Vingt dollars (20$), c’est le nom de l’exposition que Mission impossible studio héberge depuis le 24 mars avec un vernissage sur les chapeaux de roue. Mais pas que. Toutes les œuvres qui sont exposées se vendent à ce prix (20$), écrasant la concurrence sur le marché de l’art congolais. Cela, pour un peu plus de 30 jours seulement. Céramique et peinture avec design particulier font les beaux jours de cet espace artistique qui donne aussi accès à ceux qui n’ont toujours pas la possibilité de côtoyer l’art.

Situé dans la commune de Bandalungwa, réputée pourtant pour être le lieu où la bière coule, Mission impossible studio a ramené depuis une année, une autre préoccupation aux habitants. Près du Parking Moulaert, avenue Bukaka 158, les œuvres se rapprochent d’autres potentiels consommateurs que d’habitude. Ce que les initiateurs qualifient de démocratisation de l’art afin qu’il ne soit pas l’apanage d’un groupe social possédant plus de moyens que d’autres.

« Nous faisons ces œuvres d’art pour ceux qui sont proches, les membres de nos familles, nos voisins et bien d’autres. C’est compliqué que nous soyons aussi proches des gens mais qu’ils ne connaissent pas ce que nous faisons », a fait savoir, à ACTUALITÉ.CD, Syntyche Mbembo, artiste céramiste et un des initiateurs du lieu.

L’art et le design se mélangent pour donner des objets utilisables au quotidien. Assiettes, gobelets, tasses, mini tableaux de peinture ou d’autres formes, à découvrir sur place, reflètent à la fois la beauté de les utiliser et de les exposer. Un travail de simplification a été fait dans ce concept, tel qu’a expliqué Stanis Mbwanga, céramiste, aussi initiateur de Mission impossible studio.

« Dans ce que nous faisons déjà, il y a une profondeur et des explications à donner sur le contenu de nos œuvres. Mais ici, nous ne sommes pas là, nous avons simplifié tout. Ce qui prime ici, c’est la beauté de la chose et le décor dont le public a besoin », a-t-il dit.

En plus de Syntyche Mbembo et Stanis Mawanga, Christian Kakese participe également à cette exposition vente avec sa peinture. Chaque artiste a apporté son style, sa touche et sa manière de faire en restant dans le concept de 20$ développé pour la première fois au studio et qui pourrait revenir annuellement. Le souhait est aussi qu’il soit adapté épisodiquement par d’autres artistes pour faire accéder l’art congolais aux les congolais.

Un peu plus de 100 objets ont été déjà vendus depuis le début. Certains ayant été désirés par plus d’une personne, des copies conformes sont reproduites par les auteurs.

« Quand vous regardez les points sous les œuvres, il y en a qui en ont trois ou quatre. Ça veut dire que l’objet était déjà acheté mais quelqu’un d’autre en veut également. Seulement, on se limite au 15 pour les reproductions. Sinon, même à la fin de l’exposition, on sera toujours dans la reproduction », a précisé Syntyche Mbembo.

Et à Stanis Mbwanga d’ajouter :

« Ce qui est sûr est que le modèle que nous utilisons est occidental. Même à l’académie des beaux-arts, ce que nous faisons est ce que nous avons appris des occidentaux. Mais nous devons adapter les choses à notre société avec nos réalités. De fois, nous faisons des œuvres et on attend que les étrangers viennent s’en procurer ».

Le risque, explique-t-il encore, est que si c’est les étrangers qui achètent le plus nos œuvres, au bout d’un moment, ils se retrouveront avec un grand nombre d’œuvres d’art congolais et on criera de nouveau à la restitution.

La salle d’exposition de Mission impossible studio est ouverte en permanence pendant la journée durant les jours ouvrables de la semaine et sur rendez-vous, le dimanche. L’exposition court jusqu’au 28 avril. Une autre exposition au même lieu est prévue en juin prochain concomitamment avec la galerie Malabo, un autre espace artistique en pleine cité.

Emmanuel Kuzamba

Congolais de père et de mère



L’Assemblée nationale vient de mettre à son ordre du jour de la session de mars 2023, la proposition de loi modifiant et complétant la loi relative à la nationalité. Enfer et damnation ! C’est la fameuse loi Tshiani.

Elle ambitionne de réserver les postes de souveraineté et les hautes fonctions uniquement à ceux qui sont nés des pères et des mères congolais. Ainsi, les hautes fonctions de la République ne seront réservées qu’à ceux qui possèdent l’ADN congolais.

En langage plus facile, cela veut dire que celui qui ne remplit pas ces obligations, ne peut pas devenir Président de la Réplique, Premier ministre, Président du Sénat, Président de l’Assemblée nationale, Président de la Cour constitutionnelle, tutti quanti.

Toute action entraîne une réaction. C’est la troisième loi de Newton. Le candidat à la candidature à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi se débat, tel un diable dans un bénitier, pour contrer la manœuvre. A huit mois des élections, n’est-ce pas là un moyen d’éliminer de la course ceux qui n’ont pas la couleur d’origine ?

Pour les curés de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), qui ne mordent jamais la main de celui qui les nourrit, la loi Tshiani met à mal la cohésion nationale. C’est la pomme de la discorde ! C’est ouvrir la boîte de Pandore ! Enfer et damnation !

Cela fait penser au mancenillier. Ce nom savoureux cache en fait un arbre-poison qui pousse en Martinique. Tout est toxique dans cet arbre de l’apocalypse : ses feuilles, ses fruits, sa sève et même son bois. Les feuilles entraînent des brulures sérieuses lorsqu’elles vous touchent. Chaque goutte de pluie qui touche les feuilles se charge en éléments toxiques. Il ne faut donc jamais s’abriter sous cet arbre quand il pleut. Comme si cela ne suffisait pas, ses fruits sont empoisonnés, et même sa sève. Pour couronner le tout, brûler le bois du mancenillier est toxique. La fumée qui s’en dégage provoque l’inflammation des couches superficielles de la peau et des irritations des yeux. Enfer et damnation !

D’après mon ami qui est devenu fou,  les Congolais n’y sont pour rien dans cette loi Tshiani. C’est une histoire entre immigrés. Noël Tshani Mwadiamvita, l’auteur de la loi,  est américain, Cerveau Pitshou Nsingi Pululu, l’initiateur parlementaire,  est angolais et Moïse Katumbi Chapwe, le pourfendeur de la loi, déclare à qui veut l’entendre que son père est grec. Saperlipopette ! Bref, passons !

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, beaucoup de citoyens et des parlementaires sont en communion avec cette proposition de loi. Because ? Ils sont lassés des trahisons multiples et à répétition attribuées à des « étrangers ». Des généraux infiltrés ont appris à nos vaillants soldats la fameuse tactique de « repli stratégique » ou reculer pour mieux fuir au front. Stupeur et tremblements !

A l’en croire avec ou sans loi Tshiani, Fatshi va rempiler pour un second mandat. Le dernier  sondage de GEC (Groupe d’étude sur le Congo) le donne largement vainqueur. Aussi, les apparatchiks de l’ex Raïs Joseph Kabila qui savent mieux que quiconque dans quelle direction souffle le vent, franchissent le Rubicon avec armes, bagages et secrets. De vraies girouettes !  

Joseph qui est toujours à la recherche de 15 compagnons pour l’aider à transformer le Zaïrois en Congolais, n’en revient toujours pas. Sic transit gloria mundi !

Selon mon ami qui sait tout, la loi Tshiani énerve plusieurs dispositions de la Constitution de notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Il faut au préalable réviser la constitution. Ce serait l’occasion d’introduire la double nationalité, d’équilibrer les pouvoirs entre le Premier ministre et le Président de la République. Il faut aussi supprimer les provinces au profit des territoires. Il en est de même du Conseil économique et social et des organes d’appui à la démocratie qui ne servent à rien. Saperlipopette !

On dit chez nous que la parenté est comme un manteau d’épines.

GML



Le ministre des Sports et Loisirs, François Kabulo, séjourne au Caire, en Egypte, siège de la Confédération Africaine de Football (CAF), depuis ce lundi 10 avril 2023.

Il y est dépêché d'urgence par le Premier ministre. La CAF et la FIFA avaient saisi le Gouvernement le week-end dernier. Elles accusent la FÉCOFA de n’avoir pas respecté le chronograme conclu lors de l'adoption définitive des statuts. Voici les 3 griefs évoqués par la CAF et la FIFA :

1. La FECOFA a largement gagné du temps pour publier les nouveaux statuts au prétexte qu'ils n'étaient pas encore publiés au Journal officiel. Comment pouvaient-ils l'être sans que la FECOFA ne les ait introduits ?

2. Sans attendre cette fameuse publication, la FECOFA a annoncé la tenue de l'Assemblée générale extraordinaire élective au mois de juillet.

3. Après publication au Journal officiel, la FECOFA annonce unilatéralement la convocation d une assemblée générale pour la mise en place d une commission électorale chargée d organiser l élection du nouveau comité de la FECOFA.

Cette situation a également perturbé le calendrier des championnats en RDC.

François Kabulo devra arrondir les angles dans ce conflit qui peut coûter cher au pays.

laplumeinfos.net/CC



La province de Sankuru a enregistré près de 2015 cas de rougeole et 45 décès depuis le début de l’année jusqu’à la semaine dernière. C’est le médecin chef de division provinciale de la santé de cette province, Aimé Alengo, qui l’a déclaré à ACTUALITE.CD.

« La situation épidémiologique de la province du Sankuru est dominée par l’épidémie de rougeole confirmée dans 5 zones de santé : Lodja, Bena Dibele, Ototo, Djalo. De la 1ère à la 13ème semaine épidémiologique, nous sommes en 2015 cas, avec 45 décès », a dit le MCDP de Sankuru.

Selon le docteur Alengo, les missions d'évaluation avec le MSF ont conclu à la nécessité d’une riposte vaccinale.

« La zone la plus touchée est celle de Ototo dans le territoire de Lodja. Nous avons une mission d’évaluation et d'investigation avec Médecins sans frontières dans cette partie, à ce jour, l’évaluation sur terrain montre que les médecins sans frontières et nous devons organiser une riposte vaccinale », a-t-il ajouté. 

République Démocratique du Congo fait face à plusieurs épidémies, entre autre le Choléra dans les zones de santé  (ZS) situées tout autour des lacs internes dont 95% des cas sont répartis dans les provinces du Nord-Kivu (ZS de Nyiragongo qui fait actuellement face à des flambées des cas), le Sud-Kivu dans les ZS de Ruzizi, Kamituga, Uvira et du Tanganyika.

Il y a également l’épidémie de la rougeole qui sévit dans 219 ZS à travers les 26 provinces. Sans oublier celle de  Monkey Pox qui est plus active dans le Sankuru et le Maniema pour ne citer que celles-là.

Dans la même séquence, la fièvre typhoïde dans le Kwango, la poliomyélite dans la partie est, Sud-est et Nord-est, la grippe couplée à la Covid-19 et autres maladies sous surveillance épidémiologique.

Thérèse Ntumba



La reprise du championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a été l’un des points au centre des échanges entre le nouveau ministre des Sports et la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Invités du magazine sportif de Radio Okapi, dimanche 9 avril, des analystes du football, ont estimé que les défis pour relancer la LINAFOOT sont d’ordre technique et financier.

Pour Anthony Lutambwe, analyste sportif, la LINAFOOT doit revenir à son ancienne formule consistant à faire jouer les équipes dans « les zones de développement ».

Selon lui, la bonne formule, au vu de la situation de la RDC, est de faire jouer les équipes dans les zones de développement Centre-sud, Est et Ouest.

« Avec cette formule nous sommes arrivés quand même au terme du championnat. Mais depuis qu’on a adopté cette formule du championnat direct de 16 équipes et aujourd’hui 20 équipes, c’est devenu difficile », soutient-il.

Pour sa part, Fanfan Bitangilayi pense plutôt qu’il s’agit d’une question d’argent :

« La formule du championnat n’est pas le problème majeur. Le vrai problème c’est l’argent, il y a les équipes qui ne peuvent pas assurer leurs déplacements… ».

Il pense que la solution passe par le sponsoring des équipes par des institutions commerciales et par le soutien financier de l’Etat.

« Si nos équipes ont des sponsors, qui d’une entreprise minière, qui d’une entreprise agropastorale, et que l’Etat met des moyens, nous aurons un bon championnat, tant que nos équipes n’ont pas d’argent ce problème demeurera », soutient cet analyste sportif.

Quant à la question de savoir comment finir cette saison, Anthony Lutambwe propose que la Linafoot regroupe tous les clubs dans une même ville : 

« Parce que nous avons le problème de flux aérien faute de temps, je propose que la Linafoot regroupe les clubs soit à Lubumbashi, soit à Kinshasa pour organiser les matchs restant de la phase aller et en finir dans le temps ».

Cet avis a été totalement partagé par Fanfan Bitangilayi.

Le championnat de la Linafoot a été arrêté en novembre 2022. Depuis lors, il n’a pas encore redémarré.

radiookapi.net/CC



La présentation du nouveau staff technique de Tout Puissant Mazembe a eu lieu ce lundi 10 avril au stade du club, situé dans la commune de Kamalondo à Lubumbashi. C'est le président du club Moïse Katumbi qui a présenté aux joueurs le nouvel entraîneur, Lamine Mamadou Ndiaye, et la nouvelle configuration du staff.

Celui qui était l'entraîneur principal du club le congolais, Pamphile Mihayo, devient l'un des adjoints de Lamine Ndiaye. Les deux techniciens ont déjà travaillé ensemble, sous d'autres casquettes : le premier comme joueur et le second toujours en sa qualité d'entraîneur en 2010, l'année où ils ont remporté la Ligue des Champions de la Confédération africaine de football (CAF), avant de jouer la coupe du monde des clubs.

Voici la nouvelle configuration du staff technique des Corbeaux : 

  • Entraîneur Principal : Lamine Mamadou Ndiaye 
  • Assistants : Alexandre Jurain et Pamphile Mihyo 
  • Préparateur physique : Matthieu Mansutier 
  • Préparateur des Gardiens : Robert Kidiaba 
  • Médecins : Jean Michel Kazadi, David Bwalya 
  • Kinésithérapeutes : César Kabila et Robert Mujinga 
  • Kinésithérapeute et Thérapeute manuel : Jonathan Claus 
  • Intendance : Richard Mubemb 

radiookapi.net/CC



Yann Kwete, initiateur du festival international de graffiti de Kinshasa, est notre invité. Dans ce numéro du podcast de la culture, il parle de la cinquième édition de ce festival qu’il veut plus ambitieux et marquant, aussi bien en termes de couleurs sur les murs de la capitale que sur le message même que donnent ces murs.

« Au-delà de faire des murs, on veut mettre en place un festival qui doit être scientifique, dans la réflexion, dans le débat. C’est important de documenter, d’archiver », nous dit Yann Kwete dans ce podcast.

Le graffiti qui a pour essence la critique sociale ne dérogera pas à la règle pour cette édition. Sur les murs, il est prévu de placer des messages de sensibilisation au développement durable et à l’environnement. Des messages d’appropriation culturelle et des honneurs aux héros ou toutes ces personnes qui ont marqué la communauté congolaise.

Il est prévu des conférences et d’autres activités pendant ce festival qui a démarré le 5 avril et va jusqu’au 15. Éduquer la masse et vulgariser le travail des artistes qui sont des réels accélérateurs de nos sociétés en transition. Yann Kwete s’entretient avec Emmanuel Kuzamba.

actualite.cd/CC



La première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a fait le déplacement, samedi dernier, du village de la femme installé au chapiteau de Pullman hôtel à Kinshasa, dans le cadre de la célébration du mois de la femme en RDC. 

L'épouse du chef de l'État qui fait de l'autonomisation de la femme l'un des axes d'intervention de sa fondation, s'y est rendue pour encourager les participantes au village de la femme qui se sont spécialisées dans la transformation des produits. Elle a salué l'entrepreneuriat féminin. 

Le village de la femme a mis en évidence le sens de l'entrepreneuriat de la femme congolaise dans différents domaines notamment les cosmétiques, le textile et l'alimentation. À l'occasion, 100 stands des femmes ont été érigés au chapiteau de Pullman hôtel de Kinshasa. 

D'après son initiatrice, Irma Kisombe Kukela, l'objectif est de faire connaître les différentes activités des femmes congolaises au grand public.

Prince Mayiro



Après s’être retiré de Bunagana, le M23 se retire aussi de ses positions de Rutshuru-centre et Kiwanja dans le territoire de Rutshuru.

Les terroristes se sont rassurés de l’arrivée de l’armée ougandaise ( UPDF) à qui ils ont cédé ses cités tout en interdisant aux Forces armées de la République démocratique du Congo d’y accéder.

Les sources locales confirment la présence de l’armée ougandaise (UPDF) dans ces cités afin de s’assurer de la zone tampon.

Selon une autre source, les terroristes et leurs alliés se préparent pour quitter leurs positions de Mabega sur l’axe Kiwanja-Kanyabayonga. Une zone qui sera aussi occupée par l’armée ougandaise après le retrait du M23.

Dans le territoire de Masisi, le M23 s’est aussi retiré de la cité de Kitchanga et de ses autres positions environnantes. Les hommes du M23 sont actuellement signalés à Bishusha.

Merveilles Kiro



Les Léopards de Judo ont raflé, samedi 08 avril, quatre médailles dont deux en or et deux en bronze à l'open de Luanda (Angola). Gédéon Kasota dit Zibiyu et Joseph Bola (médaillés d’or) ont fait retentir l’hymne national de la RDC et flotter le drapeau tricolore dans la capitale angolaise.

Les deux médailles d’or ont été gagnées dans la catégorie de moins de 60 kg. Les deux autres médailles en bronze ont été gagnées par Daso Kisoka en catégorie de moins de 60 Kg également et la judokate Seraphine dans la catégorie de moins de 57 kg (Junior).

Ces médailles sont aussi à mettre à l’actif de la coordination que dirige Nico Lianza depuis quelques mois seulement. Cette coordination a été mise en place par l’ancien ministre des Sports et loisirs, Serge Nkonde en collaboration avec la Fédération internationale de Judo pour mettre fin aux conflits qui avaient duré 3 ans dans cette discipline.

Par ailleurs, l’arbitre congolais José Mbuyulu qui a officié lors de cet open de Luanda, a été retenu pour diriger des compétitions internationales.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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