Mardi 4 avril dernier, la demi-finale aller de la Coupe d’Italie entre la Juventus et l’Inter Milan (1-1) s'est mal terminée. En toute fin de rencontre, une échauffourée a éclaté et plusieurs cartons rouges ont été distribués. Au lendemain du match, le monde du football est scandalisé.

Tout a rapidement dégénéré durant les arrêts de jeu. Alors que la Juventus menait grâce à Cuadrado (1-0, 83e), l’Inter Milan obtient un penalty pour une main de Bremer dans la surface. Lukaku se charge de le transformer (1-1, 90e+5). Puis, l’international belge va célébrer son but devant la tribune des supporters turinois avec l’index sur la bouche, pour répondre aux cris de singe poussés à son encontre. Un geste jugé provocant par l’arbitre et qui lui vaut un carton rouge…

Incompréhension totale. S’ensuit une violente bagarre entre joueurs. Cuadrado et Handanovic reçoivent tous les deux un carton rouge pour en être venus aux mains. La scène de Lukaku sujet à des chants et des cris racistes reste encore vive dans les esprits.

« Lorsque votre talent et votre force commencent à les blesser… »

Plusieurs acteurs et observateurs du football sont montés au créneau pour dénoncer ces actes de racisme. À commencer par une voix qui compte dans le football mondial, celle de Didier Drogba. La légende ivoirienne a affiché son soutien à l’attaquant intériste, dans un post sur son compte Twitter officiel. « Lorsque votre talent et votre force commencent à les blesser et que vous devenez plus grand et meilleur, leur stupidité se manifeste », s’est-il désolé. Un message qui traduit l’attachement que l’ancien de Galatasaray a pour le colosse d’1m91. 

Car ce n’est pas la première fois que Drogba vole au secours de l’ex-pensionnaire d’Everton. Idole de jeunesse du Belge, qu'il a côtoyé en 2011/12 à Chelsea, l’Ivoirien avait déjà défendu « Big Rom » après l’élimination de la Belgique dès la phase de groupes de la Coupe du monde 2022. Lukaku s’était attiré les foudres des supporters après avoir manqué plusieurs occasions de but face à la Croatie (0-0).

Dans la même veine, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a condamné cet incident. « Le football n’a pas de place pour le racisme ou toute autre forme de discrimination. Il est tout simplement inacceptable de voir les insultes racistes proférées par des spectateurs (…). La FIFA et moi-même sommes aux côtés de Romelu Lukaku, comme de tout autre joueur, entraîneur, officiel de match, supporter ou participant à un match de football ayant souffert de racisme ou de toute autre forme de discrimination. Les victimes de ces abus doivent être soutenues et les auteurs dûment punis par toutes les autorités », a tonné le dirigeant. Derrière ce beau discours de circonstances, des sanctions exemplaires tardent à être prononcées…

Prudence Ahanogbe


La cérémonie d’adoption de la charte de l’Union Sacrée de la Nation a eu lieu ce mercredi 05 avril 2023 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

À cette occasion, le présidium de l’USN a été présenté. Il est composé des personnalités suivantes:

• Jean-Pierre Bemba

• Augustin Kabuya

• Vital Kamerhe

• Christophe Mboso N’kodia

• Jean Michel Sama Lukonde

• Modeste Bahati Lukwebo

Par ailleurs, la sortie officielle de cette plateforme électoral est prévue pour le 22 avril prochain, a annoncé Christophe Mboso N’kodia, président de l’Assemblée nationale.

/CC

 


Le ministre des Sports et Loisirs, François Claude Kabulo a échangé, lundi 03 avril, avec la délégation de la Fécofa (Fédération congolaise de football association) au sujet de la reprise imminente de la Linafoot, et ce, après un long moment d’arrêt.

 « Les solutions sont en train d’être trouvées de sorte qu’on puisse jouer la phase aller. Le ministre a d’ailleurs indiqué que si jusqu’au 31 Mai la solution n’est pas trouvée, il est prêt pour accorder une dérogation », a indiqué Belge Situatala.

En dehors de ce dossier, les deux parties ont également cogité sur les stratégies afin d'aborder les deux confrontations, prévues d'ici deux mois, avec le Gabon et le Soudan dans le cadre des éliminatoires de la CAN 

Notons qu'après avoir engrangé 4 points lors de la doublée confrontation face à la Mauritanie, les Léopards de la RDC n’auront pas droit à l’erreur dans cette course vers la qualification pour la can Côte d’Ivoire 2023.

Bien avant cette rencontre Ministère des sports - Fecofa, le patron des sports en République Démocratique du Congo avait reçu le secrétaire général aux sports qui a présenté un état de lieu du sports au pays. Une Première réunion technique entre le ministre des sports et loisirs Dr. Body Ilonga qui a tourné autour des projets à développer dans ce secteur. 

Le chef de l’administration des sports et loisirs a pour sa part recu des directives claires, la visondu gouvernementale. Dr. Body Ilonga est attendu la semaine prochaine pour des propositions techniques à court terme, à moyen termes et à long termes 

« Il y a des actions qu’on doit poser. Des actions à impacte visible. Et les sports un domaine fédérateur. » a indiqué Dr. Body Ilonga

opinion-info/CC



Le projet loi de ratification de l'ordonnance loi N°23/009 DU 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC, du ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe, a été adopté par la chambre basse du Parlement.

"Aujourd’hui est un grand jour en ce qu’il va consacrer la fin du processus législatif de la loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d'information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC.

Depuis mon avènement à la tête du Ministère de la Communication et Médias, suivant l’axe 8 du Programme de Gouvernement : Communication et Médias : « Redevabilité de l’action gouvernementale et amélioration de l’image du pays », et conformément

à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consacrée dans le Secteur

1 : « Bonne gouvernance »", a dit le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe.

Pour rappel, cette loi rentre dans le pilier 3 : « consolider la démocratie » repris dans le Programme Présidentiel. "Nous avons commencé un travail de commun accord avec les différentes organisations professionnelles pour faire l’état des lieux de l’exercice de la liberté d’expression d’une part et de la situation générale des médias d’autre part à travers le pays aux fins de garantir l’exercice de la liberté d’expression", a reconnu Patrick Muyaya Katembwe. 

Il importe de signaler que, malgré l'opposition de certains députés nationaux sur l'application immédiate de cette loi, le ministre Muyaya a démontré sa nécessité pour entrer dans une nouvelle ère dans le secteur des médias en République démocratique mocratique du Congo. "Pour arriver à cette loi, nous avons eu à organiser les états généraux de la communication et des médias en janvier 2022 avec le quitus de tous les représentants des organisations professionnelles venus de nos 26 provinces. Si nous aurions fait de cette loi une habilitation du Gouvernement, c'est parce qu'il y a urgence. Cette loi permet de résoudre un nombre important de problèmes qui dérangent ce secteur au quotidien entre autres les dérapages et la non-conformité de certains médias, surtout les médias d'informations en ligne qui avec l'évolution technologique avance avec une rapidité remarquable", a souligné le ministre de la Communication et Médias. 

Et Patrick Muyaya Katembwe d'ajouter : "Honorable Président. Plusieurs députés nationaux sont venus me voir pour le cas de radios communautaires présentes dans leur terroir. Je vous signale que toutes ces radios ne sont pas en ordre. Elles ne sont régies par aucune loi. Nous ne devons donc pas retarder l'application de cette loi. Il y a un besoin immédiat pour rétablir l'autorité de l'état partout à travers la République. Honorable Président. La loi a été déjà adoptée et promulguée par le chef de l'État Félix Tshisekedi. Nous sommes donc venus ici dans le cadre de cet exercice républicain".

Il sied de signaler que ce texte du ministre de la Commission et Médias s’articule autour de cinq titres dont :

Titre 1 : des dispositions générales

Titre 2 : des catégories des entreprises de presse

Titre 3 : du droit du public à l’information

Titre 4 : des sanctions

Titre 5 : des dispositions transitoires et finales.

 Serge Mavungu



Le calendrier des éliminatoires de la CAN 2023 pourrait connaitre un nouveau bouleversement. En effet, la Confédération africaine de football (CAF) réfléchit à reporter les 5e et 6e journées des qualifications. 

L’instance dirigeante du football africain aurait soumis la proposition aux différentes fédérations des pays du continent et attendrait leur réponse, révèlent nos confrères d'AfricaFootUnited. Si cette réflexion de la CAF venait à être approuvée par les associations nationales, la 5e journée des qualifications pour la CAN devrait avoir lieu en septembre 2023 (au lieu de juin 2023) tandis que la 6e devrait se tenir en octobre ou novembre prochains (au lieu de septembre).

Deux changements en deux ans

Ce report constituerait une deuxième modification du calendrier opérée par la CAF en deux ans, après une première intervenue en juillet 2022. L'instance panafricaine avait alors reporté les 3e et 4e journées des éliminatoires, initialement programmées en septembre 2022, jusqu'en en mars 2023. Cette décision faisait suite à la demande du Cameroun, du Ghana, du Maroc, du Sénégal et de la Tunisie, tous engagés à la Coupe du monde 2022 au Qatar. La CAF avait alors approuvé cette requête pour « offrir plus de temps de préparation aux nations africaines qualifiées pour la Coupe du monde ».

Quid de la prochaine fenêtre internationale ?

La prochaine trêve internationale FIFA pourrait donc permettre aux nations africaines de disputer des matches amicaux. Une fenêtre idéale de préparation pour les sélections qui, doivent, pour la plupart, attendre les dernières journées des éliminatoires avant de composter leur ticket pour la phase finale de la CAN, qui aura lieu du 13 janvier 2024 au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.

Prudence Ahanogbe


Après le match nul entre la Mauritanie et la RD Congo (1-1) mardi dernier dans les éliminatoires de la CAN 2023, on a beaucoup entendu les joueurs congolais, qui ont poussé un coup de gueule sur l’arbitrage.

La Fédération mauritanienne de football (FFRIM) s’est également défendue à travers un long communiqué. En revanche, son homologue congolaise (Fecofa) était restée étrangement muette, à tel point que les supporters des Léopards commençaient à se montrer très critiques sur les réseaux sociaux. Mais l’instance est sortie du silence une semaine plus tard, ce mardi, afin d’indiquer qu’elle a pris les dispositions nécessaires pour faire valoir ses droits.

«À la suite des événements liés au match Mauritanie-RDC du 28 Mars au Stade de la Capitale à Nouakchott, La Fédération congolaise de football association informe l'opinion qu'elle a pris toutes les mesures utiles. La procédure idoine en la matière a été effectuée, dans le respect des délais légaux, introduite auprès de la CAF et nous attendons la suite qui en sera réservée», a assuré la Fecofa à travers un communiqué. «La Fédération congolaise de football association tient à rassurer les fans et supporters des Léopards et toute la communauté sur sa volonté et sa détermination pour défendre les droits de l'équipe nationale et de nos joueurs, dans le respect des règles internationales et des compétitions organisées sous l'égide de la confédération africaine de football (CAF)

L'expulsion polémique de Bakambu

Les Léopards n’ont pas précisé le contenu de leur plainte mais on peut s’attendre à ce que celle-ci tourne principalement autour de l’expulsion controversée de Cédric Bakambu, qui ne semblait pourtant pas avoir touché le gardien adverse, Babacar Niasse. Le tout alors que les visiteurs auraient dû bénéficier sur cette action d’un coup franc dans la surface adverse… Le portier aurait d’ailleurs pu être sanctionné dès la 9e minute suite à son mauvais geste sur l’ouverture du score congolaise et la Fecofa a sans doute également inclus cette action dans son recours. Un dossier brûlant pour la CAF, qui devra aussi trancher sur le recours déposé par le Bénin à l'encontre du Rwanda également dans le cadre de la 4e journée des qualifications à la CAN.

Romain Lantheaume



Le vice-premier ministre et ministre de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo a eu une séance de travail ce lundi 3 mars avec une délégation de l’armée ougandaise. C’était en présence du chef d’état-major général des forces armées de la RDC, le général Major Christian Tshiwewe.

Pas de détails pour le moment sur cette rencontre. Elle intervient cependant au lendemain de l’entrée d’un millier des militaires ougandais sur le sol congolais dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Avec armes lourdes et munitions, ces soldats vont occuper notamment la cité frontalière de Bunagana, laissée par le M23.

Rappelons aussi que le UPDF (Ugandan People Defense Forces) et les FARDC mènent depuis plusieurs mois des opérations conjointes dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri contre les terroristes de l’ADF. D’après la société civile locale, cette offensive a permis de réduire sensiblement la capacité de nuisance de de ces miliciens.

Arsène MPUNGA



Au cours d’une réunion lundi 3 avril à Kinshasa, le nouveau ministre Sport et Loisirs, Claude François Kabulo mwana Kabulo, a instruit la Fédération congolaise de football association (FECOFA) de lancer déjà les préparatifs des Léopards aux 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN-2023.

« Il a été question en premier lieu du match de mois de juin que nous allons jouer contre le Gabon (et le Soudan en septembre). Etant entendu qu’avec la position que nous occupons maintenant, ça sera une finale. L’autorité a attiré notre attention de sorte que nous puissions bien faire le chose et surtout le faire à temps », a rapporté le secrétaire général de la FECOFA, Belge Situatala.

Au cours de cette première réunion avec le secrétaire général aux Sports, Body Ilonga, et les membres du comité exécutif de la FECOFA, il été de faire un état de lieu des sports au pays.

Les participants ont aussi abordé l’épineuse question d’infrastructures sportives.

« Pour le moment, nous n’avons aucun stade national homologué par la CAF. Il est question qu’au niveau du gouvernement, on puisse fournir les efforts de telle sorte qu’au moins de juin on puisse avoir la possibilité de recevoir (les matchs de la CAF) ici à Kinshasa », a poursuivi la même source.

Toute fois concernant la reprise du championnat national de football, Belge Situatala a assuré que « les solutions sont en train d’être prise pour la reprise ».

Le ministre Kabulo, selon lui, a promis d’accorder une dérogation pour finir du moins la phase aller du championnat.

radiookapi.net/CC



30 mars 2019 - 30 mars 2023, cela fait quatre ans, jour pour jour, que s’est éteint l’artiste musicien congolais Lutumba Ndomanueno Simaro Masiya. Le monde de la musique se souvient de lui, en ce 30 mars, notamment pour sa capacité hors normes d’écrire et composer des chansons, avec beaucoup d'images, de profondeur et de vie.

Le patron du groupe musical Bana OK est mort à l'âge de 81 ans, en 2019, à Paris, en France. Guitariste accompagnateur de son état, il s'est particulièrement distingué dans la création des tubes à succès qui sont de vrais poèmes tels que "Fifi nazali innocent", "Mabele", "Verre cassé", "Maya", "Ebale ya Zaïre", etc.

Probablement le meilleur auteur de la musique congolaise par cette sensibilité, par cette profondeur et par l’écriture de ses chansons, Lutumba avait pourtant conservé une forme d’humilité et de recul rare dans la musique congolaise.

L’artiste avait fait une confidence lors d’une conférence organisée par des jeunes de Barumbu, selon laquelle quand il finissait d’écrire une chanson, avant de l’amener aux répétitions, il en soumettait le texte à la critique d’un de ses voisins qui n’était qu’un simple mélomane mais l’artiste appréciait sa sagesse, sa philosophie de vie et donc modifiait ses textes sur ses conseils.

Plusieurs personnalités politiques ont participé aux hommages rendus à cet artiste musicien à Kinshasa où le corps a été rapatrié fin avril 2019. Félix Tshisekedi a déposé, au Palais du peuple, une gerbe de fleurs devant la dépouille mortelle de ce poète.

A l’annonce du décès de Lutumba Simaro, le président honoraire Joseph Kabila lui a rendu hommage en parlant particulièrement d’« un artiste exceptionnellement talentueux qui a su marquer son temps d’une empreinte spéciale ».

Emmanuel Kuzamba



La RDC a décrété le 6 avril comme journée du Combat de Simon Kimbangu et de la Conscience Africaine. L’ordonnance le confirmant a été publiée ce lundi.

Né le 12 septembre 1887, Simon Kimbangu et mort le 12 octobre 1951, Simon Kimbangu est un prédicateur et un précurseur de la lutte pour l’indépendance. Il est à la base dès 1921 d’un mouvement religieux qui deviendra plus tard le kimbanguisme.

C’est le 6 avril 1921 que le jeune Simon Kimbangu avait déclaré avoir eu une apparition de Jésus, qui lui aurait permis d'accomplir une guérison miraculeuse sur Nkiantondo.

Le chef spirituel et représentant légal de l’Église kimbanguiste est Simon Kimbangu Kiangani, fils de Salomon Dialungana Kiangani. Il est en fonction depuis 2001. Depuis 1987, elle est appelée « Église de Jésus Christ sur la Terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu » (EJCSK). 

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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