L'Algérie sort précipitamment de la CAN 2022, après une sèche défaite (3-1) face à la Côte d'Ivoire. Les Fennecs devaient impérativement gagner ce match pour espérer sortir de la phase de poule, mais les Algériens n'ont pas été à la hauteur de leurs ambitions, ils n'atteignent même pas les huitièmes de finale, une désillusion pour les tenants du titre.

Dans l'autre groupe, la Tunisie s'est qualifiée en tant que meilleur troisième des groupes de la CAN malgré sa défaite dans les toutes dernières secondes face à la Gambie. Privés de nombreux joueurs à cause du Covid, les Tunisiens étaient proches de l'élimination mais affronteront finalement le Nigéria pour une place en quart de finale. Dans l'autre rencontre du groupe, le Mali s'est imposé 2-0 face à la Mauritanie et termine à la première place.



Une nouvelle page devrait s’ouvrir vendredi 14 janvier 2022. Elle devrait avoir comme encre la sueur du front de Jean-Marc Kabund. Celui qui fêtera ses 41 ans d’âge le 3 février prochain disait avoir choisi ses batailles : affronter brimades, humiliations et tortures.

Ce nouveau ring est inauguré en plein mandat de Félix Tshisekedi, l’aube de l’ère patentée « Etat de droit », le projet politique de l’UDPS. Le tout dans un tweet. Pas plus de 140 caractères. Les médias s’emballent. Certains militants campent 3024, avenue Lomami. Ils clament leur soutien au « maître-nageur ». A la 10e rue Limete, c’est une autre dynamique. Il faut l’intervention de la Police pour éviter le pire. Son bureau est épargné. Entre-temps, son allié et binôme Augustin Kabuya prend les cours de la discrétion auprès de Joseph Kabila et se tait.  

Les heures, les jours et bientôt une semaine. La certitude se liquéfie petit-à-petit. Tous les soldats ne sont pas derrière « le Général ». L’homme prend la température et freine son élan. Un tweet. Un seul, puis rien. 

Les jours passent les soutiens se raréfient. Jeudi 20 janvier, Jean-Marc Kabund est officiellement toujours vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS. Christophe Mboso n’a d’ailleurs donné aucune instruction qui irait dans le sens de ne pas recevoir la démission de Kabund. Le président de l’Assemblée nationale « tweete » et le dit haut et fort. Les portes du bureau de la chambre basse du parlement sont donc ouvertes.

Entre-temps, l’unanimité se dégage autour de Félix Tshisekedi. Le seul chef, le seul maître. Les députés nationaux de l’Union sacrée, ceux de l’UDPS, les jeunes du parti le savent et le professent. Les déclarations s’enchaînent. 

Les députés provinciaux de Kinshasa vont un peu plus loin. Ils évoquent « la folie légendaire » de Kabund et considèrent que Kabund n’a qu’un seul but « saper l'autorité du Président de la République dont il fait preuve d'aucun respect ». Peter Kazadi et ses collègues veulent aussi « des sanctions exemplaires ». Mais l’élu de Mont-Amba coiffé de son « monière » a plus d’un tour dans son sac, disent ses soutiens.

Jeudi 20 janvier, Jean-Marc Kabund est officiellement toujours vice-président de l’Assemblée nationale et président a.i de l’UDPS et les portes du bureau de la chambre basse du parlement sont toujours ouvertes.

actualite.cd/CC



Uniforme tout neuf, masque bien en place, le policier Paul Mwilambwe chuchote quelques mots à l’oreille de son avocat. 

Lui et son conseil sont visiblement déçus de la décision du président de la chambre de ne pas réclamer la comparution de l’ancien président Joseph Kabila.

Considéré comme l’un des témoins clés de l'assassinat de Floribert Chebeya, Paul Mwilambwe est revenu du Sénégal où il était en exil. 

Sous protection, il est à Kinshasa pour participer à ce procès réouvert en septembre 2020. 

A l’audience de ce mercredi, il était, dira plus tard son avocat, prêt à la confrontation avec les personnes citées pendant les dépositions précédentes.

« Ils voulaient Paul Mwilambwe, Paul Mwilambwe est là. Nous sommes disponibles et notre note de plaidoirie est prête », a confié un de ses défenseurs .

Commis, à l’époque des faits, à la garde des bureaux de John Numbi, alors Inspecteur général de la Police, Paul Mwilambwe est formel. 

Selon lui, le commanditaire de l’assassinat de Floribert Chebeya, c’est John Numbi  et le donneur d’ordre, n’est autre que Joseph Kabila.

Ni la famille de l’ancien président de la République ni ses avocats ou encore moins les membres de son parti politique n’ont publiquement commenté ces accusations.

actualite.cd/CC



L'Egypte ne devait pas perdre sous peine d'être sous la menace d'une élimination prématurée dans cette Coupe d'Afrique des nations 2022, les Pharaons ont fait le travail en s'imposant 1-0 face au Soudan et terminent à la deuxième place du groupe. Dans l'autre match, le Nigéria a été impérial face à la Guinée et est peut être l'équipe la plus constante et "impressionnante" depuis le début de cette CAN 2022. Grâce à sa victoire 2-0 les Super Eagles terminent à la première place avec 9 points.

CC



Félix Tshisekedi prendra  la tête de la communauté économique des états de l'Afrique centrale ( CEEAC) ce mercredi. Il succèdera au Congolais Denis Sassou Nguesso au cours de la XX eme session de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale qui s'ouvrent ce mercredi matin à Brazzaville. Le Chef de l’Etat congolais (RDC) est arrivé à Kintele la veille.  

Plusieurs discours sont prévus dont celui de Lounceny Fall, représentant spécial du SG de l'ONU pour l'Afrique Centrale ; de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union Africaine; de Gilberto da predade Verissimo, président de la Commission de la CEEAC et  l'allocution d'ouverture du président sortant Dénis Sassou-N'gusesso.

actualite.cd/CC



La haute Cour militaire, siégeant à la prison de Ndolo dans l’affaire sur le double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, a renvoyé l’affaire au 26 janvier prochain. La prochaine audience devrait, en principe, être consacrée aux plaidoiries.

Un peu plus tôt à l’audience de ce mercredi, la haute Cour militaire a rejeté la demande de la partie civile qui exigeait la comparution de l’ancien président de la République Joseph Kabila cité par le policier Paul Mwilambwe dans cette affaire. 

Maître Hugues Matadi, avocat de la République s’est réservé de commenter la décision de la haute Cour. Toutefois, il estime qu’elle a joui de son pouvoir discrétionnaire.

« Pour moi, comme le président de la haute Cour l’avait d’ailleurs rappelé, il s’agit d’un pouvoir discrétionnaire, qui lui est reconnu par la loi, de faire comparaître une personne que les parties peuvent estimer importante pour éclairer la lanterne de la Cour. Mais dès lors que la Cour s’estime suffisamment éclairée au vu des dépositions des parties et des différentes descentes qui ont été effectuées, je ne pense pas que je puisse avoir un point de vue personnel en tant qu’avocat de la République », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter :

« La vérité judiciaire n’est établie que soit par un jugement soit par un arrêt. Nous sommes en phase d’instruction et j’ai foi en la justice du Congo. Et j’espère qu’à la fin, finalement, les non-dits seront dits ».

En rejetant cette demande, la Cour indique que la partie civile a visé malencontreusement une mesure d’instruction complémentaire.

Ivan Kasongo



Cité par le policier Paul Mwilambwe, chef du protocole de l’inspection générale de la police au moment des faits comme le commanditaire principal du double meurte de Chebeya et Bazana, l’ancien président Joseph Kabila Kabange ne va pas comparaître comme renseignant. 

Au cours de l’audience de ce mercredi 19 janvier à la prison militaire de Ndolo, la Haute Cour militaire a rejeté la requête de la partie civile demandant la comparution de Joseph Kabila dans le cadre du procès sur le double assassinat des défenseurs des droits de l’Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.

« L’audience du 12 janvier était réservée aux plaidoiries des parties et au cours de celles-ci, une des parties civiles a plaidé. Et pour se conformer à l’article 64 du code de procédure pénale qui fixe l’ordre dans lequel la procédure l’audience publique est tenue, le président, usant de son pouvoir discrétionnaire estime ne pas faire droit à cette demande », a déclaré la Haute Cour militaire.

Lors de ses dépositions et audiences, Paul Mwilambwe, l’un des témoins clés dans l’affaire a chargé plusieurs personnalités dont le Président honoraire de la République Joseph Kabila, le général John Numbi, le général Joseph Mponde, ancien auditeur supérieur militaire et le bourgmestre de la commune de Limete.

« Quand le téléphone sonne, le général Mponde répond. Ça c’est le général John Numbi qui appelle. Il parle en swahili. Est-ce que tu as déjà reçu l’appel du Raïs ? Le général Mponde dit non. Et quand le Raïs appelle, il pose la question au général Mponde ‘’est-ce que Mwilambwe est là ? Passe-le-moi. Et quand il me passe le Président au téléphone, celui-ci me dit en swahili de ne pas révéler au général Mponde tout ce j’ai vécu. La personne qui m’a informé c’était le président Kabila lui-même », avait témoigné mercredi 8 décembre le policier Paul Mwilambwe.

Ces témoignages qualifiés de contre vérité par le ministère public après que ce dernier a été contredit par trois de ses coaccusés, car, le ministère public estimait que Paul Mwilambwe cherche à se disculper comme s’il n’avait pas joué un rôle dans ce crime.

Carmel NDEO

 
 


Le Marché Central de Kinshasa appelé "Zando" n'est toujours pas reconstruit plusieurs mois après sa démolition obligeant ainsi aux vendeurs d'exercer leur commerce dans des conditions malsaines.

On peut observer des tonnes d'immondices, des herbes, des flaques d'eaux, et des dechets des pierres à cet endroit où se trouvaient autrefois l'administration du marché, les magasins, le poste de la police, les kiosques et les pavillons.

Quelques vendeurs interrogés sur place ont déploré les odeurs noséabondes qui les entourent et appellent à une action des autorités urbaines.

"Avant cette destruction, nous vendions très bien parce qu'il y avait des magasins ici. Mais actuellement, la vente est devenue difficile. Avec tous ces odeurs, comment vendre ? Alors que nous payons normalement tous les frais exigés. Les clients ne s'approchent plus de nos étalages, ils préfèrent aller acheter ailleurs. On voit des individus venir prendre des mesures mais il n'y a toujours rien", a déclaré une vendeuse des bijoux fantaisies.

Selon une autre vendeuse, les autorités du Marché ont parlé de la date du 15 avril prochain pour le début des travaux.

"Nous sommes en difficulté ici, des odeurs noséabondes. Les détenteurs des gargottes viennent jeter leurs déchets ici, toute sorte de déchet se trouve ici. On ne sait pas ce que les autorités en pensent. Ils ne cessent de nous promettre. Ce matin même le syndicat l'a encore repris nous disant qu'on va construire on ne sait pas si c'est vrai. On a appris que les travaux de construction vont débuter le 15 avril prochain", a-t-elle fait savoir.

Il faut dire que le marché central de Kinshasa a été démoli depuis le 18 mars 2021 sur ordre du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Ce dernier avait promis que la fin des travaux de construction de ce marché devrait intervenir avant la fin du mandat du chef de l'Etat Félix Tshisekedi.

La motivation de la destruction de ce marché était celle de doter les kinois d'un marché moderne et permettre aux vendeurs d'exercer leurs activités dans des bonnes conditions.

Christel Insiwe



Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 18 janvier 2022, souligné que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale, les élus nationaux vont le pousser par force.

L'élu du district de Lukunga à Kinshasa, conseille à Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), d'éviter de se faire ridiculiser, car selon lui, personne ne l'a demandé d'annoncer sa démission.

« Comme le disait le feu Kitenge Yesu, deux soleils ne peuvent pas briller au même moment, et la République démocratique du Congo a un seul président, elle n'a pas un co-président. Ce que vous devez savoir est que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même, je pense qu'on va le pousser par force. Les déclarations de désaveu que vous avez constatées, c'est un signe précurseur. C'est à lui-même d'éviter de se faire ridiculiser parce que personne ne lui avait demandé d'annoncer la démission pour un cas qu'il connaît comment ça devrait se passer, soit chercher à se référer au chef de l'État pour s'excuser ou donner ses explications, l'humilité précède la gloire dit-on », a déclaré Eliezer Ntambwe.

Il sied de noter que cette affaire de la démission de Jean-Marc Kabund défraye la chronique et plusieurs députés nationaux de sa famille politique l'ont même désavoué.

Roberto Tshahe



Rapidement piégé par les Comores, le Ghana a joué une grosse partie du match à dix contre onze après l'expulsion d'André Ayew. Il n'y a pas eu de miracle et les Black Stars ont perdu (2-3) face aux partenaires de Ali Ahamada.

Dans le choc du groupe C, le Gabon a mené à deux reprises face au Maroc mais un superbe coup-franc d'Achraf Hakimi a offert le nul (2-2) et la première de la poule aux Lions de l'Atlas.

Gabon-Maroc: 2-2

Ghana-Comores: 2-3

RMC Sport/CC

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