Nouvelle page noir pour le cinéma congolais. L’actrice Marlène Longange a tiré sa révérence ce jeudi 10 août 2023 dans la ville de Kinshasa. L’annonce a été faite par la famille de la défunte.

Marlène Longange, célèbre actrice du film Viva Riva est décédée en luttant contre un cancer du sein et une embolie pulmonaire. La comédienne était hospitalisée à l’hôpital Nganda à Kinshasa depuis le 16 juillet 2023, renseignent ses proches.

Marlène Longange laisse donc un vide inestimable dans le secteur cinématographique congolais. Son dévouement et son savoir faire restent une véritable école pour les jeunes de la nouvelle génération.

Gaël Hombo

 


La nouvelle ambassadrice de la Grande-Bretagne Alyson King Obe, a eu un entretien le mercredi 09 août 2023, avec Christophe Mboso N'kodia, président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.

Plusieurs questions ont été abordées lors de cet échange avec le speaker de la chambre basse du parlement dont celle relative à l'assassinat du député national Chérubin Okende.

Sur ce, l'ambassadrice Alyson King a fait savoir que son pays va apporter une aide dans l'enquête sur la disparition tragique du porte-parole de l'opposant Moïse Katumbi.

« J'ai également exprimé mes condoléances pour la perte de l'honorable Chérubin Okende. Notre rôle sera peut-être d'aider dans l'enquête », a déclaré Alyson King Obe ambassadrice de Grande-Bretagne.

Poursuivant son intervention, la diplomatique anglaise a rappelé aux autorités congolaises l'importance d'organiser des bonnes élections crédibles et transparentes.

« On a également parlé de l'importance d'organiser des élections inclusives, crédibles et transparentes, que tous les Congolais puissent avoir un choix libre et démocratique pour choisir leurs dirigeants », poursuit-elle.

Elle a aussi évoqué l'agression rwandaise en République démocratique du Congo. Elle a vivement condamné et appelé au respect de la souveraineté du territoire congolais et du droit international.

Alyson King Obe souligne notamment que la Grande Bretagne va appuyer la RDC au processus régional de la paix et apporter de l'aide à tous les efforts qui sont en train d'être menés afin d'améliorer la qualité du guide congolais, surtout dans l'Est, pour trouver une solution durable à cette question d'insécurité.

Roberto Tshahe



« Mens sana in corpore sano », cette expression latine attribuée à Pierre de Coubertin et qui se traduit en français par « un esprit sain dans un corps sain » trouve bien sa place au sein de la société minière Sino-congolaise des mines, Sicomines S.A. En effet, cette expression signifie que l’homme doit cultiver sa force morale et sa force physique pour obtenir un corps et un esprit sain. Et dans son organisation, la Sicomines accorde beaucoup d’importance au bien-être physique et spirituel de ses agents mais aussi de l’ensemble du peuple congolais, particulièrement des jeunes.

À Kolwezi dans la province du Lualaba où elle est implantée, la Sicomines est présente dans toutes les initiatives des autorités liées à la pratique du sport dans le cadre de l’encadrement de la jeunesse. Elle est même prête à libérer ses agents pour participer à des rendez-vous sportifs des masses mais aussi à accompagner les autorités dans l’organisation de celles-ci.

Pas plus tard que le samedi 22 juillet 2023, la Sino-congolaise des mines a participé activement à la première édition des jeux de ville de Kolwezi en alignant une vingtaine de ses agents à l’épreuve du marathon organisé sur une distance de sept kilomètres et à l’issue duquel deux d’entre eux ont terminé dans le top dix des premiers arrivés. Partant de la tribune du cinquantenaire, les participants ont parcouru tour à tour le boulevard LDK (Laurent Désiré Kabila), les avenues Madrandele, Ungu Ngandu et du 30 juin pour chuter au point de départ, la tribune du cinquantenaire.

Pour ce qui est de ces jeux de la ville de Kolwezi ou « city games », ils ont été organisés par la mairie de la ville dans le but notamment de soutenir et encadrer la jeunesse détentrice de talents mais qui s’éteignent faute d’encadrement. À en croire le maire de la ville, Jacques Massengo Kindele, connue comme une ville minière et la capitale mondiale du cobalt, Kolwezi veut diversifier son économie afin de réduire sa dépendance à l’exploitation minière, car les minerais sont épuisables. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles ces jeux ont été acceptés.

D’après lui, les jeux de la ville de Kolwezi sont une excellente occasion d’échanges intergénérationnels et un lieu idéal pour transmettre aux générations futures la discipline, l’esprit d’équipe et la volonté inébranlable de réussir. Des techniciens locaux et d’autres experts sportifs ont été impliqués dans ce projet pour le bien commun de la communauté et qui donnera à Kolwezi l’occasion de démontrer d’autres atouts que ses ressources minières.

Pour la première édition, l’événement a réuni au moins 5017 participants de toutes les classes sociales de Lualaba, parmi lesquels les représentants de l’entreprise Sicomines qui a également accompagné la mairie dans l’organisation et la réussite de cet événement.

Dans le cadre toujours des activités physiques et sportives, la Sicomines organise souvent des jeux de divertissements auxquels participent des agents congolais et chinois. Des rencontres de football sont aussi régulièrement organisées entre personnels ou avec d’autres organisations et entreprises de la province du Lualaba. C’est dans cette optique que l’entreprise par le biais de son équipe de football dénommée « Football Club Sicomines » a livré des matchs amicaux tour à tour contre l’équipe de Lamikal et celle de Metalkol gagnés respectivement par les scores de (3-2) et (4-2). Face à Metalkol, la rencontre avait pour but de consolider les relations entre les agents de deux entreprises minières.

Lors de la célébration des fêtes de Noël 2022 et du nouvel an 2023, un match de loisir a été organisé au stade Diur dans la commune de Manika, mettant au prise les Chefs des divers départements et l’équipe du FC Sicomines, match qui s’était soldé sur un nul de 6 buts partout. Une rencontre rendue possible grâce au dynamisme et à l’amour du sport de la direction générale de Sicomines. C’était aussi une occasion pour les personnels d’échanger les vœux de fin d’année 2022 dans un esprit d’amitié et d’amour entre eux. Une session de danse et un dîner étaient également au rendez-vous pour le bien du corps et de l’esprit.

En dehors du football, la sino-congolaise des Mines valorise toutes les disciplines sportives pratiquées en République démocratique du Congo, au-delà de la ville de Kolwezi et la province du Lualaba où elle est installée. Même les disciplines sportives méconnues du public.

En décembre 2022, la Sicomines a assisté sur les plans financier et logistique la Fédération congolaise de Bethesda Ball (FECO.BB) dans l’organisation d’une compétition amicale intercommunale qui a opposé les communes de Mont Ngafula, Nsele, Masina, Ngiri-Ngiri, Kalamu et Kimbaseke.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Bethesda Ball est une nouvelle fédération sportive qui tient à valoriser une discipline traditionnellement congolaise appelée communément « Jeux holly ». Il s’agit d’une discipline qui se pratique officieusement dans les rues et quartiers de Kinshasa voire dans les provinces du pays, dont les ambitions de la fédération est de l’étendre au niveau international.

Le soutien à cette fédération est donc une façon pour la Sicomines, qui est une entreprise minière internationale à capitaux congolais et chinois basée principalement à Kolwezi, de faire bénéficier ses actions charitables à toute la RDC pour le bien-être du peuple congolais. « Une chose que plusieurs entreprises minières œuvrant au pays ne font pas », avait d’ailleurs reconnu le président de la FECO.BB.

Auteure de nombreuses actions notamment dans les secteurs de l’éducation, les soins médicaux, l’agriculture, l’environnement, l’alimentation en eau potable et l’électricité en faveur de congolais et où ses acquis sont visibles, la Sicomines s’investit également et massivement dans le sport. Une manière pour elle de contribuer au bien-être et à l’encadrement de la jeunesse congolaise mais aussi de maintenir ses agents en bonne santé physiquement et mentalement pour une meilleure production.

politico.cd/CC



Le nouveau commissaire de la Police Nationale Congolaise, le commissaire divisionnaire adjoint Eddy Mukuna, a officiellement pris les rênes de la police nationale congolaise dans la province du Nord-Kivu. La passation de commandement s'est déroulée au cours d'une cérémonie présidée, ce mercredi 9 août 2023, par le lieutenant-général Constant Ndima Kongba, gouverneur militaire de la province.

Au cours de la cérémonie, le gouverneur militaire a appelé tous les membres de la police à se conformer à ses ordres pour garantir un bon déroulement des opérations et assurer le bien du service. 

Le commissaire divisionnaire adjoint Eddy Mukuna sera secondé dans ses fonctions par le commissaire supérieur principal Alain Mondaoko, qui occupera le poste de commissaire provincial adjoint chargé de la police administrative. De même, le commissaire supérieur principal Nkulu Mwenze assumera la fonction de commissaire provincial adjoint en charge de l'appui et de la gestion. En outre, le commissaire supérieur principal Job Alisa sera provisoirement responsable de la Police judiciaire.

Cette passation de commandement, d'après plusieurs personnes, marque une nouvelle étape dans l'organisation et la gestion de la police nationale congolaise dans la province du Nord-Kivu. Le commissaire divisionnaire adjoint Eddy Mukuna va apporter son expertise pour assurer la sécurité.



La République démocratique du Congo se prépare à accueillir la première édition du Conclave du Génie scientifique congolais, qui se déroulera du 14 au 24 août 2023 à Kinshasa. Organisé par le ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, cet événement aura lieu au chapiteau du Palais du peuple et aura pour thème "la Recherche scientifique et l'innovation technologique sont le cerveau du développement d'une Nation ».

Ce conclave ambitieux vise à mettre en évidence l'importance cruciale de la recherche scientifique et de l'innovation technologique dans le développement national. Le Premier ministre, Sama Lukonde, a visité le site où se tiendra le conclave et a exprimé son soutien à cette initiative.

"Nous sommes venus dans un secteur porteur où, de plus en plus, nous avons besoin de voir de l'innovation dans notre pays. De manière à augmenter notre propre capacité de résilience, et cela, dans tous les domaines. J'ai tenu à venir voir un peu les préparatifs de ce premier conclave du génie congolais, où plusieurs produits seront présentés, particulièrement dans l'Agroalimentaire, dans l'agro-industrie mais aussi dans d'autres domaines pharmaceutiques et aussi du numérique", a déclaré le Premier ministre.

L'objectif principal de l'événement est d'encourager la présentation de projets innovants, notamment dans les domaines de l'agroalimentaire, de l'agro-industrie, de la pharmacie et du numérique. Le Premier ministre a souligné l'importance de soutenir les initiatives locales et de faciliter le financement de ces projets par le gouvernement congolais.

"Nous allons encourager d'abord à ce que nous puissions avoir de plus en plus de Congolais, que ça soit ici au niveau national, mais aussi ceux qui sont à l'extérieur, dans le domaine de la recherche, pour venir présenter leurs produits. Et bien sûr, le gouvernement congolais examinera comment il peut apporter un financement à ces différents projets", a déclaré le Premier Ministre.

Ce conclave a également pour objectif de servir de plateforme pour permettre aux partenaires internationaux de découvrir les avancées réalisées en République démocratique du Congo dans le domaine de la recherche scientifique et de l'innovation technologique. "Nous avons vu d'autres projets qui, eux, sont purement dans la recherche, comme cette fusée, ainsi que d'autres domaines porteurs tels que les voitures électriques ou hybrides que nous avons vus", a ajouté le Premier ministre.

actualite.cd/CC



Le procès impliquant François Beya, ancien Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de Sécurité, a repris ce mercredi 9 août 2023 devant la Haute Cour militaire. Une nouvelle composition de juges a été désignée, suite à des mutations au sein de la Police Nationale Congolaise (PNC). L'audience de ce mercredi a débuté par une restitution des audiences antérieures afin de mettre les nouveaux membres de la composition au courant de l'affaire.

Selon le résumé présenté par le président de la chambre, qui maîtrise l'affaire, l'instruction du dossier n'a pas encore commencé, car les parties ont soulevé des exceptions d'inconstitutionnalité, des demandes de mise en liberté provisoire et des récusations de juges. La Haute Cour militaire a rappelé que cette affaire avait repris à la suite de la décision de la Cour constitutionnelle de rejeter l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par François Beya.

L'audience a également été marquée par l'examen des demandes de mise en liberté provisoire introduites par plusieurs autres prévenus. 

François Beya, ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, est poursuivi aux côtés d'autres prévenus pour des accusations de complot et d'offense contre le chef de l'État, violation de consignes et incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline.

Il avait quitté Kinshasa le 19 août dernier et, selon son entourage, se trouverait actuellement en Europe. Il avait obtenu une décision de liberté provisoire pour des raisons humanitaires le 16 août. Il avait été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR) et détenu au secret avant d'être transféré deux mois plus tard à la prison de Makala. Son procès est en cours depuis le 3 juin et suscite un intérêt croissant dans le pays.

actualite.cd/CC



À quelques jours de la reprise du championnat, Jackson Muleka pourrait s’engager avec le FC Metz.

En effet, l’ex corbeaux a reçu une offre de prêt venant du club de la Ligue 1 avec une option d’achat de 4 millions d’euros lors du prochain mercato.

Auteur de 6 buts la saison dernière avec Beskitas, l’ex sociétaire du Standard de Liège est à quelques pas de rejoindre son troisième pays au vieux-continent.

Si les choses passent comme prévues, Jackson Muleka va retrouver en hexagone ses coéquipiers en équipe nationale de la RDC, à l’instar de Chancel Mbemba, Gédéon Kalulu et Samuel Moutoussamy.

Grace Izi Diakubama



Félix Tshisekedi va recevoir ses homologues brésilien, Lula Da Silva, et indonésien, Joko Widodo, à Kinshasa le 25 août 2023. Cette rencontre rentre dans le cadre du 1er sommet des pays des trois principaux bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir le bassin de l’Amazonie, le bassin Congo ainsi que celui de l’Asie du Sud-Est.

La précision a été donnée à l’issue d’une réunion tenue le 7 août par les ministres de l’environnement de la RDC, du Brésil et de l’Indonésie en marge du sommet de l’Amazonie qui se tient à Belém, une ville du nord du Brésil.

« Les trois pays ont convenu de la nécessité de la tenue en août à Kinshasa du sommet des trois chefs d'Etats des pays des bassins forestiers tropicaux du monde. Il est relevé la nécessité selon Eve Bazaiba de la formalisation du cadre commun des aspirations avec les différents pays du bassin du Congo en vue d'envisager le sommet des bassins tropicaux du monde dans un bref délai », a annoncé la cellule de communication du ministère congolais de l’environnement.

D’après la même source, les 3 ministres ont par la même occasion adopté le communiqué final dudit sommet.

« La bilatérale entre les trois pays à travers leurs ministres de l'environnement respectifs, a aussi permis d'adopter le communiqué final du sommet de Kinshasa en ce mois d'Août 2023 », ajoute la source.

L’on se souviendra que la RDC, le Brésil et l’Indonésie ont créé en novembre 2022 « l’alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l’action climatique », en marge de la COP-27 tenue à Charm el-Cheikh en Egypte.

Bienfait Luganywa



La charte des médias contre le discours de haine pendant la période électorale a été présentée, le mardi 08 août 2023, au ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya. C'est le comité scientifique de la campagne de lutte contre le discours de haine à travers les plateformes numériques en période électorale qui a présenté ce document à ce membre du gouvernement Sama. 

Composé de Tito Ndombi, Oboul Okwess, Bobo Kitumu, Magalie Ligodi et Israël Mutala, ce comité a également soumis au porte-parole du gouvernement le travail accompli dans le cadre de cette campagne notamment l'organisation d'une conférence sur le discours de haine. Au sortir de l'audience, ce comité a appelé les professionnels des médias à s'approprier la charte contre le discours de haine. 

« Nous pensons vraiment que si les discours de haine passent par plusieurs plateformes numériques et par les medias en ligne, ces discours vont atteindre plusieurs personnes car ils ne passent pas plus par de medias traditionnels mais plutôt les réseaux sociaux qui sont les plus consultés par de gens. Nous pensons que si les journalistes, les professionnels de médias prennent à bras le corps cette charte, ils ne pourront ni dupliquer ni diffuser ni accorder la parole aux marchands de haine qui se recrutent dans tous les milieux politiques, socioéconomiques », a indiqué Oboul Okwess, membre dudit comité. 

C'est à l'issue d'un atelier tenu, le 25 juillet dernier, que des politiques et différentes représentations de médias ont adopté la charte contre le discours de haine en période électorale en République démocratique du Congo. Initié par du Groupe Next Corp, ce document a été officiellement présenté, le jeudi 3 août 2023, à Kinshasa.

Cette charte se fonde sur l’article 5 du Code de déontologie du journaliste congolais, appelant ainsi les professionnels des médias à bannir l’injure, la diffamation, la déformation des faits, le mensonge, l’incitation à la haine (religieuse, éthique, tribale, régionale ou raciale) ainsi que l’apologie de toute valeur négative dans la pratique quotidienne de son métier. 

Elle est composée de 10 engagements clés et propose une série de mesures concrètes visant à contrer le discours de haine en période électorale. Il s'agit notamment de la mise en place des mécanismes incitant au signalement de propos haineux sur l’ensemble de leurs plateformes numériques et l’engagement ferme de ne pas donner de tribune aux marchands de haine, qu’ils soient des influenceurs ou des acteurs socio-politiques.

Prince Mayiro



Une conférence de presse sur l’appropriation du contrat social issus des consultations populaires dénommées « Congo Tolingi », a été organisée mardi 08 août au Centre Bethanie de la Gombe, par la plateforme fédérant les forces citoyennes et politiques, « Alternative pour un Congo Nouveau » (ACN).

Déterminée à répondre positivement aux besoins et préoccupations du peuple congolais, la plateforme Alternative pour un Congo Nouveau, s’est donnée pour objectifs de promouvoir une société véritablement actrice des décisions qui la concernent, assurer une exigence citoyenne et républicaine pour une démocratie participative, active et renouvelée, afin que ses différents membres deviennent des élus et décideurs publics à l’écoute pour proposer une offre politique de qualité.

« Notre plateforme souhaite ainsi se saisir du contrat social proposé et issu des consultations populaires afin de présenter des candidats alternatifs aux prochaines élections. Les responsables politiques actuels dans notre pays n’étant pas crédibles quant à leurs capacités à resoudre les problèmes de la République démocratique du Congo, une alternative n’est plus souhaitable mais nécessaire », a expliqué devant la presse, Patient Bashombe, coordonnateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau.

Étayant ses propos, il a affirmé qu’à ces fins, et par le biais du parti politique, Alternative Citoyenne (AC – CONGO RDC) – membre de la plateforme Alternative pour un Congo Nouveau – une liste totalement citoyenne et alternative de 326 candidatures à la députation nationale, réparties dans 22 provinces et 97 circonscriptions, a été déposée à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

« Une preuve suffisante de l’étendue de notre réseau national ainsi que de notre capacité d’organisation », a-t-il renchéri.

Processus participatif de désignation d’un candidat président de la République

Poursuivant son adresse à la presse, le coordonnateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau, Patient Bashombe, a annoncé l’initiative de la mise en place d’un processus participatif de désignation d’un candidat président de la République alternatif issu de la société civile congolaise.

« Dans le but de dégager un consensus légitime base sur des programmes basés sur le contrat social, l’Alternative pour un Congo Nouveau compte organiser en son sein, des élections primaires dans le but de designer celui ou celle qui incarnera la vision du regroupement lors des prochains scrutins », a-t-il révélé.

Selon le programme présenté, c’est ce mercredi 09 août que débutera la désignation ainsi que la mise en place d’un comité d’organisation ; la réception des candidatures, le traitement des candidatures et annonces des candidats retenus interviendront du 09 au 27 août ; la présentation par les candidats de leurs programmes respectifs aux membres de la plateforme à travers une rencontre populaire aura lieu le 1er septembre prochain ; alors que l’organisation d’un débat public et télévisé entre candidats, est prévue un jour après soit le 02 septembre.

Le candidat président de la République, désigné par l’Alternative pour un Congo Nouveau, sera quant à lui officiellement désigné le 03 septembre prochain.

« C’est la plateforme qui organise ces primaires et Pona Congo est une structure de la société civile qui a produit un cahier de charge social. Nous avons atterri en appelant les autres acteurs sociaux à s’approprier ce cahier. Et donc, c’est un pas en réalité, le parti est maintenant mis à la disposition des acteurs sociaux, ce qui les aident réellement à faire la politique autrement, où vous pouvez débattre librement, sans avoir une autorité morale, sans avoir des statuts qui donnent le droit exclusif aux co-fondateurs du parti », a expliqué Jean-Pierre Okenda, membre de la coordination de l’Alternative pour un Congo Nouveau.

En outre, il a souligné qu’ils sont conscients d’être « le centre des acteurs de la société civile » et donc, ceux des mouvements citoyens et des forces sociales, qui « aimeraient traverser, peuvent traverser et faire la politique autrement dans ce cadre », car pour lui, « il est impossible d’avoir une démocratie vitale, sans la participation citoyenne suffisante et exigeante ».

« C’est une plateforme ouverte, mais nous ne devons pas seulement nous limiter à des acteurs qui sont dans la plateforme. Ceux qui viennent, ils viennent et leurs organisations adhérent à la plateforme et aussi, ils sont autorisés à présenter leurs candidatures. Ça sera de manière très transparente, ça sera la première fois dans l’histoire ce pays, pour désigner un candidat président de la République, au sein d’une plateforme politique, cela soit soumis à une gymnastique qu’on appelle primaire », a précisé le coordonateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau.

« Nous sommes le peuple et nous sommes avec le peuple »

Répondant à la question de POLITICO.CD, de savoir comment la plateforme compte-t-elle s’y prendre pour rivaliser avec les grands cadors de la classe politique congolaise lors des prochaines élections prévues le 20 décembre de cette année, Patient Bashombe a répondu que l’Alternative pour un Congo Nouveau a compris qu’en RDC, des individus sont plus mis en avant que des problèmes, et par conséquent, la plateforme a fait le choix de parler des problèmes qui touchent la population congolaise.

« Nous avons décidé d’effacer de notre esprit le mythe des hommes, parce qu’ici nous sommes le peuple et nous sommes avec le peuple. Nous avons déjà aligné plus de 326 candidats députés nationaux. Nous sommes entrain de préparer des députés provinciaux et des candidats conseillers communaux. Si nous avions peur, on allait pas le faire. C’est parceque nous avons enlevé ce mythe, nous croyons que les candidats alternatifs sont compétitifs et ont un encrage sur terrain. Nous avons travaillé pour que nous puissions aligner des témoins qui vont veiller sur les résultats dans les bureaux de vote », a-t-il ajouté.

Le coordonateur de l’Alternative pour un Congo Nouveau a rappelé que la plateforme promouvoit le primat de l’être et elle veut travailler pour transformer les potentiels que les congolais ont, en richesses. Et après les avoir transformer en richesses, la plateforme souhaite effectuer « une redistribution équitablement aux congolais ».

En ce qui concerne la possibilité d’une alliance politique avec d’autres regroupements ou plateformes, il a affirmé que pour l’instant, l’Alternative pour un Congo Nouveau demeure encore neutre et sans engagement avec qui que ce soit, mais la porte n’est toutefois pas fermée pour des possibles alliances.

« Nous ne sommes ni de la majorité, ni de l’opposition, nous avons levé l’option de rester comme troisième voix. Nous voulons vraiment regarder les préoccupations de la population et les défendre dans les institutions. S’il y aura des négociations plus tard, on pourra le faire, pour l’instant on n’a pas d’alliance avec l’opposition ou la majorité », a-t-il conclu.

Pour rappel, l’Alternative pour un Congo Nouveau se positionne actuellement comme la plateforme qui apporte de la valeur à l’offre politique en fondant son action sur sujets et politiques dont les axes sont determinés par les électeurs eux mêmes. Mettant en profit la proximité sociale développée par les associations en son sein, la plateforme est le « porte-étendard » d’une nouvelle génération décidée à changer de paradigme pour créer une nouvelle relation de confiance et de collaboration entre les gouvernants et les gouvernés.

Monge Junior Diama

A Propos

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Ali Kalonga

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