À la suite de la démission du gouvernement et conformément aux dispositions de l'article 6 alinéa 3 de l'ordonnance du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le gouvernement ainsi qu'entre les membres du gouvernement, la présidence de la République a fixé les orientations à suivre pendant cette période en attendant la formation du prochain gouvernement de la République.

D'après un communiqué signé par Guylain Nyembo, Directeur de cabinet du chef de l'État et lu ce mardi 20 février 2024 sur la chaîne nationale (RTNC), les affaires courantes couvriront les affaires de gestion journalière dont le règlement n'implique pas de décisions quant à la ligne politique à suivre, les affaires en cours à propos desquelles la décision constitue l'aboutissement des procédures entamées antérieurement et les affaires urgentes pour lesquelles un retard dans le traitement serait générateur des dommages et de nuisances pour la nation ou contreviendrait aux engagements internationaux de l'État.

Dans le souci d'encadrer le fonctionnement harmonieux des pouvoirs publics et de préserver l'intérêt supérieur de la nation pendant cette période, le Président de la République, chef de l'État a instruit les mesures conservatoires ci-après à l'intention des membres du gouvernement, dirigeants des entreprises publiques et du portefeuille de l'État, dirigeants des services, établissements et organismes publics, secrétaires généraux et responsables des administrations publiques. Il s'agit de :

• La suspension jusqu'à nouvel ordre de recrutement, nomination, promotion et mouvement du personnel à tous les niveaux ; 

• La suspension jusqu'à nouvel ordre des engagements, de liquidation et de paiement de toutes dépenses publiques autres que celles liées aux charges du personnel ; 

• La suspension des missions des services à l'extérieur du pays pour tous les membres du gouvernement et les personnels de leurs cabinets sauf les déplacements liés à certains dossiers spécifiques dont les demandes d'autorisation seront examinées au cas par cas;

• L'interdiction de recourir aux opérations de cession, de transfert ou d'aliénation des actifs de l'État autres que celles déjà engagées.

Toutefois, précise ledit communiqué, des cas exceptionnels nécessitant une dérogation seront soumis à l'autorisation préalable du Président de la République, chef de l'État.

Cette démission de Sama Lukonde est conforme à la législation congolaise en vue de permettre la nomination d'un nouveau premier ministre à l'issue des dernières élections. Actuellement, Augustin Kabuya, désigné informateur consulte les différentes forces à l'assemblée nationale pour former la majorité parlementaire.

Nommé premier ministre le 15 février 2021, Sama Lukonde a succédé à Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’issue de la création de l’Union Sacrée, coalition politique de Félix Tshisekedi née à la suite de la rupture de la coalition FCC et CACH.

Devenu premier ministre à 43 ans, Jean Michel Sama Lukonde est resté chef du gouvernement pendant 3 ans et 5 jours et assisté à 125 conseils des ministres.

Clément MUAMBA



La Ministre du Genre, famille et enfant Mireille Masangu BIBI porte à la connaissance de l’opinion publique via une correspondance signée ce lundi 19 février 2024, qu’elle n’a pas interdit le port de pagne en date du 8 mars 2024, contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux.

La patronne du genre souligne par contre qu’elle a demandé aux femmes congolaises de porter la tenue de couleur noire, dans l’optique de dénoncer guerre injuste l’agression rwandaise.

«Contrairement aux messages véhiculés dans les réseaux sociaux, avec une interprétation erronée et mal intentionnée du message de la ministre du genre, famille et enfant, lors du lancement officiel des activités du mois des droits de la femme 2024, concernant le port de pagne pendant la journée du 8 mars» Peut-on lire sur ce document consulté par la rédaction de Foxtime.CD

Et d’ajouter :

« La cellule de communication du ministère du genre famille et enfant tient à préciser à l’opinion nationale que la ministre du genre famille et enfant n’a pas interdit le port de pagne le 8 mars prochain. Elle a compte tenu de la situation déplorable dans laquelle croupissent nos frères et sœurs de l’Est, la célébration des activités du mois des droits de la femme pour cette année sera célébrée dans une attitude de deuil. Pour ce faire, la tenue noire est recommandée pendant les activités prévues le 8 mars 2024. En effet, la ministre a demandé aux femmes qui voudront porter des pagnes, robes, jupes, pantalons que ça soit de couleur noire, pour non seulement monter à la face du monde que la République Démocratique du Congo est en deuil, mais aussi, pour dénoncer la guerre injuste nous imposée par le Rwanda, à travers les territoires de M23» renseigne la source.

Profitant de cette mise au point, Mireille Masangu a demandé à tous les congolais d’être solidaires avec les compatriotes de l’Est et à soutenir les actions du Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi pour le retour de la paix.

Hervé Kabwatila



Alors que nous vous révélons que Gennaro Gattuso avait perdu sa combativité avec l’Olympique de Marseille suite à une défaite hier contre Brest (1-0) et qu’il ne se voyait pas continuer avec les Olympiens, son départ est acté. Le coach italien va être prochainement être remplacé et a déjà fait ses valises pour quitter la Cité Phocéenne.

Selon les dernières informations de L’Équipe, l’ancien joueur de l’AC Milan qui a été champion du monde en 2006 avec l’Italie vient tout juste de quitter la Commanderie, le centre d’entraînement de l’Olympique de Marseille ce midi. Triste, mais compréhensif de la position de ses dirigeants, il avait au préalable salué les joueurs et le personnel du club olympien avant de plier bagage et quitter Marseille. Le mandat de Gennaro Gattuso est terminé.

Le technicien italien de 46 ans était arrivé à la tête de l'OM fin septembre 2023 en remplacement de l'Espagnol Marcelino, parti au bout de cinq matches.

Aurélien Macedo/CC



Faisant suite aux instructions du président de la République relatives à la situation des maraichers dans l’hinterland de Kinshasa données lors de la 93ème réunion du Conseil des ministres, le ministre de l’Agriculture, José Panda, a informé le Conseil des ministres des retombées des réunions qu’il a eues avec les parties prenantes afin d'étudier ensemble les solutions idoines à leurs préoccupations. 

A l'issue des échanges, indique le compte-rendu du conseil des ministres, il a été convenu de mettre en place des centres de lavage et de conservation, des installations frigorifiques, ainsi que des points de vente (marchés) de leurs produits, notamment les fruits et les légumes.

« C'est dans ce cadre que le ministère de l’Agriculture a lancé la construction desdits marchés en faveur de nos maraichers, le premier de la série étant dénommé « Assiette du Peuple », dans la devanture de l'immeuble abritant son Cabinet de travail du ministre, sis au croisement de l'avenue Batetela et du Boulevard du 30 Juin, dans la commune de la Gombe », lit-on dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Ce marché est conçu afin de constituer un modèle pour le reste des 24 communes de la ville de Kinshasa, avec la possibilité d'être répliqué à travers toutes les provinces du pays.

« Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture mène des actions pouvant conduire à la baisse progressive des importations ; en visant notamment l'amélioration de la productivité des cultures, par l'augmentation des superficies à emblaver, l'amélioration du taux de mécanisation du dispositif de la production agricole ; et ce, dans l'optique d'accroitre la production locale, réduire la famine et améliorer les réponses aux crises alimentaires et nutritionnelles », renchérit la même source.

Pour ce faire, le ministre de l’Agriculture a signé des contrats de fournitures des tracteurs et autres équipements agricoles avec des sociétés locales.

Après ces paiements, sur fonds propres du Gouvernement, le ministère de l’Agriculture a réceptionné un premier lot des tracteurs qui seront bientôt mis à la disposition des populations, et ce, par l'entremise des principales confessions religieuses du pays.

Le Conseil des ministres a pris acte de ce rapport.

Jephté Kitsita



Une manifestation populaire initiée par les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord-Kivu a eu lieu ce lundi 19 février à Goma, malgré l’interdiction de la Mairie.

L’objectif de cette marche voulue pacifique était de dénoncer la « complicité » de la communauté internationale face à l’agression de la RDC par le Rwanda sous le label du mouvement terroriste meurtrier du M23.

Lors de cette marche, les manifestants ont brûlé les drapeaux du Rwanda, des USA et de la France qui, selon eux, soutiennent sans équivoque les terroristes du M23 qui continuent à tuer la population dans les territoires de Rutshuru et Masisi, notamment avec des bombes larguées dans des agglomérations habitées et même des quartiers populeux de la ville de Goma.

« Nous demandons au ministre de la Défense et au chef d’état-major général des FARDC, de venir installer leurs quartiers généraux à Goma »,
ont dit les mouvements citoyens qui demandent par ricochet, au Président de la République de fermer les représentations diplomatiques de tous les pays, accusés de soutenir le M23.

Les manifestants ont pris d’assaut l’artère principale qui mène vers Sake où ils ont prévu leur point de chute avec pour objectif d’appeler les autorités congolaises à mettre fin à la guerre du M23.

Cette marche a été arrêtée alors qu’ils venaient d’atteindre CCLK, au quartier Mugunga par les services de sécurité puisqu’il s’agit déjà d’une zone opérationnelle.

Merveilles Kiro



La ministre du Genre, famille et enfant a interdit dimanche dans un communiqué, le port de pagne par les femmes sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, le 8 mars de cette année.

« Nous interdisons le port de pagne pour les femmes ce 8 mars. Tous en tenue noir pour partager la douleur des tueries dans l’Est du pays », a déclaré Mireille Masangu, ministre du Genre.

« Un rassemblement est prévu avec nos bougies devant nos parlements. Un vrai deuil devant nos parlements sur toute étendue de la RDC. Un deuil aux rythmes africains selon nos cultures », a-t-elle ajouté.

Compte tenu de la situation déplorable dans l’Est, « nous avons levé l’option que les activités du mois des droits des femmes pour cette année ne seront pas festives, cependant elles seront célébrées dans une attitude de deuil ».

A cette occasion, Mme Masangu a rappelé les thèmes retenus pour cette Journée, à savoir, « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » au niveau international, et sur le plan national : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire ».

mediascongo.net/CC



Les habitants de la ville de Beni, au Nord-Kivu, sont divisés sur les travaux de modernisation et d’asphaltage de certaines avenues lancés par le vice-gouverneur, Romy Ekuka, a constaté, dimanche 18 février, le reporter de Radio Okapi.

Si pour certains riverains la modernisation de ces routes va désenclaver les quartiers, d’autres au contraire expriment leur ras-le-bol car cela impacte négativement leurs commerces.

C’est le cas de Roger Kameta, vendeur de la viande sur l'avenue Jumlani qui a vu son kiosque déboulonné par les engins affectés aux travaux. 

« Ils ont fait des choses dans la précipitation. On devrait nous donner des semaines pour mieux nous préparer. Je ne sais pas comment m’organiser pour repartir à zéro et trouver la clientèle dans un autre coin de la ville. Comment je vais payer le loyer à la fin du mois », se plaint-il.

Plusieurs kiosques de vente des crédits, gargotes, boucheries, salons de coiffure de fortune, maisons de location, cordonneries, et autres érigés sur les longs des emprises publiques ont été rasés par des bulldozers.

Ces travaux de modernisation et d’asphaltage des avenues de la ville de Beni réalisés par l’Entreprise Société des services Vihumbira, visent aussi la route de la prison de Beni, la rue Sivirwa et la route qui donne l’accès à l’aéroport de Mavivi.

radiookapi.net/CC



La cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles a remis la semaine dernière des bâtiments nouvellement construits à la zone de santé d’Idiofa dans la province de Kwilu.

Ces nouveaux édifices, réalisés dans le cadre du Programme local de développement local de 145 territoires sont érigés dans l’enceinte du centre de sante Eba, a indiqué le médecin chef de la zone de santé d’Idiofa, Aberlin Milamba.

Dr Milamba explique que les nouveaux bâtiments vont permettre une meilleure prise en charge des patients

« On se promenait partout pour chercher où se mettre pour prendre en charge les maladies. Maintenant, le centre est là, vous sentez que dès que vous arrivez, tout le monde a le sourire ».

Dr Milamba sollicite également l’apport des autorités du pays pour la construction d’autres infrastructures dans cette partie du pays.

radiookapi.net/CC



Le regroupement politique « Alliance-Bloc 50 » (A/B50) a été reçu le dimanche 18 février 2024 par Augustin Kabuya, informateur désigné par le Chef de l'État Félix Tshisekedi afin d'identifier une majorité parlementaire à l'Assemblée nationale. Cette nouvelle majorité parlementaire permettra la nomination d'un nouveau Premier Ministre chargé de former le nouveau gouvernement de la République, le premier du second mandat de Félix Tshisekedi.

Au cours de cette rencontre, ce regroupement politique, par le biais de son président Julien Paluku Kahongya, a confirmé sa participation à la nouvelle majorité parlementaire et a salué la célérité avec laquelle l'informateur mène les consultations pour accélérer la mise en place du nouveau gouvernement et faire face aux urgences du pays.

"Nous avons eu l'honneur d'être reçus par l'informateur désigné par le Président de la République pour identifier la majorité au sein de l'Assemblée nationale. En tant que regroupement politique appelé Alliance Bloc 50, nous sommes venus sur invitation de l'informateur réaffirmer notre appartenance à la famille politique du Président de la République et à la majorité parlementaire. Nous saluons la célérité avec laquelle l'informateur traite cette question, car il a souligné que les problèmes du pays ne permettent pas de perdre beaucoup de temps", a déclaré Julien Paluku Kahongya à l'issue des échanges avec Augustin Kabuya.

Le regroupement politique « Action des alliés de la convention et Parti lumumbiste unifié » (AAC/Palu) a également été reçu par Augustin Kabuya. Ce dernier estime que le travail ira vite, car Augustin Kabuya avait déjà entamé les consultations informelles avant sa désignation officielle. À ce regroupement politique, Augustin Kabuya a promis de terminer un peu plus tôt la mission qui lui a été confiée par le Chef de l'État Félix Tshisekedi.

"Il (Augustin Kabuya) avait déjà anticipé ce travail, et nous qui vous parlons avions participé avec lui dans l'informel à ce travail d'informateur. Finalement, il a été accepté par l'autorité, qui a estimé que son travail anticipé avec sagesse dans l'informel méritait une mission officielle de confiance pour formaliser ce qu'il avait déjà réalisé. Nous l'avons remercié pour son esprit d'écoute, son esprit d'anticipation et son esprit de loyauté. Il a également souligné sa conformité avec la logique institutionnelle et légale. Il a également indiqué qu'il pourrait rendre son travail à l'autorité dans une semaine au maximum, voire deux semaines", a déclaré Willy Makiashi, au nom du regroupement politique.

La mission confiée à Kabuya consiste à identifier formellement une coalition majoritaire à l'Assemblée nationale afin de former le gouvernement, conformément à l'article 78 de la Constitution. Cette mission, d'une durée initiale de trente (30) jours, est renouvelable une fois.

Cette démarche intervient alors qu'aucun parti ou regroupement politique n'a atteint la majorité absolue des sièges (251 sièges). L'informateur présentera ses conclusions au Président de la République à l'issue de sa mission.

Clément MUAMBA



Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC) séjourne, depuis vendredi dernier, à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, pour prendre part au mini-sommet organisé par son homologue angolais Lourenço.

À cette occasion, Félix Tshisekedi a, de manière ouverte, condamné avec véhémence et en face de Paul Kagame, l’agression rwandaise dont est victime la RDC depuis plusieurs années.

Prenant la parole, le président de Comores Azali Assoumani qui a terminé son mandat à la présidence de l’Union africaine, a rassuré qu’entre la RDC et le Rwanda, le dialogue est possible. Il affirme même qu’il y a « une envie » de discuter de part et d’autre.

« Je dis : vous êtes des voisins, vous n’avez pas de choix. On dit chez nous : “On choisit un ami, on ne choisit pas un voisin”. Le Rwanda et le Congo sont des voisins, vous avez le devoir de coopérer, donc, de ce côté-là, il va falloir qu’on trouve [une solution]. Mais très sincèrement, j’ai senti que des deux côtés, il y a une envie, il y en a effectivement une envie de discuter pour trouver une solution malgré les aléas », a-t-il déclaré.

La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC demeure précaire. Dans les petites heures du matin de ce samedi 17 février, des bombes en provenance du Rwanda ont touché l’aéroport international de Goma et détruit quelques avions des civils.

Selon les sources militaires, ces bombes avaient été larguées à partir du Rwanda, pays agresseur de la RDC avec comme objectif de détruire les avions de chasse Sukhoï de la RDC.

mediascongo.net/CC

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Ali Kalonga

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