Le 13 septembre prochain, l'espace culturel Ndaku ya la vie est belle, à Matonge dans la commune de Kalamu à Kinshasa, vibrera au rythme du spectacle "Kin la Rumba - Kin la Sape". Sous la mise en scène et l'adaptation de S. Konde à partir du recueil "La Belgicaine" d'Élodie Ngalaka, ce qui promet une immersion unique dans l'univers flamboyant des stars congolaises de la rumba.
La RDC-République République démocratique du Congo- n'a pas apposé sa signature sur le Mémorandum d'entente sur la coopération des chefs des polices de l'Afrique de l'Est et le ministère chinois de la Sécurité publique (EAPCCO).
Ce refus de la RDC fait suite à la non condamnation cause de l'agression rwandaise par les pays de l’organisation sous-régionale EAC.
Le VPM Jacquemain Shabani Lukoo a, dans son allocution, fait part à l’assistance que la RDC se réserve de signer ce mémorandum d'entente parce que la communauté Est Africaine n'a jamais condamné l'agression de la RDC par le Rwanda, et ce, en violation d’un de ces propre principes conducteurs.
Le respect de l’intégrité territoriale et intangible des frontières dont est victime la RDC par le fait d’un membre EAC fait savoir l"intérêt de son pays la RDC, doté d'immenses ressources naturelles, est ouverte et disposée à entretenir une coopération avec la Chine pour l'amélioration du bien-être de la population et de sa sécurité.
Il a, aussi, souligné que ce 1er dialogue ministériel s'inscrit, dans le cadre de la construction d'une nouvelle plate-forme de la coopération en matière de l'application de la loi en vue d'une communauté de destin de partage sécuritaire entre la Chine et l'Afrique de l'Est y compris la RDC.
oopération bilatérale sino-congolaise.
Quatorze États de l'Afrique de l'Est ont convergé à Beijing capitale de la République populaire de Chine pour participer ce samedi 07 août au Premier dialogue ministériel axé sur la coopération internationale de l'application de la loi et de la Sécurité.
La salle de conférence du Ministère de la Sécurité Publique chinoise a offert la tribune à tous les chefs des délégations de pays membres de cette plate-forme de coopération Chino-Est Africaine de s’exprimer sur la problématique sécuritaire et les opportunités de partage d’expériences.
Serge Mavungu
La délégation syndicale de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) a fait part au ministre d'État, ministre du budget Aimé Boji Sangara de son intention d'entamer une grève " sèche" avec comme conséquence la suspension des diffusions de tous les programmes sur la chaîne nationale.
Dans leur correspondance dont un exemplaire est parvenu à la rédaction de ACTUALITE.CD ce vendredi 06 septembre 2024, la délégation syndicale justifie cet ultimatum à la suite du non exécution par le gouvernement de la République du nouveau barème et paiement de 15 mois d'arriérés sur le 25% du barème.
"Il sied de rappeler jour pour jour que nous totalisons plus de 15 mois d'arriérés de 25% restant sur l'ancien barème qui pourtant avait déjà commencé à être payé sous forme de la prime de motivation que nous avons toujours souhaité que cela soit intégré dans les états liquidatifs de la paie, malgré les différentes correspondances vous adressées par Madame le Directeur Général de la RTNC et notre Ministre de Tutelle N/Réf: CM/PMK/106/MIN/M2K/Février/2024 CM/PMK/183/MIN/2PI/Juillet 2024. et N/Réf: M- M. Au regard de ce qui précède, la Délégation Syndicale vous informe qu'elle organise dans les tous prochains jours les différentes manifestations Syndicales de revendications conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière notamment, une grève sèche entrainant ainsi la suspension des diffusions de tous les Programmes Radio-Télévisés jusqu'à la satisfaction desdites revendications", dit la délégation syndicale de la Radio Télévision Nationale Congolaise ( RTNC) dans sa lettre adressée à ce membre du gouvernement Judith Suminwa.
La délégation syndicale déplore le fait que trois ans après la promesse du gouvernement, les agents de la RTNC honorent leurs engagements alors que le gouvernement peine à honorer les siens. À l'en croire, cette situation expose les agents et cadres de la RTNC à vivre dans des conditions des vies "précaires".
"La Délégation Syndicale vient auprès de votre autorité pour présenter ses inquiétudes et regrets au sujet du barème salarial de notre personnel qui se trouve dans votre bureau pour obtenir le contreseing et ce, depuis 2021. Excellence, malgré les conditions précaires dans lesquelles vivent les agents et cadres de notre établissement, la Radio Télévision Nationale Congolaise fonctionne 24 heures sur 24 au service du Gouvernement en particulier et de la République Démocratique du Congo en général. Il est regrettable à ce jour de constater plusieurs années que ce barème vous soit déposé à la recherche de l'amélioration salariale, qu'aucune suite favorable ne soit réservée", ont-ils ajouté dans leur correspondance.
Rappelons-le, qu'à l’expiration du délai de six jours du préavis émis par l’intersyndicale de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), la grève a été officiellement enclenchée déjà mardi 24 d'août 2021 dans ce média public.
A ACTUALITE.CD, Oscar Odia, président de la délégation syndicale, fait savoir que la colère des agents et cadres de la RTNC fait notamment suite à la non-prise en compte de la nouvelle grille barémique qui a été déposée sur la table de l’actuel ministre de la communication et des médias.
À la suite de ce mouvement, le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya Katembwe, avait eu une séance de travail jeudi 26 août avec le banc syndical de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) afin de statuer sur la grève des agents et cadres officiellement enclenchée mardi dernier. Les deux parties ont échangé sur les différentes revendications du personnel.
L’une des retombées de cette rencontre est la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de cette grève, et ce, en attendant l’aboutissement du dialogue avec le gouvernement. Cette marche en arrière de l’intersyndical se justifie par le fait qu’aux termes des échanges, les deux parties ont constaté que la majorité des revendications formulées sont en voie de trouver des solutions.
Clément MUAMBA
Après l'étape de la répartition des participants, les travaux ont bel et bien commencé ce vendredi 06 septembre 2024 au sein des différentes sous-commissions mises en place dans le cadre de la commission paritaire Gouvernement - Ban Syndical de l'enseignement supérieur et universitaire, de la recherche scientifique et innovation technologique en cours au centre international des conférences du village Venus à Bibwa.
En effet, réparties en cinq sous-commissions, les participants vont au cours de cette étape examiner les questions relatives au traitement et prime ; Gestion des carrières: recrutement, mécanisation, correction de grades et retraite ; Avantages sociaux ; Prime de recherche scientifique dans et enfin véhicule des professeurs.
Ces assises ouvertes depuis lundi 02 septembre dernier, ont pour missions notamment d'évaluer le niveau d'exécution des engagements pris par le gouvernement, l'adoption d'une feuille de route reprenant des propositions concrètes, mise en place d'un comité Interministériel permanent de suivi des accords et enfin parvenir à la signature d'un addendum du protocole d'accord de Bibwa entre les deux parties à savoir le gouvernement de la République et le banc syndical.
La convocation de ces travaux est conforme aux instructions de la première ministre Judith Suminwa Tuluka à l'endroit des ministres sectoriels pour une rentrée scolaire et académique apaisée dans les différentes filières du système éducatif congolais.
Clément MUAMBA
Docteur en Relations internationales, professeur Silas Mimile a plaidé, vendredi 6 septembre, pour que la RDC soit dotée d’une armée capable d’assurer la sécurité nationale et régionale.
Il a fait son plaidoyer lors de soutenance de sa thèse : « Évanouissement géopolitique-diplomatique de la RDC dans le système mondial globalisé : perspectives de revendication de nouveaux rôles géostratégiques », à l'Université pédagogique nationale (UPN).
Selon professeur Silas Mimile, une telle armée fera que la RDC ait une place de choix sur la scène internationale :
« Il faut que nous puissions construire une armée républicaine, nationaliste, dissuasive, technologique et capable non seulement d’assurer la sécurité sur l’intégrité du territoire national mais aussi capable d’exporter ses services. Une armée qui soit capable de se présenter comme une alternative en vue d’aider les autres Etats de la région pour pouvoir sécuriser leurs territoires nationaux ».
Il a également souhaité que la RDC soit dotée d’une diplomatie effective, stratégique qui découle d’une politique étrangère murement pensée par le Congo et pour le Congo.
Cet internationaliste a regretté que la RDC soit, depuis son accession à l’indépendance, un agent d’un cahier des charges élaboré par les puissances occidentales.
Construction d’un Etat
Professeur Silas Mimile a en outre soutenu que les Congolais construisent un Etat qui fonctionne de manière républicaine avec une séparation effective des pouvoirs, avec une capacite de pouvoir exercer son autonomie ou encore son autorité sur l’intégrité du territoire national.
« Un Etat devra également avoir la capacité de répondre aux besoins et aspirations de sa population, d’assumer son autonomie économique du point de vue alimentaire. Vous êtes sans ignorer que l’Etat congolais dépense plus de 3 milliards USD rien que pour importer la nourriture. Un Etat c’est aussi la capacité de pouvoir joindre les différents coins de son espace », a-t-il expliqué.
Par ailleurs profeSilas Mimile a une licence en théologie, responsable de l’église Cité Rama, et Président de pastoral Leadership Conférence (PLC), un réseau qui réunit de nombreux pasteurs en RDC.
radiookapi.net/CC
Le gardien Dimitry Bertaud a encore livré une grosse prestation. Cette fois-ci, il s’est illustré lors du match face à la Guinée.
La RDC s’est imposée 1 but à 0 face à la Guinée ce vendredi 6 septembre 2024 dans le cadre de la première journée des éliminatoires CAN 2025.
Le ministère de la Justice et Garde des Sceaux appelle les familles et personnes qui n’auraient pas des nouvelles de leurs proches, après le carnage survenu dans la nuit du 1er au 2 septembre, à se rendre, à des fins d’identification, aux morgues indiqués pour ce faire.
Il s'agit de la morgue centrale de Kinshasa, du camp Kokolo, du camp Tshatshi, et du sanatorium de Selembao.
Dans son communiqué rendu public ce vendredi, le ministère de la Justice indique que "tous ceux qui reconnaîtront des proches seront priés de fournir les éléments suivants, afin de justifier leur statut de représentant légal : d'une part le Nom, prénom, état civil de la victime, et, d'autre part, le Nom, prénom, état civil, adresse, téléphone de la personne qui sollicite le statut du représentant légal".
Les autorités martèlent sur tous moyens justifiant les liens de filiation, de parenté ou d’amitié (en cas d’absence de famille), entre autres: pièces d’identité, documents d’état civil, des courriers, des photos, des mails, des vidéos, des preuves de transfert d’argent, des témoins...
En somme, le ministère de la Justice met à la disposition du public quatre numéros téléphoniques ci-dessous pour les contacts :
- 084 434 7177
- 082 722 4958
- 098 412 4345
- 090 167 8945
Grevisse Tekilazaya
La RDC -République démocratique du Congo- et la Chine ont signé, ce vendredi 06 septembre, à Beijing, un accord de redynamisation de la coopération militaire. La partie congolaise était représentée par le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo.
Cette signature intervient en marge de la tenue du 9eme Forum sur la coopération Chine-Afrique, du 04 au 6 septembre. "Le patron de la Défense nationale, Guy Kabombo intensifie les relations avec différents partenaires, dans le cadre de sa stratégie de redynamisation des FARDC, telle que déclinée dans la vision du Commandant suprême, Chef de l'Etat", fait remarquer la cellule de communication du ministère de la Défense.
Cet accord vise à renforcer la coopération militaire entre les deux Armées dans différents domaines, tels que la formation militaire, l'échange d'expériences et le ravitaillement en équipements militaires et en capacités opérationnelles, en conformité avec la vision du Chef de l’Etat et commandant suprême des FARDC, Félix Tshisekedi, face à la guerre d'agression imposée par les forces négatives à la RDC.
Notons qu'en vertu de cet accord, les FARDC vont bénéficier d'un appui technique, pour renforcer ses capacités opérationnelles.
Grevisse Tekilazaya
Ce spectacle mêle différentes formes d'art pour offrir une expérience immersive et captivante. En trois parties, cet événement vise à explorer différents univers de la sape, la vibrante rumba congolaise, et une partie théâtrale illustrant la vie fascinante des musiciens. Ce voyage culturel et musical mettra en lumière l'âme vibrante de Kinshasa, offrant ainsi un panorama complet de son identité culturelle.
La sape : plus qu'un style, un art de vivre
La première partie vise à mettre en lumière la sape, une pratique vestimentaire élégante et audacieuse, symbole de fierté et d'expression personnelle. Les sapeurs, véritables artistes de la mode, captivent par leur style et leur charisme, incarnant une philosophie de vie unique et propre à eux. Plus qu'une simple mode, la sape est un art de vivre qui consiste à s'habiller le mieux possible, généralement en mettant les vêtements les plus chers possibles de grandes maisons de luxe.
La deuxième partie sera dédiée à la rumba congolaise, un genre musical emblématique qui a conquis le monde. Les musiciens, dont Jimmy Musenzo et Renedy Kuetukuenda, interpréteront des morceaux qui résonnent comme un hommage aux légendes de cette musique envoûtante.
La partie théâtrale sera portée par des comédiens tels que Chardy Masamuna et Noelly Okito, pour offrir une plongée dans la vie des musiciens congolais. Elle soulignera les défis et les triomphes qui jalonnent leurs parcours, rendant hommage à leur résilience et à leur créativité.
Organisé par la Compagnie Théâtre de Marconte, cet événement gratuit est une occasion précieuse de découvrir l'art congolais sous une autre forme. Il s'agit d'une invitation pour célébrer ensemble un patrimoine culturel riche et vivant, et à renforcer les liens entre artistes et public.
James Mutuba
Un vent de changement souffle sur le patrimoine congolais avec la rencontre entre la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, et les experts du Musée Royal d’Afrique Centrale de Tervuren, Celia Charkaoui et Nicolas Nikis. Cette réunion se pointe dans le cadre du processus de restitution des objets d’art congolais, détenus depuis plus d'un siècle en Belgique.
Au cœur de cette rencontre, la volonté commune de développer une politique de restitution des objets historiques congolais a été abordée avec une grande détermination.
« Nous avons beaucoup échangé autour des questions de restitution afin de trouver les meilleures manières de développer la politique de restitution et de rapatriement », a précisé Celia Charkaoui.
Yolande Elebe Ma Ndembo a exprimé son engagement à surmonter les obstacles de recherche et à établir des accords techniques; un signe d’espoir pour la préservation du patrimoine congolais. Elle a proposé plusieurs initiatives pour faciliter la restitution, notamment la création d’un comité mixte de recherche et de coordination entre la RDC et la Belgique, et a également insisté sur l’importance de la transparence et de la collaboration entre les deux pays pour surmonter les défis logistiques et administratifs.
Fermement décidée à avancer dans ce dossier crucial, la patronne du secteur culturel congolais a proposé son soutien actif. Son initiative est saluée comme un pas déterminant vers la réparation historique et culturelle.
Un héritage en exil
Depuis l’époque coloniale, de nombreux biens culturels congolais ont été emportés en Belgique. Depuis plusieurs années, la question de leur restitution est au centre des débats entre Kinshasa et Bruxelles. Les appels à rapatriement se sont intensifiés avec les voix levées des chefs coutumiers et des organisations non gouvernementales.
La restitution des objets d’art congolais par la Belgique est une question délicate et profondément enracinée dans l’histoire coloniale. En février 2022, la Belgique a remis à la RDC un inventaire détaillé de plus de 84 000 objets ethnographiques et organologiques, marquant une avancée significative dans ce processus. Ce geste s’était inscrit dans une volonté de réconciliation et de reconnaissance des injustices du passé.
En novembre 2021, le secrétaire d’État belge Thomas Dermine avait présenté un projet ambitieux visant à traiter le patrimoine pillé durant la période coloniale. Ce projet a jeté les bases d’une coopération bilatérale pour décider du sort des artefacts conservés à l’Africa Museum de Tervuren, soulignant l’importance de la collaboration entre les deux nations.
La rencontre entre la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo et les experts du Musée de Tervuren représente donc une avancée vers cette restitution. La coopération continue et les discussions approfondies sont essentielles pour surmonter les défis et assurer le rapatriement des trésors culturels congolais. Ce processus, bien que complexe, est un pas vers la justice historique et la préservation du patrimoine culturel de la RDC.
Nicolas Nikis, archéologue au Musée de Tervuren, a rappelé l’importance de ce rapatriement soulignant que la collaboration entre experts belges et congolais ouvre la voie à des solutions innovantes pour la restitution et la valorisation de ce patrimoine inestimable.
James Mutuba
Le choc d’entrée du groupe H entre la RD Congo et le la Guinée a tourné à l’avantage des Léopards. À Kinshasa, les Congolais se sont imposés 1-0 grâce à un bijou d’Edo Kayembe.
Comme il y a neuf mois lors de leur duel en quarts de finale de la CAN 2024, la RDC a dominé la Guinée (0-1) pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2025. Dans un stade des Martyrs plein à craquer avec ses 80 000 spectateurs, les Léopards ont bien entamé leurs éliminatoires pour la qualification pour la CAN marocaine. Si les hommes de Sébastien Desabre se sont contentés du service minimum, le score final est loin de refléter la domination congolaise.
Les demi-finalistes de la dernière CAN avaient été pourtant idéalement lancés par un but superbe d’Edo Kayembe (27e). Le milieu gauche de Watford (D2 anglaise) ouvrait ainsi le score d’une frappe ciselée à 25 mètres du but d’Ibrahim Koné. Dominés, les Guinéens ont cependant eu l’occasion de refaire leur retard, mais Mohamed Bayo rate ses face-à-face devant Dimitry Bertaud en début de seconde période (47e) et en fin de match (81e).
Chancel Mbemba, retour convaincant
Les Léopards auraient pu corser l’addition sur deux belles opportunités avec Moutoussamy, qui bute sur Koné, et Mayele qui manque sa reprise du gauche dans la surface de réparation, deux minutes après son entrée en jeu (65e).
En attendant, la RDC prend seule la tête du groupe H après le match nul entre la Tanzanie et l’Éthiopie (0-0).