La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a échangé avec Lord Ray Collins of Highbury, ministre britannique des Affaires Etrangères pour l’Afrique et sa délégation, ce lundi 19 août 2025, à la Primature, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

Le ministre britannique a, à en croire une dépêche de la Cellule de communication de la Primature, évoqué la perspective du nouveau partenariat avec la RDC. 

La Grande-Bretagne, précise la même source, s'engage à apporter son accompagnement à travers ses différents services, en vue de la croissance économique en RDC. Ce nouveau partenariat vise à renforcer le commerce entre ces deux nations.

"Nos échanges ont essentiellement porté sur un nouveau partenariat basé sur le développement diplomatique et économique. Ce partenariat est basé sur la croissance économique. Le nouveau Gouvernement du Royaume-Uni est engagé à fournir ses différents services dans le contexte de la croissance économique. La croissance économique proviendra du commerce, qui est basée sur les échanges pour développer le paysage économique en RDC", a indiqué Lord Ray Collins of Highbury. 

La Grande-Bretagne veut également accompagner la RDC dans la transformation de ses produits issus de l'industrie extractive, en perspective de favoriser la création de plus d'emplois. Ce qui cadre avec le premier Pilier du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028).

"Cet accompagnement n'est pas seulement dans l'industrie extractive. Le Royaume-Uni veut se rassurer que ce qui a été extrait est transformé, parce que nous voulons qu'il y ait plus d'emplois en RDC, un pays avec un grand potentiel des jeunes. Le Royaume-Uni est déterminé à s'intéresser à l'Afrique entière dans le domaine de la coopération", a dit le ministre britannique. 

Ce nouveau partenariat entre la RDC et la Grande-Bretagne sera matérialisé de façon formelle dans un avenir bien proche. 

Il est à noter que ce nouveau partenariat est envisagé, alors que le nouveau Premier Ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé l’abandon du plan visant à expulser vers le Rwanda des demandeurs d’asile et migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Ce deal avec le Rwanda qui devrait rapporter au pays de Paul Kagame au moins un demi-milliard de livres pour prendre en charge les demandeurs d’asile sur son territoire, a été déclaré « mort et enterré ».

Serge Mavungu 



Le footballeur français d'origine congolaise, Pierre Kalulu, a choisi de quitter l'AC Milan pour rejoindre la Juventus de Turin, dans le cadre du mercato estival, après quelques jours de négociations.

D'après RMC Sport, le défenseur de 24 ans devrait rapidement s'engager avec le club piémontais, sous la forme d'un prêt payant (estimé à 3,5 millions d'euros), avec une option d'achat fixée à 14 millions d'euros.

Ce départ pourrait occasionner l'arrivée de Chancel Mbemba à l'AC Milan, courtisé depuis plusieurs semaines. Mis à pied après un accrochage avec un dirigeant, le défenseur congolais de 30 ans n'a visiblement plus sa place au sein de l'effectif de l'OM, et va devoir trouver ailleurs, après deux bonnes saisons passées chez les Marseillais, surtout que le nouvel entraîneur, l'Italien Roberto De Zerbi, ne compte pas sur lui.

C'est le grand AC Milan qui se présente, pour bénéficier des services de l'un des meilleurs défenseurs africains du moment. Profitant de la situation, les Rossoneris veulent tenter leur coup, pour recruter celui qu'on appelle affectueusement "le demi-dieu", à l'issue de ce mercato estival. Outre l'AC Milan, plusieurs autres clubs sont dans le coup, au nombre desquels la Lazio de Rome, Lille, Rennes et une formation d'Arabie Saoudite.

Gratis Makabi



Le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a réuni lundi 19 août à Kinshasa les importateurs des produits alimentaires pour que ces derniers appliquent rapidement les mesures contre la vie chère en République démocratique du Congo prises par le Gouvernement.

« Vous avez intérêt à prendre vos responsabilités, car plus vos clients achètent, plus vous allez accroître vos chiffres d’affaires. Mon ministère et le Gouvernement, que dirige Mme Judith Suminwa, ont déjà pris leurs responsabilités en supprimant certaines taxes jugées illégales ou celles qui ne devraient pas exister, afin de soulager vos charges sur le plan de la parafiscalité », a rappelé Daniel Mukoko Samba.

Selon lui, ce processus de la baisse des prix de certains produits qui vient de commencer, va se poursuivre.

Ibrahim Issaoui, patron de la Société commerciale import-export (SOCIMEX) et vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), a salué les efforts du Gouvernement central, pour avoir pris la décision de supprimer certaines taxes qui sont à la base de la hausse des prix de certaines denrées en RDC.

« Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose reste sûre : la population congolaise va souffler parce que les prix des produits ciblés vont réellement baisser. La sommation de toutes ces taxes pèse énormément sur les épaules des opérateurs économiques. Nous espérons que nous allons arriver à un bon résultat pour l’amélioration du pouvoir d’achat de la population », a soutenu Ibrahim Issaoui.

A l'occasion, ces importateurs ont promis leur soutien au Gouvernement et au ministre Daniel Mukoko Samba qui porte ce projet, en sa qualité de président de la Commission économique, financière et ce construction (ECOFIRE).

Des sanctions envisagées

Le Gouvernement avait décidé d’alléger la fiscalité sur les importations de neuf produits dont la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre.
Daniel Mukoko Samba avait annoncé mardi 13 aout la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs.  Alors que les autres produits verront leurs charges être réduites de 5, 25 et 50%.

Selon lui, cette initiative vise à privilégier le bien être des Congolais face aux services de l’Etat qui bénéficient de ces frais.

Il a mis en garde et promettre des sanctions contre les éventuels réfractaires à ces mesures.

radiookapi.net/CC



Afin de faire face à la variole du singe, communément appelée « monkeypox », qui sévit dans presque toutes les provinces de la RDC et cause des décès, le gouvernement congolais prévoit de débloquer un montant estimé à environ 49 millions de dollars américains pour l'ensemble de la riposte, sans compter le coût du vaccin. C'est ce qu'a révélé le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, Roger Kamba, lors d'une conférence de presse tenue lundi à Kinshasa.

Cette enveloppe budgétaire est destinée à couvrir les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

« En termes de chiffres, pour le budget du plan, nous avons tenu une réunion ce matin. Je tiens une réunion chaque lundi matin avec tout le monde, c'est-à-dire la Banque mondiale, l'OMS et tous les acteurs de la santé. Les chiffres que nous avons évalués ce matin s'élèvent à environ quarante-neuf millions de dollars pour toute la riposte, sans compter le vaccin. Ces chiffres concernent le déploiement, la prise en charge, la surveillance, ainsi que le laboratoire, qui est très important », a déclaré Roger Kamba.

Devant la presse kinoise, le ministre de la Santé a assuré du succès du plan mis en place par le gouvernement pour endiguer ce fléau, et il a déjà constaté des effets positifs. Il se félicite également des efforts déjà consentis, qui montrent une baisse du nombre de nouveaux cas au cours de la dernière semaine. « Au cours de la dernière semaine, nous avons enregistré cent trente-quatre mille nouveaux cas, ce qui est déjà un progrès. Et si nous n'avions pas mis en place un plan, nous serions actuellement à environ vingt-et-un mille cas », s'est-il réjoui.

Actuellement, la situation du monkeypox en RDC est de 16 700 cas et 570 décès déjà enregistrés, soit un taux de mortalité de 4 % pour cette maladie qui se transmet par contact avec un animal, un objet contaminé, mais surtout par contact d'homme à homme, notamment par transmission sexuelle, un mode de transmission qui a surpris le monde entier. En outre, les jeunes constituent la population la plus vulnérable à cette épidémie en raison de l'absence de vaccination contre la variole humaine depuis 1980.

La République Démocratique du Congo a besoin d'environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Grâce à la Belgique, précise Roger Kamba, le pays recevra 215 000 doses. Le Japon, quant à lui, enverra environ 3 millions de doses, bien qu'il en ait lui-même besoin, compte tenu du coût qu'elles représentent. « Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », a-t-il ajouté.

Il convient de signaler que les doses promises par les États-Unis et le Japon arriveront dès la semaine prochaine, avant que Kinshasa ne mette en place son plan de vaccination, qui est déjà prêt.

Samyr LUKOMBO



Un cas de mutilation génitale a été signalé dans le territoire de Djugu, en province de l'Ituri. Il s'agit d'une fillette d'environ trois ans, qui a été violée et dont ses parties intimes coupées par des bandits non autrement identifiés.

Selon les proches de la victime, ce cas de mutilation génitale s'est produit dans la soirée de dimanche 18 août 2024, sur l'avenue Ngote, quartier Dépôt, en commune de Mongbwalu, dans le territoire de Djugu.

Après cet acte, la victime a été conduite dans une structure sanitaire de la place, pour des soins primaires. Le médecin directeur de l'hôpital général de Mongbwalu affirme que plusieurs parties de l'organe genital de la jeune fille ont été emportées par les bourreaux.

«Nous avons objectivé des lésions énormes au niveau de son appareil génital, qui a été complètement délabré. La fille a perdu son hymen et puis il y a eu des lésions vaginales jusqu'à laisser le rectome à nu. Les bourreaux voulaient couper tout son appareil génital avec un objet tranchant. La fille a également perdu une partie de son clitoris, mais aussi la grande lèvre du côté droit de son vagin», précise le Docteur Lokudu Richard.

Notons qu'après le forfait, les auteurs de cette infraction se sont volatilisés dans la nature. Toutefois, les services de sécurité ont annoncé que les enquêtes sont déjà amorcées, en vue de dénicher les coupables et les sanctionner conformément à la loi congolaise.

Prosper Buhuru



Le FCF Mazembe a largement battu le CSM Diables noires de Brazzaville (7-0), ce lundi 19 août 2024, au stade des Martyrs de Kinshasa, en match comptant pour la première journée du tournoi qualificatif zone unifac de Ligue des Champions féminine de la CAF -Confédération Africaine de Football-.

Insaisissables, Merveille Kanjinga et Esther Dikisha ont respectivement inscrit un triplé et un doublé à l'issue de cette rencontre. Les deux autres buts mazembiens ont été marqués par Belange Vukulu et Telma Baffour.

Les dames de Lamia Bouhmedi sont en train de soigner leur goal-average dans cette phase des préliminaires.

Pour rappel, les joueuses de Mazembe ont battu les garçons de l'Espérance Football Academy de Kinshasa (4-0), le week-end dernier, au stade Tata Raphaël, dans le cadre d'un match amical.

Gratis Makabi



L'international footballeur congolais, Yoane Wissa, est entré dans l'histoire de la Premier League anglaise, après sa performance stratosphérique lors de la rencontre qui a opposé Brentford FC à Crystal Palace (2-1), dimanche 18 août 2024, au Gtech Community Stadium de Londres, comptant pour la première journée.

Buteur et passeur décisif, le Léopard de 27 ans est devenu le premier joueur à avoir marqué et délivré une passe décisive en trois matchs consécutifs de Premier League, depuis l'ancien sociétaire de Manchester City, l'algérien Riyad Mahrez, en décembre 2021.

Pour rappel, Wissa a reçu, la semaine dernière, un trophée pour avoir dépassé la barre des 100 matchs en Premier League anglaise. Quelques semaines plus tôt, il a remporté le prix du "meilleur but" de la saison de Brentford FC, grâce à sa magnifique retournée acrobatique face à Chelsea FC, le 02 mars 2024.

Arrivé chez les Bees en 2021, en provenance de Lorient, Yoane Wissa a inscrit 27 buts et délivré 8 passes décisives, en 103 apparitions, en division d'élite anglaise. Il a marqué 12 buts et délivré 3 passes décisives la saison dernière.

Gratis Makabi



C’est une histoire banale qui a failli très mal finir. Cambiste à l’arrêt Sous-région dans la commune de Lemba, marié et père de deux enfants, Junior Bakimi a été enlevé lundi 5 août dans la commune de Limete, entre les 12ᵉ et 13ᵉ rues, perpendiculaires au boulevard Lumumba.

Presqu’une semaine après sa libération, il se confie à 7SUR7.CD pour relater le calvaire qu’il a vécu ce jour-là.

Junior Bakimi évolue dans le domaine de change de monnaie à l’arrêt Sous-région à Lemba. Lundi 5 août vers 17h30, il fait un message WhatsApp à la grande sœur de son épouse chez qui il a l’habitude de se ravitailler en billets de francs congolais dans le cadre de son travail. Comme la maison de change de sa belle-sœur se trouve au Pont Cabu, non loin du  boulevard Sendwe et à quelques encablures de l’Eglise Armée de l’Éternel, il prend calmement une moto devant l’Eglise chrétienne Disciples du Christ à l’arrêt Sous-région. Avant même d’arriver à la maison de change de sa belle-sœur, il est victime d’un accident de la circulation. Il s’ensuit son enlèvement aux environs de 18 heures.

« Nous sommes arrivés à la 13ème rue Limete. On dévie un taxi dit « Ketch ». Le même véhicule dévié nous percute derrière. Ce qui cause ma chute brutale sur la chaussée. Les personnes qui étaient à bord du véhicule qui nous a percutés font semblant de venir à ma rescousse. Ils promettent de m’emmener dans un dispensaire pour me faire soigner. Je me retrouve donc dans leur auto. Pendant le trajet, ils remontent les pare-brises de la voiture et bloquent les portières de celle-ci», révèle la victime.

Avant de le cagouler, assurés d’avoir réussi leur forfait, les ravisseurs de Junior Bakimi révèlent à leur victime qu’ils sont à ses trousses depuis longtemps. N’ayant nullement touché son intégrité physique, ils l’emmènent vers une destination inconnue. Au finish, Junior Bakimi s’est retrouvé à Matadi dépouillé de tout.

« J’ai été détroussé de tous mes avoirs. J’avais 3.350 dollars dans mon sac et mes téléphones », nous a-t-il déclaré.

La ville de Kinshasa vit de nouveau une recrudescence des enlèvements à bord de taxis communément appelés «Ketch». Cette situation fait le buzz sur les réseaux sociaux. Communiqués avec des photos des personnes enlevées sont abondamment  publiés sur la toile. Les ravisseurs se font passer pour des taximen et embarquent des passagers qu’ils enlèvent par la suite dans le but de demander une rançon. La nouveauté dans ce regain d’enlèvements, est que ces bandits filment les victimes pour faire pression sur leurs proches.

A l'issue du conseil des ministres de ce week-end, le gouvernement congolais a indiqué que les alertes en rapport avec les enlèvements ces derniers jours sont faites dans le seul but de discréditer l'équipe gouvernementale. Le gouvernement a promis d’accroître la vigilance à Kinshasa afin d’identifier les propagateurs de ce qu'il considère comme fausses nouvelles au sujet des enlèvements.

Raphael Kwazi



À quelques jours de la rentrée scolaire en République démocratique du Congo, les parents d'élèves se pressent, comme à l'accoutumée, dans les différents grands marchés et magasins de la ville de Kinshasa pour acheter les objets classiques indispensables pour leurs enfants.

Le samedi 17 août 2024, au marché central de Kinshasa, communément appelé «Zando », difficile de se frayer un chemin.

Les parents venus de plusieurs coins de la capitale ont pris d'assaut ce grand lieu de négoce pour s'offrir des fournitures scolaires, entre autres cahiers, sacs à dos, ketchs, stylos et uniformes.

Robert Ndongala, père de famille, la soixantaine révolue, se plaint de la hausse des prix des objets classiques, notamment le paquet de cahiers de 200 pages.

« Je suis arrivé depuis 11 heures au marché central. Je n'arrive pas jusqu'ici à terminer les achats car,  les prix des fournitures scolaires ont pris de l'ascenseur. L'année  dernière, nous avions acheté un paquet de cahiers de 100 feuilles à 7.000 francs congolais, aujourd'hui, ça se négocie à 9.000 Fc. Je cherche à faire de mon mieux par rapport à mon budget, mais j'y n'arrive vraiment pas. C'est déplorable », s'est-il indigné.

Même son de cloche pour Chantal Lufuma que nous avons rencontrée devant les étalages de ce marché, accompagnée de ses deux enfants.

« Je suis ici avec mes deux filles pour les achats des articles scolaires, mais je ne sais pas par où commencer. Il y a une flambée des prix des articles destinés aux élèves. Un sac à dos pour élève se vend à 30, voire 35 dollars américains, le ketch à 15,20 dollars USD, voire plus et un mètre de tissu d'uniforme bleu ou blanc se vend à 7.500 francs congolais. C'est compliqué pour nous  parents. On ne sait à quel saint se vouer parce que la situation est catastrophique », a-t-elle lâché.

Pendant que les parents se plaignent de la hausse des prix des objets classiques, les vendeuses et vendeurs, eux également, affirment ne pas être en mesure de couler leurs stocks faute d'acheteurs.

 

« L'année dernière, nous avions fait de bonnes affaires à la veille de la rentrée scolaire. Cette année, les gens affluent au marché central, mais n'achètent finalement pas. Regardez vous-même, les gens se bousculent par ici pour passer, mais les articles ne bougent pas. Tel que je suis là, depuis le matin, je n'ai rien vendu, même pas un stylo. Dites-moi comment est-ce que je peux, moi aussi de mon côté, envoyer mes enfants à l'école le 2 septembre prochain », a déploré Vicent-paul Mumbere.

Par contre, Tryson Lulendo, vendeur des articles à même le sol, rejette la faute aux chefs d'établissements scolaires qui, selon lui, obligent désormais les parents à acheter les fournitures scolaires dans les écoles.

« Les promoteurs d'écoles obligent les parents à acheter les cahiers, les uniformes, les sacs et autres à l'école. Ils n'ont plus le temps de venir acheter auprès de nous. Ces promoteurs vendent les objets classiques à un prix qui est deux fois plus que celui que nous proposons. Les écoles se sont transformées en lieu de commerces de fournitures et d'uniformes au détriment de nous, pauvres commerçants », a-t-il regretté.

Dans un communiqué, la ministre de l'Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a fixé au 2 septembre prochain, la rentrée scolaire édition 2024-2025 sur toute l'étendue du territoire national.

De nouvelles mesures ont été prises pour une rentrée scolaire réussie entre autres, l'obligation pour les parents de payer les frais scolaires en Franc congolais, l'interdiction pour les écoles de réclamer des acomptes des frais scolaires ou frais d'inscription pour les nouveaux élèves et de confirmation pour les anciens, mais aussi, l'interdiction de la vente des fournitures scolaires et uniformes dans les écoles.

Murphy Fika



Plusieurs questions ont été débattues lors de la 9ème réunion du Conseil des Ministres présidée par la Première Ministre, Judith Suminwa, à l'absence du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans sa communication, la Cheffe de l'exécutif national a annoncé l’évaluation des performances des membres de son équipe gouvernementale, trois mois après leur installation.

La Première Ministre a évoqué l’obligation de redevabilité, en cette semaine de début du troisième mois d’exercice du Gouvernement, depuis son investiture.

Elle a, par la même occasion, rappelé l’objectif principal du récent séminaire du Gouvernement, qui était axé sur une nouvelle approche de gestion basée sur la performance, et à diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique, en misant sur la cohésion et la solidarité gouvernementales, pour susciter l’engagement, la responsabilité et la redevabilité des membres du Gouvernement, dans la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement 2024 – 2028.

Elle a appelé les membres de son équipe à une bonne préparation, afin de répondre aux attentes de cette exigence de redevabilité. 

Pour rappel, l'équipe du gouvernement Suminwa, composée de 54 membres, a été dévoilée, mercredi 28 mai 2024, plus de cinq mois après la réélection du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Serge Mavungu 

 

 
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