Le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est entretenu, le 07 mars dernier à Kinshasa (cité de l'union africaine), avec la directrice exécutive du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Cindy Mc Cain au sujet de la crise alimentaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.

Passant en revue l'intervention du PAM sur les sites de déplacés et réfugiés dans l'Est de la RDC, le chef de l’État et son hôte ont également mis en lumière la capacité du Congo à faire face à toutes les crises alimentaires, voire à devenir un pays exportateur des vivres. 

À en croire Cindy Mc Cain, ces échanges ont permis aux deux parties  de réfléchir sur les moyens d'assurer la sécurité alimentaire dans cette partie de la République.

« Nous avons discuté de notre rôle en tant que partenaire pour la sécurité alimentaire et s'assurer que la situation sécuritaire qui sévit actuellement dans l'Est de la RDC ne puisse plus exister pour l'accès à la sécurité alimentaire », a-t-elle fait savoir.

Depuis juin 2023, le PAM renforce son soutien aux personnes touchées par les conflits et crises de déplacement dans l'Est de la RDC, en apportant de l'aide alimentaire et monétaire vitale ainsi que sa lutte contre la malnutrition.

Soulignons que la dernière analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire affirme qu’environ 23,4 millions de personnes dont 5,4 millions issues des provinces de l'Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, sont confrontées à une insécurité alimentaire de crise et d'urgence.

Jephté Kitsita



Après la démonstration d’Anthony Joshua face à Francis Ngannou, un autre boxeur africain s’est signalé. Il s’agit du Congolais Martin Bakole, challenger WBA. Sur Twitter, ce dernier a lancé un appel au Britannique.

Dans un tweet posté après le combat, Joshua qualifiait Ngannou de « géant africain ». Une mention qui n’a pas plu à Bakole, actuellement numéro 1 mondial WBA des lourds.

« Géant africain du MMA, pas de la boxe, combattez les vrais géants africains », a-t-il rétorqué.

S’invitant dans la discussion, le boxeur de la vingtaine a clairement lancé un défi à Joshua ce samedi sur X : « MB (Martin Bakole) prêt à tout moment ». Une provocation directe adressée au champion, invité à affronter de véritables références de la boxe africaine.

La déclaration de Joshua ne devrait pas tarder à arriver. l’Anglais, de retour au premier plan, relèvera peut-être ce défi lancé par le Congolais, candidat sérieux au titre mondial.

mbote/CC



Bénite Bashige, agée de 21ans, est la directrice générale de l’entreprise Pamba na perles [Ndlr : faire briller avec les perles], une entreprise qu’elle a modestement lancée il y a 3 ans.

Elle fabrique des sacs à mains, des sous-plats, des couronnes, des pots de fleur à base des perles.

Bénite Bashige a débuté sa structure avec un capital de 6 dollars au départ. Capital qui a par la suite évolué.

Elle a engagé quatre jeunes qui travaillent avec elle afin de répondre à la demande des clients.

Ces derniers apprécient les produits proposés et commandent régulièrement.

radiookapi.net/CC



Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, a lancé le vendredi 8 mars à l’aéroport de Mavivi à Beni, les travaux de construction de l’aérogare de Mavivi, mais aussi ceux de la réhabilitation de l’axe routier Mbau-Kamango-Nobili, long de 76 kilomètres.

Ces travaux, dont le coût est estimé à près de 9 millions dollars américains, sont exécutés par les entreprises CAT-Projects Africa et JOKAS.

Selon le directeur général de l’entreprise CAT-Projects Africa, ces travaux vont porter sur la construction de l’aérogare de l’aéroport de Mavivi, le bétonnage du parking de stationnement des avions et véhicules, la construction d’une nouvelle piste, des bretelles et du tarmac, ou encore le bétonnage de l’avenue Julien Paluku.

Pour le gouverneur du Nord-Kivu, la modernisation de l’aéroport de Mavivi est une réponse à la demande des usagers et une réponse à la fluidité de la circulation entre différentes provinces :

« Dans son état actuel, notre aéroport de Beni, qui pourtant nous sert bien, ne répond pas aux standards de l’aviation civile. La construction et la modération de l’aérogare de Mavivi, constitue une réponse à une demande des usagers de cette infrastructure, mais aussi pour toute le population bénéficiaire direct et indirect de ce projet ».

Pour financer ces travaux qui vont durer 14 mois, l’argent proviendra des fonds générés par les taxes, impôts et redevances de la province. A cet effet, le gouverneur de province invite la population du Nord-Kivu au civisme fiscal.

Quant aux travaux de réhabilitation de l’axe routier Mbau-Kamango-Nobili, long de 76 kilomètres, ils seront exécutés par l’entreprise JOKAS.

radiookapi.net/CC



Les femmes atteintes d’albinisme, vivant à Lubumbashi (Haut-Katanga) ont affirmé, vendredi 8 mars, approuver des difficultés de contracter le mariage. 

Elles ont exprimé leur désarroi lors de la cérémonie de la journée internationale des droits de la femme, à Lubumbashi (Haut-Katanga).

Ces femmes albinos ont également dénoncé la stigmatisation dont elles sont victimes et continuent de croire en leur avenir. 

Parmi elles, Sophie, la trentaine révolue indique ce rejet touche plus le domaine nuptial :

« Après avoir longtemps évolué avec celui qui a eu le courage de lui demander la main, un soir, quelle ne fut sa surprise. Ce jeune garçon sur qui elle comptait pour l’aider à faire face au rejet de la société, viendra lui dire qu’il ne pouvait pas réaliser son rêve de l’avoir comme épouse car pour ses parents il est hors de question qu’il prenne pour femme une albinos. Refusant de désobéir à ses parents, le garçon a rompu ces relations. Rêve brisé, espoir déchiré ».

Marie, une autre qui a connu les déboires similaires indique que l’albinisme n’est pas dans les sentiments ni dans l’intellect mais juste au niveau de la peau par manque de mélanine.

En cette journée consacrée aux droits des femmes, elles disent aux autres femmes atteintes d’albinisme d’être fortes et de continuer la lutte tout en gardant leur personnalité.

radiookapi.net/CC



La journée du 8 mars, consacrée à la célébration des droits des femmes a été célébrée d’une manière particulière en RDC. De acteurs politiques et de la société civile ont centré leurs messages sur la situation sécuritaire dans la partie est du pays.

Les M23 et Mobondo dénoncés au Kwilu

Les femmes de la ville de Bandundu, dans la province du Kwilu, ont dénoncé l’insécurité causée par les rebelles M23 et des groupes armés locaux et étrangers dans l’Est de la RDC, mais aussi la milice Mobondo dans l’espace grand Bandundu.

Elles se sont ainsi exprimées lors d’une marche organisée le vendredi 8 mars , à l’occasion de la  journée internationale des droits de la femme, pour compatir avec leurs sœurs et frères victimes de cette insécurité.

A travers une marche, elles ont exprimé leur compassion en faveur des victimes des atrocités perpétrées par les « ennemis de la paix » dans l’est du pays et dans le Grand Bandundu.

A l’issue de cette marche, ces femmes ont déposé un mémorandum au gouverneur de la province du Kwilu, Félicien Kiway Mwadi.

« Toutes les femmes sont habillées en noir, signe de deuil et de compassion en faveur de nos frères et sœurs qui sont dans les provinces du Mai-Ndombe, précisément en territoire de Kwamouth, les provinces du Kwilu, Kwango, Nord Kivu, Sud Kivu et Ituri, qui sont tuées et massacrés injustement », a expliqué Bernadette Kindumba, l’une des organisatrices de cette marche.

Des conflits qui provoquent des déplacements

Dans la province de Tshopo, le Collectif des femmes a dénoncé les guerres et les conflits à l’origine des déplacements massifs des populations, de l’insécurité, la famine, les épidémies, l’insécurité ainsi que les tueries dans la partie orientale de la RDC. C’est ce qui est contenu dans leur mémorandum lu devant les autorités politico-administratives locales et la ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba.

Ces femmes recommandent aux multinationales, « d’accepter d’adhérer au processus d’exploitation des ressources naturelles conformément aux textes légaux en matière ».

Elles demandent aussi aux autorités politico-administratives de « privilégier l’intérêt supérieur de la nation avant la signature de tout protocole ou rapport qui engage le pays et de tout mettre en œuvre pour apporter un appui logistique et financier » adéquat aux FARDC.

Leur porte-parole, Nella Bahuma demande aussi aux services de sécurité « de procéder sans complaisance au démantèlement du réseau d’infiltration de l’armée congolaise par les armées étrangères, de réprimer sévèrement tout détournement des fonds alloués aux FARDC, de s’impliquer efficacement dans la résolution   du pseudo-conflit  Mbole-Lengola qui continue à endeuiller les familles de la Tshopo ».

radiookapi.net/CC



En marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, célébrée le 08 mars de chaque année, le ministère du Genre,  Famille et Enfants a organisé une messe œcuménique, à la cathédrale du centenaire, à Kinshasa/Lingwala.
La journée a été fêtée sous le thème national :"Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire".

Cette messe a connu la participation de plusieurs  associations féminines et autres personnalités. Parmi elles, la CFDDH -Coalition des Femmes Défenseures des Droits Humains/Antenne KINSHASA-.

Pour la modératrice de la CFDDH/ Antenne Kinshasa, Rose Kamwanya,  le thème national retenu pour cette année lui tient vraiment à cœur.

"Nous pensons que les autorités sont aussi en train de s'appliquer par rapport à ce thème, parce qu'il est grand temps de pouvoir autonomiser la femme et la jeune fille, afin que cette dernière puisse participer activement au développement de notre pays. Nous savons que les inégalités ont persisté il y a plusieurs années, les efforts sont en train d'être fournis, que nous saluons d'ailleurs, tout en reconnaissant que nous ne sommes pas encore arrivées au résultat.", a-t-elle déclaré.

Et Rose Kamwanya de souligner: "Quand vous prenez, par exemple, la participation politique de la femme, il y a de quoi se rendre compte qu'il y a encore beaucoup à faire.
Il y a eu quelques argumentaires qui ont été proposés au niveau de l'Assemblée nationale, pour la modification de certains articles de la loi électorale. Mais, à notre grande surprise, il y a eu aussi plusieurs articles proposés qui ont été rejetés. Et pourtant, ces derniers pouvaient  contribuer à pouvoir améliorer la participation politique de la femme."

Face à ce tableau, la CFDDH, a dit la  modératrice de l'Antenne Kinshasa, Rose Kamwanya, n'entend pas croiser les bras.

"Nous avons le devoir de mener des activités de sensibilisation auprès de la femme et de la jeune fille, donner différentes formations, mais également mener des plaidoyers au niveau des autorités, afin d'obtenir l'application des quelques lois en faveur des droits de la femme, d'une part, et de l'autre, harmoniser les lois internes avec les conventions et traités dûment ratifiés par la RDC, qui sont encore en souffrance. Et nous  comptons également sur l'accompagnement de la la presse pour atteindre cette fin utile", a-t-elle indiqué.

L'occasion faisant le larron, Rose Kamwanya a, à propos du port de la tenue noire en ce jour de la célébration de cette journée dédiée au droit de la femme, indiqué que "pendant toutes nos activités, nous serons habillées en noire, pour exprimer notre solidarité avec nos sœurs vivant dans la partie Est de la RDC, qui font face aux atrocités de tout genre".

Il importe de rappeler que CFDDH est une coalition qui regroupe en son sein plusieurs femmes, membres des structures de la Société Civile qui militent pour les droits humains en RDC.

À Kinshasa, la CFDDH, coordonnée par Rose Kamwanya, a été implantée officiellement, le 02 février 2024, à l'issue d'un atelier d'échanges d'expériences entre les FDDH du Nord et Sud Kivu, ainsi que celles de Kinshasa.

Actuellement, la CFDDH est présente dans cinq provinces de la RDC, dont Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Haut-Katanga et Ituri.
Au niveau national, la modération est assurée par Madame Stella Yanda.

Serge Mavungu



Le FC Sion, club où évolue l'international gardien congolais Timothy Fayulu, a été accroché (0-0) par Neuchâtel Xamax de latéral gauche congolais, Fabrice Nsakala, dans la soirée du vendredi 08 mars 2024, au stade de la Maladière, en match comptant pour la 25ème journée de Challenge League, deuxième division de Suisse.

Titulaire, Timothy Fayulu a disputé l'intégralité de la rencontre, tandis que son compatriote est entré à la 73ème minute de jeu.

Malgré cette contre-performance à l'extérieur, le FC Sion reste leader du championnat suisse, avec 56 points, tandis que Xamax se pointe à la 5ème place, avec 31 unités.

Timothy Fayulu et ses coéquipiers de Sion vont recevoir Thoune, le vendredi 15 mars prochain, au stade de Tourbillon. Le match est prévu à 20h15, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Au stade TP Mazembe tout à l'heure à 15 heures 30', l'AS Maniema Union sera par le Cs Don Bosco  en match de la deuxième journée de la ligue 1 dans sa phase de Play-offs. Cette classique promet d'être captivante de part son contenu et l'enjeu ultime qui torde les esprits des Kalembe lembe boys sur une bonne lancée depuis le début des hostilités vu leur forme. Ils sont en total confiance. 

«Ce sera un match pas facile, parce-qu'ils sortent d'un nul face à Lupopo, ça faisait deux matchs qu'ils ne les gagnaient plus. Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. Un match de football n'a jamais été une explication facile, d'autant plus que c'est un jeu physique. Quand une équipe te l'impose, tu te noies.Ce qui est sûr, nous sommes venus ici pour faire des très bons matchs ici. On a un plan de jeu pour aborder tous les matchs avec beaucoup de sérieux et d'engagement. Nous avons des arguments à faire valoir, on respecte tout le monde et on doit aussi se faire respecter. Il faut se battre, courir et être sérieux. Ça ne sera facile pour aucun club. Mais notre ambition primordial comme je le dis toujours, c'est de retrouver les interclubs de la CAF qui nous manque cette saison» a dit Papy Kimoto en conférence de presse d'avant match

Le jeune entraîneur cette saison dans son collectif aussi huillé, le nom Jephte Kitambala sort du l'eau. L'avant centre est celui sur qu'il a placé toute la confiance pour finir les actions. L'attaquant est en confiance avec ses 8 buts. 

Jenovic Lumbuenadio



Au stade Kamalondo tout à l'heure à 15heures30', le CS Don offre son hospitalité à l'AS Maniema Union en marge de la deuxième journée de la ligue 1 de Play-offs. Cette classique à couper le souffle tiendra tous en haleine. L'enjeu est le meilleur de positionnement dans le tableau pour capitaliser en vue de la course aux trois places qualificatives aux interclubs de la CAF. En face des Salésiens, ce sont les Unionistes qui se nourrissent de mêmes objectifs. 

«Pour nous Maniema est un véritable gros test, c'est une grande équipe, l'une des équipes favorites du championnat. Mais, nous viendrons naturellement avec l'esprit de la gagne, mais ce sera difficile que la semaine dernière. Pour moi, il a un niveau qui a monté d'un cran dessus. L'état d'esprit reste le même, en dépit se quelques changements dû à quelques blessures enregistrées. Évidemment il nous faut quelques matchs pour que toutes les équipes soient dans le rythme,»  a reconnu Jean Claude Loboko en conférence de presse d'avant match 

«Il y a eu un très long temps mort, il nous faut quelques matchs pour que toutes les équipes retrouvent le rythme. En ce qui nous concerne, on essaye de travailler car avec le play-offs il y a une pression supplémentaire des résultats. Les déchets vu par ça et là, en disent long.  On sait que ça ne va pas être facile pour nous, pas pour eux non plus avec toute la modestie que nous avons envers nos adversaires, on va tout faire pour sortir quelque chose bien que nous pas parmi les favoris. Nous prenons les matchs les uns et les autres. Parler beaucoup n'est pas bon et de notre habitude. Nous travaillons plutôt beaucoup pour tenter de se hisser vers le haut. Avec le travail que nous exécutons, nous croyons car toutes les équipes ont leur chance, nous croyons au notre. Personne ne vient ici pour faire de la figuration, ça c'est sûr», a-t-il ajouté 

Les Salésiens n'ont jamais gagné Les Kalembelembe boys. Sur  les 11 face à face, la balance se penche pour les verts 7 victoires contre 4 nuls. 

Jenovic Lumbuenadio

 
 
 

 

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Ali Kalonga

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