Une mère, sa fille de 15 ans ainsi que la nièce de son époux, ont été violées par des bandits armés dans la nuit de samedi à dimanche 29 septembre dans le quartier Libération, dans la commune de Selembao à Kinshasa.
D’après les témoignages des habitants du quartier, ces bandits ont fait irruption tard la nuit dans la maison de cette famille, réclamant l’argent que le père de famille qui est en mission de service à l’intérieur du pays, aurait envoyé à son épouse.
Ces malfrats ont tiré des coups de feu pour créer la psychose dans le quartier, puis violé les trois femmes.
Des sources dans la commune Selembao affirment qu’il s’agit du troisième cas d’insécurité enregistré en une semaine dans le quartier Libération.
radiookapi.net/CC
Le Ministre du Commerce Extérieur Julien Paluku Kahongya a présenté aux membres du conseil deux notes d'information relevant de son secteur. Selon le compte rendu de la Quinzième réunion du conseil des ministres tenue vendredi 27 septembre 2024, il s'agit en premier lieu de l'accord-cadre du partenariat économique entre le Gouvernement de la RDC et la République Populaire de Chine pour le développement partagé qui a été signé à Pékin, le 06 septembre 2024, en marge des travaux du sommet Sino-Africain par les deux Ministres de Commerce, Représentant chacun le Gouvernement de son pays.
Selon Julien Paluku, Il poursuit l'objectif de réaliser un développement durable et une croissance inclusive en promouvant le développement de l'industrie manufacturière ainsi que la transition et la montée en gamme de l'agriculture de la RDC afin d'accroître la compétitivité sur le marché mondial.
"L'accord servira de base pour des négociations bilatérales plus pragmatique autour de 4 modules suivants :le commerce plus facile pour favoriser l'exportation des produits entre les deux pays et promouvoir ensemble la libéralisation et la facilitation des échanges des marchandises et des services ; le développement plus inclusif pour améliorer l'inclusivité de l'économie de chaque partie et intensifier la coopération en matière de développement vert ; la chaîne d'approvisionnement plus résiliente pour mettre en place des mécanismes de facilitation des investissements de manière à permettre à la République Démocratique du Congo de réaliser la montée en gamme de ses industries et enfin les domaines de développement plus moderne, échange numérique, commerce électronique, service logistique afin d'aider la République Démocratique du Congo à réduire le faussée numérique", a-t-il expliqué dans le compte rendu de la réunion.
Par ailleurs, la deuxième note a porté sur la Foire Internationale de Kinshasa FIKIN. A ce sujet, Julien Paluku Kahongya a brossé la situation générale de cet établissement public et mis en perspective les défis d'ordre administratif, financier, social et infrastructurel.
"Il a également fait le point de toutes les initiatives qui ont été prises par le Gouvernement pour relancer ou moderniser la FIKIN. Son plan de relance prévoit notamment la poursuite du projet de reconstruction des infrastructures, Centre d'exposition, Parc d'attraction, d'un complexe hôtelier de 5 étoiles sur le site par la firme MILVEST mais aussi l'obligation à la Société Immobilière du Congo, SIC en sigle, d'achever le projet de construction de 1000 logements, car seuls, 136 appartements ont été construit à ces jours", ajoute le compte rendu de la réunion.
Mardi après sa descente sur terrain à la Fikin, sa cellule de communication avait révélé que le Ministre du Commerce Extérieur Julien Paluku s'assigne la mission de reconstruire et moderniser la Foire Internationale de Kinshasa-FIKIN dans un délai de 36 mois, et ce, à travers des partenariats publics privés conformément au plan de redressement de cet établissement public qui a la mission de réguler toutes les activités foraines à travers la République qu'il va présenter ce vendredi au Conseil des Ministres.
Victime des pillages de 1991 et 1993, des contrats opaques , des spoliations et occupations anarchiques; donc une infrastructure considérée sans maître, la Foire Internationale de Kinshasa-FIKIN qui a perdu sa beauté doit être modernisée dans l'urgence et dotée d'un cadre légal pour bien réguler les activités foraines a déclaré Julien Paluku Kahongya tout en annonçant la fin de la récréation, car tous les débiteurs de la FIKIN doivent s'acquitter désormais et les locataires doivent être deguerpi a-t-il ajouté avec un ton ferme.
Clément MUAMBA
Kinshasa, capitale culturelle de la République Démocratique du Congo, a vibré d’émotion ce samedi 28 septembre 2024, alors que le Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine a organisé un vibrant hommage à Abeti Masikini, figure légendaire de la musique congolaise et africaine. Cet événement marquant, organisé à l'occasion du 30e anniversaire de la disparition de la "reine du soukous", a rassemblé artistes, proches et acteurs culturels pour une journée de commémoration qui a mis en lumière l'héritage durable de cette pionnière.
L'événement a débuté par un moment de recueillement au cimetière de la Gombe, où repose l’illustre chanteuse. Famille, amis et collègues ont ainsi eu l’occasion de rendre hommage à Abeti Masikini, avant de rejoindre le Ministère de la Culture.
La cérémonie s'est poursuivie par un exposé scientifique, dirigé par Maître Théodore Nganzi, Directeur de Cabinet Adjoint au Ministère. Cet échange a permis de célébrer non seulement l'œuvre musicale de l'artiste, mais aussi d’aborder des questions cruciales liées à la gestion des droits d’auteur, en particulier pour les œuvres des artistes disparus.
À la tête de cette initiative, la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a accueilli avec émotion la famille biologique de l’artiste, ainsi que des dizaines de personnalités culturelles et artistiques. Dans son discours, la Ministre a souligné l'importance de préserver la mémoire collective et de protéger l’héritage inestimable laissé par Abeti Masikini. « Abeti est une figure emblématique qui a non seulement marqué la musique congolaise, mais aussi influencé toute la scène africaine. Il est de notre devoir de continuer à faire vivre son œuvre et à sensibiliser sur les enjeux des droits d'auteur », a-t-elle déclaré.
Véronique Finant, sœur de l’artiste, a exprimé sa reconnaissance pour cette première commémoration officielle à l’échelle gouvernementale : « Voir le gouvernement se mobiliser pour honorer la mémoire de ma sœur est une première. Toute notre famille remercie la Ministre pour ce geste d’une grande portée ».
Un héritage toujours vivant
Au-delà du simple hommage, cette journée a pris la forme d’un véritable moment de réflexion sur le rôle des artistes dans la construction de l’identité culturelle congolaise et africaine. Les œuvres d’Abeti Masikini, sublimement interprétées au cours de la cérémonie, ont résonné comme un rappel poignant de l'impact qu’elle continue d'avoir sur la scène musicale.
Pionnière du "soukous", Abeti a su, de son vivant, mêler modernité et traditions, influençant non seulement ses contemporains, mais également des générations entières d’artistes, tant en Afrique qu’à l’international.
Cet hommage a également permis d’aborder des enjeux cruciaux liés aux droits d’auteur, un thème cher à la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo. Depuis son entrée en fonction, la Ministre a fait de la protection des œuvres des artistes son champ de bataille, créant une commission de travail dédiée et organisant plusieurs tables de concertation avec des experts juridiques. Ces actions visent à garantir une meilleure gestion des droits d'auteur, notamment pour les artistes décédés dont les œuvres continuent à générer un intérêt commercial.
Abeti Masikini, qui a laissé derrière elle un répertoire riche et varié, reste un exemple de l’importance de cette lutte. Le Ministère a profité de cette commémoration pour rappeler aux acteurs culturels la nécessité de défendre les droits des artistes, qu'ils soient vivants ou décédés, afin de préserver la pérennité de leur héritage artistique.
Grâce à l’engagement du Ministère de la Culture, cet hommage à Abeti Masikini marque un tournant dans la valorisation du patrimoine artistique congolais. Il témoigne de la volonté des autorités de non seulement honorer les figures emblématiques comme Abeti, mais aussi de sensibiliser sur l’importance de la mémoire collective et de la protection des droits des artistes.
En célébrant cette légende 30 ans après sa disparition, la RDC rappelle que les artistes, même disparus, continuent de vivre à travers leur musique et leur contribution à l’histoire culturelle du pays.
James M. Mutuba
Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a reçu, ce jeudi 26 septembre 2024, le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), conduit par son président, Denis Kadima, dans son cabinet de travail.
Dans leurs échanges, Vital Kamerhe et le président de la CENI ont évoqué plusieurs questions électorales, dont celle liée au processus électoral inachevé faute de moyens.
Denis Kadima a profité de la même circonstance pour déposer le rapport annuel de la centrale électorale, récemment publié, bien avant de soulever les multiples préoccupations relatives au fonctionnement de cette institution d'appui à la démocratie. Le financement du reste du processus électoral était également à l'ordre du jour.
À la presse, au terme de ces échanges, le président de la CENI a rassuré que son institution est prête à organiser les élections à Yakoma et Masimanimba avant de poursuivre avec les cas spécifiques de Masisi et Rutshuru.
« Nous sommes prêts à organiser les élections à Yakoma et Masimanimba. Nous attendons les derniers réglages avec le gouvernement, ensuite les dates seront communiquées », a lâché Denis Kadima.
Démarche soutenue par le speaker de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe,qui a appelé le gouvernement à accélérer le financement du processus électoral afin de permettre à la CENI de le parachever.
Roberto Tshahe
Lors d'une conférence animée le 27 septembre 2024 à l'Université Princeton dans l'État de New Jersey aux États-Unis d’Amérique, Martin Fayulu a affirmé que la République démocratique du Congo a besoin de l'aide des autres pays du monde pour rétablir la paix, notamment dans sa partie Est.
Pour l'opposant Congolais, la RDC n'a pas besoin d'une mission de maintien de la paix aussi longtemps qu'elle n'a pas de paix.
« Ce que nous voulons réellement, est que le monde entier puisse aider le Congo à rétablir la paix. Il n'y a pas de paix au Congo. Comment peut-on envoyer une mission de maintien de la paix dans un pays qui n'a pas de paix ? Nous voulons plutôt une mission pour rétablir la paix », a déclaré Martin Fayulu.
Rappelons par ailleurs que le leader du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement va animer plusieurs autres conférences aux USA durant son séjour.
Jephté Kitsita
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a présenté à la Citibank, les performances macro-économiques enregistrées par la République Démocratique du Congo ainsi que les principales réformes déjà mises en œuvre et celles en cours de réalisation, annonce une dépêche de sa cellule de communication, parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD ce vendredi 27 septembre 2024.
C'était lors d'une séance de travail tenue le mercredi 25 septembre dernier à New-York dans le cadre de la 79ᵉ session de l'Assemblée générale des Nations unies.
Le ministre des Finances a également présenté les opportunités susceptibles de faciliter une attraction massive des investisseurs financiers en RDC.
L'argentier national a sollicité, à cette occasion, l'accompagnement de la Citibank dans la mobilisation des ressources adéquates au financement du programme gouvernemental d'infrastructures ainsi qu'à la mobilisation des investisseurs financiers.
En réponse à sa demande, la Citibank accompagnera le gouvernement congolais dans l'organisation d'une réunion stratégique avec des investisseurs, lors des prochaines assemblées annuelles du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale (BM) prévues à Washington DC, en mi-octobre 2024.
Il sied de souligner qu'à l'issue de ces échanges, les deux parties ont convenu d'élaborer une feuille de route dans la perspective de la levée de fonds pour une meilleure structuration de la coopération.
Grâce Kenye
La tonitruante Denise Mukendi Dusauchoy, interpellée en cavale à Brazzaville, a été transférée la nuit du vendredi à la prison centrale de Makala, après une audition de plus d’une heure au parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe.
Ses diatribes et diffamations ont suscité un tollé général dans l’opinion, poussant la justice à agir. La décision de l’incarcération de Denise Mukendi fait suite à ses déclarations outrancières sur les réseaux sociaux, arguant avoir fait sodomiser l’opposant Jacky Ndala lors de sa détention à l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Dans ses vidéos publiées sur X, l’influenceuse et cheffe d’un minuscule parti politique pro-pouvoir affirme avoir comploté pour l’arrestation de Jacky Ndala, à l’époque cadre d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi. Habituée au clash et reconnue pour ses excès verbaux, Mukendi est allée plus loin en se frottant les mains d’avoir accompli sa mission avec succès.
« Son interpellation en valait la peine. Il était temps d’agir, bien que tardivement », a salué Nadege Mututi, secrétaire nationale du LGD de Matata Ponyo. Plusieurs autres réactions ont fusé depuis l’arrestation vendredi de la candidate malheureuse aux législatives nationales.
Selon des sources recoupées, l’ex-membre du PPRD devenue fanatique de Félix Tshisekedi risque 6 mois de prison, claironnent déjà les juristes estampillés Union sacrée, comme pour dire que « la peine infligée à la bouchée trouée ne serait qu’aléatoire ». Denise Mukendi est inculpée d’injures publiques, imputations dommageables et arrestations arbitraires.
Rich Ntumba
La capitale congolaise s’apprête à accueillir l’une de ses plus grandes célébrations culturelles : la 11e édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa (FICKIN), qui se déroulera du 3 au 6 octobre 2024. Cet événement, devenu incontournable, mettra à l'honneur plus de 70 films sélectionnés parmi 503 œuvres soumises, avec des projections prévues à l’Institut Français et à l’Académie des Beaux-Arts. Cette édition promet une programmation riche et diversifiée, visant à captiver les amateurs du septième art venus de divers horizons.
Sur 503 œuvres inscrites, 78 films ont été retenus par le comité de sélection pour cette édition du FICKIN. Ce panel se compose de 25 longs-métrages, 43 courts-métrages, et 10 films d’animation ou séries télévisées provenant de plus de 25 pays. Cette diversité géographique et artistique témoigne de la volonté des organisateurs, qui, depuis 2014, visent à promouvoir à la fois le cinéma congolais et les productions internationales.
« Nous ne pouvons qu’adresser nos félicitations aux cinéastes dont les films sont retenus et remercions tous les auteurs et réalisateurs ayant inscrit leurs films », ont déclaré les organisateurs.
La 11e édition mettra particulièrement à l'honneur des réalisateurs des deux Congo, ainsi que des cinéastes ayant marqué le paysage du cinéma congolais, notamment Maud-Salomé Ekila, Jonathan Kalombo Kabalu, N’Sele Anyenga Jean-Jacques, et Jimmy Tissanabo. Le public kinois pourra ainsi découvrir ou redécouvrir des films qui reflètent les réalités et les rêves des Congolais.
Ateliers de formation : l’autre visage du FICKIN
Outre les projections, le FICKIN se distingue par son engagement en faveur de la formation des talents locaux et du développement de l’industrie cinématographique en République Démocratique du Congo. Cette année, plusieurs ateliers de formation sont programmés sous la houlette de professionnels internationaux de renom.
Le producteur et réalisateur belge Mestdagh Rudolf animera un atelier sur la production cinématographique, tandis que le réalisateur sénégalais Toumani Tangaré conduira une formation dédiée à l’autoproduction. Ces sessions auront lieu à l’Institut Français et à l’Académie des Beaux-Arts.
Les acteurs Arvin Isma Bihani et Richi M’bebele animeront respectivement des ateliers sur le jeu d’acteur et l’art de la narration. Ces formations visent à renforcer les compétences des cinéastes locaux et à encourager l’éclosion d’une industrie cinématographique durable en RDC.
Kevin Mavakala, directeur du festival, a souligné les objectifs du FICKIN : « Nous ne voulons pas être spectateurs de notre propre histoire. Nous voulons faire de notre quotidien une force sur laquelle nous allons nous appuyer grâce au cinéma. »
Un festival pour la promotion du cinéma congolais
Au fil des ans, le FICKIN s’est imposé comme un catalyseur du développement de l’industrie cinématographique en RDC. Le festival joue un rôle essentiel dans la sensibilisation du public à travers le programme Pré-FICKIN, qui diffuse des films dans les quartiers périphériques de Kinshasa et dans les universités.
Avec une programmation foisonnante, des hommages aux talents congolais et des ateliers enrichissants, le FICKIN continue de jouer un rôle central dans la promotion du cinéma en RDC, tout en offrant des opportunités de formation, de collaboration et de diffusion à l'international.
Le FICKIN, fondé en 2014, se consacre à promouvoir l'éclosion de l’industrie cinématographique en RDC, en particulier à Kinshasa. Grâce à ses ateliers « De l'idée au film », il a déjà révélé plusieurs jeunes talents qui représentent aujourd'hui le pays à travers le monde.
James M. Mutuba
La tiktokeuse congolaise Maria Ntumba a été arrêtée cet après-midi puis conduite ce vendredi au parquet près la cour d’appel de Kinshasa-Gombe, pour la deuxième fois.
Des vidéos relayées sur les réseaux sociaux montrent la jeune femme, récemment rentrée de Chine, entrer au palais de justice.
Maria Ntumba est soupçonnée de proférer régulièrement des insultes et de promouvoir la dépravation des mœurs sur les réseaux sociaux. Des agissements qui auraient déjà valu son interpellation une première fois.
La tiktokeuse devra désormais s’expliquer sur les graves accusations qui pèsent contre elle, liées à la diffusion de contenu jugé choquant et attentatoire aux bonnes mœurs.
La Première Ministre Judith Suminwa a présidé un événement historique, à Kinshasa, jeudi 26 septembre 2014, marquant la publication de l’annuaire alphabétique et numérique des cadres et agents des services publics de l’État, validés par le Fichier de Référence de l’Administration Publique (FRAP).
Cet acte marque une étape décisive dans la modernisation de l’administration publique et la gestion des ressources humaines en RDC -République démocratique du Congo-.
Un des objectifs majeurs de cette initiative est de maîtriser les effectifs et la masse salariale de l’État. Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service Public, a souligné que cet annuaire représente un outil de gestion crucial, permettant de recenser, de manière précise, l’ensemble des agents de l’État. Cette démarche est essentielle pour mettre fin à la présence de fonctionnaires fictifs, une problématique qui a longtemps miné l’efficacité de l'administration publique.
"Bien plus qu'un simple répertoire nominatif renseignant pour chaque agent quelques informations phares, à savoir le nom, matricules, grades, services d'affectation et photos de profil, l'annuaire alphabétique est un outil de gestion qui symbolise la ferme volonté du Gouvernement de maîtriser l'ensemble des effectifs de son appareil administratif, et de marquer l'avènement d'un nouveau système de gestion des ressources humaines", a déclaré Jean-Pierre Lihau.
À en croire la Cheffe de l'Exécutif national, cet annuaire est bien plus qu’un simple document administratif. Il symbolise la volonté ferme du Gouvernement de moderniser la gestion des ressources humaines. En permettant une meilleure connaissance des effectifs, l’État pourra mieux rémunérer ses employés et allouer les ressources de manière plus efficace. Cela répond également à une exigence de transparence et de rigueur dans la gestion publique.
À ce stade, la publication de l'annuaire ne concerne que les services centraux et les divisions urbaines de Kinshasa. Ainsi, la Première Ministre a engagé le Vice-premier Ministre Lihau à poursuivre l’identification des fonctionnaires et agents de l’État au niveau des provinces et ETD -Entités territoriales décentralisées-.
"Vous devez continuer avec la même bravoure et la même détermination, afin de faire écrire à notre administration une nouvelle page de son histoire. Pour ce faire, le Gouvernement, pour sa part, ne lésinera sur aucun moyen. L'identification biométrique doit donc inexorablement se poursuivre et être effectuée sur toute l'étendue du territoire national. Le temps où l'État payait des faux agents doit être révolu. Ainsi, j'encourage le ministère de la Fonction Publique à mettre les bouchées doubles, pour mettre fin au phénomène «nouvelles unités», en disposant notamment d'un mécanisme efficace de suivi et de contrôle pouvant nous permettre de veiller, conformément à la Constitution, au respect strict des règles d'accès dans la Fonction publique, afin de faire éviter à notre pays de retomber dans les travers du passé", a déclaré Judith Suminwa.
Cet événement, il est important de le signaler, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Actions du Gouvernement pour la période 2024-2028. Dans le Pilier 5 de ce programme, il est clairement stipulé que l’un des axes prioritaires est le renforcement de l’efficacité des services publics, notamment par l’amélioration de la gestion des ressources humaines. Le Gouvernement entend ainsi établir un nouveau système de gestion, qui repose sur des bases solides et transparentes.
Serge Mavungu