Le défenseur international français Presnel Kimpembe a pris la parole avec émotion concernant la tragédie humanitaire et sécuritaire qui sévit dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).

"La situation est inhumaine. Le silence est inacceptable. Un génocide se déroule actuellement à l'est du Congo, chaque jour des vies sont prises. Des femmes, des hommes, des enfants vivent dans des conditions inimaginables et subissent des atrocités jusqu'à en perdre la vie", a déclaré Kimpembe.

Né à Beaumont-sur-Oise, en France, et d'origine congolaise par ses parents, Kimpembe a souligné l'importance de son témoignage au-delà de ses racines familiales. "Je ne prends pas la parole uniquement en tant que Congolais par mon père mais par humanité. Ce sont nos mères et nos enfants qui meurent tous les jours dans ce massacre, il est primordial d'en parler afin que les choses changent", a-t-il ajouté.

Le footballeur professionnel, évoluant au Paris Saint-Germain (PSG) et membre de l'équipe nationale française, a également exprimé sa solidarité envers toutes les victimes de génocides à travers le monde, soulignant qu'aucune vie ne devrait être considérée comme moins importante que d'autres.

La déclaration de Kimpembe intervient dans un contexte où la RDC est confrontée à des défis humanitaires et sécuritaires majeurs, notamment dans l'est du pays, où les conflits persistent et où les civils sont victimes de violences et d'atrocités.

Le génocide en RDC a une connotation particulière d’où le concept Geno-Cost. C’est une contraction de "génocide" et "coût", qui désigne la pratique abominable consistant à perpétrer des actes génocidaires dans le but d'obtenir des avantages économiques. Ce terme met en lumière l'aspect financier du génocide en RDC. Il sert à dénoncer le discours fallacieux propagé par certains médias, selon lequel les conflits tribaux ou ethniques seraient la principale cause des atrocités et de l'instabilité en RDC, alors qu'en réalité, des intérêts économiques sont souvent en jeu derrière ces tragédies humaines. La commémoration de la première Journée nationale d'hommage aux victimes du "Genocost" le 2 août 2023 rappelle l'urgence de la situation et la nécessité d'une action internationale pour mettre fin aux violences et protéger les populations vulnérables.

Le geste de Presnel Kimpembe revêt une portée particulière, étant donné que le Rwanda, accusé d'agressions contre la RDC, est un sponsor du PSG. Les accords conclus avec Arsenal et le PSG ont engendré des revenus dépassant les 160 millions de dollars, avec l'attraction d'un million de visiteurs supplémentaires qui ont généré 445 millions de dollars, selon les dires de Clare Akamanzi, responsable du Development Board (RDB), un organisme rwandais chargé de la promotion du pays. Depuis 2019, Visit Rwanda est un partenaire Premium du PSG, et ce partenariat a été reconduit l'année dernière pour trois années supplémentaires, jusqu'en 2025. 

actualite.cd/CC



Prévue le 16 février, la clôture des dépôts des candidatures pour l’élection des sénateurs et gouverneurs de provine est post posée au 1er mars prochain.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) l’a affirmé dans un communiqué parvenu le même vendredi à Radio Okapi.

Cette institution d’appui à la démocratie a ainsi invité les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques à mettre à profit cette prolongation pour soumettre, à temps, leurs dossiers de candidature.

Cependant la CENI n’a pas avancé les raisons pour justifier ce report.

radiookapi.net/CC



Réunis à à Abou Dhabi aux Émirats arabes unis, du 13 au 15 février 2024, les ministres de la Culture et de l’Éducation de 125 Etats membres de l'UNESCO ont pris part à la conférence mondiale sur l’éducation culturelle et artistique. La RDC a bien été représentée par sa ministre de tutelle, Catherine Kathungu Furaha. A l’issue de ces assises, il a été adopté à l’unanimité, un cadre mondial de l’éducation culturelle et artistique.

Selon l’Unesco, ce cadre prévoit notamment de donner une plus grande place à l'éducation culturelle et artistique dans la formation des enseignants, de mieux valoriser le patrimoine et les cultures locales et autochtones, ou encore de davantage valoriser les compétences artistiques et culturelles au sein du monde professionnel.

Au total 85 ministres de culture du monde ont pu faire le déplacement, également, ces assises ont-elles connu la présence de la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay. 

La RDC a co-présidé cette conférence mondiale par la ministre Catherine Kathungu. Elle est intervenue dans 3 différents panels. Le premier revenait sur l’apprentissage de qualité de l'éducation culturelle et artistique tout au long de la vie, le deuxième sur l'éducation culturelle et artistique au service de la paix et le troisième sur l’institutionnalisation et valorisation de l'éducation culturelle et artistique en RDC. 

La ministre de la culture et arts a plaidé pour : 

- La valorisation des lieux de mémoires et d'histoires (sites historiques, archéologiques et touristiques), le cas de la route des caravanes qui sont trans-civilisationnelles et transcontinentales ;

- La promotion artistique et culturelle, l'évaluation des questions relatives aux droits d'auteurs et droits voisins qui constituent, à l'heure actuelle, un problème majeur qui mine l'essor de l'industrie culturelle créative, artistique, cinématographique, théâtrale africaine et ce, à la suite de la dynamique occasionnée par les numériques et l'intelligence artificielle ;

-Un conservatoire de la Rumba capable d'assurer une éducation artistique et culturelle au profit des jeunes africains pour assurer sa pérennité.

Aussi, Mme Catherine Kathungu Furaha a lancé une sonnette d’alarme aux États membres de l’Unesco à profiter de ce cadre sur l’éducation culturelle et artistique pour qu’il soit un rempart pour contribuer à la paix à l’Est de la RDC. 

« Les enfants ne savent pas aller à l’école, n’ayant pas un moment pour réfléchir sur l’appropriation de la culture afin de se développer. Que ce cadre puisse être propice pour les enfants du monde et contribue à la paix, pour que les États membres de l’Unesco puisse contribuer à la paix à l’Est de la RDC », a déclaré Catherine Kathungu.

Lire le nouveau cadre mondial de l’éducation culturelle et artistique ici.

Kuzamba Mbuangu



Les travaux du mini-sommet sur la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo ont été ouverts ce vendredi 16 février 2024 dans la salle Julius Nyerere de l’Union Africaine par Joao Lourenço Président Angolais. D'après la cellule de communication de la présidence de la République Démocratique du Congo, sur les 10 chefs d’État attendus, près de 5 Chefs d'État ont repondu présent notamment Joao Lourenco ( organisateur), Felix Antoine Tshisekedi ( RDC) venu directement de l’aéroport , William Ruto( Kenya) , Paul Kagame ( Rwanda) et Cyril Ramaphosa ( Afrique du Sud); les autres pays ayant eté représentés par des hauts représentants.

Prenant la parole, Joao Lourenço président Angolais, médiateur designé par l'Union Africaine pour renouer le dialogue entre la RDC et son agresseur le Rwanda a indiqué que cette initiative est prise afin de relancer le processus de paix qui a connu un recul avec l’intensification des combats et les conséquences humanitaires et économiques désastreuses pour la population congolaise.

"L’objectif de ce sommet est de  réfléchir ensemble en vue d’obtenir un cessez-le-feu entre la RDC et le M23 et tenter un dialogue direct possible entre les chefs d’Etat du Rwanda et de la RDC  parce que la situation se détériore  et il ya risque d’embrasement  dans les sous-regions de l’EAC et de la SADC", a dit en substance le président angolais dans des propos rapportés par la cellule de communication de Félix Tshisekedi 

D'après la source précitée, la suite du mini-sommet se poursuit à huis-clos. Chacun des protagonistes devrait s’exprimer, en premier le président Félix Tshisekedi. Un communiqué final pourrait sanctionner ce mini-sommet.

Ce mini sommet se tient en marge de la 37ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine prévue du 17 et 18 février 2024 à Addis-Abeba sous le thème : « Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle : Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à l’éducation. un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique ».

Il s'agit là du premier voyage de Félix Tshisekedi à l'étranger depuis sa réélection à la magistrature suprême pour un second mandat. Ce mini sommet intervient pendant que les combats font rage entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, les Wazalendo et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans les environs de Sake, territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

Clément MUAMBA



Le record de 9 buts inscrits par Pierre Ndaye Mulamba en 6 matchs dans une édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football a été jusqu’à ce jour inégalé par les autres meilleurs buteurs des différentes éditions, a appris mardi l’ACP du palmarès de la Confédération africaine de football (CAF). Selon le palmarès, Pierre Ndaye Mulamba avait inscrit 9 buts en 6 matchs lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) remportée par les Léopards du Zaïre (actuel RDC) en 1974 en Égypte.

« Pierre Ndaye Mulamba (RD Congo, anciennement le Zaïre) détient le record du nombre de buts marqués en une seule édition de la CAN. Avec 9 buts inscrits lors de la CAN 1974 qu’il avait remporté, le regretté Mulamba avait réalisé une performance exceptionnelle, un exploit qui reste inégalé à ce jour. Son talent remarquable et sa précision devant le but lui ont valu une place d’honneur dans l’histoire du football africain », a expliqué la source.

L’Equato-Guinéen, Emilio Nsue, meilleur buteur de la CAN 2023 avec 5 buts

La 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations organisée en Côte d’Ivoire a vu enregistré 118 buts (plus que celle de 2019 au Cameroun avec 102 buts marqués) au cours des 52 matchs, ce qui équivaut à une moyenne de 2,38 buts par match, selon les statistiques de la Caf. Avec 5 réalisations, l’attaquant Équato-Guinéen, Emilio Nsue, a terminé meilleur buteur de la CAN 2023.

L’attaquant congolais Yoane Wissa parmi les meilleurs buteurs avec 2 buts

Avec 2 buts marqués, l’attaquant congolais Yoane Wissa est parmi les meilleurs buteurs de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football.

Voici, par ailleurs la liste complète de meilleurs buteurs de la CAN 2023 : Emilio Nsue (Guinée équatoriale), 5 buts, Gelson Dala (Angola), 4 buts, Mostafa Mohamed (Égypte), 4 buts, Baghdad Bounedjah (Algérie), 3 buts, Mabululu (Angola), 3 buts, Bertrand Traoré (Burkina Faso), 3 buts, Mohamed Bayo (Guinée), 3 buts, Lassine Sinayoko (Mali), 3 buts, Ademola Lookman (Nigeria), 3 buts, William Troost-Ekong (Nigeria), 2 buts, Themba Zwane (Afrique du Sud), 2 buts, Teboho Mokoena (Afrique du Sud), 2 buts, Franck Kessié (Côte d’Ivoire), 2 buts, Sébastien Haller (Côte d’Ivoire), 2 buts, Ryan Mendes (Cap-Vert), 2 buts, Jordan Ayew (Ghana), 2 buts, Mohammed Kudus (Ghana), 2 buts, Yoane Wissa (RD Congo), 2 buts, Lamine Camara (Sénégal), 2 buts, Habib Diallo (Sénégal), 2 buts.

Des défenses faibles avec 8 buts encaissés et les attaques fortes avec 9 buts marqués

Selon les statistiques de la CAF, la Côte d’Ivoire et le Cameroun ont encaissé le plus de buts, chacun concédant 8 buts au cours de cette compétition, tandis que le Sénégal, la Guinée équatoriale et l’Angola ont brillé en marquant le plus grand nombre de buts, avec 9 buts chacun.

15 sur 163 cartons jaunes à la Coté d’Ivoire 

Les arbitres ont distribué aux joueurs sur le terrain 163 cartons jaunes au total. La Côte d’Ivoire a été le pays le plus sanctionné, avec un total de 15 cartons jaunes, suivi du Nigeria et du Burkina Faso, chacun avec 12 cartons jaunes. Mais, la mention spéciale revient au match épique entre le Mozambique et le Ghana, dirigé par l’arbitre libyen Ibrahim Mutaz, qui a vu 9 cartons jaunes distribués.

13 cartons rouges distribués dont deux à la Coté d’Ivoire

Treize cartons rouges ont été distribués, dont 2 à la Côte d’Ivoire. Parmi les joueurs sanctionnés, on compte Sofyan Amrabat du Maroc, Oumar Diakité et Odilon Kossounou de la Côte d’Ivoire, ainsi que Hamari Traoré du Mali, entre autres.

22 penaltys dont 17 transformés et 5 ratés

Vingt-deux penaltys ont été sifflés à la CAN ivoirienne dont 17 ont été transformés avec succès et 5 ont été manqués. Le gardien ivoirien Yahia Fofana a arrêté l’un des 5 penaltys manqués. Le Mozambique a été le pays le plus généreux en concédant 3 penaltys, qui ont tous été transformés. Bertrand Traoré du Burkina Faso a été le meilleur tireur de penaltys, en inscrivant 3 au total.

Le portier sud-africain a arrêté 5 penaltys en 7 matchs

Les Bafana Bafana ont impressionné en n’encaissant aucun but (0-0) pendant 5 matchs (clean sheets) en 7 matchs, sous la garde vigilante du portier Ronwen Williams. Le Nigeria suit avec 4 clean sheets en 7 matchs, grâce à la performance solide de Stanley Nwabali dans les buts.

Avec 18 buts, Samuel Eto’o Fils est le meilleur buteur de l’histoire de la CAN depuis 1957

Avec 18 buts à son actif, selon le palmarès de la CAF, Samuel Eto’o, l’ancien attaquant camerounais devenu président de la Fecafoot, détient le record du plus grand nombre de buts marqués dans l’histoire de la CAN depuis 1957. Il a dépassé lors de la CAN 2008 le record précédent détenu par la légende ivoirienne Laurent Pokou (14). Sa capacité à se frayer un chemin à travers les défenses adverses et son instinct de buteur inégalé l’ont établi comme une légende de la compétition, qu’il a remportée successivement en 2000 et 2002. En revanche, l’Ivoirien Pokou détient toujours le record du plus grand nombre de buts inscrits en un match grâce à son quintuplé contre l’Ethiopie (6-1) en 1970.

Pour rappel, la liste des meilleurs buteurs des éditions précédentes, se présente comme suit : 2023 : Emilio Nsue (Guinée Equatoriale), 5 buts, 2021 : Vincent Aboubakar (Cameroun), 9 buts, 2019 : Odion Ighalo (Nigeria), 5 buts, : Junior Kabananga (RD Congo), 3 buts, 2015 : Thievy Bifouma (Congo), Dieumerci Mbokani (RD Congo), Javier Balboa (Guinée équatoriale), André Ayew (Ghana), Ahmed Akaichi (Tunisie), 3 buts chacun, 2013 : Emmanuel Emenike (Nigeria), Wakaso Mubarak (Ghana), 4 buts chacun, 2012 : Houssine Kharja (Maroc), Didier Drogba (Côte d’Ivoire), Chris Katongo (Zambie), Emmanuel Mayuka (Zambie), Cheick Diabaté (Mali), Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), Manucho (Angola), 3 buts chacun, 2010 : Gedo (Égypte), 5 buts, 2008 : Samuel Eto’o (Cameroun), 5 buts, 2006 : Samuel Eto’o (Cameroun), 5 buts, 2004 : Patrick Mboma (Cameroun), Frédéric Kanouté (Mali), Youssef Mokhtari (Maroc), Jay-Jay Okocha (Nigeria), Francileudo Santos (Tunisie), 4 buts chacun, 2002 : Patrick Mboma (Cameroun), Salomon Olembe (Cameroun), Julius Aghahowa (Nigeria), 3 buts chacun, 2000 : Shaun Bartlett (Afrique du Sud), 5 buts, 1998 : Hossam Hassan (Égypte), Benni McCarthy (Afrique du Sud), 7 buts chacun, 1996 : Kalusha Bwalya (Zambie), 5 buts, 1994 : Rashidi Yekini (Nigeria), 5 buts, 1992 : Rashidi Yekini (Nigeria), 4 buts, 1990 : Djamel Menad (Algérie), 4 buts, 1988 : Lakhdar Belloumi (Algérie), Roger Milla (Cameroun), Abdoulaye Traoré (Côte d’Ivoire), Gamal Abdelhamid (Égypte), 2 buts chacun, 1986 : Roger Milla (Cameroun), 4 buts, 1984 : Taher Abouzaid (Égypte), 4 buts, 1982 : George Alhassan (Ghana), 4 buts, 1980 : Khaled Labied (Maroc), Segun Odegbami (Nigeria), 3 buts chacun, 1978 : Phillip Omondi (Ouganda), Opoku Afriyie (Ghana), Segun Odegbami (Nigeria), 3 buts chacun, 1976 : Mamadou Aliou Kéïta (Mali), 4 buts, 1974 : Pierre Ndaye Mulamba (Zaïre), 9 buts, 1972 : Fantamady Keita (Mali), 5 buts, 1970 : Laurent Pokou (Côte d’Ivoire), 8 buts, 1968 : Laurent Pokou (Côte d’Ivoire), 6 buts, 1965 : Ben Acheampong (Ghana), Osei Kofi (Ghana), Eustache Manglé (Côte d’Ivoire), 3 buts chacun, 1963 : Hassan El-Shazly (Égypte), 6 buts, et 1962 : Mengistu Worku (Éthiopie), 3 buts.

ACP / MCP/CC

 


La cérémonie du lancement officiel a eu lieu ce jeudi 15 février à Kinshasa. La ministre du genre, de la famille et des enfants a au cours de cette activité souligné que le mois de la femme cette année sera célébré sur fond de deuil afin de compatir avec les milliers de femmes et de jeunes filles qui sont endeuillées, violées, pillées, tuées dans l'Est de la RDC.

"Pour ce faire, le port des tenues noires est recommandé pendant toutes les activités prévues le 08 mars sur toute l'étendue du territoire national", a-t-elle fait savoir.

À cet effet, une commission chargée de la collecte des dons en espèce en vue d'apporter une assistance aux femmes de l'Est a été mise en place au ministère du genre, de la famille et des enfants, précise la ministre. 

"Il y a lieu d'apaiser la douleur et la souffrance que nos frères et sœurs endurent en leur apportant des vivres et de quoi se vêtir. Cette assistance sera pour les femmes et les jeunes filles, les enfants non accompagnés et les familles déplacées à Goma et à Bunia."

Cette année, le thème international retenu est : "Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme". Le thème national est : "Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire".

Il sied d'indiquer que la cérémonie de clôture du mois de la femme est prévue à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï oriental, le 15 avril 2024. Une occasion d'aller soutenir et d'encourager la femme victime des violences électorales, a indiqué la ministre. 

Nancy Clémence Tshimueneka



En sa qualité de médiateur désigné par l'Union Africaine, João Lourenço, président de la République d'Angola a convoqué ce vendredi 16 février 2024 à Addis-Abeba, un mini-sommet extraordinaire sur la situation sécuritaire  qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Ce mini sommet confirmé également par Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi se tient en marge de la 37ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine prévue du 17 et 18 février 2024 à Addis-Abeba avec comme thème : « Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle : Construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à l’éducation. un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique ».

"Une note distribuée à la presse explique que la réunion portera sur la relance du processus de paix dans l'est de la RDC, suite au déploiement de la mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SAMIRDC), approuvée en août 2023, à Luanda. Il verra la participation de neuf chefs d'État de dix pays, à savoir l'Angola, l'Afrique du Sud, le Burundi, la Guinée équatoriale, le Malawi, le Kenya, la RDC, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud et la Tanzanie, qui se joindront comme invités à l'Ouganda et aux représentants du Commission de l'Union africaine", rapporte l'agence Angolaise de presse 

Plusieurs initiatives diplomatiques ont été mises en place au niveau de la région pour tenter de résoudre les tensions persistantes entre Kinshasa et Kigali, principal soutien des rebelles du M23 à l'origine de la détérioration de la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu. Si pour certains, ces initiatives diplomatiques ont été un échec en raison de la mauvaise volonté du Rwanda, d'autres estiment qu'il est nécessaire de les réactiver.

C'est le cas de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, qui en marge de son séjour en RDC a appelé à la reprise de ces discussions et des efforts diplomatiques déjà entamés pour répondre à la situation sécuritaire préoccupante dans la partie orientale de la RDC. Il fait notamment référence au processus de Nairobi mené par l'ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, et à celui de Luanda mené par Joao Lourenço, président de l'Angola.

Ce mini sommet intervient pendant que les combats font rage entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo, les Wazalendo et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, dans les environs de Sake, territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

Clément MUAMBA



Plusieurs défenseurs de l’environnement dans la province du Nord-Kivu déplorent la paralysie des projets de développement à caractère environnemental, depuis le début de la guerre du M23, soutenu par le Rwanda. Il s’agit notamment des projets mis en œuvre dans le territoire de Rutshuru en faveur des populations riveraines du parc national des Virunga.

Ces projets, selon eux, soutenaient la vie sociale des communautés locales les empêchant ainsi de détruire le parc.

L’abandon de ces projets à cause des combats entre les belligérants ne manquera pas d’avoir un impact sur le parc national des Virunga, s’est inquiétait, jeudi 15 février, John Lumoo, défenseur de l’environnement au sein de l’organisation « Innovation pour le développement et la protection de l’environnement » , (IDPE).

, ajoute que pour atteindre la partie de Rutshuru sous contrôle du Gouvernement ainsi que le sud du territoire de Lubero où son organisation a des activités, il faut faire un long détour par les pays voisins et engager plus de frais dont son organisation ne dispose pas.

Les membres de son organisation restent à Goma en attendant le rétablissement de la sécurité et l’ouverture de la route Goma-Rutshuru.

radiookapi.net/CC



Les responsables des provinces éducationnelles de Kinshasa (Proved et sous-Proved) ont été appelés, mercredi 14 février, à s’impliquer dans la campagne de vaccination contre la poliomyélite, une maladie invalidante à vie mais évitable par la vaccination. 

Cet appel a été lancé par le Programme élargi de vaccination (PEV), lors d’une séance de sensibilisation organisée à l’intention de ces Proved et sous proved. Ceci en prélude des campagnes nationales de vaccination prévues aux mois de mars, avril et mai de cette année 2024.

La chargée de la vaccination de routine dans le comité des opérations d’Urgences polio au PEV explique le choix des Proved et sous-Proved dans ce processus de la lutte contre la polio :  

« Nous avons organisé cette séance de sensibilisation avec les Proved et les sous-proved pour les sensibiliser en prélude des journées nationales de vaccination que nous allons organiser. Je sais que ça va concerner tout le pays mais ici nous sommes présentement à Kinshasa pour solliciter leur implication et leur engagement pour ces activités. Parce que nous savons qu’à travers eux, en tant que leaders, ils peuvent facilement communiquer avec les parents, les enseignants pour faire passer le message sur la lutte contre cette maladie, la poliomyélite qui sévît dans notre pays ».

Le Docteur Lusamba Babanga, médecin épidémiologiste, représentant des agences de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la polio, a mis un accent particulier sur l’importance des campagnes de vaccination synchronisées qui sont en train d’être menées avec les pays limitrophes de la RDC comme l’Angola, la Zambie, la République centrafricaine et le Congo en vue d’une lutte plus globalisante contre la polio qui touchent tous ces pays.

radiookapi.net/CC



A quelques jours de la commémoration de 6 ans depuis l'assassinat de l'activiste des droits de l'homme, Rossy Mukendi prévue le 25 février 2024, sa famille biologique déplore le blocage de l'évolution du dossier devant la haute cour militaire. La dernière audience consacrée aux plaidoiries devait se tenir le 25 août 2023 mais avait été renvoyée à une date ultérieure. Le jeune frère de Rossy Mukendi, Arsène Tshimanga s'indigne, se demandant comment "une affaire liée au meurtre peut durer plus que les mandats du président de la République".

"Les familles biologique et citoyenne déplorent jusque-là, la passivité avec laquelle la haute cour militaire s'est décidée de plonger ce dossier crucial dans le coma. Prévue pour le 25 août 2023 pour la plaidoirie, au grand étonnement de toutes les parties, cette affaire était renvoyée sine die et jusque-là aucune notification pour cette affaire afin de permettre à la famille de cet activiste de finir avec son deuil. Comment est-ce dans un Etat de droit, une affaire pénale liée au meurtre peut durer plus que les mandats du président de la République et des élus du peuple ", regrette Arsène Tshimanga qui s’est confié à ACTUALITE.CD jeudi. 

C'est depuis le 10 janvier 2022 que la cour militaire de Kinshasa/Matete avait condamné dans cette affaire la commissaire supérieure adjointe Carine Lokeso à la servitude pénale à perpétuité assortie de 10 ans de sûreté incompressible pour le meurtre de Rossy Mukendi. Elle avait également été condamnée à 10 ans de servitude pénale pour violation des consignes. La cour avait aussi prononcé sa destitution de la police et mis les frais d'instance à charge de l'Etat. A l'issue de cet arrêt, la condamnée avait fait appel devant la haute cour militaire.

36 ans, Rossy Mukendi, initiateur du Collectif 2016, avait été tué par balle le 25 février alors qu’il participait à une manifestation appelée par les laïcs catholiques pour exiger des élections crédibles. Licencié en relations internationales à l’Université pédagogique nationale (UPN), il était aussi assistant dans la même université.

Ivan Kasongo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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