Alors que la chrétienté célébrait sa grande fête, la résurrection de Jésus ou Pâques, Ambongo tournait le dos à l’Evangile pour attaquer la « Loi Tshiani » dans son homélie lors de la messe pascale à Kinshasa.

« En ce moment singulier de l'histoire de notre pays, nous avons un urgent besoin des gestes et des lois qui nous rapprochent, plus que des actes et des dispositions qui nous dressent les uns contre les autres », a déclaré l’archevêque de Kinshasa.

Mais cette loi ne divise pas ; en revanche, elle fixe des critères pour accéder à certaines fonctions à l’instar de ce qui se passe dans les autres pays.

« La loi Tshiani » est une proposition de loi initiée par Noël Tshiani, président du parti Force du changement, et portée par le député de l’Union sacrée Pitshou Nsingi Pululu. Cette loi limite l’accès aux fonctions de souveraineté dont la présidence de la République aux seules candidats nés des deux parents Congolais.

A suivre Monseigneur, un constat s’est établi.

Le prélat Catholique a abandonné le prêche de la parole de Dieu pour s’étendre, avec des trémolos dans la voie, sur une proposition de loi qui veut protéger le pays contre des infiltrations. En fait, cette proposition de loi modifie et complète la loi sur la nationalité. Elle a été reçue et insérée dans le calendrier de la session parlementaire de mars 2023, la proposition de loi attend d’être programmée pour examen.

En d’autres termes, cette loi ne vise pas la division des Congolais mais veut protéger l’Etat, in fine protéger les Congolais.

Que l’archevêque de Kinshasa se calme. Le débat se passera dans l’hémicycle et sera votée, sans nul doute, par les élus du peuple avant sa promulgation par le chef de l’Etat.

Gardons le message papale lors de son voyage apostolique à Kinshasa : « Tous réconciliés en Jésus-Christ »

En attendant, Joyeuses fêtes de Pâques, Cardinal.

Ali Kalonga



Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de commandant suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale, a inauguré le samedi 8 avril 2023, le nouvel hôpital militaire de la Garde Républicaine du camp Colonel Tshatshi dans la commune de Ngaliema.

Cet hôpital hyper moderne, selon la cellule de communication de la Présidence, est destiné principalement à prodiguer des soins de santé aux éléments de la Garde républicaine et leurs dépendants.

À en croire la même source, cet hôpital accueillera également les populations riveraines qui souhaiteraient s'y faire soigner.

« Ce centre hospitalier construit par la société SAFRIMEX sur financement du BCECO, est doté des équipements modernes pour ses différents services dont l'hémodialyse, le bloc opératoire, l'imagerie médicale, des chambres d'hospitalisation confortables, un laboratoire d'analyses biomédicales et un vaste auditorium », indique notre source dans une dépêche parvenue ce dimanche à la Rédaction de 7SUR7.CD. 

Après la coupure du ruban symbolique, Félix Tshisekedi a visité plusieurs de ces services et il a terminé par la signature du livre d'or du nouvel hôpital. 

4 prises de parole ont ponctué cette cérémonie avec, successivement, les allocutions du Général-major Ephraïm Kabi, commandant de la Garde républicaine, du directeur général du BCECO, Jean Mabi, du docteur Mbuyu, médecin directeur de cet hôpital, et du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le docteur Roger Kamba.

« Tous ont remercié le chef de l'État pour cette œuvre sociale qui contribue à l'amélioration de la santé des militaires en particulier et de la population en général », renchérit la même source. 

Signalons par ailleurs que plusieurs personnalités politiques étaient présentes à cette cérémonie d'inauguration dont le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, le premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le vice-premier ministre de la Défense nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Jephté Kitsita



Le réengagement et l’engagement du Zimbabwe continue de porter ses fruits au fur et à mesure que plus de pays s’adressent au Président Mnangagwa pour la relance et le renforcement des liens.

Ce vendredi 7 avril 2023, le professeur Serge Tshibangu, Envoyé spécial de la République démocratique du Congo et du président Félix Tshisekedi, a rencontré le président Mnangagwa à la Chambre d’État avec le message d’amélioration de la coopération entre les deux pays.

Après cette rencontre de haute portée, le Prof. Serge Tshibangu a déclaré à la presse locale que son pays envisageait des liens encore plus forts avec le Zimbabwe.

« Nous sommes venus apporter un message à Son Excellence Monsieur le président Mnangagwa de son frère, Son Excellence Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo », a-t-il dit. « Le message de paix, le message de vouloir relancer et renforcer les liens entre les deux peuples, ceux du Zimbabwe et les peuples de la RDC »
Le Prof Tshibangu a exprimé sa gratitude au Président Mnangagwa pour son hospitalité et sa réponse positive à cette démarche.

« Nous sommes si reconnaissants au président Mnangagwa pour l’accueil chaleureux et son hospitalité, ainsi que pour cette réponse positive de sa part que nous ramenons en Rdc, à son frère », a-t-il ajouté.

Le Prof Tshibangu se dit être charmé par la politique de porte ouverte du Président Zimbabwéen Mnangagwa

politico.cd/CC



L'international congolais, Gaël Kakuta a offert la victoire à Amiens SC devant Nimes (1-0), dans la soirée du samedi 08 avril 2023, au Stade Crédit Agricole de la Licorne, en match comptant pour la 30ème journée de Ligue 2 française.

Le milieu de terrain des Léopards de la République Démocratique du Congo a inscrit l'unique but de la rencontre à 49ème minute de jeu, sur une passe de Doums.

Grâce à cette victoire, Amiens prend la 10ème place au classement avec 40 points, juste devant Saint Etienne qui en compte 39.

Kakuta et ses coéquipiers se déplaceront sur la pelouse d'En-avant Guingamp, le samedi 15 avril prochain à 18h00.

Gratis Makabi



Des députés de l'opposition s'opposent depuis une semaine à la révocation, préconisée par leurs collègues de la majorité, du directeur général de la Société Nationale d'Électricité (SNEL) nommé par le président Tshisekedi en octobre dernier et entré en fonction il y a 3 mois.

L’auteur de cette interpellation, le député national Prosper Bukasa, reproche au nouveau DG de la SNEL la mégestion et l'incompétence. 

Interrogée par 7SUR7.CD après la plénière du vendredi 7 avril 2023, la députée Geneviève Inagosi estime qu'il y a une sorte d'acharnement ou de règlement de compte politique contre ce mandataire public. 

« Cette interpellation ressemble à  un acharnement. Actuellement, à l'initiative de notre chambre, il y a une mission d'enquête qui a été diligentée à la SNEL conduite par l'honorable Rombaut Fumani depuis décembre 2022 et elle devait durer 15 jours, soit le 5 janvier 2023. Et jusqu'à ce jour... après plus de 3 mois, nous n'avons pas encore de rapport... en dehors de ça, à l'initiative de la même chambre, le directeur général est auditioné par la sous-commission Ressources naturelles de notre chambre. L'audition n'a pas encore pris fin, nous n'avons pas encore de rapport... lui-même l'honorable Bukasa nous dit dans l'introduction de son interpellation qu'il a initié une enquête... et comme si cela ne suffisait pas, aujourd'hui c'est une interpellation », regrette cette députée membre du FCC.

Pour Geneviève Inagosi, il est inconcevable d’initier deux contrôles pour un mandataire public qui vient à peine d’être nommé.  

« Je dis que trop de contrôle, tue le contrôle. Avec toutes ces enquêtes, vous ajoutez une interpellation. Et ce qui choque est que même les membres de la  commission d'enquête sont en même temps signataires de l'interpellation. Comment on peut initier deux contrôles en même temps pour quelqu'un qui vient en plus d'arriver ? Ça ne fait pas sérieux pour notre chambre. Moi personnellement, je ne connais pas ce DG. Mais cette interpellation salit notre chambre puisque nous apprenons dans les couloirs qu'on lui reproche d'être proche de l'ancien premier-ministre Matata Ponyo », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le député René Bofaya soutient que tous les faits reprochés à ce DG datent de 2019.

« A moins qu'on me dise que la révolution cherche à manger ses propres enfants. Celui qui était DG quand l'actuel était DGA a été arrêté et il me semble qu'il a été acquitté de toutes les charges retenues contre lui », a-t-il fait savoir à notre rédaction.

Du côté de la majorité, plusieurs députés ont acclamé chaque intervenant, durant cette plénière, qui réclamait la révocation de Fabrice Lusinde wa Lusangi.

Dans ses réponses à la plénière du mercredi dernier, le DG de la SNEL se plaignait déjà de manquer de temps de se mettre au travail à cause des interpellations qui pleuvent sur lui depuis sa nomination à la tête de la Société Nationale d’Électricité. 

Après les séances plénières de mercredi et vendredi derniers, le rendez-vous est désormais pris pour le lundi 10 avril prochain afin de connaître le sort du DG de la SNEL. 

MD



Dans un récent rapport publié vendredi 7 avril, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA-RDC) a indiqué qu’environ 900.000 déplacés fuyant les atrocités perpétrées par les terroristes du M23 dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo, ont été enregistrés jusqu’en mars de l’année en cours.

En effet, selon les acteurs étatiques et humanitaires travaillant en collaboration avec cet organisme onusien, entre fin février et la première quinzaine de mars dernier, les affrontements armés ont persisté dans le territoire de Masisi, entraînant des déplacements des populations. Le nombre de déplacés internes depuis mars 2022 a considérablement augmenté ces dernières semaines, passant de 602.000 à 881.000 entre fin janvier et fin mars 2023.

Néanmoins, à la faveur de l’apaisement relatif dans certaines localités des territoires de Masisi (Zone de Santé de Mweso), Rutshuru (Kibirizi) et Walikale (Pinga), le retour d’environ 62 000 personnes a été observé par les autorités locales et les partenaires humanitaires entre le 14 et le 23 mars, relève le rapport.

Ce rapport couvre également la période allant du 15 février au 31 mars 2023. Il signale, en outre, que dans cet espace, près de 2 000 écoles ne sont pas opérationnelles depuis janvier 2022 et que « les organisations humanitaires fournissent la moitié de l’eau nécessaire aux personnes déplacées à Goma.

Ces personnrnées ont urgemment besoin d’articles ménagers, de nourriture et de moyens financiers. Dans le même contexte, l’éducation d’environ 750000 enfants a été perturbée dans les provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, deux provinces congolaises les plus touchées par le conflit. Entre janvier 2022 et mars 2023, au moins 2.100 écoles des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été contraintes de cesser leurs activités suite à la détérioration de la situation sécuritaire, notait un communiqué de l’UNICEF.

Odon Bakumba



Amos Mbayo a été réélu président de la Fédération de handball du Congo (FEHAND) ce samedi 8 avril à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire tenue au siège de cette fédération dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Il est réélu à la présidence de cette entité pour la sixième fois.

Sur 29 votants, 29 voix ont été récoltées par l'ancien ministre des Sports du gouvernement Ilunga Ilunkamba.

Voici comment se présente les résultats des élections : 

  • Président : Amos Mbayo 29/29,
  • 1er vice-président : Adonis Ngambani : 29/29,
  • 2e vice-président : Marie-José Tshifuti : 29/29,
  • 3e  vice-président : Jean Marie Tshamala : 29/29,
  • 4e vice-président : Deo Wakafutshi : 29/29,
  • Secrétaire général : Herman Ngediko :  29/29,
  • Secrétaire général adjoint :  Sadu Sangwani : 29/29,
  • Trésorier :   Victor Balibwa : 29/29,
  • Trésorier adjoint : Jacky 29/29.

 Membres

  • Romain Mushid : 28/29,
  • Justine Kaseka : 28/29,
  • Jean Bosco Nzapangolombi : 28/29,
  • James Mansakila : 28/29,
  • Felly Amba: 28/29,
  • Jeef Bwambutu : 26/29.

Amos Mbayo a d'ailleurs annoncé l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations seniors dames en 2028 par la République Démocratique du Congo selon la décision de la Confédération africaine de handball.

Le président et quelques membres du comité exécutif de la CAHB seront à Kinshasa dans les prochains jours pour cet évènement futur.

radiookapi.net/CC



Les Girondins de Bordeaux se sont imposés devant Bastia (2-0), ce samedi 08 avril 2023, au Stade Matmut-Atlantique, en match comptant pour la 30ème journée de Ligue 2 française.

Maja et Fransérgio ont inscrit les deux buts de la rencontre, respectivement à la 37ème minute sur penalty, et à la 48ème minute de jeu.

L'international latéral gauche congolais, Vital Nsimba a disputé l'intégralité du match pour la 10ème fois consécutive.

Grâce à cette victoire à domicile, Bordeaux conforte sa 2ème position avec 56 points, et met la pression sur le leader, le Havre qui en compte 60.

Vital Nsimba et ses coéquipiers se déplaceront à Metz, le samedi 15 avril prochain. Le match est prévu à 14h00, heure de Kinshasa.

Gratis Makabi



Burnley FC, club où évolue l'international congolais Samuel Bastien s'est imposé sur la pelouse de Middlesbrough (2-1), dans la soirée du vendredi 07 avril 2023, en match comptant pour la 39ème journée de Championship, deuxième division anglaise.

Ashley Barnes a ouvert le score pour les visiteurs à la 12ème minute de jeu, avant que Chuba Akpom égalise pour les Boro à la 48ème minute sur penalty. Connor Roberts scelle la victoire de Burnley à la 66ème minute de jeu, sur une passe de Nathan Tella.

Il est à noter que, le milieu de terrain congolais Samuel Bastien n'était pas sur la feuille de match.

Grâce à cette victoire, Burnley demeure leader de championnat avec 87 points, et se rassure de disputer la prochaine édition de Premier League anglaise.
 
Gratis Makabi


Elles rêvent d'un corps en forme de sablier: sur les réseaux sociaux, des femmes qui se trouvent "trop maigres" vantent les mérites d'un médicament antiallergique qu'elles détournent pour prendre rapidement du poids et surtout "des fesses", une mode dangereuse qui suscite la préoccupation en France.

Sur Instagram, TikTok ou Youtube, elles se surnomment "les skinny" ("les maigres", en anglais). Ces jeunes femmes ont une obsession: avoir "des formes", c'est-à-dire des fesses et des seins volumineux.

Un objectif qu'elles atteignent au moyen d'un médicament en vente libre à moins de 10 euros la boite, et dont elles se passent le nom: Periactine (du laboratoire Teofarma). "Moi qui ne mangeais plus, j'ai tout le temps faim, même dans mon lit je mange", témoigne l'une d'elle. "Ca marche trop bien, ça fait grossir tout de suite".

Les photos avant/après attestent de prises de poids spectaculaires en quelques semaines seulement. Problème: Periactine (qui a pour principe actif la cyproheptadine) n'est pas un complément alimentaire mais un médicament destiné aux personnes allergiques.

Dans un communiqué fin mars, la Société française de pharmacologie et de thérapeutique (SFPT) a alerté sur ce phénomène, estimant que "le rapport bénéfices/risques de la cyproheptadine devrait être réévalué en vue du retrait de son autorisation de mise sur le marché ou au minimum de son inscription sur une liste à prescription obligatoire".

La cyproheptadine est un "médicament très ancien, commercialisé en France depuis les années 60", qui a été dépassé par des molécules bien plus performantes et n'est plus prescrit", explique à l'AFP le Dr Laurent Chouchana, en charge de la pharmacovigilance de cette molécule et membre de la SFPT. 

Jusqu'en 1994, le médicament était indiqué "pour la stimulation de l'appétit chez les malades présentant une diminution de l'appétit accompagnée d'une perte de poids", indication retirée du fait notamment d'une balance bénéfice/risques mal évaluée, précise-t-il.

Les molécules qui agissent sur le poids sont particulièrement surveillées pour leur mésusage potentiel, ajoute le Dr Chouchana, à l'instar de l'antidiabétique Ozempic, utilisé, lui, dans un but amincissant.

- "Ressembler à Kim Kardashian" - Les représentants des pharmaciens, interrogés par l'AFP, assurent n'en vendre que "très rarement", mais il est aussi accessible en ligne où son achat est souvent couplé à d'autres aides à la prise de poids, comme les graines de fenugrec selon les sites consultés par l'AFP. 

L'Agence du médicament (ANSM) n'est pas en mesure de mesurer une "augmentation des ventes", a-t-elle indiqué à l'AFP, mais réalise en ce moment une analyse de la situation, en fonction de laquelle elle envisagera des "actions graduées" pour endiguer le phénomène si besoin est.

Un an plus tôt déjà, l'ANSM avait alerté les professionnels de santé sur "une utilisation non conforme et potentiellement dangereuse de la cyproheptadine comme orexigène (susceptible d'augmenter l'appétit) pour induire une prise de poids à des fins esthétiques".

C'est l'équipe du Dr Chouchana qui avait fait remonter cette tendance, elle-même alertée par des internautes: "On a découvert des apprentis sorciers qui faisaient des prescriptions médicales incroyables, dans le but de ressembler à (la star de téléréalité) Kim Kardashian, à la limite de l'exercice illégal de la médecine".

Une tiktokeuse raconte: "J'ai fait confiance aux filles, je suis même pas allée voir mon médecin traitant, je l'ai essayé".

La prise de cyproheptadine n'est pas sans conséquence: elle entraîne "la plupart du temps des somnolences" mais aussi parfois des convulsions, des hallucinations et "des effets plus graves comme des problèmes hépatiques, sanguins, cardiaques, notamment s'il y a surdosage, ce qui est le cas si l'on se base sur les doses proposées dans les vidéos sur internet", selon le Dr Chouchana.

Dans les vidéos en ligne, des utilisatrices se plaignent de "dormir tout le temps" à cause de Periactine ou encore d'avoir "très mal au ventre".

Le mésusage de la cyproheptadine est apparu en Afrique avant l'avènement des réseaux sociaux, dans les années 2000. Dans une étude scientifique menée en République démocratique du Congo en 2011, des cas d'obésité ont été observés, notamment car les personnes devenaient dépendantes à la cyproheptadine.

AFP avec ACTUALITE.CD/CC

 

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