Né le 14 décembre 1932, Étienne Tshisekedi wa Mulumba est mort le 1er février 2017 d'une embolie pulmonaire, à Bruxelles. Ancien Premier ministre (premier commissaire d’État), ancien candidat à la présidentielle, le Président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a marqué l’histoire politique de son pays jusqu’à sa mort.

Même le processus de rapatriement de sa dépouille avait marqué la scène politique dans le contexte de pression des opposants et des acteurs de la société civile sur le pouvoir de Joseph Kabila. 

Son corps restera pendant deux ans conservé dans un funérarium près de Bruxelles en attendant une attente entre famille, UDPS et pouvoir en place. Finalement, c’est le 30 mai 2019, soit près de quatre mois après l’accession au pouvoir de son fils Félix Tshisekedi que la dépouille arrivera à Kinshasa.

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Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a, ce lundi 31 janvier 2022, lancé les travaux de construction du premier port en eaux profondes de la RDC, en présence notamment des membres du gouvernement Sama, du Chairman du leader mondial en solutions logistiques DP WORLD et du ministre d’Etat Emirati.

La pose de la première pierre par le chef de l'État est intervenue après les discours du ministre des Transports, de la ministre d’Etat du Portefeuille, du gouverneur a.i du Kongo Central,  du ministère d'Etat des Emirats Arabes et celui du chairman de la société DP WORLD.

Dans son mot, le représentant du DP WORLD a défini les objectifs de ce mega projet de 1.2 milliard de dollars américains, celui de faire de la RDC « une force commerciale importante » capable d’accueillir de gros bateaux. 

« Nos objectifs consistent à réduire les coûts et le temps et accélérer le commerce et développer le port de Banana. Nous aiderons à faire accroître l’économie locale et régionale ainsi qu’internationale. Et de permettre à la RDC devenir une force commerciale important », a-t-il déclaré.

Le patron de DP WORLD a souligné que l’érection de ce port est un de plus importants investissements que fait sa firme en RDC. 

« Cet investissement est un des investissements le plus important fait par DP World en Afrique. Ils ont  une preuve de notre confiance, de notre croyance en ce projet énorme pour le pays. C’est pour ceci que nous considérons ce projet comme un investissement à très long terme. C’est un partenariat stratégique avec la RDC », a-t-il martelé.

Il a rassuré sur les retombées économiques et sociales envers les populations locales et la RDC en général.

« Le port de Banana deviendra un port de classe internationale, un port moderne, un port efficace qui va permettre de développer l’économie. Cela permettra d’apporter de la prospérité et un futur commercial aux communautés du Kongo Central et du pays. Nous y dédierons toute notre expertise pour construire le port, créer des corridors nécessaires, développer la technologie nécessaire et développer le port de manière générale grâce à l’expérience que nous avons acquise depuis au moins 20 ans en Afrique. Cela permettra de développer un port en eaux profondes et avec de 18 mètres de profondeur qui sera Capable d’accueillir les bateaux les plus larges », a-t-il renchéri.

Le port pourrait s’agrandir au fur et à mesure que les besoins s’accroissent, a-t-il fait savoir.

« Techniquement, le projet et le terminal à venir pourront accueillir les bateaux les plus larges et auront une capacité d’accueil des conteneurs suffisante. Ce sera un port moderne qui pourra permettre de développer aujourd’hui et dans le futur les besoins du pays. A mesure que le commerce et la demande pourraient s’accroître, le port pourrait être prolongé. Le port de Banana sera une nouvelle porte d’accès au continent africain et attirera les bateaux les plus larges venant d’Asie et d’Europe. Cela renforcera le pays et donnera accès aux marchés internationaux et lui permettre également de pouvoir accroître ses capacités d’export », a-t-il rassuré.

Le port est respectueux de l’environnement et offre des opportunités aux opérateurs économiques, d’après le chairman de DP WORLD.

« Le port de Banana pourra directement et indirectement des emplois et attirera nous l’espérons des investissements étrangers à la fois dans la région et dans le pays. Cela fournira des opportunités de commerce et de développement dans la logistique. Le port pourra se développer dans les standards internationaux et il protégera L’environnement et la sécurité des employés », soutient-il.

Selon le ministre d’Etat Emirati, le projet de port de Banana est le testament de bonnes relations économiques entre la RDC et les Émirats Arabes Unis (E.A.U.). D’après lui, En 2021, les échanges commerciaux entre les deux pays ont 1.4 milliards $. Une hausse de 34% par rapport à 2020, affirme-t-il. Ce qui place la RDC parmi les partenaires importants des EAU en Afrique. Ce projet a-t-il dit est soutenu par son Royaume, qui d’ailleurs est prêt à financer d’autres projets . 

« La cérémonie d’aujourd’hui pour le port de Banana qui va être le premier port en eau profonde de la RDC est un testament des relations économiques importantes entre nos deux pays. Le port qui va être développé en partenariat avec DP WORLD va implémenter des réductions des coûts et une accélération du commerce extérieur de la RDC ainsi que ses exports…. Je suis persuadé que ce projet va apporter des bénéfices majeurs pour la RDC, ses citoyens, et la région.  Le port va créer un corridor de commerce dynamique qui va permettre aux PME de s’épanouir et de se développer », s’est-il félicité.

Le ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement, Chérubin Okende, a affirmé que ces travaux ainsi lancés vont se clôturer en 2025. A l'en croire, ce port contribuera au désenclavement du pays.

"Le port de Banana permettra au pays de disposer d'une porte de sortie maritime en eaux profondes pour recevoir les grands navires. Sur le plan national, il va assurément engendré le développement d'une zone industrielle et logistique, ainsi que la création des emplois directs et indirects pour de nombreux compatriotes. Sur le plan international, c'est une réponse à l'impératif de se connecter aux voies commerciales mondiales et d'avoir accès à un large éventail de marchés tout en réduisant notre dépendance vis-à-vis des ports des pays voisins", a-t-il déclaré.

A l'en croire, la première phase de ces travaux prévoit la construction d'un quai de 600 mètres et d'une plateforme de stockage de 25 hectares permettant l'accostage des grands porte-conteneurs, soit une capacité annuelle de 322.000 conteneurs et de plus de 1,2 million de tonnes de marchandises.

Prenant la parole, la ministre du Portefeuille Adèle Kayinda a salué le leadership du président Felix Tshisekedi qui, a-t-elle indiqué, a permis la matérialisation de ce projet.

"Le coût de ce projet structurant est estimé à 1,2 milliard de dollars américains sur lesquels la première phase coûtera 350 millions USD. C'est ici que nous exporterons nos minérais, des hydrocarbures, mais aussi la production agricole de notre arrière pays. C'est encore autour de ce futur port de Banana que se construiront des industries de transformation. Le port de Banana est un maillon essentiel de la politique de l'émergence économique qui fera de la RDC", a-t-elle déclaré avant d'appeler les Ne Kongo à s'approprier ce projet.

Dans son intervention, le gouverneur a.i du Kongo Central a affirmé que la construction du port en eaux profondes de Banana vient renforcer la souveraineté de l'Etat congolais. Il a salué la matérialisation de ce projet qui, a-t-il indiqué, resorbera le problème d'électrification que connaît cette ville.

Justin Luemba a profité de cette occasion pour faire part au président de la République des problèmes d'érosion qui menacent actuellement la ville de Moanda.

40 ans après, le Projet du port en eaux profondes prend corps. C’est une convention révisée en 2021 grâce à Félix Tshisekedi qui sert de support à l’érection de ce projet conçu en 1972. 

Orly-Darel Ngiambukulu



La province du Haut Katanga compte encore plusieurs foyers de lèpre dans différentes zones de santé, selon le ministre provincial de la santé, Joseph Sambi Bulanda qui l’affirmé dimanche 30 janvier, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la lèpre.

« D’importants foyers de transmission de la lèpre persistent notamment dans les zones de santé de Kafubu Mitwaba Mufunga Sampwe, Kilwa, Pweto, Sakania, Lukafu, Kapolowe, Lukafu, Kapolowe, Kasenga et Kashobwe. Les zones de santés urbaines de Lubumbashi et de Likasi ne sont pas épargnées », a déclaré, Joseph Sambi Bulanda.

Il a invité toute la population à bannir la stigmatisation et la discrimination de ceux qui souffrent de cette maladie.  Il sollicite notamment la mobilisation de toute la communauté pour le dépistage et le traitement précoce de la lèpre afin d’éviter le pire de ses conséquences dont l’infirmité.

« Notre pays s’est engagé dans la vision de la stratégie mondiale de lutte contre la lèpre pour la période 2021-2030 vers zéro lèpre accès sur l’interruption des chaines de transmission de la maladie, sur les questions d’équité et de justice sociale mettant l’accent sur l’inclusion des personnes atteintes de lèpre, la réduction de la stigmatisation et de la discrimination. A cette occasion, j’invite l’ensemble de notre population à prendre conscience de l’existence de cette maladie invalidante au sein de nos communautés », a renchérit le ministre de la santé de la province du Haut-Katanga.

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Les travaux des états généraux de la communication et des médias se sont clôturés samedi 29 janvier dernier. Il ressort de ces assises 80 résolutions et recommandations adoptées à l'unanimité par la plénière en vue d'assainir l'environnement médiatique et lui faire jouer son rôle social.

Pour le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya, la pertinence des recommandations issues de ces travaux sont la preuve que ces états généraux n’ont pas été des assises de plus encore moins de trop. Il fait savoir qu’il est primordial que l’organe chargé de la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation de différentes recommandations intervienne dans un bref délai afin que ces résolutions soient très rapidement mises en application.

« Ce happy-end, comme disent les Anglais, ne saurait être, cependant, une fin en soi. Elle laisse plutôt la place au véritable challenge. Celui de l’après états généraux. Car, vos recommandations n’ont pas vocation à être rangées dans les tiroirs de mon ministère ou à être conservées dans vos flash disk. C’est pourquoi, il me paraît primordial que la mise en place de l’organe chargé de la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation de différentes recommandations  intervienne dans un bref délai. La RDC a trop longtemps souffert du déficit d’information et de communication ainsi que du brouillage de son image à l’international pour que l’on traîne les pieds quant à l’application des résolutions du Centre Catholique Nganda », a déclaré Patrick Muyaya dans son discours de clôture devant les chevaliers de la plume et du micro, et plusieurs autres personnalités.

Il a affirmé que le nouveau narratif sur la RDC passe forcément par une politique nationale de communication claire, efficiente et par-dessus tout, efficace.

« Qui veut aller loin ménage sa monture, dit-on. Avec la pile de recommandations  qui vont des réformes du cadre légal à la définition de la politique nationale de communication en passant par la viabilité économique des médias, vous avez tous les outils du redémarrage de votre secteur à l’ère du numérique entre vos mains. D’ores et déjà, vous pouvez compter sur le gouvernement que dirige Son excellence le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde pour le nécessaire  assainissement du paysage communicationnel congolais. On peut donc tout nous reprocher, sauf notre volonté de faire différemment ! », a-t-il ajouté.

Les travaux des états généraux de la communication et des médias ont eu pour thème : « les médias congolais : quelles perspectives à l’ère du numérique face aux défis du développement durable ? ».  Il est question, au cours de ces assises de trois jours de dégager des propositions des réformes pertinentes touchant au régime juridique des médias en général et de la presse en ligne en particulier, au statut du journaliste, à la dépénalisation des délits de presse qui pourra être précédée d’un moratoire dont les modalités d’encadrement feront l’objet d’une concertation entre le gouvernement et les organisations professionnelles, à la modernisation des médias publics, et aux défis de la presse congolaise.

Clément Muamba



La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) poursuit sa route cette semaine avec les demi-finales de cette édition 2022. Le Burkina Faso face au Sénégal d’un côté, le Cameroun, pays hôte de la compétition, contre l’Égypte de l’autre, deux matches pour une place en finale.

Le stade d'Olembé, à Yaoundé, va rouvrir pour une demi-finale et la finale de la Coupe d'Afrique des nations, a indiqué la Confédération africaine de football (CAF), dimanche dans un communiqué. Cette décision intervient après que la CAF a reçu le rapport relatif à la bousculade qui a fait huit morts, lundi. 

Mercredi 2 février

Burkina Faso – Sénégal 20 h (à Yaoundé)

Jeudi 3 février 

Cameroun – Égypte 20 h (à Yaoundé)

La finale et le match pour la troisième place, quant à eux, se tiendront le dimanche 6 février.

CC

 



Theo Bongonda Mbul'Ofeko Batombo a rejoint l’équipe nationale de la RDC (les Léopards) mercredi 26 janvier, en stage à Manama (à Barheïn) pour la préparation des barrages de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.

L’attaquant de KRC Genk, qui a porté le maillot des diables rouges de la Belgique, est à sa première convocation avec les Léopards.
Né en Belgique, Theo Bongonda évolue au KRC Genk depuis 2019, avec lequel il a inscrit 31 buts en 91 matches disputés.

Par ailleurs, deux de vingt-quatre joueurs convoqués par le staff technique que dirige Héctor Raúl Cúper ; à savoir : le défenseur Idumba Fasika et l’attaquant Dark Kabangu, rejoindront le groupe ce vendredi pour les préparatifs de l’équipe de la RD Congo pour les barrages de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, contre le Maroc. 

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’Etat  a appelé le comité technique de riposte contre la COVID-19, en collaboration avec la Task force présidentielle, à se réunir dans un meilleur délai afin de réfléchir pour une levée progressive du couvre-feu en vue de permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

Felix Tshisekedi a donné cette directive vendredi 28 janvier dernier lors du conseil des ministres à Kinshasa, rapporte l’agence congolaise de presse qui cite le compte rendu de cette réunion, lu par le ministre de la communication et médias à la télévision nationale.

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Vingt-deux provinces sur les 26 que compte la RDC sont exposées à la maladie du sommeil.  D’où l’importance d’intensifier des campagnes de sensibilisation et de mobiliser les financements pour améliorer l’accès aux outils de dépistage et de soins pour les communautés les plus affectées, indiquent les autorités sanitaires.  

Ces statistiques ont été données le 30 janvier, à l’occasion de la commémore la journée mondiale des maladies tropicales négligées dont la trypanosomiase humaine africaine ou la maladie du sommeil. Cette commémoration coïncide également avec l’anniversaire de la journée nationale de la maladie du sommeil. Cette année, l’accent est mis sur la sensibilisation et l’accès aux soins.   

Selon l’OMS, 5,6 millions de personnes sont exposées à un risque élevé d’infection à cette maladie. Et la RDC notifie, à elle seule, près de 85% des cas en Afrique.  

Et en 2021, le pays a enregistré 387 cas.  Au regard de ces statistiques, l’élimination de la maladie du sommeil en RDC demeure un défi majeur.  Mais il est vrai que ces dernières années, des progrès ont permis des avancées thérapeutiques, notamment l’administration depuis janvier 2020, du fexinidazole, un nouveau traitement efficace par voie orale, agissant à toutes les phases de la maladie.  

La trypanosomiase humaine africaine appelée également maladie du sommeil, est l'une des maladies tropicales les plus négligées au monde. Elle est transmise par un vecteur, la mouche tsétsé et est généralement mortelle en l’absence de traitement.

radiookapi.net/CC



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, le dimanche 30 janvier 2022 à la cité de l'Union Africaine, deux artistes "congolais" ayant le statut de stars mondiales de la chanson, à savoir. Il s'agit de Gandhi Djuna dit Gims et Dadju Djuna. 

Ces deux musiciens ont endossé officiellement leur rôle d'ambassadeur culturel de la RDC pour faire rayonner l'image du Congo dans le monde. 

C'est ce qu'indique la Présidence de la République démocratique du Congo via son compte Twitter. 

"Gims et Dadju vont s’investir dans la création, à Kinshasa, de studios d’enregistrement aux standards internationaux et d’un grand festival musical annuel", indique la même source.

Les deux stars de la chanson ont reçu chacun un passeport diplomatique pour mieux représenter la RDC dans le monde. 

Jephté Kitsita



Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, salue l'annonce de la construction du port en eaux profondes de Banana dans la province du Kongo Central en République démocratique du Congo. 

Pour Me Didier Budimbu, ce port offrira beaucoup d'avantages dans le secteur des hydrocarbures.

Il l'a dit au terme d'une mission qu'il a effectuée avec ses collègues des Transports, voies de communication et désenclavement, de la Jeunesse, initiation à la nouvelle citoyenneté et cohésion nationale y compris le vice-ministre du Plan à Moanda dans la province du Kongo Central, le samedi 29 janvier 2022 pour préparer l'arrivée du chef de l'État dans cette partie du pays dans le cadre de la pose de la première pierre de construction du port en eaux profondes de Banana.

D'après la cellule de communication du ministère des Hydrocarbures, Didier Budimbu a salué le lancement des travaux de construction de ce port qui aura un impact très positif sur l'économie du territoire national en général et de cette partie du pays en particulier.

La même source ajoute que « Moanda qui se positionne comme un  des poumons du secteur des hydrocarbures bénéficiera à travers cet ouvrage d'un terminal pétrolier avec tout son corollaire : le chargement et le déchargement du pétrole brut et des produits dérivés pour faciliter l'approvisionnement du pays. Une opportunité pour le membre du gouvernement [ Didier Budimbu, ndlr] de rappeler que cette cité balnéaire pourra jouer le rôle du miroir du pays et devenir un centre des affaires à travers ce port ».

Sur instruction du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, poursuit notre source, la population de cette partie du pays va devoir bénéficier d'une enveloppe de 10 millions de dollars grâce à la signature l'année dernière à Paris, en France de l'avenant 9 de l'exploitant pétrolier Perenco.

Il sied de noter que la signature de cet avenant permet ainsi à la République démocratique du Congo de devenir un des producteurs de gaz. Chose qui permettra une ouverture optimale au monde.

Jephté Kitsita

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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