L'artiste musicien congolais Fally Ipupa va prester au festival Afro nation, prévu du mercredi 26 au vendredi 28 juin 2024, dans la ville de Portimao, au Portugal.

Plusieurs artistes de Hip hop, RnB et d'Afrobeats vont prendre part à cette fête de la culture mondiale. Il s'agit, entre autres, de la superstar américaine Nicky Minaj, des Nigérians REMA et Flavour, du Tanzanien Diamond Platnumz, du Camerounais Tayc, et des Congolais Ninho et Dadju.

Afro Nation est un festival de musique annuel de trois jours, fondé en 2019 par Live Nation, SLE -Sociedade Lusa de Espectáculos- et Event Horizon, pour rassembler les meilleurs artistes africains d'Afrobeats, Hip hop, RnB, Dancehall, Amapiano et plus encore. Le festival a été nominé dans la catégorie Meilleur festival à l'étranger aux UK Festival Awards 2019.

Pour rappel, Fally Ipupa va livrer deux grands concerts, le 06 et 13 juillet 2024, respectivement à LDLC Arena de Lyon, et à ARKEA Arena de Bordeaux, en France. Le patron de "F Victeam" a officiellement lancé l'ouverture de la billetterie, le vendredi dernier, et compte sur ses fanatiques pour remplir ces deux salles de plus de 10.000 places assises.

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Peu après 6 mois d’existence, le Football Club Les Aigles du Congo a créé la sensation en se hissant à la phase de play-off du championnat national de football pour sa toute première participation. À l’entame de son 7e mois de naissance, ce club kinois attend jouer les troubles fêtes dès ce dimanche 3 mars contre l’As V.Club.

La manche étant haute, le club s’est restructuré administrativement, managérialement, techniquement et athlétiquement. Ce mardi 27 février, son tuteur, Vidiye Tshipanda Tshimanga, a présenté les nouveaux staffs et les nouvelles recrues mais également le maillot que va arborer le dernier né du championnat d’élite. En effet, le staff technique sera conduit par l’expérimenté entraîneur belge Luc Eymael qui côtoie l’Afrique depuis 2010 et son passage à l’As V.Club. Il sera secondé par les congolais Anicet Kiazayadi et Marcel Mayala ainsi que d’un entraîneur de gardien et un physiothérapeute, tous étrangers.

Un staff managérial a également été présenté. Il sera chapeauté par Junior Kiaku et l’ancien international congolais Gladys Bokese. En dernier lieu, il s’est déroulé la cérémonie des signatures de contrats et présentation officielle de trois nouvelles recrues. Il s’agit du jeune prometteur Charles Mukefu surnommé Majaabu, de l’attaquant camerounais Maxwell Djoumeku et du Léopard Dieu Merci Mukoko Amale.

Lors de ses multiples prises de parole, Vidiye Tshipanda Tshimanga a insisté sur la vision de son club. L’objectif étant de devenir un club omnisports et de véhiculer les valeurs. De son côté, le manager Junior Kiaku épinglé que sa mission est d’offrir un management de qualité à cette formation qui veut se doter d’un stade propre à elle dans le futur avec le concours des partenaires.

Outre l’équipe première, le FC Les Aigles s'est doté des équipes U20 et U16 afin de préparer les futurs talents qui vont servir le club.

actualite.cd/CC



À en croire un communiqué officiel publié ce mardi 27 février 2024, le prophète Israël Dodo Kamba démissionne de ses fonctions du représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC) en sigle.

Le prophète Dodo Kamba précise que cette décision est prise dans le souci de consolider la paix, la cohésion, l’unité nationale et la quiétude chèrement acquises au prix de plusieurs sacrifices en République démocratique du Congo.

« Madame le ministre d’Etat, dans le souci de consolider la paix, la cohésion, l’unité nationale et la quiétude chèrement acquises au prix de plusieurs sacrifices dans notre cher et beau Pays, en bon leader, Père de famille et Homme Spirituel, à la suite des raisons personnelles, je vous informe de ma démission à la tête de l’Institution Confessionnelle Eglise du Réveil du Congo, ERC en sigle, entant que Président Evêque Général et Représentant Légal » renseigne la correspondance du prophète Dodo Kamba adressée à la ministre de la justice Rose Motombo.

Il souligne en outre qu’il va continuer sa mission prophétique d’accompagnement et d’encadrement de l’Eglise de son pays pour sa crédibilité et son développement.

BLAISE BAYOMBO



Félix Tshisekedi séjourne à Luanda où il est arrivé ce mardi 27 février en début d’après-midi. Il a été directement reçu par son homologue João Lourenço, président d'Angola et médiateur de l’Union Africaine dans la crise qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo où la rébellion du M23 est actif dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, proches de Goma. 

La séance de ce mardi à Luanda est bilatérale est une conséquence du mini-sommet de l’Union Africaine tenu il y a une semaine à Addis-Abeba. Ce mini-sommet prévoyait des rencontres bilatérales entre Félix Tshisekedi et le médiateur João Lourenço d’une part, et entre ce dernier et Paul Kagame, d’autre part, afin de trouver la solution à la crise en cours dans l’Est de la RDC. 

«Sur le plan sécuritaire, la réunion convoquée par le Président João Lourenço, et qui nous mettait aux prises avec nos agresseurs, entre autres,  n'a pas  donné lieu à  des résultats escomptés, parce que chacun est resté campé sur sa position.  Je leur ai réitéré avec force  la position qui est la nôtre. Notre agresseur est parti toujours avec  ses manipulations et mensonges habituels », avait déclaré Félix Tshisekedi le jeudi 22 février à Kinshasa. 

Kinshasa continue de dénoncer les soutiens de Kigali aux rebelles du M23. Ce que les autorités rwandaises nient toujours. 

actualite.cd/CC



L'Institut national de santé publique (INSP) en collaboration avec le Ministère de la Santé et quelques organisations du secteur sanitaire vont procéder ce mardi 27 février à l'élaboration d'un plan de réponse pour l'épidémie MonkeyPox en République Démocratique du Congo. C'est ce qui ressort des échanges qui ont porté sur la capitalisation des efforts et résultats en rapport avec la réponse contre le Mpox en RDC ce lundi 26 février à Kinshasa.

Ce plan va analyser la situation épidémiologique de Monkeypox dans le pays , en déterminant les stratégies de réponse notamment Surveillance, prise en charge des patients, vaccination et autres.

« Nous avons capitaliser d'abord toutes les bonnes leçons apprises en rapport avec la coordination, la surveillance de Mpox en prenant en compte toutes les formes de surveillance que ce soit pour l'environnement, santé animale, santé humaine ; les aspects de prévention, les aspects de prise en charge de malades,  il faudrait que le nouveau plan qui va devoir se faire élaboré que ce plan puisse être inspiré de toutes ces aspects afin de briser la chaîne de transmission du Mpox en RDC », a dit Christian Ngandu délégué du DG de l'institut national de santé publique.

A son tour,  le Docteur Bayoum Baweye, chef de mission auprès de l'ONG Alima, une organisation médicale humaine, revient sur ce qui justifie leur présence.

« Nous avons voulu tout d'abord que la question de Monkeypox soit portée au niveau politique afin qu'il ait un engagement fort qui était déjà matérialiser avec la mise en place de la task force. C'était aussi pour mobiliser les partenaires financiers sur des bases des engagements concrets parce qu'aujourd'hui l'un de véritables problèmes observés autour de la maladie, c'est le manque de financement, et enfin nous comptons faire un plaidoyer afin que la riposte de toutes épidémies se fasse dans un système de santé de façon intégrée avec la participation de la communauté », a-t-il soutenu.

Le virus Monkeypox est une maladie infectieuse due à un orthopoxvirus (famille de virus) qui se caractérise par une éruption cutanée qui peut-être isolée ou accompagnée d'une fièvre ou de ganglions. Le Monkeypox sévit actuellement dans 23 provinces sur 26 que comptent la République Démocratique du Congo. 

Grâce Guka



Aux termes de ses consultations envue d’identifier la majorité parlementaire, l’Informateur Augustin Kabuya a presenté ce lundi 26 février 2024, son rapport préliminaire au chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans un communiqué du Directeur de cabinet du chef de l’Etat, Guylain Nyembo, diffusé ce lundi soir à la télévision nationale, le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a décidé de reconduire l’informateur afin de lui permettre de compléter son rapport.

C’est ce qu’indique une dépêche de la cellule de communication de la Présidence.

« Après examen, le Président de la République a reconduit la mission de l’Informateur afin de compléter son rapport par certains éléments structurants qui faciliteront la conclusion d’un accord de Gouvernement entre les membres de la coalition majoritaire, portant sur la composition du Gouvernement et sur les objectifs programmatiques qu’ils se fixent », indique le communiqué.

D’après la même source, les conclusions finales sont attendues par le Président de la République.

Désigné par le président de la république le 7 février dernier en qualité d’Informateur, le deputé national Augustin Kabuya dispose d’un mandat de 30 jours, renouvelable une seule fois.

Jephté Kitsita



Dans son homélie à l’occasion de la messe pour la paix en République démocratique du Congo, célébrée le samedi 24 février dernier à Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa a fustigé l’indifférence de la communauté internationale face à l’agression rwandaise et le manque d’autorité des Nations Unies.

Faisant référence à la publication du document « Ecclesia in Africa », en septembre 1995, le prélat catholique a indiqué que la réalité épinglée dans cet ouvrage, semble « demeurer la même ». Pour lui, les populations congolaises, surtout à l’Est du pays, vivent « une véritable tragédie et un vrai supplice », qui durent déjà depuis trois décennies.

« Le peuple congolais ressemble à cet homme dépouillé, roué de coups et laissé à moitié mort par des bandits. La première Assemblée du Synode pour l’Afrique avait déjà appliqué cette parabole à la situation de l’Afrique, stigmatisant ainsi l’indifférence de la communauté internationale », a-t-il déclaré.

Dans son adresse, le cardinal Fridolin Ambongo a largement dénoncé la passivité de la communauté internationale, qui demeure statique en refusant systématiquement de sanctionner le Rwanda, pourtant officiellement reconnu comme agresseur de la RDC, à travers les terroristes du M23.

En même temps, il a mis en avant la problématique des Nations Unies dont le mandat de ses forces sur le territoire congolais s’est soldé par « un bilan négatif ».

« Bien plus, le silence et l’inaction de la communauté internationale frisent nettement la complicité. En effet, il est inconcevable qu’avec les moyens dont elle dispose, la puissante Organisation des Nations Unies ait échoué à rétablir la paix dans notre pays. Devant ce constat d’échec, le Pape François avait, lors de son voyage apostolique en RD Congo en 2023, interpellé la conscience de la communauté internationale avec des paroles sans équivoque : Retirez vos mains de la RDC (…). Elle n’est pas une mine à exploiter, ni une terre à dévaliser », s’est-il indigné.

L’archevêque de Kinshasa a rappelé l’alerte faite par la CENCO, il y a un an, en expliquant que la communauté internationale et les organisations régionales qui disposent des leviers pour faire justice au peuple congolais affichent une attitude hypocrite qui « révèle une certaine complicité ».

Pour rappel, les différentes puissances et organisations internationales ont clairement indiqué qu’elles ne s’aligneraient que derrière des résolutions politiques régionales pour mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC, écartant ainsi la piste militaire. Cependant, Kinshasa a, pour sa part, réitéré son veto de négociation avec les terroristes du M23, tout en restant ouvert à des discussions avec Kigali, mais sous certaines conditions.

Monge Junior Diama



La position nonchalante de la Belgique face à l’agression de la RDC par le Rwanda paraît surprenante et pousse à la réflexion sur la sincérité non seulement de la coopération belgo-congolaise, mais aussi de la
communauté internationale envers l’Afrique.

S’opposant à cette hégémonie occidentale, le président et député fédéral du PTB (Parti du Travail de Belgique), Raoul Hedebouw a appelé le peuple congolais à ne croire qu’en ses propres forces, plutôt que compter sur les gouvernements occidentaux pour le soutenir.

« J’ai envie de dire à tous mes camarades congolais et à l’ensemble des peuples africains : on le voit aujourd’hui, les puissances occidentales ne pensent pas à votre bonheur. Elles ne pensent qu’à une seule chose, c’est l’exploitation de votre sous-sol. Aujourd’hui, vous pouvez croire à vos propres forces. J’ai envie de dire au peuple congolais[…] Ne comptez pas sur les gouvernements occidentaux pour vous soutenir », a-t-il déclaré.

Il a également dénoncé la politique de deux poids deux mesures dont est victime la RDC en particulier et l’Afrique en général. Ce parlementaire belge a comparé l’attitude de la communauté internationale face au conflit Russo-ukrainien et l’agression de la RDC dans sa partie orientale.

« La vie d’un congolais ne vaut-elle pas la vie d’un ukrainien ? La vie d’une congolaise ne vaut-elle pas la vie d’une ukrainienne ? C’est la question que tous les peuples d’Afrique se posent. Pourquoi ces deux poids, deux mesures ?», s’est-il questionné.

Du haut de la tribune du parlement Belge, le président et député du PTB a démontré à ses pairs pourquoi la Belgique ne peut intervenir pour le compte de la RDC, et ce, en raison d’un accord de l’Union européenne signé avec le Rwanda dans la gestion durable des matières premières notamment le coltan, le cobalt, le nickel, le diamant, le cuivre.

Samuel Nakweti



Ce n’est plus un secret pour personne, la RDC est victime des agressions barbares du Rwanda, et Félix Tshisekedi continu à espérer qu’une résolution de la communauté internationale mettrait fin à cette guerre.

Le Chef de l’État espère qu’une implication de la communauté internationale d’une grande ampleur comme celle lors de la guerre Russo-Ukrainienne ferait l’affaire. Pour lui, les grandes nations du monde pourraient intenter des sanctions contre le Rwanda afin de sauver la nation congolaise actuellement pris en otage par les rebelles soutenus par Paul Kagame et son régime.

« Je crois, j’ai toujours dit d’ailleurs au Secrétaire Général des Nations-Unies, à tous mes interlocuteurs surtout ceux dont les pays sont membres du conseil de sécurité, que notre satisfaction ne sera totale que lorsque le Conseil de Sécurité des Nations-Unies décidera de prendre des sanctions contre le Rwanda. Car pour des actes similaires à ceux de la Russie, une pluie de sanctions a été décidée», a dit Félix Tshisekedi lors d’un briefing presse tenu le jeudi 22 février 2024.

Le Congo victime de son rang

Sur les antennes de la RDC, Félix Tshisekedi avait déclaré : « Pourquoi, dans un cas similaire à celui de la Russie et de l’Ukraine, il n’y a aucune sanction ? Donc, tant qu’il n’y aura pas cela, toutes les résolutions pour moi seront, pour ainsi dire, « peut mieux faire », comme mentionné» ; une déclaration qui prouve l’espoir du Chef de l’État placé dans les décisions de la communauté internationale.

Toutefois, Félix Tshisekedi devrait retenir que la communauté internationale regorge plusieurs cadres dont le patrimoine financier est très en bonne santé, nourri par les richesses du sang du peuple congolais. Le Rwanda aujourd’hui en tête d’affiche de la guerre ne serait que la pointe de l’iceberg, soutenu par les puissances occidentales dont l’envie de s’enrichir est loin d’être partie avec la décolonisation de l’Afrique.

Le contexte géostratégique dans la guerre Russo-Ukrainienne obligeait les nations du Nord à prendre des décisions drastiques contre la Russie dans le but de protéger leurs terres alors qu’une menace en plein cœur de l’Afrique sera loin de bouleverser la quiétude de la France, de l’Angleterre ou même des USA.

A l’allure où évolue la situation, la RDC est appelée à se prendre en charge, tout en commençant par s’organiser en interne. L’Occident ne peut rien pour le Congo aujourd’hui, surtout dans le cadre d’une guerre nourrie par l’envie de contrôler les richesses du pays de Lumumba. Les avertissements de la communauté internationale ne s’accompagneront jamais des sanctions, disent les citoyens congolais.

Gaël Hombo



La grève des importateurs des produits pétroliers est en son deuxième jour ce mardi 27 février dans la ville de Beni (Nord-Kivu).

Ils protestent contre l’émission, par le parquet près le tribunal de grande instance, de Beni des mandats de comparution contre certains d’entre eux. 

Selon des sources judiciaires, ces importateurs sont accusés notamment de fixation illicite des prix du carburant. 

Le président de l’Association des pétroliers de Beni, Luc Machara, explique que cette corporation a décidé de baisser le prix de l’essence à la pompe à la suite du faible pouvoir d’achat de la population locale meurtrie par la guerre :

« Depuis une semaine, les importateurs des produits pétroliers de Beni ont résolu de fixer à 3500 francs congolais le litre d’essence à la pompe. Cela suite au faible pouvoir d’achat de la population de Beni touchée par la guerre depuis des années". 

Curieusement, poursuit-il, le procureur de Beni émet des mandats de comparution pour exiger qu’on applique le prix de 3800 francs selon l’esprit de la structure des prix en vigueur ». 

La grève vise à s'opposer à la démarche du procureur, considérée comme allant à l’encontre de l’intérêt de la population. 

"Nous sommes prêts à lever notre grève, cependant, nous souhaitons que notre démarche soit prise en compte », assure Luc Machara.

Dans une correspondance, le maire de Beni demande au procureur près le TGI de Beni la surséance de sa démarche pour, selon lui, « préserver la paix sociale dans son entité.

radiookapi.net/CC

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