Les Léopards de la RDC -République démocratique du Congo- vont affronter le Syli national de la Guinée, ce vendredi 06 septembre 2024, au stade des Martyrs de la Pentecôte, dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN -Coupe d'Afrique des Nations- Maroc 2025. La rencontre est prévue à 17h00, heure de Kinshasa.

D'après un communiqué de la FECOFA -Fédération Congolaise de Football Association-, seulement 50.000 supporters seront autorisés à accéder au stade, et la billetterie est déjà ouverte. 10.000 francs congolais pour le pourtour, 20.000fc pour la Tribune latérale, 50.000fc pour la Tribune centrale, et 100.000fc pour la Tribune d'honneur.

Il est à noter que presque tous les fauves congolais sont déjà dans la capitale congolaise, et la première séance d'entraînement s'est effectuée mardi, au stade des Martyrs. Tous les entraînements se dérouleront à huis clos, à l’exception de celui du jeudi 05 septembre, dont les 15 premières minutes seront ouvertes à la presse.

Après le Syli national de la Guinée, les poulains de Sébastien Desabre seront reçus par les Walya de l'Éthiopie, lundi 09 septembre prochain, à Dar es Salam, dans le cadre de la deuxième journée.

Gratis Makabi

 


Le “rêve” formulé par le président Tshisekedi n’aura duré que quelques mois. 

D’après les informations d’Actualite.cd, de ses partenaires Lighthouse Reports et de Bloomberg, le contrat que les autorités congolaises expliquaient avoir signé avec les entreprises Afritech et Idemia pour la fourniture de cartes d’identité biométrique et d’un système d’état civil, dont le Congo est dépourvu depuis des décennies, a été annulé par “consentement mutuel” le 12 août 2024, soit trois jours seulement après nos révélations sur les coulisses de ce méga deal, soupçonnée de surfacturation. 

Une information confirmée par le directeur de l’ONIP, Richard Ilunga, qui évoque une décision prise par une “commission” où siégeait les “parties prenants au contrat” dont des membres du ministère de l’intérieur, des finances, du budget, du “consortium Afritech/Idemia comme on l’appelait” 

Le directeur de l’ONIP confirme que les opérations d’identification sont mises en pause jusqu’à nouvel ordre. “Nous cherchons le meilleur chemin pour continuer, en excluant personne”, explique Richard Ilunga. 

L’entreprise française Idemia, l’un des leaders du secteur, qui confirme également l’annulation du contrat, évoque une issue voulue “étant donné que le consortium n’existait pas”. Elle “réaffirme son engagement ferme à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans sa mission de fournir des cartes d'identité fiables et sécurisées à ses citoyens.” 

Depuis quelques semaines, cette dernière contestait faire partie du consortium choisi par les autorités congolaises, et limitait son implication à un simple rôle de fournisseur pour le réel dépositaire du marché, l’entreprise de droit congolais Afritech, fondée par l’homme d’affaires malien, Samba Bathily. 

Contacté par Actualite.cd et ses partenaires, ni le ministère de l’intérieur, ni Samba Bathily, le président Afritech, n’ont donné suite à nos demandes d’interview. 

Méga contrat 

Dévoilé en décembre 2023, au terme d’une conférence de presse, à laquelle avait participé l’un des directeurs de vente d’Idemia, Cédric Huet, le contrat, qui liait la RDC aux entreprises Afritech et Idemia, avait été fixé à 1,2 milliards de dollars, ce qui en faisait l’un des plus chers de son genre sur le continent africain. Il devait mettre fin à une situation ubuesque : l’absence d'état civil fiable depuis le dernier recensement en 1984.

Rapidement, le deal a généré de l’inquiétude, tant au sein de l’ONIP, l’organisme chargé de sa mise en œuvre, qu’au sein d’organismes internationaux, comme la Banque mondiale qui s’était proposé d’aider la République démocratique du Congo à mettre en place cet état civil. 

En mars 2024, le patron de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete, annonçait l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le contrat carte d’identité. Quelques mois seulement après le début des opérations de recensement dans la capitale, Kinshasa. Les conclusions, éventées 3 mois plus tard dans la presse, confirment les soupçons. L’IGF évoque alors une possible “surfacturation” du contrat ainsi qu’une structure de financement du contrat, en partie assise sur un prêt garanti par des subsides publiques, “illégale” voir “impossible” à mettre en œuvre. 

Mi-juillet, le président Tshisekedi avait sommé le ministre de l'intérieur Jacquemain Shabani de se pencher sur le sujet, “de lui faire un point sans complaisance (...) et de prendre toute les dispositions”. 

“L’annulation a été décidée par le gouvernement”, assure de son côté un fonctionnaire de l’ONIP, au fait des discussions. Ce dernier soutient que l’hypothèse d’une annulation du contrat a été évoquée dès le 8 août. Ce dernier soutient que l’annulation n’a donné lieu à aucune compensation financière pour les entreprises signataires du contrat. Ce que confirme monsieur Ilunga. 

Avant de procéder à  cette annulation, les autorités congolaises ont procédé à une évaluation du contrat, précise deux sources concordantes au sein de l’administration congolaise. Parmi les indicateurs scrutés : le nombre de cartes d’identité imprimées par les entreprises prestataires. “J’ai appris que 700 avaient été imprimés”, précise le directeur de l’ONIP, Richard Ilunga. Parmi les heureux propriétaires : le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. 

actualite.cd/CC



Nouvelle performance exceptionnelle de Fally Ipupa sur YouTube au mois d’août ! La star de la rumba congolaise parvient à aligner pas moins de 5 de ses clips musicaux dans le top 10 des charts de RDC.

En tête de liste, son récent featuring « 207 » avec René Soso Pembe cumule plus de 1,06 million de vues, assurant la première place à Fally. Suit le clip de « MH » avec 434 000 vues à la 3ème position.

Autres succès du chanteur : « Mayday » à la 5ème place et 366 000 vues, « Alliance » à la 6ème avec 311 000 vues, et « Mal accompagné » à la 9ème et ses 282 000 vues.
 
Une domination totale de Fally Ipupa qui se positionne comme l’artiste le plus suivi sur YouTube dans le pays. Grâce à la qualité et la régularité de sa production musicale, il parvient à mobiliser des centaines de milliers de fans à chacune de ses sorties.
 


 

Les défenseurs des droits de l’homme exigent une enquête mixte et réellement indépendante sur ce qui s’est passé à la prison centrale de Makala à Kinshasa, dans la nuit du 1er au 2 septembre.

Il en est de même des milieux politiques qui dénoncent les tueries et viols à la suite de l’évasion, d’après eux, de plusieurs détenus de la prison centrale de Makala avec des bilans discordants. 

La Voix des sans voix (VSV) pour les droits de l’homme rappelle aux autorités congolaises qu’aucun motif et aucun prétexte ne saurait justifier les violations des droits humains dont les droits intangibles, en l’occurrence le droit à la vie.

Il est important que les responsabilités en soient établies, publie la VSV. Les avocats qui suivent de près les dossiers de leurs clients à Makala dénoncent des viols massifs présumés sur leurs clientes par des hommes en armes et d’autres prévenus, soutenus par certains venus de l’extérieur. Et c’est dans ce désordre que beaucoup se sont évadés, déclare Mme Sahra Ndjibu, alertée par sa cliente présumée violée.

Le MDVC, opposition républicaine extraparlementaire d’Augustin Bisimwa se dit consterné par le carnage de plus, après celui des Wazelendo tués à Goma. Il tient pour responsable le Gouvernement congolais. Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme promet de réagir dans les heures qui suivent après s’être documenté.
 
Quelques gardiens pénitentiaires, encore sous le choc, affirment que la situation étéit terrible, mais maintenant tout est redevenu calme et sous contrôle.

radiookapi.net/CC



Comme prévu, la rentrée scolaire édition 2024-2025 a bel et bien eu lieu ce lundi 2 septembre. A l'occasion, le Fonds des Nations-Unies pour l'enfance (Unicef) appelle le gouvernement congolais à disponibiliser aux écoles de la RDC des produits nettoyants et désinfectants pour contrer la propagation des maladies comme le MPox, Choléra et Rougeole. 

" L’UNICEF appelle à une mobilisation de tous les acteurs pour fournir aux écoles le matériel nécessaire pour assurer une désinfection régulière des locaux et des équipements, renforcer la surveillance épidémiologique dans les écoles et les communautés environnantes, sensibiliser les élèves, les enseignants et les parents aux mesures de prévention d’hygiène,  améliorer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans les écoles. Dans le contexte particulier de cette rentrée scolaire, l’objectif est de s'assurer que les élèves et le personnel scolaire commencent l’année en sécurité, en continuant à apprendre. Des messages de sécurité ont été élaborés à l'intention des élèves, des enseignants et des parents ", explique le communiqué.

Par ailleurs, l'Unicef recommande des gestes simples pour éviter les contaminations à savoir : le lavage des mains régulier avec de l’eau et du savon ; Maintenir une certaine distance d'au moins 1 mètres ; Signaler tout symptôme tel qu’un malaise , une éruption cutanée ou des ampoules à un adulte ; Respecter scrupuleusement les consignes d’hygiène en milieu scolaire.

L'Unicef encourage le gouvernement et les parents à pouvoir envoyer les enfants, filles comme garçons à l'école et assurer leur maintien tout au long de l'année.

Grâce Guka



Les Léopards de la RDC ont débuté depuis lundi 2 août leur préparation à Kinshasa pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), Maroc 2025. Ils recevront le Sily National de la Guinée, vendredi 06 septembre au stade des Martyrs puis à Dar-es-salaam en Tanzanie, ils seront accueillis le lundi 9 septembre par les Walyas (Ethiopie). 

Sept mois après la troisième place perdue à la CAN en Côte d'Ivoire face à l’Afrique du Sud aux tirs au but (5-6) et trois mois après la victoire sur le Togo (2-0) lors de la 4e journée des éliminatoires pour la Coupe du Monde, les fauves congolais reprennent du service. Pas de surprise, c'est une étape importante dans cette campagne de qualification pour Sébastien Desabre et ses hommes, qui sont déterminés à ne pas laisser passer les premiers matchs. De cette manière, le technicien français s'engage à être le plus rigoureux avec toute son équipe pour bien démarrer cette campagne par une victoire.

« C’est une nouvelle compétition qui va se jouer en deux parties et les qualifications qui vont se faire en trois mois. Donc nous, nous l’abordons comme une compétition. Toutes les équipes sont sur les mêmes pieds d’égalité et il faut bien aborder ces premiers matchs pour être bien lancé dans la qualification. On va avoir des adversaires qui sont difficiles devant nous mais comme d’habitude, nous allons essayer d’être le plus sérieux possible pour démarrer cette campagne par une victoire », a confié Sébastien Desabre à la direction de la communication de la fédération

Avant de poursuivre :

« Nous avons fait du bon travail depuis deux ans et nous avons progressé. je ne pense que nous soyons favoris. Ce qui nous intéresse est de faire mieux de ce que nous avons fait la dernière fois où on était dernier quand on était venu. C’est un long chemin avec deux étapes. Il y a une première étape est la qualification. Et il y a que deux qualifiés sur les quatre équipes. À nous d’être le plus performant pour ces six matchs ».

Rappelons que les Léopards de la RDC avaient mal débuté la dernière campagne des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire, où ils ont terminés à la 4ème place. Afin de garantir une suite favorable et une qualification, Sébastien Desabre et ses joueurs doivent obtenir un bon résultat.

Fiston MOKILI



Le tribunal Militaire de Garnison de la Gombe, siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo a bouclé avec l'instruction de l'affaire coup d’état manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe, et a pris l'affaire en délibéré pour rendre son verdict le vendredi 13 septembre 2024. L'annonce a été faite mardi 3 septembre par le président du tribunal militaire Kinshasa/Gombe, le major magistrat Freddy Ewume aux termes des plaidoiries et répliques des parties.

Selon le magistrat Freddy Ewume, sa juridiction est " suffisamment" éclairée dans le cadre de cette affaire. Les avocats de la défense doivent déposer les notes écrites de leurs plaidoiries au greffe au plus tard le vendredi 6 septembre 2024 afin de leur permettre de mieux motiver leurs décisions.

"Nous sommes là depuis 3 mois, le tribunal a entendu les uns et les autres. Il prend tous les moyens présentés par les parties, en délibéré. Si les parties avaient déjà déposé leurs notes, on pouvait même se prononcer le jeudi prochain. Nous allons vous accorder jusqu'au vendredi 6 septembre 2024 pour déposer les notes de plaidoiries. Nous prononcerons les jugements le vendredi 13 septembre prochain. La remise est contradictoire à l'égard de toutes les parties ", a déclaré le major magistrat Freddy Ewume.

Dans leurs derniers mots, tous les prévenus ont plaidé non coupables et attendent du tribunal militaire leur acquittement. Pour le prévenu Jean-Jacques Wondo, ancien conseiller principal de l'AG de l'ANR chargé de la réforme, cette affaire est un test pour savoir si la justice congolaise a déjà trouvé une thérapie pour sa guérison.

"Une condamnation résulte de l'intime conviction du tribunal sur la culpabilité certaine et sans équivoque du prévenu. Aujourd'hui la justice congolaise est à la croisée du chemin alors qu'elle est qualifiée par plusieurs de grande malade, elle amorce en même temps le processus de sa réforme sous l'impulsion du Chef de l'État. Ce procès qui est médiatisé et suivi notamment sur le plan international constitue un indicateur pertinent de l'évaluation du degré de pathologie ou de l'état d'évolution de la thérapie de la justice congolaise. Je continue à clamer haut et fort devant Dieu et devant les hommes et devant votre auguste tribunal mon innocence, je réaffirme encore devant vous que je ne suis impliqué ni de près ni de loin à ces actes funestes, ignobles. Je confirme la plaidoirie telle que développée par mes avocats et je reste convaincu que vous direz le bon droit c'est-à-dire ordonner sans hésitation mon acquittement", a dit le Belgo-congolais, expert aux questions de défense et sécurité.

De son côté, le prévenu Ruphin Nkiela, congolais naturalisé Canadien attend aussi son acquittement afin de lui permettre d'investir dans son pays conformément à l'appel des autorités. 

"Je vous remercie tous ici pour le travail abattu, sincèrement je suis innocent, vous nous avez appelé de venir au pays pour investir et aider le pays, moi Ruphin je suis là, acquittez moi parce que je suis innocent dans cette affaire et vous allez me juger par des actes", a-t-il fait savoir.

Même réaction du côté des prévenus de nationalité américaine. Marcel Malanga fils du chef de la bande Christian Malanga décédé, Taylor Thomson, Zalman Polun Benjamin attendent aussi du tribunal leur acquittement.

"Monsieur le Président, je voudrais que vous puissiez vous référer aux requêtes de tout ce que mes avocats ont dit devant vous ici pour mon acquittement", a plaidé Zalman Polun Benjamin.

Prenant la parole à son tour, le lieutenant Colonel Radjabu Bashiru Innocent a réitéré une fois de plus son réquisitoire. Il estime que les avocats de la défense n'ont pas pu ébranler son argumentaire. 

"Au regard des faits articulés à charge des prévenus pour lesquels nous avions démontré la culpabilité des uns et des autres, c'est un procès pénal, considérant que le réquisitoire n'a pas été ébranlé, nous réitérons nos réquisitions et tous les moyens exposés et présentés devant votre auguste tribunal", a soutenu le lieutenant Colonel Radjabu Bashiru Innocent.

Lors de l'audience du lundi 27 août dernier, le ministère public avait requis la peine capitale contre 50 de 51 prévenus, auteurs du coup d’Etat étouffé du 19 mai dernier. Il avait demandé au tribunal de les condamner pour sept infractions : attentat, terrorisme, détention illégale et munitions de guerre, meurtre, association des malfaiteurs et financement du terrorisme. 

Clément MUAMBA



Un climat tendu a été observé à la DGRK -Direction générale des Recettes de Kinshasa- en début de semaine, coïncidant malheureusement avec la rentrée scolaire 2024-2025. À la base de cette tension sociale, les agents, pour la plupart parents d'élèves, réclament le paiement de trois (3) mois d'arriérés de salaires, pour pouvoir bien préparer la rentrée scolaire de leurs enfants. 

Aussitôt informée de ce climat délétère, la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, s'est rendue, ce mardi 3 septembre 2024, au siège de la DGRK, pour s'enquérir de la situation auprès des concernés. Sur place, la ministre provinciale Yvette Tembo Kulemfuka a échangé avec, notamment, le Directeur général des Recettes de Kinshasa, Michée Musaka Mayelenkay. Ce dernier lui a fait part de toute la situation à la base de cette tension sociale, qui a failli dégénérer et paralyser toutes les activités au sein de cette principale régie financière de la ville-province de Kinshasa.

Après les échanges avec quelques délégués syndicaux rencontrés sur le lieu, la patronne kinoise des Finances et Economie a réussi, via ses interlocuteurs, à apaiser les esprits surchauffés des travailleurs, en leur promettant de s'impliquer personnellement, en sa qualité de ministre de tutelle, pour répondre à leurs attentes dans les tout prochains jours.

Pendant ce temps, alors que les engagements fermes ont déjà été pris pour soulager les agents de ce service d'assiettes de la capitale rd-congolaise, la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka a, en digne femme qui prône le dialogue comme seul instrument qui favorise la paix sociale, promis de poursuivre les échanges avec le comité de gestion de la DGRK et le banc syndical, sous sa médiation, pour permettre à la principale régie financière kinoise d'accroître la mobilisation des recettes. Les parties se sont donc convenues de se retrouver dans quarante huit heures.

Notez qu'après le passage de madame la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa, Yvette Tembo Kulemfuka, a-t-on appris de sources dignes de foi, la tempête a été apaisée, le calme revenu et les agents, eux, très motivés, ont repris le travail, rassurés de la prise en compte de leurs revendications par l'autorité de tutelle.

Bijou NDJODJI BATEKO



Le Gouvernement Suminwa a finalement honoré sa promesse d'apporter une aide financière aux vendeurs victimes de l’incendie qui a consumé le pavillon 5 du marché de la Liberté, dans la commune de Masina, la nuit du 24 au 25 août dernier. Au total, 290 vendeurs ont bénéficié,au cours d'une cérémonie ce mardi 03 septembre 2024, en «urgence» d’une aide financière du Gouvernement central.

Cette intervention, explique la cellule de communication de la Première ministre Judith Tuluka, a pour objectif de leur permettre de subvenir aux besoins de leurs ménages pendant cette période de la rentrée scolaire. 

Il sied de signaler qu'une commission avait été mise sur pied, pour élaborer la liste définitive de tous les sinistrés ayant effectivement perdu leurs biens à la suite de cet incendie. La liste définitive a été exigée par la Cheffe du Gouvernement Judith Suminwa, en vue de s’assurer qu'il s'agit des vrais sinistrés devant bénéficier de l'aide gouvernementale.

La même commission va procéder à l'évaluation des pertes en marchandises et autres matériels, en vue d'envisager une indemnisation comme soutien à la reprise des activités. "Aussi, une réponse structurelle est prévue à travers l'institution d'une commission inter-institutionnelle chargée de la problématique de la modernisation des marchés des agglomérations du pays", rajoute la même source.

Il est prévu de réhabiliter, dans les brefs délais, le pavillon 5, où 138 tables ou échoppes ont été entièrement consumées par le feu, de mettre en place des sapeurs pompiers et de moderniser ledit marché.

Grevisse Tekilazaya



Lors d’une intervention à l’occasion du Forum économique RDC-Chine organisé dans le cadre de la 9ᵉ Edition du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC 2024), le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a présenté les multiples opportunités d’affaires qu’offre la capitale congolaise.

Relevant les immenses défis auxquels fait face la ville dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, du numérique, du commerce, de l’industrie ou encore de l’énergie durable, le gouverneur Daniel Bumba a soutenu que tous les maux de Kinshasa, peuvent être considérés comme opportunités d’affaires pour les investisseurs.

« Kinshasa a plusieurs maux que nous estimons être des opportunités d’affaires pour nos investisseurs ici présents », a-t-il déclaré. 

L’autorité urbaine a invité plus de 300 investisseurs présents à ce forum à faire de la capitale congolaise une destination prioritaire pour les investissements. 

Les besoins dans la ville de Kinshasa sont urgents, en termes de mobilité, assainissement et sécurité. 

« Kinshasa est ouverte aux affaires et continue de se positionner comme un hub de croissance en Afrique centrale », a confié le premier citoyen de la capitale congolaise.

Par ailleurs, l’autorité urbaine a réitéré sa détermination de ne ménager aucun effort pour assurer un bon climat des affaires, en vue de favoriser la croissance économique et le bien-être des Kinois.

actualite.cd/CC

 

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