d'évaluer la réduction des conflits du pouvoir coutumier et communautaire. Ces évaluations seront non seulement un outil de suivi, mais un levier pour inciter à la mobilisation des ressources et à la mise en œuvre des solutions adaptées aux besoins des communautés locales", a-t-il dit.

Ces assises sont organisées sous le thème : "Renforcer la Gouvernance des Provinces afin d'assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du Programme Développement 145 Territoires”.

Marcelo Mfumu



L’Inspection Générale de Finances (IGF) a informé dans un communiqué parvenu à 7SUR7.CD, ce jeudi 28 novembre 2024, le programme des obsèques de l’inspecteur général des Finances chef de service adjoint Victor Batubenga Pandamadi, décédé le samedi 23 novembre 2024 à Bruxelles.

La veillée mortuaire est prévue le mardi 03 décembre dans la salle Via Nova, sur l’avenue de la Science n° 4630, au croisement des avenues de la Science et Prince de Liège à Kinshasa/Gombe.

La levée du corps s’effectuera à l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa le 04 décembre à 9h00, il s’ensuivra un recueillement sur l’esplanade du Palais du Peuple. 

Les agents et cadres de l’IGF vont lui rendre des hommages professionnels à 12h dans l’enceinte du siège de cette institution de contrôle financier et l’inhumation aura lieu au cimetière Mbenseke Futi Nouvelle Cité II à 14h. 

Pour le moment, le deuil se tient dans la résidence familiale sur l’avenue Bandoma n°8, quartier GB dans la commune de Ngaliema.

​​​​​​David Mukendi K.



Le Tribunal de Paix de Kinshasa-Gombe a condamné Seth Kikuni Masudi, président du parti Piste pour l’Émergence et ancien candidat à l’élection présidentielle, à un an de prison pour incitation à la désobéissance civile et propagation de faux bruits, a appris l’AFP vendredi.

Dans une déclaration officielle, son parti politique a dénoncé une “farce judiciaire” et un “procès politique” orchestré pour museler l’opposition au président Félix Tshisekedi. “Monsieur Seth Kikuni demeure innocent, en fait comme en droit. Il est victime d’un procès arbitraire visant à faire taire toute voix dissidente”, affirme le texte.

Le jugement, rendu dans l’enceinte de la prison centrale de Makala où le procès s’est déroulé, est qualifié de “partial” par le parti. Selon Piste pour l’Émergence, le ministère public n’aurait apporté aucune preuve pour étayer les accusations. Le parti accuse également l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) d’avoir instrumentalisé la justice. “L’administrateur général de l’ANR a donné injonction au procureur général pour infliger une peine exemplaire”, souligne la déclaration.

Arrêté le 2 septembre dernier dans ses bureaux, Seth Kikuni a été détenu pendant 13 jours sans contact avec ses proches ni ses avocats avant d’être transféré au parquet général de Kinshasa. Son procès intervient dans un contexte de tensions politiques accrues en République démocratique du Congo, alors que le pays fait face à des défis sécuritaires liés à la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda, selon Kinshasa.

Dans une lettre adressée au parquet et consultée par ACTUALITE.CD, l’ANR avait souligné que “ce discours doit être découragé par un châtiment exemplaire” en cette période critique pour la cohésion nationale.

Piste pour l’Émergence exige la “libération immédiate et sans condition” de son leader ainsi que “l’annulation pure et simple” de sa condamnation qu’elle juge “honteuse”.

actualite.cd/CC

 



Jacky Ndala, membre du parti Ensemble de la République, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire au cours d’une audience tenue ce jeudi 28 novembre devant le tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole.

À en croire ses avocats, l’audience du jour a connu la poursuite de l’instruction de l’affaire ainsi que la plaidoirie des parties. Le ministère public a requis trois ans de servitude pénale à l’encontre du prévenu.

« Dans la journée de ce 28, il devait y avoir bien sûr l’instruction du dossier sur les prétentions des faux bruits contre Monsieur Jacky Ndala par la partie dite République et par le ministère public. Au sortir de cette instruction, il y a eu des bien sûr des plaidoiries des parties et le ministère public a demandé à ce que Jacky Ndala, conformément à l’article 68 du code de procédure pénale, soit maintenu en attendant la décision du tribunal. Donc dans les réquisitions du ministère public, il demande trois ans de détention et 1000 dollars pour la partie République pour  dommages-intérêts mais également 1 million pour frais de dommage à la justice », a déclaré à ACTUALITE.CD, maître Biselo, avocat de Jacky Ndala.

L’affaire est actuellement prise en délibérée en attendant le jugement dans le délai prévu par la loi.

Ce dernier est poursuivi pour des faits constitutifs de propagation des faux bruits. Selon le ministère public, Jacky Ndala aurait tenu sur les réseaux sociaux des propos faisant état de viols et mauvais traitements qu’il aurait subi dans sa cellule lors de son incarcération, des propos qui seraient faux.

actualite.cd/CC



La pluie qui s’est abattue sur la ville-province de Kinshasa, mardi 26 novembre, a fait au moins un mort et plusieurs dégâts matériels dans certaines communes.

Dans quelques quartiers, des murs de maisons se sont écroulés. C’est le cas à Maluku et à Ndjili Brasseries. Au quartier Mikondo à Nsele, un mur est tombé sur une fillette de cinq ans vers 23 heures et a causé son décès.

Des Inondations ont été enregistrées dans plusieurs quartiers, même au centre-ville.

A Selembao, des érosions ont évolué d’après son bourgmestre. C’est le cas notamment au quartier Ngafani.

Les dégâts de pluie sont récurrents dans la capitale congolaise, aggravés par les constructions anarchiques et le manque de curage des caniveaux et cours d’eau.

Plus de 300 maisons ont été complètement inondées sur le site Sikotra Lokali dans la commune de la Nsele, à la suite de la pluie diluvienne qui s’était abattue mardi 5 novembre à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Les recettes annuelles de la ferme ont baissé de 500 000 à 50 000 USD, a signalé le patron de cette entreprise Kasole Shamoki, mercredi 27 novembre, à Goma (Nord-Kivu), en proie aux guerres.

Il a attribué cet acte de destruction aux militaires des FARDC ayant squatté sa ferme de Kingi, située près de Sake, ans le territoire de Masisi lors des combats armés.

Pour cet opérateur économique, il est nécessaire que le Gouvernement mette fin à cette situation d’insécurité.

La conséquence est qu’une dizaine d’employés sont mis au chômage forcé à la suite de cette situation.

« Nos militaires FARDC avec les Wazalendo occupent ma concession. Nos travailleurs ont fui et ont tout laissé. Et comme il y avait beaucoup de nourriture sur mes terres, les militaires ont choisi de rester là-bas. Ils ont tout mangé. Ils ont même cassé mes dépôts et mes bureaux qui sont là-bas avec des coups de balles. Ils ont tout volé, ils ont mangé tout ce qu’il y avait et comme il y avait beaucoup d’arbres fruitiers. Et quand y avait plus des fruits, ils ont coupé tous les arbres pour faire des ’’Makala’’ (NDLR : charbons de bois) », a expliqué Kasole Shamoki.

Après le pillage de sa ferme, il dit avoir manqué les ressources de son entreprise, créée il y a 47 ans.

Kasole Shamoki a en outre fait remarquer qu’avec la guerre plus rien n’a marché au Nord-Kivu.

« Même si on nous donnait l’argent, qu’est-ce qu’on va faire avec l’argent ? Rien du tout. Si l’Etat vient me demander des taxes ou impôts, je ne peux pas payer. Qu’on vienne fermer et c’est tout. Je n'ai plus d’argent, je suis en faillite. C’est désolant. Je ne peux plus continuer », a-t-il conclu.

Plusieurs autres fermes et leur bétail ont été également touchées par cette guerre dans le territoire de Masisi.

Et Radio Okapi an tenté en vain de joindre le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu.

radiookapi.net/CC



Un accident de circulation a fait sept morts et sept blessés ce jeudi 28 novembre avant-midi sur la route nationale numéro un, à l’entrée Matadi-Mayo, dans la commune de Mont-Ngafula (Kinshasa). Un camion en provenance du Kongo-Central a fini sa course sur des passants.

Le bourgmestre de Mont-Ngafula, Séverin Lumbu, parle d’un problème de freinage, qui serait à la base de ce drame.

Il profite de cette occasion pour lancer un appel aux propriétaires des véhicules ainsi qu’à tous les usagers de cette route, pour plus de prudence et de vigilance.

radiookapi.net/CC



Gaz Mawete déborde de projets pour la fin d’année 2024

Le chanteur congolais Gaz Mawete a le vent en poupe en cette fin d’année 2024. Après avoir donné son premier concert à guichets fermés à La Cigale à Paris en septembre dernier, l’artiste dévoile désormais une multitude de nouveaux projets, tant sur le plan musical qu’extra-musical.

« J’ai tellement des projets pour cette fin d’année que je me demande si on a assez des jours pour cette période », a confié Gaz Mawete, visiblement débordé par tous ses engagements à venir.

Parmi ces nombreuses initiatives, le chanteur congolais a déjà annoncé un concert exceptionnel le 24 décembre prochain à Kinshasa, sur le terrain Boudha dans le quartier de N’Djili. Un événement très attendu par ses fans qu’il surnomme affectueusement « bana Tshangu ».

Cet artiste prolifique ne compte d’ailleurs pas s’arrêter là. Gaz Mawete a laissé entendre qu’il avait préparé d’autres surprises musicales et « extra-musicales » pour cette fin d’année, sans en dire davantage pour le moment.

Le succès de son premier concert parisien, qui a vu la star Fally Ipupa faire une apparition surprise, a certainement boosté la dynamique de Gaz Mawete. Désormais, le chanteur semble plus que jamais déterminé à marquer les esprits et à offrir de belles moments à son public fidèle.

Reste à savoir quelles seront les autres initiatives de l’artiste congolais dans les prochaines semaines. Une chose est sûre, Gaz Mawete compte bien profiter au maximum de cette fin d’année 2024 pour multiplier les performances et les projets innovants. Ses fans auront de quoi être comblés dans les jours à venir.

mbote/CC

 
 
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