Les tensions entre Kinshasa et Kigali persistent malgré les violents affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23. Lors de son intervention au parlement européen, la commissaire chargée des partenariats internationaux, Jutta Pauliina Urpilainen, au nom de Josep Borrell Fontelles, Haut Représentant de l'Union Européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a rappelé l'urgence et la nécessité d'un dialogue politique inclusif entre les différentes parties prenantes.

À cette occasion, l'Union européenne a exprimé son soutien à la dernière déclaration du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, soulignant qu'il n’y a pas de solution militaire à cette crise, mais uniquement par le dialogue.

" Nous nous associons à la déclaration du président de la Commission de l'Union africaine [Moussa Faki Mahamat] du 21 février : il n'y a pas de solution militaire à cette crise. Seul un dialogue politique inclusif capable de s'attaquer aux causes profondes de l'insécurité et de l'instabilité, la mise en œuvre intégrale des décisions prises dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi et le respect de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale de tous les pays de la région, peut briser une fois pour toutes le cycle de la violence et de l’impunité ", indique le communiqué de l'Union Européenne rendu public mercredi 28 février 2024.

L’Union européenne constate que malgré l'intensification de sa réponse humanitaire, de nombreuses personnes parmi les plus vulnérables ne reçoivent toujours pas le soutien nécessaire.

" Cette intensification de la violence a créé de nouvelles vagues de déplacements massifs et a encore détérioré la situation humanitaire déjà préoccupante. Les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire se multiplient, dans un contexte d’impunité totale. L’Union européenne a intensifié sa réponse humanitaire et a débloqué 100 millions d’euros pour 2023, mais de nombreuses personnes parmi les plus vulnérables ne reçoivent toujours pas le soutien dont elles ont besoin en raison de la gravité de la crise et de l’ampleur des besoins ", souligne le communiqué de l'Union européenne.

La rencontre entre les présidents angolais Joao Lourenço et congolais Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo intervient après la signature de l'accord entre l'Union européenne et le Rwanda sur les minerais stratégiques, tandis que les combats se poursuivent entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les Wazalendo et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans les environs de Sake, territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

Clément MUAMBA



Le FC les Aigles du Congo affûte ses armes pour la phase de play-offs de Vodacom Ligue 1, qui va débuter ce week-end, dans plusieurs villes de la RDC -République Démocratique du Congo-.

Le club cher à Vidiye Tshimanga a engagé 5 nouveaux sociétaires dont 3 joueurs. Il s'agit, entre autres, du latéral droit Dieu-merci Mukoko Amale, des attaquants Charles Mukefu et Maxwell Djoumeku, du manager général Junior Kiaku, et du manager général adjoint Gladys Bokese.

Il est à noter que les Aigles du Congo espèrent finir sur le podium des play-offs, et projettent de remporter la Ligue des Champions de la CAF d'ici 2030.

Pour rappel, la team Bleu et Blanc de Kinshasa va affronter l'AS VClub, ce dimanche 03 mars 2024, au stade Père Raphaël de la Kethule, dans le cadre de la première journée des play-offs. La rencontre est prévue à 15h30, heure locale.

Gratis Makabi



Sur pied de l'Ordonnance RA 664/663, rendue en date du 22 février 2024 par la Cour d'appel de Kinshasa/ Gombe, siégeant en matière administrative, opposant Mokili Ngansono, ministre provincial en charge du Tourisme et Développement rural à Ngobila Mbaka Gentiny, Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, l'Instance judiciaire précitée renseigne que l'arrêté numéro SC/ 0039/CAB/GVKGNM/JNM/2024 du 02 février 2024 est suspendu.

À en croire la Cour d'Appel de Kinshasa, à partir du moment où l'Assemblée provinciale de Kinshasa avait autorisé les poursuites contre le Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka, ce dernier ne devait plus poser des actes, car réputé démissionnaire.

En conséquence, les ministres récemment nommés sur base de l'arrêté attaqué ne peuvent pas non plus poser des actes. 

De droit, les ministres suspendus, dont Mokili Ngansono, sont appelés à reprendre leurs fonctions respectives.

Serge Mavungu 



La Cour d’appel de Paris a confirmé ce mercredi la mise en accusation de Roger Lumbala « pour complicité de crimes contre l’humanité ». Arrêté le 2 janvier 2021 en France dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en décembre 2016 par le pôle Crimes contre l'humanité du parquet de Paris, Lumbala est accusé de crimes incluant des meurtres, actes de torture, viols, pillages et réduction en esclavage, dont esclavage sexuel, commis en République démocratique du Congo entre 2002 et 2003.

« Cette décision est un pas de plus vers la justice pour les survivant·e·s d’atrocités de masse en RDC », a déclaré TRIAL International, qui œuvre en RDC depuis dix ans. Avec des bureaux locaux au Sud-Kivu et au Kasaï, l’organisation soutient les victimes de crimes internationaux, collabore avec les acteurs judiciaires congolais et participe à des procès locaux.

Lumbala, chef du groupe armé Rassemblement congolais pour la démocratie Nationale (RCD-N) et ses alliés, aurait commis ces atrocités lors de l’opération militaire « Effacer le tableau » menée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour prendre le contrôle de zones riches en ressources naturelles. Dans ce cadre, Lumbala est accusé d'avoir donné des ordres de torture et d'avoir aidé ou assisté les troupes du RCD-N, notamment en fournissant le ravitaillement nécessaire. Il a par la suite été nommé ministre du Commerce en RDC, poste qu’il a occupé de 2003 à 2005.

actualite.cd/CC



Au cours de sa visite à Bruxelles, ce mercredi, le président congolais Félix Tshisekedi s'est entretenu avec Alexander De Croo, appelant le Premier ministre belge à faire pression sur le Rwanda pour qu'il cesse de soutenir la rébellion du M23 qui déchire l'est de la RDC. De Croo est prêt à envisager des sanctions individuelles, dans un cadre européen, mais attend du Congo qu’il ne soutienne pas de rebelles à l’est du Congo.

Pour ce qui est du protocole d'accord entre l’Union européenne et le Rwanda sur les matières premières critiques, qui a provoqué la fureur de Kinshasa, "le timing est mauvais", a reconnu le Premier ministre libéral.

Les violences dans l'est de la RDC ont connu une résurgence depuis 2021, le M23 contrôlant des pans entiers du Nord-Kivu, territoire riche en minerais stratégiques. Kinshasa accuse ses voisins, et en particulier le Rwanda, de nourrir le conflit en appuyant les rebelles. La RDC appelle régulièrement les Occidentaux à prendre des sanctions à l'encontre de Kigali, une demande réitérée ce mercredi à Bruxelles par le président Tshisekedi. Les sanctions, "c'est la seule chose qui pourra faire reculer le dictateur Paul Kagame", a lancé le président congolais.

Alexander De Croo s'est dit prêt à discuter de "sanctions individuelles". "Je suis prêt à collaborer avec l'UE" en vue d'établir une liste, a-t-il indiqué à l'issue de l'entretien, face à la presse. "Nous demandons au Rwanda d'arrêter son soutien au M23 et sa présence sur le territoire congolais", a-t-il ajouté. "La RDC doit cependant aussi démontrer, de son côté, qu'elle ne soutient pas d'autres milices. Ce qui est important pour nous, c'est que les combats s'arrêtent (...) Ce conflit dure depuis trop longtemps et a fait trop de victimes".

Arrivé vers 10h au Lambermont, Felix Tshisekedi en est reparti une heure plus tard, après avoir répondu à quelques questions de journalistes. Il s'agissait de sa première visite officielle hors d'Afrique depuis sa réélection en décembre dernier.

Tshisekedi critique l’accord UE - Rwanda

Sans surprise, il a également évoqué avec Alexander De Croo le protocole d'accord signé la semaine dernière entre l'UE et le Rwanda, pour des "chaînes de valeur durables et résilientes pour les matières premières critiques". Kinshasa avait immédiatement accusé l'UE de se rendre complice du pillage des ressources congolaises, puisqu'on parle ici de minerais abondants dans l'est de la RDC mais quasi absents des sous-sols rwandais. "Nous sommes certains que ce sont des minerais volés à la RDC", a répété mercredi Félix Tshisekedi.

"Ce 'Memorandum of Understanding' vient au mauvais moment. On l'a indiqué à la Commission européenne", a commenté Alexander De Croo. "Mais maintenant que l'accord est là, utilisons-le pour forcer le Rwanda à la transparence par rapport à son commerce de minerais". "Je suis content de la position de la Belgique, qui se pose aussi des questions sur cet accord", a conclu le président congolais.

Félix Tshisekedi restera en Belgique jusque jeudi soir. Il s’entretiendra notamment aussi avec le roi Philippe.

Anne François, Belga/CC



Arrivé dans la matinée de ce mercredi 28 février 2024 à Bruxelles, capitale de la Belgique, le Président de la RDC Félix Tshisekedi a été reçu par le Premier ministre belge Alexander De Croo avec qui il a eu un tête-à-tête.

Les deux personnalités ont notamment évoque la coopération bilatérale entre la RDC et la Belgique mais également d’autres sujets d'intérêt commun au-delà de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.

Les relations avec l'Union Européenne figurent aussi au centre des échanges, car la Belgique exerce pour 6 mois la présidence tournante du Conseil européen, a ajouté la présidence congolaise qui a indiqué par ailleurs qu’en dehors du tête-à-tête de cette matinée, le Président Félix Tshisekedi et son hôte tiendront une séance de travail avec leurs délégations respectives.

Pour rappel, cette visite officielle du Président Félix Tshisekedi, la première en dehors du continent Africain dans son second quinquennat, intervient au lendemain d’une rencontre qu’il a eue à Luanda avec son homologue angolais Joao Lourenco sur la crise en cours entre Kinshasa et Kigale suite à la guerre contre le M23.

Si aucun des deux chefs d’Etat ne s’est exprimé à l’issue de cette entrevue, le ministre angolais des affaires étrangères, Tété Antonio, a signifié que le président Félix Tshisekedi aurait donné son accord de principe de rencontrer le président du Rwanda Paul Kagame.

 Joseph Seven 



Robinio Mundibu était l’invité de l’émission Face à Franck cette semaine. Au cours de l’entretien, l’artiste auteur du titre « Misu na misu » s’est exprimé sur les critiques à son encontre.

Certains de ses confrères musiciens mettent régulièrement en doute son talent. Interrogé à ce sujet, Robinho Mundibu a tenu à leur répondre.

« Les artistes qui ne croient pas à mon talent sont souvent ceux qui ne parviennent pas à faire de concert ou à vendre leur musique », a-t-il déclaré.

Pour l’interprète, ses détracteurs sont généralement des musiciens qui ne rencontrent pas le même succès public et commercial que lui. Robinho Mundibu estime avoir fait ses preuves en tant que chanteur à part entière.

A travers cette intervention, l’artiste congolais a tenu à couper court aux critiques, affirmant sa légitimité sur la scène musicale.

mbote/CC



Lors de son récent passage télévisé, Robinio Mundibu a révélé ses projets de faire un petit tour en Europe avec quelques de ses musiciens dans les mois à venir.

Il s’agira d’une première pour le chanteur, qui se produisait seul à l’étranger jusqu’à présent. Mais il souhaite à présent faire voyager ses collaborateurs musiciens.

Selon ses dires, cette tournée aura aussi pour but de « décomplexer » ses musiciens face aux voyages récurrents des grands orchestres kinois à l’international. Robinho veut leur donner de l’expérience face à la concurrence.

Evoluer sur la scène européenne aux côtés de leur leader doit leur permettre de gagner en assurance et maturité musicale. Un objectif louable pour l’artiste, désireux de faire progresser les carrières de ses fidèles partenaires de studio et de scène.

mbote/CC



Dans le paysage politique congolais, une récente annonce a fait du bruit et suscité des réactions au sein des autorités de Kinshasa. En effet, l’ex-député Jean Jacques Mamba a récemment déclaré son adhésion à l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Cette déclaration, faite depuis Bruxelles, a provoqué une certaine agitation et conduit les autorités congolaises à envisager une réaction diplomatique à l’égard de la Belgique.

Selon des sources d’ACTUALITE.CD, l’ambassadeur de Belgique en poste à Kinshasa sera convoqué par les autorités congolaises pour des explications suite à la conférence de presse tenue par Jean Jacques Mamba. De plus, Kinshasa pourrait rappeler son ambassadeur à Bruxelles pour consultation, signe des relations étroites entre les deux pays.

Il est intéressant de noter que cette réaction diplomatique n’est pas inédite. En effet, après la sortie officielle de l’AFC à Nairobi en décembre dernier, des mesures similaires avaient été prises suite à des déclarations jugées inappropriées. Le président kényan avait dû s’expliquer auprès de son homologue congolais, soulignant que les actions menées par son gouvernement visaient à combattre la criminalité.

Ce nouvel épisode diplomatique souligne l’importance des relations internationales et des enjeux politiques en jeu dans la région. L’adhésion de Jean Jacques Mamba à l’AFC semble avoir des répercussions inattendues, mettant en lumière les tensions et les intérêts en jeu.

En conclusion, cette affaire témoigne de la complexité des relations entre les nations et souligne l’importance des réactions diplomatiques dans un contexte politique sensible. Il est essentiel de suivre de près l’évolution de cette situation pour en comprendre toutes les implications.

Fatshimétrie/CC



Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) n’a pas tardé à réagir à l’adhésion de son ancien cadre Jean-Jacques Mamba au mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC).

À travers un communiqué consulté par la Rédaction de 7SUR7.CD ce mardi 27 février 2024, le parti politique dont Jean-Pierre Bemba est autorité morale, affirme que cet ancien député national a démissionné en qualité de membre et cadre.

« Le Mouvement de Libération du Congo, MLC en sigle, tient à fixer l’opinion nationale et internationale que monsieur Jean-Jacques Mamba avait, en date du 19 janvier 2024, déposé, par le truchement d’un huissier de justice, sa lettre de démission en qualité de membre et cadre du MLC, tel que l’atteste la copie de son courrier en annexe », lit-on dans ce communiqué. 

En conséquence, le MLC affirme que les choix de Jean-Jacques Mamba ne l’engagent nullement. 

« De ce fait, le précité a perdu sa qualité de membre effectif du MLC et ses choix n’engagent nullement le MLC qui reste un parti légaliste et respectueux des lois de la République », renchérit le même document.

Au cours d’une conférence de presse animée à Bruxelles, en Belgique, le weekend dernier, le député honoraire Jean-Jacques Mamba a annoncé son adhésion à l’AFC, une alliance rebelle formée par Corneille Nangaa, ancien président de la Comission électorale nationale indépendante (CENI), et le mouvement terroriste M23.

Prince Mayiro

A Propos

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