Il n’évoluera plus sous la tunique des Corbeaux, Tandi Mwape qui revient de la Coupe d’Afrique des Nations, est transféré à Zesco United de la Zambie. À quelques mois de la fin de son aventure avec le TP Mazembe, le défenseur des Chipolopolos retourne dans son pays, après un accord entre les deux clubs.

Non utilisé par Lamine N’Diaye depuis le début du présent exercice sportif, l’ancien joueurs de Kabwe Warrior qui avait paraphé un bail de 5 saisons en 2019, ne semblait plus figurer dans les plans des Badiangwenas. Après le départ de Kabaso Chongo, voilà que la direction des Corbeaux a officialisé le départ d’un Zambien supplémentaire, considéré comme l’un des tauliers défensifs ces derniers saisons.

footrdc/CC



De retour en France après une CAN Côte d’Ivoire réussie, le Rodez AF en Ligue 2 a au micro de son club, évoqué la pression que portaient les joueurs lors de la compétition en révélant avoir à plusieurs reprises oublié les paroles de l’hymne national une fois le moment de son intonation arrivé.

« l’hymne moi je l’ai appris par cœur juste avant la compétition mais dès que la musique commence au moment de l’hymne, toutes les paroles ont disparu. », a déclaré Lionel Mpasi.

Notons que Lionel Mpasi était l’un des acteurs majeurs du succès de la RDC lors de la CAN 2023. Avec la confiance de Sébastien Desabre dont il est bénéficiaire, il a joué 6 de 7 matchs qu’on livré les congolais lors de la compétition.

Actu RDC/CC



Les Etats-Unis ont condamné samedi l’escalade de la violence dans l’est de la République du Congo imputée aux rebelles du M23, appelant à une cessation immédiate des hostilités.

“Les Etats-Unis condamnent fermement l’escalade de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) provoquée par les actions du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda et sanctionné par les Etats-Unis et l’ONU, y compris ses incursions dans la ville de Sake”, a déclaré dans un communiqué le porte-parole du département d’Etat Matthew Miller.

“Cette escalade menace la vie des millions de personnes (…) Nous appelons le M23 à cesser immédiatement les hostilités et à se retirer de ses positions actuelles autour de Sake et Goma”, ajoute le communiqué.
Dans le même document, Washington “condamne” le soutien du Rwanda au M23, appelle au retrait de l’armée rwandaise de la RDC et demande à Kigali de “retirer ses systèmes de missiles sol-air, qui menacent la vie des civils, des soldats de la force de l’ONU, d’autres forces de maintien de la paix régionales et d’humanitaires”.

Selon diverses sources, il y a déjà eu des dizaines de morts et blessés, civils et militaires depuis l’intensification des combats ces derniers jours. Rébellion pro-rwandaise, le M23 est apparu en 2012 et, vers la fin de cette année-là, avait brièvement occupé Goma, avant d’être vaincu militairement l’année suivante. Il est réapparu en novembre 2021, en reprochant au gouvernement de ne pas avoir respecté des accords sur la réinsertion de ses combattants. Depuis lors, il s’est emparé de quelques localités dans la province du Nord-Kivu.

De son côté, la RDC accuse le Rwanda et ses “supplétifs” du M23, de vouloir faire main basse sur les minerais de l’Est congolais. Le M23 affirme, pour sa part, défendre une frange menacée de la population et réclame des négociations, que Kinshasa refuse, excluant de discuter avec des “terroristes”.

Il y a une dizaine de jours, les combats entre le M23 (“Mouvement du 23 mars”), appuyé par des unités de l’armée rwandaise, et les forces gouvernementales congolaises se sont intensifiés au niveau de Sake, localité située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Goma.

ouragan.cd/CC

 


Le député national Augustin Kabuya poursuit sa mission de consultation des partis et regroupements politiques représentés à l'Assemblée nationale en vue de former la majorité parlementaire pour le prochain gouvernement de la République, le premier du second quinquennat de Félix Tshisekedi. Pour la journée du samedi 17 février 2024, des personnalités et plusieurs regroupements politiques ont été reçus par Augustin Kabuya dans son quartier général situé à l'Hôtel Hilton.

L'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a déclaré avoir mis à disposition ses 36 députés nationaux et 76 députés provinciaux pour accompagner Félix Tshisekedi lors de son second mandat.

"Le regroupement politique AFDC et Alliés est venu présenter la liste de ses 36 députés nationaux ainsi que ses 76 députés provinciaux qui s'inscrivent dans la majorité destinée à soutenir Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo", a déclaré Modeste Bahati Lukwebo, Autorité morale du regroupement politique AFDC-A, après une réunion avec Augustin Kabuya.

Le regroupement politique "Alliance et Action de l'État de droit" (AE en sigle) a également confirmé son appartenance à la prochaine majorité parlementaire.

"L'Alliance et Actions pour l'État de droit (AE en sigle) a été reçue par l'honorable informateur Augustin Kabuya, au cours de laquelle les membres du regroupement ont confirmé leur appartenance à la majorité parlementaire, le groupe politique au sein de l'Assemblée nationale qui soutient la vision et le projet du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo", a déclaré Lambert Mende Omalanga au nom du regroupement politique.

De son côté, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social/Kibassa et Alliés (UDPS/KIBASSA-A) a également confirmé son appartenance à la nouvelle majorité parlementaire qui accompagnera Félix Tshisekedi.

"Nous sommes venus informer l'informateur que nous sommes membres de l'Union sacrée et que nos députés feront partie de la majorité qui soutiendra la politique du Président de la République", a déclaré Augustin Kibassa Maliba, ministre des PTNTIC.

Le regroupement politique "Alliance des Congolais Progressistes et Alliés" (ACP - A) a également confirmé son appartenance à cette majorité.

"Nous avons été invités à discuter avec l'informateur Monsieur Augustin Kabuya pour confirmer notre appartenance à cette majorité, nous l'avons confirmé. Nous faisons partie de la majorité présidentielle et nous participons activement à cette coalition", a assuré Gentiny Ngobila Mbaka, Autorité morale du regroupement politique.

Selon Pius Mwabilu, Autorité morale du regroupement politique "Alliance pour l'Avènement d'un Congo Prospère et Grand" (AACPG), il ne fait aucun doute que tous les élus de son regroupement politique soutiennent Félix Tshisekedi.

"Tous les députés élus de notre regroupement politique sont les députés du Président de la République. Je crois que les choses doivent être claires, car nous voulons réellement une véritable majorité pour le Président de la République, une majorité compacte et engagée qui soutiendra le président dans l'accomplissement de son mandat, que le peuple lui a confié", a déclaré Pius Mwabilu.

La mission confiée à Kabuya consiste à identifier formellement une coalition majoritaire à l'Assemblée nationale en vue de former le gouvernement, conformément à l'article 78 de la Constitution. Cette mission, d'une durée initiale de trente (30) jours, est renouvelable une fois.

Cette démarche intervient alors qu'aucun parti ou regroupement politique n'a atteint la majorité absolue des sièges (251 sièges). L'informateur présentera ses conclusions au Président de la République à l'issue de sa mission.

Clément MUAMBA



Le Président Félix Tshisekedi, Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud et Evariste Ndayishimiye du Burundi se sont réunis à Addis-Abeba dimanche 18 février pour discuter du déploiement des troupes de la SADC (SAMIDRC) dans l'Est de la RDC.

Lors de cette réunion tripartite, les trois Chefs d’État ont abordé la question de la coordination des opérations sur le terrain. L’Afrique du Sud et le Burundi font partie des pays contributeurs des troupes de la SAMIDRC.

Cette rencontre intervient quatre jours après la mort de deux soldats sud-africains, le Capitaine Simon Mkhulu Bobe et le Caporal-chef Irven Thabang Semon, tués au Nord-Kivu le 14 février 2024. Les deux militaires, travaillant au 1er Bataillon d'Infanterie Sud-Africain, étaient déployés avec le 2e Bataillon d'Infanterie Sud-Africain. Les trois soldats blessés sont toujours hospitalisés et leur état est stable. Selon les FARDC, ces hommes ont été tués par un tir de l’armée rwandaise. À noter que Kigali s’oppose au déploiement de cette force de la SADC.

Par ailleurs, le mini-sommet des Chefs d’État sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC s'est clôturé ce samedi à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le Président João Lourenço a rencontré séparément les Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame.

Initiateur de ces travaux, le Président angolais a promis de poursuivre sa médiation à Luanda, en Angola, avec chacun des protagonistes.

actualite.cd/CC

 



La République Démocratique du Congo a été élue parmi les 10 membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour les deux prochaines années. 

La nouvelle a été confirmée vendredi 16 février dernier par le Conseil exécutif de l'Union Africaine, qui souligne que ce mandat de la RDC débute dès le 1er avril 2024.

Composé de 15 membres, le CPS-UA joue un grand rôle dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits, et en tant qu'organe décisionnel permanent de l'UA. Il vise à assurer une réaction rapide et efficace aux situations de conflit et de crise sur le continent.

Notons que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine est un pilier central de l'Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA), qui œuvre pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.

Christian Dimanyayi



Lors du mini-sommet consacré à la crise sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), le président Tshisekedi n’a pas mâché les mots pour dénoncer, pour la énième fois, l’agression de son pays par le Rwanda.

Sans vaciller, il a présenté vendredi 16 février 2024 des éléments démontrant, selon lui, l’implication de Kigali dans l’insécurité qui secoue la région du Kivu.

Devant ses pairs africains réunis à huis clos à Addis-Abeba, le dirigeant congolais a renouvelé ses accusations contre Kigali. « Le président Tshisekedi a démontré l’implication du Rwanda dans l’entretien de l’insécurité et le pillage des richesses dans l’Est du Congo », a indiqué la présidence congolaise après l’intervention.

Cette mise en cause directe du Rwanda intervient alors que la tension reste vive entre les deux pays voisins autour du conflit armé opposant l’armée congolaise aux terroristes du M23. Kinshasa accuse depuis des années le gouvernement rwandais de soutenir cette rébellion, malgré les dénégations répétées de Kigali.

Le Président Tshisekedi a dénoncé devant ses homologues africains réunis, ce qu’il considère être « les mensonges et manipulations » du Rwanda, selon des propos rapportés par le ministre congolais de la Communication

« Déconstruire les mensonges et manipulations, attaquer le mal, rétablir la vérité avant de parler de paix. Le Président a tout dit en face, devant témoins et sans ambages », indique Patrick Muyaya.

Selon lui, le chef d’État congolais a opposé un veto à toute négociation avec les terroristes du mouvement du 23 Mars (M23). De plus, il a réitéré ses accusations contre Kigali de poursuivre « la guerre pour continuer le pillage » des ressources de la RDC.

« Cette guerre n’est pas une invention de la RDC.Une guerre pour continuer le pillage de mon pays et faire le bonheur du Rwanda et de ses complices. On ne peut pas prétendre devenir protecteur d’une communauté d’un pays voisin. On ne va jamais négocier avec le M23. Je veux la paix mais pas à n’importe quel prix », a écrit Patrick Muyaya paraphrasant le président Tshisekedi.

Lors de ce mini sommet organisé par le médiateur angolais Joao Lourenço, les dirigeants congolais et rwandais étaient présents mais ne se sont ni entretenus encore moins salués.

Suggestion d’un dialogue direct entre Tshisekedi et Kagame

D’après une dépêche de la cellule de communication de la présidence RD Congolaise, le président angolais Joâo Lourenço a indiqué dans son intervention que cet événement avait pour objectif de « réfléchir ensemble pour obtenir un cessez-le-feu entre la RDC et le M23, et tenter un dialogue direct possible entre les Chefs d’État du Rwanda et de RDC parce que la situation se détériore ».

João Lourenço a par ailleurs souligné sa volonté de remettre sur les rails, le processus de pacification de l’Est de la RDC, qui semblait avoir enregistré des avancées avec le recul du mouvement terroriste M23, avant un récent revers.

« Malheureusement, nous avons assisté à un revers majeur qui a conduit à la reprise des hostilités (…) tant pour les populations locales que pour l’économie du pays », a-t-il déploré.

Face à cette régression qui pourrait « atteindre des proportions dangereuses », le président angolais craint qu’elle n’affecte non seulement la RDC et le Rwanda, mais aussi toute la région des Grands Lacs voire la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), dont fait partie la RDC.

Ainsi pensé, il a proposé à ses homologues africains réunis à Addis-Abeba « de voir quelles mesures nous pouvons prendre pour renégocier un cessez-le-feu entre les autorités de la RDC et le M23 »

Au cours de cette réunion organisée à l’initiative de l’Union africaine, plusieurs pistes ont été débattues comme le retrait de de ce mouvement terroriste des zones occupées dans le Nord-Kivu et le lancement d’un processus de cantonnement.

Une réunion du Conseil de paix et sécurité

Outre ce mini-sommet, Félix Tshisekedi a pris part ce week-end au 37ème sommet de l’UA et à une réunion du Conseil de paix et sécurité. Ceci a été également l’occasion pour lui de mobiliser la communauté internationale face à la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est du pays.

Présidée par Joao Lourenço, président angolais et médiateur désigné par l’UA, la première réunion précédant le huis clos avait rassemblé une délégation d’une cinquantaine de personnes, dont 5 Chefs d’État notamment Félix Tshisekedi, Paul Kagame, William Ruto, Cyril Ramaphosa et Joao Lourenço lui-même.

Ce mini-sommet intervient alors que de nouveaux combats font rage dans la province du Nord-Kivu entre l’armée congolaise, les groupes armés Wazalendo et les rebelles du M23, soutenus selon Kinshasa par Kigali. Il s’agit de la première tentative africaine de médiation réunissant physiquement Tshisekedi et Kagame.

Les conclusions devraient être officialisées dans un communiqué final dans les prochaines heures.

Ézéchiel T. MAMPUYA



L’opposant congolais et ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a été reçu ce samedi 17 février par Augustin Kabuya en sa qualité d’informateur en vue d’identifier la majorité parlementaire au sein de l’Assemblée nationale. 

Matata Ponyo a été élu député national pour cette nouvelle législature. Il s’est montré très critique envers le régime de Félix Tshisekedi pour son premier mandat. 

Lors de la dernière campagne électorale à la présidentielle, qui s’est soldée sur une victoire de Félix Tshisekedi, Matata Ponyo avait choisi de faire bloc avec Moïse Katumbi pour tenter de battre Tshisekedi. 

Toutefois, dans l’une de ses sorties médiatiques, le secrétaire général du parti de Matata Ponyo, Franklin Tshiamala, s’était dit disposé à travailler avec Félix Tshisekedi, mais à certaines conditions.

Notons aussi que Matata Ponyo a une affaire pendante à la Cour constitutionnelle sur la débâcle du parc agro-alimentaire de Bukanga Lonzo dont la poursuite des audiences devrait reprendre au mois de mars prochain. 

actualité.cd/CC



« Dans la nuit du vendredi au samedi 17 février à 2h du matin, les drones d’attaque de l’armée rwandaise qui ont quitté le territoire rwandais, ont violé les limites territoriales de la RDC et ont visé les aéronefs des Forces armées de la RDC au regard des trajectoires suivies par les tirs de ces drones », affirme ce samedi 17 février, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu. Il l’a déclaré lors d’une déclaration devant la presse à Goma.

Cependant, fait-il remarquer, les aéronefs des FARDC n’ont pas été touchés. Mais les avions civils ont été touchés et endommagés, conclut-il.

Malgré cet incident, les activités aéroportuaires se sont poursuivies normalement ce samedi à l’aéroport de Goma.

Le 24 janvier 2023, un tir d’obus lancé à partir du Rwanda avait visé un avion de chasse de la RDC. La détonation entendue provenait d’une arme lourde tirée à partir de la ville rwandaise voisine de Gisenyi (Rubavu).

radiookapi.net/CC



En prévision de la phase des play-offs du championnat national de football, l'As V. club a livré deux matchs amicaux ce samedi 17 février au stade des Martyrs de la Pentecôte. Les hommes de Abdeslam Ouaddou se sont imposés à chaque fois sur la marque de 2 buts à 1.  A la première rencontre, l’As Vclub a eu raison des Diables noirs du Congo-Brazzaville tandis qu’à la seconde, le club kinois était opposé au FC Céleste. 

Quelques jours avant l’entame de la dernière phase du championnat, les play-offs, prévus le 23 février prochain, les deux rencontres ont été capitales en termes d’enseignements. 

Menés au score depuis la 18e minute, Ebunga Simbi et ses partenaires ont su réagir rapidement pour égaliser et remporter la première rencontre devant Diables Noirs. Ce sont Issama Mpeko (28') et Jacque Bakulu (78') qui ont trouvé le chemin du filet. 

A la seconde explication, les verts et noirs de Kinshasa ont longtemps trouvé la résistance du FC Céleste, auteur de l’ouverture du score dès la 11e minute. Ils sont parvenus néanmoins à trouver la faille. Jacques Bakulu a égalisé et Patrick Banza a marqué le but de la victoire en fin de match.

Le regard de l'As V. Club est maintenant tourné vers la phase des play-offs. Céleste Fc, de son côté, est engagé dans le play down pour assurer son maintien en ligue 1. 

Fiston MOKILI

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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