Pour relancer la croissance et son développement économique et social, la République démocratique du Congo s'appuie essentiellement sur l'activité minière comme le meilleur levier permettant d’atteindre ces objectifs.

Depuis plus d'une décennie, la contribution de ce secteur au budget de l'État est en nette croissance suivant le rythme de la production minière, nonobstant quelques contractions sporadiques dûes à la baisse des prix de matières premières sur le marché international. Cette contribution est en moyenne de 30% durant les 5 dernières années. 

À titre illustratif, l'industrie minière a rapporté une enveloppe globale de 5,9 milliards de dollars américains au budget de l'État en 2018 et 2019 ainsi qu'au premier semestre de 2020. 

Ces chiffres ont été avancés par le président de la Chambre des Mines, Louis Watum, au cours d'une conférence de presse animée ce mercredi 22 décembre 2021 à Kinshasa.

« Nous sommes à près de 6 milliards de dollars américains qui ont été générés par le secteur minier au cours des exercices 2018, 2019 et le premier trimestre 2020. Nous ne parlons pas beaucoup de ces chiffres, mais ce sont des chiffres vrais. Croyez-moi 6 milliards de dollars américains, ce n'est pas peu d'argent. Imaginez avec cet argent combien de kilomètres de routes peuvent être asphaltées et combien d'écoles et d'universités peuvent être construites », a-t-il déclaré. 

Au cours de 3 dernières années, les collectivités ont perçu 1,6 milliards de dollars américains en redevance minière dans les provinces. À cet effet, le président de la Chambre des Mines a insisté sur le fait que ces fonds doivent bénéficier au développement des communautés locales concernées.

Pour L. Watum, l'apport de l'industrie minière en RDC est crucial, tant pour renflouer les caisses de l'État que pour créer des emplois. Environ 160.000 emplois directs ont été créés. Ce qui fait que le nombre d'emplois généré par l'industrie minière connaît actuellement un accroissement de plus ou moins 10% et par rapport au nombre total d'emploi en RDC, le secteur minier se situe à plus ou moins 25%. 

En ce qui concerne la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), le président de la Chambre des Mines a salué les efforts consentis par des sociétés minières à l'instar de KAMOA (IVANHOE), MUMI (Glencore), SOMIKA, RUASHI MINING pour respecter la notion du cahier de charge.  

S'appuyant sur le rapport publié l'an dernier par Fraser Institute montrant une perception générale négative du secteur minier de la RDC, L. Watum a plaidé pour un dialogue franc entre le Gouvernement, les opérateurs miniers et la société civile pour rectifier le tir en vue d'une industrie minière florissante. 

Par ailleurs, il a appelé à l'annulation pure et simple des taxes et autres paiements hors du régime fiscal consacré par le Code Minier. 

« C'est le sujet qui fâche. Tout ce qui doit être payé en terme des taxes et d'impôts, il n'y a pas un débat à faire à ce sujet. Nous avons un Code Minier qui a fait couler beaucoup d'encre et de salives. Maintenant, c'est l'eau qui a coulé sous les ponts. Nous devons respecter et nous conformer au Code Minier. Mais qu'on ne nous ajoute pas d'autres taxes qui n'ont absolument rien à voir avec le Code Minier. C'est de l'illégalité », a-t-il condamné. 

La Chambre des Mines est une structure créée au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) pour piloter les travaux afférents au secteur minier en RDC. Elle a remplacé la Commission Nationale des Mines, le 24 mars 2011, au terme de la révision des statuts de la FEC soucieuse de lui octroyer une dénomination conforme aux regroupements des sociétés minières. 

Elle prône 5 valeurs, à savoir : la sécurité, l'intégrité, la transparence, la responsabilité et le professionnalisme. 

Merveil Molo



Un aéronef en provenance de Goma a connu un crash, ce mercredi 23 décembre 2021 à Shabunda, dans le village de Kalehe, au Sud-Kivu.

L'information est confirmée par la cellule de communication du ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, qui donne un bilan provisoire de 5 morts.

Tout en pointant du doigt, à titre provisoire, le mauvais temps comme cause de ce crash, le cabinet de Chérubin Okende rapporte que parmi ces 5 victimes, figurent 3 membres de l'équipage et deux convoyeurs.

"Information confirmée. C'est un cargo. L'avion a fait le crash à 08 nautiques de Shabunda, dans le village de Kalehe. C'est un pilote très expérimenté qui était aux commandes. Il a tout fait pour atterrir mais, avec le mauvais temps, il n'a pas pu. Dès que nous avons d'autres détails nous allons vous les communiquer", indique un membre de la cellule de communication du ministère des Transports   joint par notre rédaction.

Orly-Darel Ngiambukulu



C'est ce jeudi 23 décembre 2021 que la Conférence des gouverneurs qui se tient à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, se clôture en présence de plusieurs autorités du pays.

La cérémonie de clôture est présidée par le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Dans leur motion de soutien au chef de l'État lu par le gouverneur de la province de la Tshuapa, les chefs des exécutifs provinciaux ont sollicité un moratoire du président de la République suspendant les motions de défiance et de censure par les assemblées provinciales. 

Les gouverneurs des provinces plaident auprès du chef de l'État pour que ce moratoire s'étende jusqu'à la fin de cette législature. 

"Pour terminer, le collectif des gouverneurs des provinces, soucieux de la stabilité des institutions provinciales, sollicite de votre très haute autorité, une instruction ordonnant la mise sur pied d'un moratoire suspendant l'usage des motions de défiance et de censure par les assemblées provinciales pour le reste de l'actuelle législature", a dit le gouverneur de la Tshuapa pour le compte dudit collectif. 

Signalons par ailleurs que tous les gouverneurs des provinces ont décidé ce jour, de réitérer leur soutien au chef de l'État, même après les élections de 2023 afin de lui permettre de poursuivre sa vision du Peuple D'abord. 

Pour rappel, cette législature est, jusqu'à ce stade, caractérisée par plusieurs motions de défiance et de censure qui ont conduit à la déchéance de plusieurs gouverneurs des provinces. 

Jephté Kitsita

 


Le directeur général a.i de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) Freddy Mulumba est sorti de son silence 8 jours après sa suspension à titre conservatoire par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. 

Au cours d'une conférence de presse tenue le jeudi 22 décembre 2021 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, Freddy Mulumba a balayé d'un revers de la main les arguments avancés par le ministre Muyaya pour sa suspension. 

D'entrée de jeu, Freddy Mulumba a affirmé qu'il n'a pas opéré des engagements irréguliers. Sur Instruction du Conseil d'Administration, après sa prise des fonctions fin juin, il dit avoir régularisé la situation des 21 agents qui avaient été chassés abusivement de la RTNC. 

"Les agents que j'ai alignés dans la mise à jour de la paie du premier trimestre 2022 ne sont pas des fictifs. Au contraire, ce sont des stagiaires qui prestaient déjà à la RTNC au Journal Afrique, au Journal en ligne, à la programmation TV", a-t-il indiqué. 

En ce qui concerne la nécessité de décrisper le climat de travail, évoqué par Patrick Muyaya, le DG a.i suspendu soutient que ce qui se passe à la RTNC est la résistance au changement. 

"Depuis Mobutu, cette entreprise n'a connu des réformes. Il est question aujourd'hui de réinventer une autre télévision proche du peuple et défendant les intérêts de la Nation, capable de s'adapter aux nouvelles technologies de l'information et à la géopolitique mondiale du 21ème siècle", a-t-il renchéri.

En dehors de ces éléments des réponses, Freddy Mulumba estime qu'il faut aller au-delà des raisons avancées par le ministre pour sa suspension.

À l'en croire, le contrat Aubs qu'il a refusé de signer fait partie des dessous des cartes.

"L'émission que j'ai faite 2 jours avant l'arrivée de Kagame à Kinshasa sur l'agression des rebelles M23 dénoncée par les FARDC dans un communiqué. Le ministre m'a appelé pour ne pas rediffuser l'émission", a fait savoir Freddy Mulumba.

Autre chose, c'est la situation de la redevance dénoncée par l'IGF et l'audit qu'il avait initié pour voir claire sur cette affaire.

"Selon l'IGF, l'exécution du Budget de la RTNC a révélé un taux de réalisation de 100% pour les rémunérations et 0% pour l'investissement. L'équipe de contrôle a constaté que la rubrique interventions économiques a été mouvementée de CDF 3.338.223.456 (Plus de 1,6 millions USD ndlr), soit un dépassement de 1.400% engagé par le ministère de communication et Médias à l'insu de la RTNC, traduisant ainsi sa non-maitrîse des lignes budgétaires mises à sa disposition", a-t-il signifié.

Pour Freddy Mulumba, son discours panafricaniste et le dernier colloque scientifique international sur la reconstitution des oeuvres d'art et la renaissance africaine auquel il a pris part, sont aussi parmi les éléments qui ont conduit à sa suspension.

"Bref, avec moi la RTNC échappe aux balkanisateurs du Congo. Ne jamais trahair le congo et le peuple d'abord", a-t-il conclu.

Lors de ce face à face avec la presse, Freddy Mulumba a annoncé qu'il va saisir le Conseil d'État pour trouver gain de cause.

Jephté Kitsita



La salle des spectacles du palais du peuple à Kinshasa accueille, depuis mercredi 22 décembre jusqu'au au vendredi 24 décembre, trois soirées de production musicale aux couleurs de la Rumba congolaise. 

« Rumba congolaise en fête », c’est l’intitulé de ce festival initié par l’Institut national des arts (INA), le Centre Wallonie-Bruxelles et l’agence Optimum.  

Selon le directeur général de l’INA et président de la commission mixte de l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le professeur André Yoka Lye Mudaba, l'objectif poursuivi en organisant ces journées de fête est de marquer d’une pierre blanche l’inscription, depuis le 14 décembre 2021, de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.  

radiookapi.net/CC



L’association des jeunes pour le développement Intégré-Kalundu (AJEDI-KA) a récolté mercredi 22 décembre une quantité importante de poissons tilapia au quartier Nyangara Kilomoni, dans la périphérie nord de la ville d’Uvira. Il s’agit d’un projet inscrit dans le cadre d’appui à la réintégration socioéconomique des 150 bénéficiaires parmi lesquels des ex-combattants démobilisés, des jeunes à risque et des femmes vulnérables. 

Le projet a consisté à faire l’élevage des poissons par cages flottantes au niveau des marais de Nyangara. 45 000 alevins ont été semés au mois d’avril dernier en raison de 1 500 dans chacune des 30 cages posées dans les eaux douces de Nyangara. 

En dépit de pertes enregistrées au cours du projet, le résultat atteint ce jour n’a pas déçu. Certains poissons ont atteint 400 grammes. Un bilan salué par Mosi Bakari, compté aussi parmi les jeunes à risque bénéficiaires du projet : 

« Nous avons récolté des tilapias. Ce projet va nous aider avec nos familles, et à beaucoup de chose. Ça va aider aussi les jeunes dépourvus de travail, les jeunes délaissés et des vies qui sont en difficultés dans la rue. » 

Il a fallu sept mois de dur labeur, de fois au sacrifice des moyens de bord pour réussir ce projet pilote à Uvira. 

« Ces bénéficiaires doivent absolument, impérativement pérenniser ce projet. L’argent qu’on va récolter jusqu’à la fin de la récolte des poissons servira à pouvoir encore acheter les alevins, acheter les aliments concentrés et permettre aussi à assurer la sécurité de ce projet sur le site. Aux autres combattants qui sont encore très actifs dans les groupes armés, nous leur demandons avec un cœur ouvert de quitter la brousse et regagner la communauté pour appuyer le nouveau programme qui est déjà en cours », le directeur exécutif de l’AJEDI-KA, Simon Kangeta. 

La MONUSCO a financé ce projet à hauteur de 50 000 USD dans le cadre de la réduction de violence communautaire CVR. 

radiookapi.net/CC



 

L’Assemblée nationale a entériné, ce jeudi 23 décembre, les candidats aux postes vacants du bureau ainsi que de la plénière de la commission électorale nationale indépendante (CENI) réservés à l’opposition. Ce, après avoir déclaré recevable le rapport de la commission paritaire chargée du traitement des candidatures. Il s’agit de Didi Manara, Agée Matembo et Jean Ilongo Tokole.

Destitué de son poste du président du groupe parlementaire PPRD, Didi Manara, ancien gouverneur de Maniema est choisi comme 2ème vice-président de la CENI. Agée Matembo qui est à la tête des frondeurs du FCC est désigné comme Questeur tandis que Jean Ilongo Tokole est choisi comme membre de la plénière.

Le rapport sera envoyé au Chef de l’Etat pour investiture.

Mercredi 17 décembre, la Dynamique progressiste révolutionnaire, des frondeurs du FCC, menée par Âgée Aje Matembo et Constant Mutamba, avaient déposé, à l'Assemblée nationale, le procès-verbal désignant les candidats aux trois postes encore vacants à la CENI. En parallèle, un groupe de députés conduit par Didi Manara, déchu la veille par ses pères au sein à la tête du groupe parlementaire PPRD, avait également soumis, le même jour, à la chambre basse du parlement, le PV de désignation des délégués de l’opposition à centrale électorale.

Berith Yakitenge/CC



 Selon l’artiste musicien congolais, Serge Movili Mazami, alias Celeo Scram, la sortie officielle de son album « Etat d’esprit » est prévue pour ce dimanche 26 décembre 2021, sur le marché du disque.

Ce disque sera également sur toutes les plateformes de téléchargement vidéo et en streaming, a annoncé lundi l’artiste lui-même sur ses pages des réseaux sociaux. « L’Etat d’esprit », note l’artiste, est finalisé au studio Ndiaye dans le contexte de la Covid-19 qui a retardé sa sortie. Cette œuvre comporte 20 titres et compte plusieurs featuring réalisés avec le concours de plusieurs chanteurs congolais.

L’artiste qui donne son apport sur cette œuvre discographique, affirme que dans cet album, il va rester égal à soi-même et va assumer la partie animation du début jusqu’à la fin. C’est-à-dire, de la première à la dernière chanson, a-t-il rassuré.

Et de poursuivre : « Je suis moi-même le producteur de l’album « Etat d’esprit ». C’est une expérience que je veux tenter ».

Par ailleurs, il a remercié ses collègues artistes qui l’ont accompagné au studio, notamment, But na filet, Mpela, JDT Mulopwe et Diangetuka.

Ancien animateur de Wenge Music Maison Mère de Ngiama Werrason, puis chanteur, Celeo Scram, demande à ses fans et supporteurs de consommer massivement cet album.

Après un long séjour en France, l’artiste compte revenir s’installer à Kinshasa et multiplier des productions en RDC pour la promotion de son œuvre.

Serge Movili Mazami, alias Celeo Scram, est né le 3 avril 1978 à Kinshasa, est a déjà plusieurs chansons dans son actif à savoir : Nzoto na nzoto, Eyokani, Amour ya Dalila, Mamadou...

Gisèle Mbuyi



Israël a dévoilé mercredi des centaines d'objets archéologiques découverts lors de fouilles marines en Méditerranée, notamment une bague en or restée sous l'eau pendant 1.700 ans ans et gravée de la figure du Bon Pasteur, allégorie de Jésus.

Les objets ont été découverts ces derniers mois au large de Césarée, entre les villes israéliennes de Tel-Aviv et Haïfa, où deux navires ont sombré il y a 1.700 et 600 ans, a indiqué l'Autorité israélienne des antiquités (AIA).

Les fouilles marines ont permis de mettre au jour une bague octogonale en or, ornée d'une pierre précieuse verte gravée de l'image d'un jeune berger en tunique, qui porte un bélier ou un mouton sur l'épaule.

D'après Helena Sokolov, conservatrice chargée des pièces à l'AIA et qui a étudié la bague, l'image du Bon Pasteur, qui dépeint Jésus en un berger qui guide les siens, figure rarement sur une bague bien qu'elle soit répandue dans l'art chrétien.

Etant petit, le bijou appartenait vraisemblablement à une femme, a-t-elle estimé.

Sa découverte au large de Césarée est logique puisque la cité était jadis la capitale locale de l'Empire romain au IIIe siècle et son port était essentiel, a expliqué à l'AFP Helena Sokolov.

La bague en or récupérée dans une épave de l'époque romaine au large de Césarée, photographiée au laboratoire de l'Autorité israélienne des antiquités à Jérusalem, le 22 décembre 2021 AHMAD GHARABLI AFP

"A cette période, le christianisme en était à ses débuts mais se développait indéniablement, surtout dans des villes mixtes comme Césarée", a-t-elle dit à l'AFP.

L'Autorité des antiquités a également mis au jour des centaines de pièces en argent et en bronze datant de l'époque romaine, et des centaines d'autres pièces datant du XIVe siècle, précisément de l'ère mamelouke. Une pierre précieuse rouge a également été découverte, ainsi que des poteries et des figurines.

Gisèle Mbuyi MMC/CC et AFP



Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a organisé une formation sur le journalisme d'investigation et système d'intégrité publique relative à la lutte contre la corruption à l'intention de 40 participants dont 25 journalistes membres du Réseau des Communicateurs pour le Développement Durable (RCDD) et 15 acteurs de la société civile, à Zongo dans la province du Kongo-Central du 20 au 22 décembre 2021.

Le but de cette formation était de stimuler et de renforcer les capacités des professionnels des médias et acteurs de la société civile sur les questions relatives à la promotion de la redevabilité à travers la lutte contre la corruption afin d'enrichir leurs connaissances dans le  traitement et la vulgarisation des différents outils de contrôle citoyen.

D'après les différents intervenants du PNUD à cette formation, la corruption s'est muée en plusieures formes ancrées dans les habitudes quotidiennes. D'où, une surveillance d'actions publiques à travers la divulgation des informations considérée comme mécanisme d'alerte contribuant aux efforts du gouvernement dans la lutte contre ce fléau.

"Vous savez que chaque fois lorsque les ressources sont détournées c'est des questions de santé qui sont impactées, c'est des questions d'éducation qui souffrent, c'est des questions d'accès à l'eau, l'accès au transport public, à toute sorte des services publics qui posent problème. Donc, les journalistes de par leur mission, celle d'assurer la surveillance d'actions publiques à travers la divulgation des informations se positionnent comme un mécanisme d'alerte pouvant contribuer aux efforts du gouvernement dans la lutte contre la corruption", a indiqué le professeur François Elika spécialiste partenariat au PNUD.

A l'en croire, la gouvernance peut devenir intègre à la suite d'une surveillance par l'opinion publique.

"Si les dirigeants se sentent surveillés par l'opinion publique, par des médias qui sont très conscients de leur rôle mais en même temps qui sont actifs dans le rôle qu'ils doivent jouer, alors vous pouvez être sûr que l'action publique va être protégée et la gouvernance va être un peu plus intègre", a-t-il ajouté.

Les journalistes membres du RCDD compte donc à l'issue de cette formation mener des enquêtes sur la corruption existant en RDC afin de mettre à la disposition des structures de contrôle spécialisées les informations nécessaires après les avoir décelées.

Signalons que cette formation s'est clôturée par l'élaboration d'un plan d'actions dudit réseau élargi cette fois-ci aux acteurs de la société civile, d'un certain nombre d'activités étalées sur deux ans pour accompagner les efforts du pays dans la lutte contre la corruption. Ce projet sera subventionné par le PNUD et les potentiels bailleurs des Fonds.

Christel Insiwe

A Propos

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