La Banque africaine de développement (BAD) a accordé mardi à Abidjan, un prêt de 70,04 millions de dollars américains à la RDC, en vue de mettre en œuvre la deuxième phase du Projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques dans la région Centre (PRISE II), indique communiqué de cette institution reçu mercredi à l’ACP.

Ce projet qui s’étale sur une période de cinq ans permettra de construire 41 (quarante-une) écoles, 40 (quarante) centres de santé, 88 (quatre-vingt-huit) latrines et 22 (vingt-deux) mini-réseaux d’eau potable pour 870.908 (huit cent soixante-dix mille neuf cent-huit) personnes dans 41 agglomérations rurales de dix provinces, à savoir Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kasaï, Sankuru, Lomami, Kwuilu, Kwango, Maï-Ndombe, Maniema et Haut-Katanga.

« Le PRISE II vise à assurer un accès durable et inclusif en eau potable, l’assainissement, la santé, l’éducation et l’emploi pour les résidents bénéficiaires, en particulier les femmes et les enfants qui portent la charge de l’approvisionnement des ménages en eau potable », a déclaré Dr Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du développement humain et social.

Le projet s’appuie sur les acquis du précédent programme et soutient les efforts du gouvernement de la RDC, afin de remédier aux faiblesses institutionnelles et fournir des services d’eau durables.

Pour le directeur général adjoint de la Banque pour la région Afrique centrale, Solomane Koné, « le projet PRISE II a un caractère stratégique lequel vise à accélérer la mise en œuvre et l’atteinte des résultats tangibles dans le cadre du Programme nationale eau-hygiène-assainissement (PNEHA 2030). Celui-ci est mis en place par le gouvernement de la RDC en 2020 pour renforcer et compléter les autres interventions de la Banque ainsi que l’attractivité et le cadre de vie des zones ciblées du projet ».

La source note, par ailleurs, que le financement d’un montant total de 78,12 millions des dollars américains est assuré d’une part, par un prêt de 70,04 millions du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement et, d’autre part, par une contrepartie du gouvernement de 8,08 millions des dollars américains.

Pour rappel, le Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la région du centre, phase 1 (PRISE 1) a permis d’améliorer le cadre de vie par la construction de 60 systèmes d’alimentation en eau potable, 60 écoles, 60 centres de santé et 504 latrines dans la zone centre du pays.

Stéphie MUKINZI



La commission Economique et finance, et bonne gouvernance du Sénat a proposé la suppression immédiate de la perception de la taxe du régistre sur les appareils mobiles (RAM). Cette recommandation a été faite mardi 14 décembre, lors de la séance consacrée à l’audition du rapport intérimaire sur l'évaluation des recommandations formulées par le Sénat pendant l'examen des lois de finances 2020, 2021 et des lois portant reddition des comptes des exercices 2018 et 2019.  

« Votre commission a noté une clé de répartition des recettes RAM qui cache une certaine opacité dans la gestion de cette ressource. En effet, les recettes du RAM sont reparties en raison de 65% pour l’ARPTC, 5% pour les opérateurs mobiles et 30% pour un opérateur privé dont les prestations restent énigmatiques. Votre commission propose, la suspension immédiate de la perception de la taxe RAM », affirme le vice-président de la commission ECOFIN, Célestin Vunabandi, qui dénonce aussi la gestion opaque des recettes issues du RAM.

Le Sénat a auditionné les membres du gouvernement, les responsables des régies financières et des services publics de l'Etat pour une meilleure application de la loi relative aux finances publiques, dans la perspective d'augmenter les ressources du budget de l'état. 

 « Votre mission a réaffirmé avec force, le caractère arbitraire et inique de la taxe RAM, même s’il est assis sur des dispositions réglementaires au demeurant contestables. En effet, à partir du moment où la taxe RAM est un prélèvement obligatoire dont la contrepartie n’est pas perceptible, il prend le caractère d’une taxe parafiscale qui ne peut être perçue qu’en vertu de la loi et comptabilisé au compte du trésor public », a rapporté Célestin Vunabandi.

La commission a également demandé la restitution aux usagers des fonds qui ont été indûment perçus et l'organisation des consultations techniques   avec les professionnels des télécommunications  en RDC pour repenser complètement le RAM. 

La commission Economique, financière et contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale avait déjà demandé le 22 décembre, la suppression du Registre des appareils mobiles (RAM) sur toute l'étendue du territoire national. 

Selon la commission ECOFIN de l’Assemblée nationale, le RAM n'est ni dans le budget général, ni dans les comptes spéciaux même dans les budgets annexes. Nous sommes allés jusque-là, on n'a pas retrouvé RAM », a indiqué le président de la commission ECOFIN. 

radiookapi.net/CC



Revue de presse du mercredi 15 décembre 2021.

Plusieurs sujets intéressent la presse congolaise mercredi 15 décembre. Des supputations de la nomination de Vital Kamerhe comme Premier ministre, la recommandation du Parlement de supprimer la taxe RAM ainsi que l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’UNESCO sont autant de titres à lire.

Le Journal qui livre l’information sur la nomination de Vital Kamerhe comme Premier ministre se base sur la question orale avec débat adressée au Premier ministre Sama Lukonde, par le député national Likinda du FCC. Selon lui, le gouvernement Sama Lukonde ne met pas les bouchées doubles pour le social de la population et l’application du programme du chef de l’Etat. A en croire le tabloïd, la programmation en plénière de la question orale ne serait qu’une question de jours et pourrait achopper sur une motion de défiance à l’endroit du chef de l’Exécutif national.

Avec cette tournure de choses, il va de soi que Félix Tshisekedi risque de rabattre les cartes de façon à nommer son ancien Directeur de cabinet Vital Kamerhe à la Primature pour que l’Accord de Naïrobi ayant enfanté le CACH se mette réellement en place, croit savoir Le Journal, qui décortique aussi le discours du Chef de l’Etat : « En effet, dans le secteur de l’eau et de l’électricité ainsi que de la Santé, pour ne citer que ceux-là, la plupart des projets en cours souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage. »

Pour sa part, La Prospérité rapporte que deux jours après la demande exigée par la commission Economique, Financière et Contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale, dans l’affaire du Registre des Appareils Mobiles (RAM), la commission Economique, Financière et Bonne gouvernance du Sénat s’est aussi invitée à la manœuvre.

En effet, au cours de la plénière du Sénat du 13 décembre 2021, Célestin Vunabandi, Vice-président commission ECOFIN, a également demandé la restitution aux usagers des fonds qui ont été indûment perçus et l’organisation des consultations techniques avec les professionnels des télécoms en RDC pour repenser complètement le RAM, ajoute le quotidien.

A en croire le sénateur Célestin Vunabandi, la commission Ecofin a noté une grande opacité dans la clé de répartition des recettes de la taxe RAM, entre l'Etat congolais et les autres opérateurs impliqués, complète Forum des As.

Dans le domaine culturel, L’Avenir se réjouit que la Rumba congolaise soit inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

À Kinshasa, une équipe autour de la ministre de la Culture, arts et patrimoine s’est réunie pour suivre de près cette conférence par visioconférence. Notons que cette candidature a été présentée conjointement avec la République du Congo Brazza. Il est prévu le festival Rumba parade pour célébrer cette inscription. A vrai dire, cette inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité vient d’ouvrir la porte aux Congolais pour mieux vendre ce style de musique à travers le monde par des projets, estime le tabloïd.

radiookapi.net/CC



Après son élévation au rang de « Chapelain de sa sainteté », le désormais monseigneur Donatien N’shole a exprimé sa gratitude vis-à-vis des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour lui avoir porté un bon témoignage afin que le Saint Père ait un regard favorable sur sa personne.

Très modeste dans sa réaction, Donatien N’shole estime que par ce geste, le p6ape François a voulu rendre hommage au travail abattu par les évêques catholiques, réunis au sein de la CENCO.

« Je me dis moi je ne suis que porte-parole de la conférence épiscopale nationale du Congo, Je ne fais rien de moi-même. Je ne dis rien de moi-même. Je comprends par ce geste le pape a voulu reconnaître le travail de la CENCO dont je ne suis que le porte-parole » a déclaré Mgr Donatien N’shole.

A lui de renchérir que « c’est d’abord le mérite de notre conférence épiscopale nationale du Congo et je suis reconnaissant à l’endroit des évêques , particulièrement le président de la Cenco, Mgr Marcel Utembi qui doivent avoir aussi un témoignage en ma modeste personne pour que le pape ait un regard sur moi ».

Conscient de ses nouvelles responsabilités, le nouveau prélat personnel du Pape a sollicité le soutien des fidèles et l’accompagnement des évêques et tous ses collaborateurs afin de réaliser pleinement ses nouvelles tâches.

« Pour moi c’est un appel à une plus grande responsabilité, une responsabilité morale. Le titre de monseigneur dans notre église est engageant. Dans ce contexte là j’ai aussi besoin de l’accompagnement. C’est l’occasion aussi pour moi de remercier tous mes collaborateurs parceque tout ce qui est fait n’est pas fait en solo mais en collaboration avec les autres », a-t-il souligné.

Par la même occasion, il a exprimé sa reconnaissance à tous les évêques avant de s’engager à demeurer fidèle, loyal et toujours engagé.

« Mon travail au-delà de toutes les difficultés que je peux connaître au quotidien, mon travail a toujours été facilité par le fait qu’il est porté par tous les évêques, donc c’est l’occasion pour moi d’exprimer ma reconnaissance envers eux mais aussi de leur promettre ma loyauté, ma fidélité, mon engagement. Je promets ne pas les décevoir », a-t-il martelé.

s’agissant de la poursuite de ses responsabilités comme secrétaire général de la CENCO, Monseigneur Donatien N’shole a fait savoir qu’ « on peut être attaché personnellement au saint Père tout en étant loin, donc pour l’instant, mon mandat en tant que secrétaire général de la CENCO court, j’y suis et j’y travaille ».

Pour la petite histoire, le titre de « chapelain de sa sainteté » est un titre honorifique accordé par le pape à un prêtre. Il est décerné à un prêtre à la demande de son évêque ou par décision unilatérale du pape. Ce titre qui confère à celui qui le reçoit un certain nombre de privilèges est une façon pour l’Église de récompenser les bons et loyaux services des prêtres diocésains.

Sans être évêque, cette distinction permet néanmoins au prêtre qui la reçoit de bénéficier du titre de « monseigneur » et de porter la soutane ornée de violet et une ceinture de la même couleur.

Carmel NDEO



Le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba a adressé samedi 11 décembre dernier une invitation du Président de la CAF au Président Félix Tshisekedi pour assister au match d'ouverture de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies, Cameroun 2021 prévu le 9 janvier prochain au stade Olembe de Yaoundé.

« J'ai eu le plaisir de transmettre les salutations chaleureuses et l'invitation du Président Motsepe au Président Tshisekedi, à assister à la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies. La rencontre avec le Président a été très positive et il nous a assuré de son soutien en vue de la finale du projet pilote du Championnat Panafricain Interscolaire qui aura lieu l’an prochain », a indiqué le secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, à la CAF.

D'après lui, le Président Tshisekedi a été informé des derniers développements de la feuille de route discutée et approuvée par la CAF, la FIFA et la FECOFA. La feuille de route couvre un certain nombre de sujets relatifs au football congolais, notamment les aspects juridique et réglementaire, la gouvernance, les finances, le marketing et les compétitions. 

La FECOFA est sous tutelle de la CAF et de la FIFA. Cette décision ressort de la récente réunion tripartite tenue le 2 décembre dernier au Caire, en Egypte entre les trois instances. 

Le secrétaire général de la CAF a également discuté avec le président Tshisekedi des préparatifs du projet pilote de la Coupe d'Afrique des champions scolaires qui parachèvera les phases nationales et régionales du championnat panafricain interscolaire organisé par la FIFA et la CAF. Les finales se joueront entre février et mars 2022 ; la date n'étant pas encore définitive.

radiookapi.net/CC



Il n’y aura pas de stage à Dubaï pour les Léopards locaux et ceux évoluant dans les championnats africains. D’après les informations en notre possession, le stage a été annulé par la FECOFA. Un des dirigeants de la fédération a confirmée la nouvelle tard dans la soirée du mardi 14 décembre. L’enchaînement des événements a de quoi surprendre. 

Ce coup de théâtre intervient quelques heures seulement après la publication officielle de la liste de 26 joueurs du sélectionneur national Hector Cúper, rendu public sur le site de la FECOFA. Il y était précisé que « du 27 décembre 2021 au 7 janvier 2022, les fauves congolais passeront un stage bloqué dans les Émirats Arabes Unis, suivi d’un match amical contre le Burkina Faso le 03 janvier, » dans l’optique de préparer l’équipe avant la dernière et très décisive phase des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022.

En début de soirée, le même site de la FECOFA annonçait via un communiqué que « le programme de stage de Léopards à Dubaï sera communiqué ultérieurement, »Une date ultérieure qui n’existera pas.

Dans la foulée, un des membres du Comité exécutif confirmait que le stage n’avait pas seulement été reporté mais tout bonnement annulé. Aucune communication officielle de la fédération n’a précisé les raisons de ce retournement de situation pour le moins ubuesque. Des sources proches de la fédération évoquent des mésententes entre le ministère des Sports et la FECOFA, ce que cette dernière nie avec véhémence. Le stage annulé, on devrait bientôt savoir les raisons de ce tohu-bohu qui vient terrier l’image, déjà pas très bonne, de la fédération.

ACTURDC/CC

 



M. Freddy Mulumba a été suspendu ce mardi 14 décembre 2021 de ses fonctions de Directeur général ad intérim de la Radio Télévision National Congolais (RTNC).

Plusieurs griefs sont retenus contre lui. Il s'agit notamment de violation intentionnelle de l’article 13, paragraphe 1, de la loi N°08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux Établissements publics ; de  violation de l’article 15, paragraphe 1, du Décret N°09.62 du 03/12/2009 fixant les statuts de la RTNC qui réserve cette matière à la compétence exclusive du Conseil d’Administration  ainsi que de Non respect de la procédure disciplinaire et non respect des dispositions statutaires régissant la RTNC telles que reprises dans le procès-verbal du Conseil d’Administration du 05 novembre 2021. 

Bien avant sa suspension à titre conservatoire, Freddy Mulumba avait introduit sa lettre d'explications qui n'a pas convaincu le ministre de Communication et Médias, ministre de tutelle.

Son intérim sera désormais assumé par  le Directeur en charge de la Redevance* au sein de la RTNC. M. Bellidée Robert Bunga Mvindu.

actualite.cd/CC

 
 


La rumba congolaise fait partie, depuis ce mardi 14 décembre, de patrimoine culturel immatériel de l’humanité reconnu par l’UNESCO. Cette annonce est un soulagement pour ces nombreux artistes qui pratiquent ce genre musical et pour le comité mixte des deux Congo, Kinshasa et Brazzaville. Et pour célébrer cette victoire, la ministre de la culture en RDC, Catherine Kathungu prévoit d’organiser une série d’activités, dont des conférences, des émissions radio-télévisée, des expositions et même une possibilité de créer un musée pour la rumba.

« Maintenant, qu’allons-nous faire avec cette reconnaissance mondiale de la rumba congolaise ? Nous avons prévu des conférences, des émissions radio télévisées, des colloques, des expositions sur la rumba dont un musée est déjà en vue », a-t-elle dit lors d’une visioconférence avec le comité de de validation en direct de Paris.

Et d’ajouter :

« La rumba, c’est notre identité et notre richesse. La rumba, ce phénomène des villes dont Kinshasa et Brazzaville sont les foyers est la mémoire de nos peuples qui voient aujourd’hui l’invention des esclaves et leurs descendants, revenir comme une science dans son milieu naturel »

Elle a également rendu hommage au génie créateur des ancêtres et des esclaves qui, dans leur déportation, n’ont pas perdu cette identité, en attribuant une mention spéciale à tous les artistes musiciens des deux Congo, aux écrivains ayant participé à la valorisation de ce patrimoine et la pérennisation de son héritage.

« L’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est la consécration de notre identité commune, de l’identité africaine, d’un mode de vie, d’un état d’âme, d’un savoir et d’un savoir-faire anthropologique. Il va falloir la célébrer avec faste », a-t-elle ajouté.

Le dossier de demande d’inscription de la rumba dans la liste représentative des patrimoines immatériels de l’humanité a été déposé et réceptionné depuis le 27 mars 2020 au service technique des patrimoines immatériels de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), il vient d’aboutir. La décision a été annoncée lors de la réunion avec des différents chefs d’Etat, qui se réunissent au mois de décembre, selon le programme de l’UNESCO.

Emmanuel Kuzamba



Le Président de la République, Felix Tshisekedi, a salué mardi 14 décembre « avec joie et fierté l'inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par UNESCO ». 

« Ce joyau culturel propre aux deux Congos ( Kinshasa & Brazzaville) est  reconnu pour sa valeur universelle », a t-il dit.

Cette déclaration intervient quelques instants après l’annonce officielle faite par l’UNESCO qui a achevé l’examen d’une soixantaine de candidatures dont le dossier présenté par le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville. La rumba congolaise rejoint la rumba cubaine, inscrite en 2016.

Les deux Congo s’engagent notamment à la mise en œuvre de tout un dispositif pour soutenir « ce patrimoine » à travers par exemple les formations, l’organisation des festivals annuels et officiels, ainsi que des attributions de prix. Il est également prévu le financement d’un Musée de la rumba à Brazzaville et Kinshasa.

Pour le contexte, le patrimoine culturel immatériel est une catégorie de patrimoine issue de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée par l'UNESCO en 2003.

actualite.cd/CC

 
 


La France renouvelle son engagement à participer activement au développement socio-économique de la République démocratique du Congo.

C'est le nouvel ambassadeur de la République Française accrédité à Kinshasa, Bruno Aubert, qui l'a fait savoir après son entretien, ce mardi 14 décembre 2021, à la Primature dans la ville Kinshasa, avec le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Cette rencontre était aussi l'occasion pour ce diplomate de présenter ses civilités au chef du gouvernement après la présentation de sa lettre des créances au président de la République.  

"Nous avons parlé de l'ensemble de sujets que nous partageons. Nous souhaitons, la France et la République démocratique du Congo, avoir la même vision sur les grands enjeux, autour du climat, de la biodiversité. Nous avons également une diplomatie active dans la région. Nous partageons également des impératifs de sécurité régionale communs. Nous souhaitons également participer activement au développement économique et social du pays, au développement dans différentes régions", a déclaré l'ambassadeur Aubert. 

Pour ce faire, il a laissé entendre que l'Agence Française au développement est en train d'augmenter ses engagements en RD. Congo.

" Je suis venu avec la directrice de l'Agence française de développement à Kinshasa. Notre Agence de développement est en train d'augmenter ses engagements en République démocratique du Congo. C'est un signe de notre intérêt pour nos amis congolais. C'est de tout cela que nous avons parlé avec son Excellence monsieur le premier ministre", a-t-il ajouté. 

Quant à lui, a-t-il souligné, le premier ministre, Sama Lukonde Kyenge, a été très réceptif au message lui apporté par le représentant de l'hexagone en RDC.

Prince Mayiro

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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