Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé lors d'une conférence de presse à Kinshasa ce jeudi 29 février que Cherubin Okende se serait suicidé. Cette déclaration survient dans le cadre de l'affaire entourant la mort de l'ancien ministre des Transports et voies de communication, retrouvé sans vie le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

Réagissant à cette annonce, Me Alexis Deswaef, l’avocat belge engagé par la famille Okende, a exprimé son incrédulité : « C’est hallucinant. Comment le procureur peut-il, après 24 heures d’enquête, affirmer que le garde du corps a tué son patron Cherubin Okende pour ensuite, sept mois plus tard, soutenir que c’est un suicide ? Ce n’est pas crédible. C’est une manière de dire : circulez, il n’y a rien à voir. »

Il a également soulevé des questions sur la crédibilité de cette conclusion et sur la réaction attendue des experts internationaux impliqués dans l'enquête : « Est-ce que les experts Sud-africains, belges et onusiens vont confirmer cette thèse ? Maintenant que les autorités congolaises ont donné leur version, ils doivent réagir. Est-ce qu’il y a eu une vraie enquête ? La conférence du procureur se termine même par des menaces envers la corporation des journalistes. Même le régime russe n’aurait pas osé. La famille a envie de connaître la vérité, il y a cette procédure en Belgique qui se poursuit. »

De leur côté, les membres de la famille politique de Cherubin Okende expriment également leur incompréhension. Hervé Diakiese, porte-parole du parti Ensemble pour la République, a déclaré : « C’est une aberration parce que ça ne correspond pas aux faits tels qu’on les connaît : on a retrouvé son corps criblé de balles, il a été kidnappé devant la cour constitutionnelle. Pourquoi est-ce qu’on ne rend pas public le rapport d’autopsie ? C’est lui qui fait autorité. L’autopsie est faite par des médecins légistes, ni nous, ni le procureur n’ont assisté aux derniers instants. Ça pose un problème si les experts internationaux, belges, sud-africains et onusiens restent silencieux, leur silence serait une duplicité. Ils doivent parler. On aurait passé tout ce temps pour conclure à un suicide. »

Pour rappel, Chérubin Okende est décédé assassiné le 13 juillet 2023 à Kinshasa et l'enquête sur cet assassinat n'avance pas. L'autopsie du corps a été réalisée le 3 août 2023 en collaboration avec des experts belges, sud-africains et la Mission d'Observation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), en présence des membres de la famille du défunt.

actualite.cd/CC



Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a déclaré lors d'une conférence de presse à Kinshasa ce jeudi 29 février que Cherubin Okende se serait suicidé. Cette annonce survient dans le cadre de l'affaire entourant la mort de l'ancien ministre des Transports et voies de communication, retrouvé sans vie le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

Réagissant à cette déclaration, Hervé Diakiese, porte-parole d’Ensemble pour la République, le parti au sein duquel Cherubin Okende était actif, a déclaré : « Hormis les assassins, ni le PGR ni qui que ce soit d’autre n’a vécu les derniers instants de Feu Chérubin OKENDE. La version sidérante du parquet ne repose sur aucun élément procédural. Seul le rapport d’autopsie relate les causes et les circonstances probables de la mort ».

Il a également ajouté : « Lorsque dans un État qui se targue d’être de droit, nous en arrivons à l’éclatante démonstration que nous n’avons plus strictement rien à attendre de la justice dans une circonstance aussi grave que la mort crapuleuse d’un homme, la justice creuse sa propre tombe. Ci-gît le Droit ».

Interrogé sur les détails de la supposée scène du suicide, Laurent Onyemba, avocat de la famille, a soulevé des questions troublantes : « M. Okende se serait donné la mort après s'être assis par terre ? Le corps jusqu'à aujourd'hui garde encore les traces de sable. Et après s'être donné la mort, Okende a pris le soin de garder l'arme qui l'a tué à côté ».

Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine des droits de l'Homme (Asadho), a également exprimé sa déception : « La conclusion rendue publiquement par les autorités judiciaires en charge du dossier Okende est la plus ridicule qui soit. Le fait qu'elles ont menacé d'arrêter toute personne qui critiquerait durement leur conclusion montre qu'elles ont compris que personne ne va y croire ».

Il a conclu en soulignant : « Elles ont oublié que la justice est rendue au nom du peuple congolais. Le jour où le peuple comprendra que la justice est rendue en son nom, certaines autorités judiciaires se verraient interdites d'accéder à leurs bureaux, pas par la décision d'une autorité supérieure, mais par le peuple souverain ».

La famille Okende, qui a engagé un avocat belge pour poursuivre l'affaire à l'international, se dit également prête à s'adresser aux institutions internationales pour obtenir justice dans cette affaire.

actualite.cd/CC



« Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC », l’œuvre scientifique de la ministre de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a été portée sur les fonts baptismaux lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, ce jeudi 29 février à Kinshasa, la capitale.

L’ouvrage, selon la Primature, retrace l’histoire culturelle de la République démocratique du Congo et sa politique culturelle, qui, depuis 1960, n’a pas encore été développée ou votée au Parlement. C’est dans cette optique que le gouvernement de la République travaille à donner forme à cette politique culturelle qui, « existait au niveau un tout petit peu élémentaire ».

À en croire la ministre Catherine Kathungu, il est question, entre autres, des dispositions qui devront assurer la protection des droits des artistes, faire leur promotion et celle de leurs œuvres, qui, depuis tout ce temps « étaient reconnus sans avoir un statut spécial d’artiste ».

Dans cette même perspective, l’ouvrage de Kathungu Furaha encourage des études sur la rumba congolaise appelée à devenir « scientifique et outil de paix ». L’auteure a souhaité que les textes de la rumba moderne soient écrits en faveur de la paix, pour façonner l’homme, pour réécrire la valeur de l’homme. Elle parle donc d’une « rumba éthique ». Pour elle, cette forme particulière de musique et de danse doit être maintenant « portée à une autre dimension ».

C’est en qualité de parrain de l’ouvrage que le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a baptisé ce livre, qu’il a aussi préfacé. Il a reconnu cet ouvrage comme un véritable témoignage de la promotion de la culture congolaise.

« […] Ceci est un accomplissement à féliciter. Effectivement, nous avons placé la culture et les arts au sein du gouvernement et sous les directives du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme étant l’un de nos piliers principaux », a déclaré le Premier ministre dans son discours.

Odon Bakumba



Le match Mamelodi Sundowns vs TP Mazembe se jouera finalement au Tswane-Lucas Masterpieces Moripe Stadium de Pretoria. L’équipe sud-africaine a encore changé le lieu de la rencontre : ça ne sera plus au FNB Stadium de Johannesburg.

En raison d’un match de rugby prévu le samedi 2 mars au Loftus

Ce match était initialement délocalisé de Loftus au FNB Stadium, en raison d’un match de Rugby prévu le même samedi 2 mars au Loftus Versfeld Stadium entre Vodacom Bulls et DHL Stormes. 

La CAF a approuvé exceptionnellement ce stade pour le match de ce samedi.

Ce match sera officié par un quarto marocain avec Jalal Jayed arbitre central, Zakaria Brinsi assistant 1, Hamza Nassiri arbitre assistant 2, Karim Sabry comme quatrième arbitre.

La rencontre entre dans le cadre de la 6e et dernière journée de la phase de groupe de la ligue des champions de la CAF groupe A. Mazembe et Mamelodie Sundowns sont déjà qualifiés. Ils se disputent la première place du groupe. 

radiookapi.net/CC



Lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa le jeudi 29 février, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé que Cherubin Okende aurait mis fin à ses jours. Cette révélation est survenue dans le cadre de l'enquête entourant le décès de l'ancien ministre des Transports et voies de communication, retrouvé sans vie le 13 juillet 2023 à Kinshasa.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Gombe, Edmond Isofa, a fourni des détails sur les circonstances entourant la mort de Cherubin Okende. Selon ses explications, le véhicule dans lequel le corps a été retrouvé était fermé, le moteur en marche et la climatisation allumée. Les empreintes digitales de Cherubin Okende ont été trouvées au niveau du rétroviseur, mais l'humidité a empêché le prélèvement d'autres empreintes. Toujours d'après la même source, les experts ont également constaté que le véhicule ne pouvait être verrouillé que de l'intérieur.

Des éclaboussures de sang ont été découvertes sur les sièges avant et arrière, et l'arme utilisée était celle du garde du corps de Cherubin Okende. La balle tirée par cette arme a été retrouvée avec une trajectoire ascendante, indiquant que Cherubin Okende se serait tiré dessus lui-même. Les examens toxicologiques ont également révélé qu'Okende n'était pas sous l'influence de drogues au moment de sa mort.

Des éléments troublants ont également été découverts dans le bureau de Cherubin Okende, notamment un agenda dans lequel il avait écrit qu'il était "au bout du rouleau". Malheureusement, les pages suivantes avaient été arrachées, empêchant ainsi de comprendre le sens de ces écrits.

En dépit de l'appel à témoins lancé par les autorités, aucune information supplémentaire n'a été obtenue, et les enquêtes se poursuivent pour éclaircir les circonstances exactes de la mort de Cherubin Okende.

actualite.cd/CC



En prélude du  programme qu'il compte lancer dans les tout prochains jours sur le paludisme, la pneumonie et les maladies diarrhéiques, Rotary a organisé une réunion de consultation nationale le mardi 27 février 2024 à Kinshasa. 

Cette réunion a connu la participation de plusieurs acteurs du secteur de la santé. Des responsables des programmes, aux délégués des ministères impliqués, en passant par les représentants du secrétaire général à la Santé empeché, les bailleurs de fonds et  autres structures intervenant dans le secteur. 

Il était question de baliser le chemin du lancement du projet Rotary Healthy Communities Challenges en RDC ( PHCC). Ce programme qui vise à éliminer le paludisme, la pneumonie et les maladies diarrhéiques en RDC, a une durée de trois ans et sera exécuté entre juillet 2024 et juin 2027 par les ONG internationales Vision mondiale et PATH sous la supervision de Rotary. 

 À en croire le représentant du secrétaire général à la santé qui a lancé cette réunion, le PHCC prévoit de soutenir les efforts de son ministère à atteindre les objectifs de la réduction de la mortalité néo-natale et infantile. 

"On le dit toujours. Si vous voulez améliorer l'espérance de vie de la population, il faut cibler les enfants. Ce sont des actions comme ça qui peuvent augmenter ou améliorer l'espérance de vie de la population congolaise. Cette réunion de consultation nationale constitue une étape capitale dans la préparation de ce projet", a-t-il déclaré. 

Dans son mot, le représentant de Rotary a indiqué que la Fondation Rotary a pu mobiliser 9 millions de dollars américains au profit de la RDC afin de l'aider à lutter efficacement contre ces trois pathologies qui sont les grands responsables de la mortalité infantile dans le pays. 

"Les Rotariens sont des hommes et femmes qui ont un seul ideal : Servir autrui. Aujourd'hui, notre fondation a mis à la disposition de la RDC un programme d'économie d'échelle pour lutter à côté du gouvernement congolais contre trois maladies, à savoir la malaria, les diarrhées, ainsi que les complications respiratoires, qui sont responsables de la forte mortalité infantile en RDC. Et pour cela, Rotary met à la disposition de la RDC 9 millions USD. Nous avons la mission de travailler ensemble pour que ces fonds soient utilisés rationnellement et efficacement pendant 3 ans, du 1 juillet 2024 au 30 juin 2027", a-t-il indiqué. 

Après le mot du représentant du secrétariat général à la santé, les participants à cette réunion de consultation nationale ont eu droit à des présentations sur l'incidence et la prévalence du paludisme, de la pneumonie et des maladies diarrhéiques en RDC. 

Cette réunion avait concrètement pour objectifs entre autres d'établir un consensus sur les principales priortés en matière de santé infantile, en mettant l'accent sur le paludisme, la pneumonie et les diarrhées ;  et d'adopter une feuille de route détailée pour l'élaboration et la mise en œuvre du projet, en mettant en évidence les étapes clés, les rôles et les responsabiltés 
des parties prenantes.

Il était également question d'éxaminer en profondeur les causes sous-jacentes du fardeau du paludisme, de la pneumonie et des diarrhées en RDC, en intégrant une compréhenson commune des facteurs 
sociaux, économiques et environnementaux qui contribuent à ces maladies.

La réunion de consultation nationale organisée par Rotary avait aussi pour objectifs de faciliter et encourager la participation active et significative de toutes les parties prenantes et de promouvoir et d'encourager l'engagement continu des parties prenantes tout au long du projet, en maintenant un dialogue ouvert, en échangeant des informations régulières et en favorisant une approche collaborative.

ODN



Commencées le 5 février 2024, les audiences sur les contentieux des résultats provisoires des élections législatives nationales en RDC se sont clôturées le lundi 26 février 2024 devant la Cour constitutionnelle. 

En trois semaines, la Haute Cour a appelé 1158 affaires. Tous les requérants ont été entendus. Les parties attaquées aussi, ainsi que les experts de la Commission Electorale Nationale Indépendante ( CENI). 

Tout est allé vite grâce à une méthodologie mise en place par le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta. Ce dernier n'avait  cesser de rappeler aux avocats devant la barre que la procédure en cette matière est essentiellement écrite et qu'il était inutile de commencer à plaider en revenant sur les faits. 

"Maître, c'est inutile de plaider ici. Nous allons oublier tout ce que vous allez dire ici. Écrivez et déposez vos notes de plaidoiries au greffe. Nous allons vous lire attentivement. La procédure en cette matière devant la Cour Constitutionnelle est essentiellement écrite", déclarait souvent le juge président Dieudonné Kamuleta. 

Un autre côté à saluer dans cette méthodologie est le fait que la Cour Constitutionnelle a procédé province par province. Elle a commencé par Kinshasa pour finir sur les provinces de la partie Est de la RDC. 

La Haute Cour a d'abord examiné les dossiers des candidats députés dont les voix ont été annulées par la CENI pour fraude électorale, détention illégale des machines de vote et corruption. Elle a déclaré leurs requêtes recevables mais non fondées pour faute de preuves suffisantes. 

Juste après, avant d'attaquer le plein contentieux, la Cour Constitutionnelle a examiné les requêtes des partis et regroupements politiques qui n'avaient pas atteint le seuil. Ce n'est qu'après cette étape qu'elle a commencé à traiter les requêtes des candidats malheureux en y allant province par province. 

Durant ces trois semaines d'audiences, les requerants ne devraient que confirmer leurs requêtes et donner le dispositif, c'est-à-dire ce qu'ils attendent de la Cour après examen. Le ministère public assuré par le procureur général près la Cour  Constitutionnelle, Mukolo Nkonkesha, prenait ses réquisitoires pour chaque dossier en demandant à la Cour soit de déclarer la requête recevable et fondée, soit de la déclarer irrecevable et non fondée. 

Les experts de la CENI, eux, revenaient devant la barre pour chaque dossier pour donner leur avis technique. C'est ce qui a fait la mécanique de  ces audiences durant ces trois semaines dans la salle Marcel Lihau de la Cour de Cassation. 

Un constat revient au terme de ces audiences portant sur les réquisitoires du Procureur général près la Cour Constitutionnelle. Sur près de1200 dossiers traités, il n'a émis des avis favorables ( recevables et fondés) que sur moins de 20 requêtes. Même s'il est un principe que les avis du ministère public ne lient pas les juges, cela inquiéte quand même pour les requérants. 

Dans la majeure partie de ses avis négatifs, le PG près la Cour Constitutionnelle a avancé comme motivation l'insuffisance de preuves. Il estime que les requerants n'ont pas versé dans les dossiers suffisamment de preuves qui démontrent qu'ils ont effectivement été élus en lieu et place de ceux qui ont été proclamés par la CENI. 

Tout est bien qui finit bien. Aucun incident n'a été noté durant ces trois semaines d'audiences. Après avoir entendu toutes les parties sur toutes les requêtes reçues, le président de la Cour constitutionnelle a pris les affaires en délibéré en promettant de rendre ses arrêts avant le 23 mars 2024.

C'est l'étape la plus difficile qui commence maintenant, celle de lire les notes de pladoiries de tous les requerants, celles des défendeurs et les notes techniques des experts de la CENI. C'est à la lumière de ces écrits que la Haute Cour va rendre ses arrêts sur les contentieux des législatives. Et c'est sur base de ces arrêts que seront proclamés les résultats définitifs des législatives du 20 décembre 2023 en RDC. 

ODN



L’organisation non gouvernementale « Women of Faith » a apporté de l’assistance aux sinistrés de récentes crues du fleuve Congo à Kinshasa. Ne pouvant rester indifférente face aux cris d’alarme de ces populations dévastées identifiées dans quatre communes de la ville, Nadine Banze et toute son équipe ont effectué des descentes à Masina, le mardi 27 février, et à Ngaliema, le mercredi 28, pour distribuer des vivres et non vivres. 

A l’étape de Masina, l’ONG « Women of Faith » a redonné le sourire aux sinistrés des communes de Masina et Limete. En présence de plusieurs autorités politico-administratives ecclésiastiques, la Coordonnatrice de « Women of Faith » a expliqué n’avoir pu rester indifférente face aux « cri d’alarme des autorités provinciales ». Avec sa direction, elle a approché l’Eglise de Jésus-Christ des Saints de derniers jours qui a rendu possible cette assistance. 

Le geste de « Women of Faith » a surtout été salué par les autorités municipales. A Masina, le bourgmestre Joseph Shiku Katumba a exhorté aux bénéficiaires du partage à user également du partage.

« Nous remercions sincèrement l’ONG ‘Women of Faith’ pour ce geste. Nous prions pour que l’action posée en ce jour ne se limite pas (…) A ceux qui n’ont rien reçu, nous promettons de nous battre pour qu’à la prochaine fois, des partenaires se multiplient », a déclaré Joseph Shiku Katumba.

En bon gestionnaire et après remercié l’Eglise des Saints de derniers jours pour son élan de cœur, l’autorité municipale a exhorté l’assistance pour une meilleure gestion et occupation des espaces publiques afin d’éviter le pire. « Si un drame ne se produit aujourd’hui, nous ne savons pas ce qui arrivera le lendemain », a-t-il averti. 

Le mercredi à l’étape de Ngaliema, c’était autour des habitants de Ngaliema et Mont-Ngafula de palper la générosité de l’ONG dirigée par Nadine Banze. Parmi les bénéficiaires, des personnes malentendantes. Dieumerci  Mayibazilwanga, chef de cette municipalité, n’a pas eu de langue de bois pour exprimer, au nom de ses administrés, sa gratitude à l’endroit de l’ONG « Women of Faith » mais aussi de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours, bailleur et partenaire de cette assistance.

« C’est un geste louable que j’ai particulièrement aimé le geste. Il vient soulager tant soit peu nos compatriotes qui sont dans des situations infra-humaines. Il y a d’autres qui n’ont pas d’endroits où dormir mais l’association est venue à la rescousse en leur apportant cette assistance composée entre autres des matelas », s’est réjoui le bourgmestre de Ngaliema. 

Cette assistance, la deuxième du genre pour l’ONG « Women of Faith » après celle faisant suite aux pluies diluviennes d’octobre 2022, est intervenue après « identification » des ménages touchés par les crues de début d’année. A chaque ménage, un jeton a été remis à chaque ménage identifié.

Les biens remis aux sinistrés sont notamment un sac de riz, de semoule, de sel, et de sucre. Un bidon d’huile végétale, un pagne pour les mamans ainsi qu’un matelas complètent ce kit d’assistance, au grand bonheur des bénéficiaires, dont un père de famille au quartier Kingabwa à Limete dont la femme est décédée suite à la montée des eaux du Fleuve congo, laissant derrière elle huit enfants. 

« Je suis très content de cette action de l’ONG. Ma famille traverse de durs moments suite à ces inondations. Ma femme est décédée suite à cette situation. Elle a laissé huit enfants. Je remercie l’association et prie pour ces actions puissent perdurer », a-t-il déclaré, très ému.

Joie et soulagement. Les deux mots ont caractérisé les deux cérémonies de mardi et mercredi. Une jeune dame, qui a tout perdu lors de la montée des eaux du Fleuve Congo et dort depuis à même le sol avec toute sa famille, a éclaté sa joie à la réception de son nouveau matelas.

« Je ne sais comment remercier l’association pour avoir entendu notre cri d’alarme. J’ai tout perdu, heureusement que nous n’avons enregistré aucun cas de décès. En plus des vivres, nous avons bénéficié d’un matelas qui permettra, surtout aux enfants, de dormir dans de bonnes conditions. Que Dieu multiplie ses bienfaits dans la vie de la coordinatrice », a-t-elle lancé.

Bailleur de cette assistance, l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours a dit l’avoir fait de bon cœur et sans rien attendre en retour, se fondant sur les prescrits bibliques. Son représentant à l’étape de Ngaliema, Nixon Lomena, a résumé l’apport de l’Église en un concept : « l’amour pur » prêché par le Christ et qui doit être propagé. 

« C’est l’amour pur du Christ que nous sommes en train de propager. Le Christ a dit : ‘aimez-vous les uns les autres, aimez votre prochain et aimez Dieu’. Il n’y a pas un autre but que de montrer notre amour à nos prochains comme ce bon samaritain qui était venu en aide à cet inconnu qui était tombé en cours de route », a-t-il expliqué.

De son côté, Jean-Jaques Mukongo, responsable de cette institution ecclésiastique dans le secteur de Masina, qui avait dans sa suite plusieurs autres cadres de l’Eglise dont le communicateur, a invité les bénéficiaires à partager le don reçu avec d’autres sinistrés qui n’ont pas été identifiés par l’ONGD. 

«  Ce que nous pouvons demander aux personnes bénéficiaires est de faire comme ce que le Christ a dit. La main qui donne, c’est celle qui reçoit.  Ils ont reçu, tout le monde n’a pas reçu. Mais lorsqu’ils iront, qu’ils puissent avoir un cœur sensible pour partager avec les personnes qui n’ont pas reçu », a-t-il exhorté. 

« Women of Faith » est une association des femmes issues de différentes confessions religieuses et des femmes représentantes des différentes organisations œuvrant dans le développement et le secteur humanitaire. Ces femmes poursuivent l’objectif de répondre aux besoins des personnes vulnérables en situation d’urgence et de renforcer la résilience des populations vulnérables.

(Cellcom)



Environ 247 finalistes déplacés de guerre se trouvant en province éducationnelle Nord-Kivu 2, allant de Kanyabayonga dans le territoire de Lubero jusqu'à Eringeti dans le territoire de Beni, ne vont pas payer les frais de participation aux différentes épreuves de l'examen d'État, édition 2023-2024. 

La décision a été prise ce mercredi 28 février en ville de Butembo, au terme d'une réunion des autorités intervenants dans le secteur éducatif et les forces vives. 

C'était sous la présidence du directeur provincial de l'EPST Nord-Kivu 2, Shalumoo Tsambali Solomon, sur instruction du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général-major Peter Cirimwami. 

D'après la cellule de communication du Proved précité, la rencontre a tourné sur l'appel de la société civile qui a plaidé pour la baisse des frais de participation aux différentes épreuves de l'Examen d'État dans le centre éducationnel Nord-Kivu 2 ayant connu de nombreux cas d'insécurité notamment avec le phénomène ADF et ses alliés. 

"Deux grandes mesures ont été prises. Il s'agit de la réduction de frais de participation pour tous les finalistes de la province. Désormais, ils vont payer 120 000FC, au lieu de 130 000 comme était écrit dans l'arrêté du gouverneur. Aussi, tous les 247 finalistes déplacés de guerre se trouvant sur l'étendue du Nord-Kivu 2, dont 116 filles, sont exemptés de ces frais", lit-on dans la dépêche parvenue à 7SUR7.CD via la cellule de communication du Proved Shalumoo Tsambali. 

Cette décision est saluée par la société civile de la ville de Butembo ainsi que quelques composantes.

"Nous vivons dans un contexte qui ne permet pas aux parents de trouver les moyens. Nous avons alerté sur la hausse de frais de participation. Aujourd'hui, nous nous sommes mis sur la même table avec les autorités éducatives. Nous les remercions car elles ont compris notre cris d'alarme bien qu'elles n'ont pas touché ce qui était notre souhait de laisser ces frais comme l'année passée. C'est bon car ils viennent d'enlever 10.000 FC, également, exempter les déplacés de guerre de ces frais", s'est félicité Mathe Saanane, président de la société civile de Butembo. 

Il sied de noter que le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Péter Cirimwami a fixé les frais de participation à l'Examen d'État, edition en cours, à 130.000 FC par finaliste, montant à payer en deux tranches. Quelques jours après, des voix se sont élevées pour exiger la baisse de cette somme, vue la conjoncture actuelle que traverse la population dans la région suite à l'insécurité imposée par les groupes armés. 

Bantou Kapanza Son, à Beni



La famille Ngbanda a, à travers une mise au point signée par Yuwa Denise fille aînée d'Honoré Ngbanda  et liquidatrice de la succession Ngbanda,
dont la copie est parvenue à 7SUR7.CD ce jeudi 29 février 2024, accusé le ministre de l'urbanisme et habitat et ses complices de vouloir spolier sa parcelle achetée légalement depuis 1991.

La famille Ngbanda s'étonne de ce qu'il qualifie "d'allégations 
mensongères" relayées  dans le communiqué du ministre de l'urbanisme selon lesquelles cette maison est reprise dans l'arrêté du 29 juin 1989 et ensuite en 2013 et 2018.

Lequel communiqué indique également  que la cession d'un bien immobilier de l'État obéit aux règles strictes à savoir l'arrêté de desaffectation et celui d'attribution ou cession. 

Face à ce qu'elle qualifie d'un montage grossier par Pius Muabilu, la famille Ngbanda veut bien savoir si entre le 29 juin 1989 et 2013 il n'y a-t-il il pas eu d'autres arrêtés ?

Elle demande au ministre de brandir un  arrêté signé entre 1991 et 2013 qui reprend cette maison pour le compte de l'État congolais ?

À en croire la  famille Ngbanda,il existe  une lettre de désaffection de ladite parcelle qui a été signée par un arrêté ministériel datant de 1991.

Et par conséquent, soutient-elle, cette parcelle n'est plus une propriété de l'État, mais de la famille Ngbanda qui l'a achetée légalement.

«il y a bien une lettre de désaffecation de la parcelle signée par le ministre des travaux publics et habitat de l'époque , Monsieur Bangala Basila  en date du 11 janvier 1991 qui porte le numéro N° CAB. / M. TP . UH. / 11 / 0044 /90 envoyée à Monsieur Ngbanda, 6, Avenue Cocotiers à Kinshasa-Gombe  et copie pour information au citoyen Premier ministre de l'époque. Donc, depuis cette date,  cette parcelle n'est plus la propriété de l'État.», lit-on dans cette lettre de mise au point.

Cependant, la famille Ngbanda s'étonne de lire à travers le communiqué du cabinet du ministère de l'urbanisme que la maison a été reprise sur l'arrêté de 2013. Par ailleurs, elle réaffirme détenir  tous les documents prouvant que cette parcelle a été désaffectée  en 1991.

Elle estime, cependant, que  cet acharnement sur leur parcelle est l'œuvre du ministre de l'urbanisme et d'un conseiller du chef de l'État qui a notamment installé les policiers pour la garde.

«Que Muabilu et son ami le conseiller spécial du Chef de l'Etat Jean-Louis  Esambo enlèvent les policiers qui sont dans notre propriété et qui menacent tout le monde avec leurs armes. Nous faisons foi en la justice de notre pays et à l'implication  du  Président de la République, chef de l'État pour mettre fin au plan de Monsieur Muabilu et de son copain Esambo, cadre  de son parti politique CNC», déclare la famille Ngbanda.

Celle-ci précise notamment qu'avant l'an 2000 , l'autorisation de cession était donnée par le ministre de l'habitat et non par le Président de la République. À l'en croire, le ministre avait informé le Chef du gouvernement. 

Sur ce, la famille Ngbanda estime que  l'argument du ministre de l'urbanisme sur l'autorisation du président de la République est vide de sens.

Elle fustige également des manœuvres dilatoires de la part du ministre de l'urbanisme et habitat, qui selon elle, veut vendre cette parcelle en la ravissant à son propriétaire de manière frauduleuse et méchante.

Roberto Tshahe

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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