Des femmes, toutes tendances confondues, ont organisé, mercredi 15 février, une marche dans les rues de Kinshasa pour dire « non à la guerre » et réclamer la cessation des hostilités dans l’Est du pays.

A l’initiative de la ministre du Genre, Famille et Enfants, des milliers de femmes issues des mouvements et associations féminines, fonction publique, ont battu le pavé.

Tous ces manifestants, vêtus en noir, scandaient des slogans tels que « le Congo restera un et indivisible. Plus question des morts en RDC, stop à la guerre, stop au génocide, non à la balkanisation ».

Le cortège de ces manifestants s’est ébranlé sur le boulevard du 30 juin, trois de ses quatre bandes avaient été prises d’assaut par des milliers de femmes.

Après près d’une heure de marche, sous un soleil de plomb, ces femmes ont déposé un mémorandum à l’intention du président de la République.

La ministre du Genre, Famille et Enfants, Mireille Masangu Bibi Muloko a expliqué le sens de leur activité :

« Nous fustigeons la complicité de la communauté internationale pour s’être rangée aux cotés de nos oppresseurs ».

Il faut monter d’autres stratégies, a estimé Patricia Maisha, présidente de la coalition nationale des femmes leaders pour la parité. 

« Nous avons initié des sensibilisations de la population. La population doit être vigilante et dénoncer l’ennemi. La population doit aussi contribuer pour la paix », a-t-elle déclaré.

Quelques hommes ont accompagné les femmes dans cette marche.

« Nous allons marcher pour soutenir, nos femmes, nos mères et nos sœurs qui meurent », a souligné un homme.

Cette marche a bénéficié de l’encadrement des éléments de la police nationale congolaise.

radiookapi.net/CC



Dans le dernier classement FIFA dévoilé ce jeudi 15 février, la RDC affiche une progression en grimpant de quatre places. Cette ascension propulse le pays de Chancel Mbemba à la 63e position mondiale, marquant ainsi une avancée dans le panorama du football international.

Ce bond en avant consolide également la position de la RDC sur le continent africain, où elle s'installe au 12e rang, devançant des nations telles que le Cap-Vert et le Ghana, respectivement classés 13e et 14e. Une performance qui témoigne du dynamisme et du potentiel de cette équipe nationale qui a raté de peu la médaille de bronze à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). 

À mesure que la RDC continue sa marche en avant sur la scène internationale, les attentes et les espoirs des fans grandissent, nourrissant l'espoir de voir leur équipe nationale briller encore plus haut dans les compétitions à venir.

Dans le classement africain, le pays se positionne loin derrière des puissances footballistiques telles que le Maroc (12e mondial), le Sénégal (17e mondial) et le Nigéria (28e mondial). 

Sur la scène mondiale, l'Argentine continue de trôner en tête du classement FIFA, suivie de près par la France et l'Angleterre. Cette hiérarchie internationale confirme la forte présence des grandes nations du football dans le paysage mondial.

actualite.cd/CC



Deux congolais sont classés par le Groupe d'étude technique de la CAF- Confédération africaine de Football-, parmi les meilleurs onze pour la CAN -Coupe d'Afrique des Nations- Côte d'Ivoire 2023. Il agit de Chancel Mbemba et Yoane Wissa.

"Ce onze a été sélectionné en tenant compte de la domination des équipes qui ont atteint les derniers stades du tournoi", fait savoir le Groupe technique de la CAF.

Cette liste qui intervient trois jours après la clôture de la prestigieuse compétition africaine, avec l'apparition de deux léopards, conforte, sans nul doute, la montée en puissance de la sélection nationale congolaise. Finis à la quatrième position, les fauves congolais sont appelés à redoubler les efforts, pour le prochain rendez-vous prévu au Maroc.

Les deux poulains de Sébastien Desabre, avec leurs coéquipiers, ont fait également rêver plus d'un Congolais, par leurs performances. Un point de presse du manager est prévu ce mercredi, au cours duquel plusieurs sujets seront abordés.

Grevisse Tekilazaya



Héritier Luvumbu, footballeur congolais évoluant jusque le weekend dernier au sein du club Rayon Sports au Rwanda, est arrivé ce mercredi à Kinshasa après une décision controversée de son club de résilier son contrat. Accueilli par le Ministre des sports et loisirs, Kabulo Mwana Kabulo, Luvumbu quitte le Rwanda suite à une suspension et une résiliation de contrat sur fond de geste symbolique lors d'un match.

Le joueur a d'abord été suspendu pour six mois de toutes activités sportives au Rwanda après avoir exprimé son soutien aux populations de l'Est de la RDC lors d'un match de la Rwanda Premier League. Son geste, consistant à couvrir sa bouche d'une main et à pointer deux doigts sur sa tempe, a été interprété comme une dénonciation de l'agression de la RDC par le Rwanda.

Rayon Sports avait rapidement réagi en condamnant le geste de Luvumbu, soulignant l'importance de la discipline. Les réseaux sociaux rwandais ont également exprimé leur indignation, appelant au licenciement et à l'expulsion de Luvumbu du Rwanda, une action qui a finalement été entreprise par le club.

Du côté congolais, les internautes ont salué le geste de Luvumbu. La résiliation du contrat de Luvumbu marque une nouvelle étape dans cette controverse mêlant sport et politique, suscitant des réactions contrastées au Rwanda et en RDC.

actualite.cd/CC



L'épidémie de la conjoctivité virale surinfectée communément appelée « Apolo » sévit dans la province du Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu et ses environs.

C'est la Division provinciale de la santé (DPS) du Sud-Kivu qui alerte sur la situation dans un communiqué rendu public ce mardi 13 février 2024 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Cette institution publique en charge de la santé précise que les signes oculaires sont notamment « la tuméfaction des paupières, douleur, rougeur, larmoiement, sensation des grains de sable, difficile de fixer la lumière et des sécrétions conjonctivales mucopurulentes ». 

La Division provinciale de la santé du Sud-Kivu invite toute la population à prendre des précautions d'hygiène pour se protéger contre cette épidémie. Elle préconise notamment le lavage des mains dans des écoles, maisons et lieux de travail tout en demandant à la population d'éviter de se serrer les mains et de se frotter les yeux.

Le docteur Deo Ngoma qui signe ce communiqué invite toute personne qui présente ces signes à consulter un ophtalmologue pour une prise en charge.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



L'évêque Dodo Kamba annonce une assemblée générale élective de la plateforme des Églises de réveil du Congo (ERC), qui aura lieu du 29 février au 2 mars 2024.

Dans une interview accordée à 7SUR7. CD, ce mercredi 14 février 2024, l'évêque général a fait savoir que cette convocation rentrait dans l'ordre normal des choses après qu'il a été établi et rétabli par la justice et les statuts de la plateforme, à la tête de l' ERC.

" Je respecte les textes de l' ERC et les lois du pays. Cette convocation rentre dans l'ordre normal des choses et en tant que serviteurs de Dieu, nous nous devons de nous soumettre à toute autorité supérieure qui sont dans ce cas la justice et les textes de notre plateforme", a-t-il dit.

Pendant ce temps, à l' ERC l'on continue de dénoncer la main noire de certains conseillers à la Présidence de la République, qui continuent de tirer des ficelles pour attiser la zizanie au sein de cette plateforme.

" A la tête de ce groupe, l'on cite Jacques Kangudia, de surcroît coordonnateur de la Cellule pour le changement de mentalité, structure rattachée à la présidence de la République. Normalement, lui n’a, en principe, d’autre choix que celui d’être un citoyen modèle, respectueux des lois et de la légalité! Mais il n’en est  pas un. Monsieur changement de mentalité se croit au-dessus des lois », a dit à 7SUR7 une personnalité à l' ERC qui a requis l'anonymat.

Autour de Dodo Kamba, on estime que ces conseillers à la Présidence  tiennent à imposer  Ejiba Yamampia à la tête de l’ERC malgré les décisions de la justice rétablissant plutôt Dodo Kamba à la tête de l' ERC.

Pour rappel,  le Conseil d’Etat, répondant à la requête de l’eveque Dodo Kamba, avait suspendu, début janvier, l’arrêté ministériel reconnaissant l’Evêque Ejiba Yamampia comme représentant légal d’ERC. 

Le 12 janvier, le Tribunal de Grande instance de Kalamu avait, lui aussi, entre autres, primo, annulé les décisions prises par le groupe de l’Archevêque Albert Kankienza dont logiquement celle nommant Ejiba Yamampia comme représentant légal de l’ERC, et secundo, interdit ceux-ci de prendre des actes sur la vie de l’ERC.    

MD



Equity BCDC et trois autres banques commerciales opérant en RDC ( First Bank DRC, Ecobank et Standard) s'associent pour aider le gouvernement congolais à mobiliser 123, 5 millions USD à payer aux compagnies pétrolières au titre d'arrièrés de subventions convenues. 

Selon le communiqué de presse qui l'annonce, parvenu à notre rédaction ce mardi 13 février 2024, cette "syndication historique" de 123,5 millions $  est réalisée grâce à un accord de collaboration appelé " Club Deal", signé entre les quatre banques commerciales et les ministres de l'Economie, des Hydrocarbures et des Finances. 

Le communiqué indique que l'objectif principal de cette collaboration est le refinancement des arriérés des subventions sur les prix pétroliers accordées par l'Etat afin de préserver le pouvoir d'achat de la population, en particulier, pendant la période de grande volatilité des prix des produits pétroliers en 2022, suite à la crise en Ukraine. 

Equity BCDC se félicite de prendre part à cette louable initiative qui, souligne la banque, va jouer un grand rôle dans la stabilité économique du pays et le bien-être des citoyens. 

Cet accord, souligne le communiqué, apporte un soutien vital aux entreprises pétrolières et logistiques. Il permettra non seulement la redynamisation de leurs activités, mais aura également des répercussions positives sur des secteurs interdépendants tels que le transport et l'industrie. 

Rappelons que, pour éviter la flambée des prix du litre de carburant à la pompe avec ses répercussions sur le coût de la course, le gouvernement congolais  s'est engagé à compenser le manque à gagner des compagnies pétrolières à travers une subvention. 

ODN

 


À travers une lettre de recours en contestation de la décision de la Ligue nationale de football dans l'affaire opposant DCMP à l'OC Renaissance,  le joueur concerné, Kalonji Mira, a exigé la levée de sa suspension qui, selon lui, a été fondée sur base des "informations  erronées".

Dans son adresse au Président de la Ligue nationale de football, Bosco Mwehu, ce mardi 13 février, le milieu de terrain du Daring Club Motema Pembe conteste la procédure appliquée par l'entité organisatrice du championnat national, le suspendant pour affiliation "non respectée".

À cette sanction infligée au DCMP et à Kalonji Mira, le joueur dit n'avoir jamais été, ni invité, ni entendu par la Commission de discipline et des compétitions (CDC) de la LINAFOOT comme l'exigent les textes qui régissent le football congolais consacrant le contradictoire en pareilles mesures. 

De plus, Kalonji précise qu'il n'avait jamais presté au sein de l'OC Renaissance contrairement à ce que renseigne la lettre de la Fédération congolaise de football en réponse à la demande de la LINAFOOT. 

Par ailleurs, il reconnaît avoir plutôt joué pour le FC Renaissance dans le cadre d'un prêt d'une saison exclusive (2022-2023), et ne peut donc pas être victime d'une sanction causée par les "turpitudes" de la famille Renaissance, (OC et FC). 

Tout en présentant les différentes conventions de transfert de son parcours à l'annexe de sa lettre de recours, Kalonji Mira dit se remettre à la disposition de l'autorité de la Ligue nationale de football pour obtenir la levée de sa suspension fondée sur "des informations erronées".

Pour rappel, le DCMP avait été suspendu par la LINAFOOT après que l'OC Renaissance a porté plainte dénonçant l'irrégularité du joueur Mira Kalonji. Mais les dirigeants du DCMP ont à leur tour contesté cette décision pour "vice de procédure" et comptent aller en évocation. 

Gede Luiz Kupa



Plusieurs sources concordantes affirment le soutien de l'armée ougandaise aux rebelles du M23. A les en croire, plus de vingt véhicules, quatre chars de combat et quelques autocanons sur estampillés UPDF (Ndlr Armée Ougandaise), ont été observés, lundi 12 février 2024, sur les axes Kitshanga-Kilolirwe et Kitshanga-Mweso, en territoire de Masisi, au Nord-Kivu.

Tenez, l'alerte sur l'entrée de l'armée ougandaise sur le territoire congolais, avait été lancée par le Conseil Territorial de la Jeunesse de Rutshuru. Dans son communiqué exploité par Opinion-info.cd, cette structure juvénile avait déclaré que les soldats de l'UPDF traversent régulièrement la frontière de Kitagoma, située dans le groupement de Busanza, pour appuyer les rebelles du M23 sur différentes lignes de front.

Consterné par le déploiement des éléments UPDF en renfort aux M23 dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, un notable de Rutshuru exhorte la rupture des des relations diplomatiques entre ces deux États, compte tenu de l'hypocrise de Yoweri Kaguta Museveni.

«Nous demandons au gouvernement congolais de rappeler notre ambassadeur qui est à Kampala, et d'expulser du sol congolais le diplomate ougandais en poste à Kinshasa. Il faut donc rompre tous les accords avec ce pays, jusqu'à ce qu'il définisse sa position vis-à-vis de cette guerre», plaide Aimé Mukanda Mbusa.

Rappelons par ailleurs que, depuis 2021, des soldats ougandais opèrent officiellement dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo. L'armée ougandaise en coalition avec les Forces Armées de la RDC ont une mission de traquer les terroristes ADF -Forces Démocratiques et Alliées- (aujourd'hui MTM/ISCAP), dans la région de Beni, au Nord-Kivu, ainsi qu'à Mambasa et Irumu, en Ituri.

Prehoub Urprus



Le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur, Peter Kazadi, a tenu un tête-à-tête, mardi dernier, avec l'ambassadrice des États-Unis d'Amérique (USA) en République démocratique du Congo, (RDC), Lucy Tamlyn. Au cours de cet entretien, les deux personnalités ont évoqué, en long et en large, la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC et ses retombées à Kinshasa, notamment les actes de vandalisme contre les représentations diplomatiques occidentales et la Monusco.   

La diplomate américaine a rappelé que les USA ont été les premiers à dénoncer l'agression rwandaise à l'Est. À l'en croire, le pays de Joe Biden continue à travailler avec toutes parties prenantes, pour une solution diplomatique, à même de rétablir la paix. Une mise au point américaine tombée au moment où l'opinion congolaise accuse les USA d'être de mèche avec les rebelles du M23, pour déstabiliser la RDC.

Faisant suite à ces accusations et suspicions, l'ambassade des USA a également été attaquée, lundi dernier, par les Congolais. Une situation dénoncée par le gouvernement RD Congolais, qui a diligenté des enquêtes pour sanctionner les auteurs. Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement et Ministre de la Communication, au-delà de la frustration et la colère, la violence n'est pas la réponse qu'il faut réserver.

Stentor 

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