Le célèbre journaliste sportif, Claude-François Kabulo Mwana Kabulo a été nommé ministre des sports et loisirs, ce vendredi 24 mars 2023 à minuit, sur ordonnance présidentielle.

Le désormais patron du sport en République Démocratique du Congo a le devoir de redorer l'image de chaque discipline sportive, après le fiasco de son prédécesseur Serge Nkonde Chembo à la tête de ce ministère, pendant deux ans de règne.

Depuis le départ Denis Kambayi, le niveau des équipes nationales de la RDC a fortement baissé, avec des piètres performances aux compétitions internationales, que ça soit en football, basketball, handball ou autre discipline sportive.

François Kabulo aura pour missions d’élaborer une vraie politique nationale sportive avec des objectifs clairs à court, moyen et long terme qui seront accompagnés d’un budget détaillé pour la formation des cadres technique et la construction des vraies infrastructures modernes pour la réussite de cette politique.

L’autre défi sera de revoir de fond en comble la loi sportive promulguée le 24 décembre 2011 pour lui dotée réellement des axes concernant surtout la professionnalisation du sport au pays pour le commencement de l’autonomisation financière de toutes les fédérations sportives reconnues. Mettre les mécanismes de la défiscalisation du sponsoring des activités sportives pour inciter les partenaires et autres sponsors d’investir concrètement.

Gratis Makabi



Les Léopards de la République Démocratique du Congo se sont imposés devant les Mourabitounes (3-1), ce vendredi 24 mars 2023, au stade TP Mazembe de Lubumbashi, en match comptant pour la 3ème journée des éliminatoires de Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023.

Gaël Kakuta a ouvert le score pour les congolais à la 37ème minute de jeu, avant que Cédric Bakambu corse l'addition à la 42ème minute.

Au retour des vestiaires, Abeid réduit le score pour les mauritaniens à la 55ème minute. Le latéral gauche congolais, Arthur Masuaku Fuka marque le but du break à la 67ème minute, sur frappe instantanée de près de 30 mètres.

Suite à ce résultat, la RDC et le Soudan restent derniers du groupe I avec 3 points chacun, derrière le Gabon et la Mauritanie qui comptent respectivement 7 et 4 unités.

Le sélectionneur congolais, Sébastien Desabre et ses poulains se déplaceront chez les Mourabitounes, le mardi 28 mars prochain à Nouakchott, pour le compte de la 4ème journée.

Gratis Makabi



Après plusieurs jours voire des mois de suspens, le gouvernement Sama Lukonde 2 a enfin vu le jour tard dans la nuit de jeudi à ce vendredi 24 mars.

Comme on devrait s’y attendre, logiquement, plusieurs figures du désormais ancien gouvernement n’ont pas pu traverser la rive. Parmi elles, figure Daniel Aselo qui était vice-premier ministre de l’intérieur. Sur le plan protocolaire, il était le numéro deux du gouvernement des « warriors ». Un autre « combattant » du parti présidentiel, Peter Kazadi, a été préféré à sa place.

Quant à Jean-Jacques Mbungani, il a été éjecté du ministère de la santé en faveur de Roger Kamba, Modero Nsimba a été remplacé au tourisme par Didier Mazenga, Serge Nkonde des sports sacrifié pour François Kabulo, Gisèle Ndaya remplacée au Genre par Mireille Masangu Bibi et Désire Nzinga de l’agriculture déchu pour José Panda.

Chez les vice-ministres, il n’y a qu’un seul débarqué. Il s’agit du lieutenant fidèle de Vital Kamerhe, Amato Bahibazire, qui était vice-ministre de la justice.

Proche de Pius Muabilu, le reconduit ministre de l’urbanisme et habitat, l’ancien vice-ministre des affaires étrangères Samuel Adubango a été remplacé par Crispin Mbadu. Ce dernier était jusque-là vice-ministre du Plan.

Bienfait Luganywa



Le Bureau central de coordination (BCECO) attend la livraison, par les Agences locales d'exécution (AELE), trois cent treize ouvrages nouveaux intégrés dans deux mois. Son directeur technique, Edouard Koko, l'a annoncé jeudi 23 mars à Kinshasa, lors d'un atelier regroupant le BCECO et les agences locales d'exécution.

Les ouvrages attendus sont constitués notamment des écoles et des centres de santé, selon Edouard Koko.

Le BCECO et les agences locales d'exécution se sont retrouvés dans cet atelier pour évoquer notamment le respect des règles de passation des marchés et le problème de paiement des factures.

«  Nous voulons rappeler la cible, le résultat que nous attendons des PDL. Le problème de paiement des factures, ah ça, c'est très important ! Mais aussi, les règles de passation des marchés. C'est rappel  », a insisté Edouard Koko, parlant de la nécessité de respecter des procédures.

A la fin de ces assises, at-il poursuivi, son collègue chargé d'audits internes devrait intervenir pour «  préciser tous les éléments de retour pour vérifier la manière dont le travail a été effectué, les fonds ont été consommés, et si on a respecté les procédures  ».

radiookapi.net/CC



Le sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre a affirmé ce jeudi 23 mars à Lubumbashi que pour lui, « l’objectif c’est de faire de bons résultats sur cette double confrontation pour initier un nouveau départ ».

Il l’a dit en conférence de presse d'avant match RDC-Mauritanie, prévu vendredi 24 mars.

« Je suis satisfait de l’Etat d’esprit qu’affichent les joueurs. Ils savent qu’un moment donné, les matchs il faut les gagner. Et pour les gagner il faut avoir un caractère, une discipline irréprochable. Pour moi, ce que je vais leur demander en premier c’est de montrer sur le terrain le caractère qui fait qu’une équipe nationale représente un pays », a rappelé Sébastien Desabre.

Il fait remarquer la RDC part avec un handicap puisqu’actuellement les Léopards de la RDC sont derniers du groupe.

« Nous avons un double objectif : le premier est de prendre les points à domicile et remporter la victoire. Ce qui peut nous laisser entrevoir une survie dans ce groupe. Le deuxième objectif pour moi, c’est la première fois qu’on va être en match officiel. Il y a eu beaucoup de nouveaux joueurs à intégrer cette semaine. On a eu deux séances. On peut dire que c’est le vrai départ du groupe. On construit un projet. Les résultats nous permettent d’aller plus vite dans ce que l’on veut faire », a-t-il expliqué.

Sebastien Desabre compte aussi s’appuyer sur les points forts de son groupe :

« La force de ce groupe c’est l’envie. Je ressens beaucoup d’envies et de motivations des joueurs à faire quelque chose de positif sur ce stage et dans le futur ».

Cette rencontre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2023 se joue au stade Mazembe de Lubumbashi.

radiookapi.net/CC



Journaliste à la RTNC depuis plus de deux décennies, François Kabulo Mwana Kabulo a été nommé au poste de ministre des Sports et loirs de la RDC. L’annonce a été faite jeudi 23 mars, tard dans la nuit, sur la RTNC.

M. Kabulo, journaliste chevronné et président de l’Association des journalistes sportifs de la RDC, animait jusque-là « Sport dimanche » à la chaîne nationale et été commentateur de matchs de la RDC. Il remplace à ce poste Serge Nkonde qui occupait la fonction depuis avril 2021.

FootRDC/CC



Félix Tshisekedi a réaménagé ce vendredi 24 mars l’équipe gouvernementale. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde est maintenu comme chef de l’exécutif. Mais d’autres acteurs politiques intègrent le gouvernement.

Jean-Pierre Bemba est nommé vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Vital Kamerhe vice-Premier ministre et ministre de l’Economie, Peter Kazadi vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur. Antipas Mbusa Nyamwisi est aussi nommé ministre d’Etat d’intégration nationale.

Claude-François Kabulo prend le contrôle du ministère des Sports.

La nouvelle équipe gouvernementale se présente de la manière suivante :

Vice-Premier Ministres

Vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et Affaires coutumières : Kazadi Kankonde Peter

Vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants : Bemba Gombo Jean-Pierre

Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale : Kamerhe Vital

Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et francophonie : Christophe Lutundula Apala

Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, de la modernisation de l’administration et de l'innovation du service public : Jean-Pierre Lihau Ebua.

Ministres d’Etat

Ministre d’Etat, ministre de l'Environnement et du développement durable : Ève Bazaiba Masudi

Ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des sceaux : Rose Mutombo Kiese

Ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et travaux publics : Alexis Gizaro Muvuni

Ministre d’Etat, ministre de la Coopération régionale : Antipas Mbusa Nyamwisi

Ministre d’Etat, Ministre Du Budget : Aimé Boji Sangara

Ministre d’Etat, ministre du Portefeuille : Adèle Kahinda Mayina

Ministre d’Etat, ministre du Plan : Tsuminwa Tuluka Judith

Ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme et de l'habitat : Pius Muabilu Mbayu Mukala

Ministre d’Etat, ministre du Développement rural : François Rubota Masumbuko

Ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et réformes institutionnelles : Eustache Muhanzi Mubembe

Ministre d’Etat, ministre de l’Aménagement du territoire : Guy Loando Mboyo

 

Ministres

 

Ministre Des Finances : Nicolas Kazadi

Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention : Kamba Mulanda Samuel-Roger

Ministre de l’Agriculture : José Mpanda Kabangu

Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) : Tony Mwaba Kazadi

Ministre des Transports, des voies de communication et du désenclavement : Ekila Likombo Marc

Ministre de l'Emploi, du travail et de la prévoyance sociale : Mme Ndusi Ntembe Claudine

Ministre de la Pêche et de l'élevage : Adrien Bokele Djema

Ministre de L'industrie : Julien Paluku Kahongya

Ministre de l’Entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises : Zinga Birihanze Désiré

Ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) : Muhindo Nzangi

Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation technologique : Gilbert Kabanda Rukemba

Ministre Des Mines : Antoinette Nsamba Kalambayi

Ministre Des Hydrocarbures : Didier Budimbu Ntubuanga

Ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l'information et de la communication (PTNTIC) : Augustin Kibassa Maliba Lubalala

Ministre Du Numérique : Désiré Cashmir Eberande Kolongele

Ministre Des Affaires Foncières : Aimé Sakombi Molendo

Ministre des Ressources hydraulique et de l'électricité : Olivier Mwenze Mukaleng

Ministre du Commerce Extérieur : Jean-Lucien Bussa Tongba

Ministre Des Droits Humains : Albert Fabrice Puela

Ministre du Genre, de la famille et des enfants : Masangu Bibi Muloko Mireille

Ministre du Tourisme : Didier Mazenga Mukanzu

Ministre des Communications et médias, porte-parole du gouvernement : Patrick Muyaya Katembwe

Ministre des Affaires sociales, des actions humanitaires et de la solidarité nationale : Modeste Mutinga Mutushayi

Ministre de la Formation professionnelle et des métiers : Antoinette Kipulu Kabenga

Ministre de la Jeunesse, de l'initiation à la nouvelle citoyenneté et de la cohésion nationale : Yves Bunkulu Zola

Ministre des Sports et des loisirs : François Kabulo Mwana Kabulo

Ministre de la Culture, des arts et du patrimoine : Catherine Katumbu Furaha

Ministre des Relations avec le Parlement : Anne-Marie Karume Bakaneme

Ministre près le Président de la République : Nana Manuanina Kihimba

Ministre déléguée près le ministre des Affaires sociales, des actions humanitaires, et de la solidarité nationale Chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables : Irène Esambo Diata

 

Vice-ministres :

Vice-ministre de l’intérieur, de la sécurité, de la décentralisation et des affaires coutumières : Jean-Claude Molipe Mandongo

Vice-ministre des Affaires étrangères : Bandu Panzu Crispin

Vice-ministre de la Justice : Mambu Lawu Thadée

Vice-ministre du Plan : Bitika Omana Pascal

Vice-ministre du Budget : Elysée Bokumuamua Maposo

Vice-ministre de la Défense nationale : Adubango Awoto Samy

Vice-ministre des Finances : Onyege Nsele Mimpa

Vice-ministre des mines : Godard Motemona Gibolum

Vice-ministre de la Santé publique et de la prévention : Olen Obe A Nzem Serge

Vice-ministre de l’EPST : Aminata Namasiya Bazego

Vice-ministre des Hydrocarbures : Moleka Nsolo Wivine 

Vice-ministre des transports et des voies de communication : Kilubu Kutuna Séraphine.

radiookapi.net/CC


Lors de l’actualisation de la liste d’arbitres internationaux de la RDC par la Fédération internationale de football association (FIFA) en janvier dernier, Nzigire Zihindula Rachel (originaire de Goma) a fait son  entrée dans cet univers essentiellement occupé par les hommes. Dans cet entretien accordé au desk femme d'Actualité.cd, elle partage ses ambitions à moyen et long terme.

Bonjour Madame Zihindula. Pouvez-vous nous parler de votre parcours dans le domaine du football ?

Rachel Zihindula : Aussi loin que je puisse remonter dans mon histoire, je peux affirmer que j'ai toujours eu une passion pour le football. A l’école primaire, ma sœur jouait au foot. J’appréciais son talent sur terrain. Plus tard, j’ai intégré les équipes de football au niveau de l’école, puis dans les clubs et ce pendant deux saisons. En 2015, j’ai décidé de prendre une formation arbitrale. J’ai été formée par des instructeurs de Goma. En 2016, j’ai intégré l’équipe des stagiaires, j’apprenais les règles du jeu. Deux ans plus tard, il m’a été confié d’officier un match (un championnat local de première division). C’est à ce moment-là que toute ma carrière a débuté. J’ai joué à la Coupe du Congo en 2022 jusqu’en finale. J’ai été désignée comme arbitre protocolaire (AP). La Linafoot a commencé et j’ai participé comme quatrième arbitre, j’ai officié des grands matchs.  En moyenne, j'ai arbitré cinq matchs pour la Linafoot et tout s’est bien passé. 

Qu’est-ce qui vous a motivé à intégrer ce secteur à prédominance masculine ? 

Rachel Zihindula : j’ai rencontré dans mon parcours des femmes qui évoluaient dans le domaine du football. A la télévision également, je voyais des femmes qui arbitraient des matchs de façon extraordinaire. Tout cela m’a encouragé à me lancer. Je me disais que si elles ont réussi dans ce secteur, il n'y avait aucune pour que je ne puisse pas me lancer. En plus, il n’y avait pas de règles du jeu différentes en RDC. Nous appliquons les mêmes règles qu'au niveau mondial. C’est également ce qui m’a fortifié et encouragé à intégrer ce secteur. 

 

Vous avez arbitré des grandes compétitions, notamment la Linafoot ou la Coupe du Congo de football féminin 13e édition en 2022. Quels sont les éléments qui vous caractérisent sur le terrain ? 

Rachel Zihindula : je ne suis pas plus spéciale que les autres. Je pense que le respect des règles du jeu est notre meilleure arme. L’assurance, la confiance en soi est l’un des éléments qui me caractérisent également. Aussi, un bon arbitre doit être physiquement fort, c’est-à-dire qu’il faut être près des actions, être apte à prendre les bonnes décisions. Dans mon caractère, on peut aussi retrouver ces éléments. 

Au mois janvier, vous avez été classée parmi les arbitres internationales congolaises, reconnues par la FIFA. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ? 

Rachel Zihindula : c’est une nouvelle qui m’a beaucoup surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. J’ai été très contente, j’ai reçu la nouvelle avec une grande joie. Je me dis que j’ai évolué dans le domaine du football et qu’à ce niveau, je ne pouvais plus rien prendre à la légère. C’est une reconnaissance et une responsabilité que je dois défendre. 

Comment vous voyez-vous dans les 10 prochaines années ? 

Rachel Zihindula : je me vois en train d’officier des championnats de haut niveau comme la champions Leagues, la CAN,  la CHAN et même la Coupe du Monde. J’y travaille et j’y arriverai. 

Avez-vous des personnes qui vous inspirent dans le monde de l’arbitrage ? 

Rachel Zihindula : Stéphanie Frappart (39 ans, arbitre internationale du football française) et Salima Radhia Mukansanga (34 ans, arbitre rwandaise, première femme à arbitrer en Coupe d’Afrique des nations, la première femme arbitre africaine désignée pour officier un Mondial en 2022), Jean-Jacques Ndala et Olivier Safari (arbitres congolais). Leurs prestations m’inspirent énormément. 

Vous est-il déjà arrivé d’être confrontée aux stéréotypes, préjugés qui entourent les femmes évoluant dans  le domaine des sports ? 

Rachel Zihindula : nous sommes sur un continent où bon nombre de femmes qui évoluent dans le domaine des sports ne sont pas prises en considération. Ceci induit le fait que la plupart des femmes ne sauront pas s’épanouir, ni viser plus haut. Durant toutes ces années, je me suis forgée un caractère basé sur : la discipline, la concentration sur mon travail et mes objectifs, l'humilité et le respect des règles. Sur terrain, le respect et l’application des règles me font respecter.  Je vois de plus en plus de femmes intégrer le secteur sportif, et j’en suis heureuse. La passion pour mon travail d’arbitre est aussi une grande motivation. Ma famille, mon Dieu me soutiennent dans ce métier. 

Le corps des arbitres congolais a perdu le 03 janvier, Marie-Angès Makengi, première dame arbitre en RDC. Au-delà de mettre en lumière les femmes qui évoluent dans ce secteur, que devrait faire le ministère des sports ? 

Rachel Zihindula : c’est une dame qui a ouvert la voie à d’autres femmes dans le milieu des arbitres. Elle était forte et a donné toute son énergie pour son métier. Malheureusement, force est de constater que la RDC n’honore pas les femmes qui évoluent dans le domaine des sports. Madame Marie-Angès Makengi a fait la fierté de ce pays et le ministère des sports devait honorer sa mémoire. Il y a des arbitres qui travaillent durement, s'entraînent au moins cinq jours par semaine, mais lors des séminaires, ils ne seront pas invités ou ne pourront pas y prendre part faute de moyens (transports et autres).  Je proposerais au ministère des sports de récompenser le métier de cette première arbitre congolaise en octroyant un soutien à sa famille (financier ou matériel). La RDC a des talents et il faut que le ministère les repère et les soutienne. C’est également un plaidoyer que je lance au ministère. 

Un dernier mot ?

Rachel Zihindula : je remercie la FIFA, la FECOFA, mes instructeurs, mes formateurs nationaux et internationaux, mes managers. Même au niveau de la province, nous ne bénéficions pas du soutien du ministère provincial des sports. 

Prisca Lokale

 
 


Lancé en octobre 2019 pour assainir la ville de Kinshasa et lui redonner une belle image, le projet Kinshasa Bopeto communément appelé « Kin Bopeto » est loin d’avoir un impact réel sur la ville d’après les Kinois. Près de 4 ans après, ce projet peine encore à convaincre.                  

Plusieurs endroits et coins de Kinshasa demeurent dans un état qui laisse à désirer. Des immondices traînant dans des caniveaux et jonchant de nombreuses grandes avenues sont encore visibles même pendant cette saison de pluie. 

Cette situation est souvent à la base, d’un côté, des inondations et, de l’autre, de nombreuses maladies. Ce constat est valable pour plusieurs communes. C’est le cas notamment sur l’avenue du Stade dans la commune de Kalamu, sur la route Makoma à DGC en destination de pompage dans la commune de Ngaliema, etc. 

Patrice Lumumba ne dit considérer Kin Bopeto que comme un slogan puisque n’ayant pas encore atteint une grande partie de la ville.

« C'est trop superficiel. Il a fallu commencer par enseigner aux gens pour qu'ils ne viennent pas mettre le désordre où le travail est déjà fait. Allez-y en face de la maison communale de la Gombe, c'est sale. Il n’y a pas de suivi ni d'entretien », dit-il.

Dans certains quartiers le travail d’assainissement est fait, rassurent les autorités mais qui, néanmoins, notent plusieurs difficultés surtout financières. C’est le cas au quartier Kinsuka Pêcheur dans la commune de Ngaliema.

« Le bureau du quartier contribue pour appliquer convenablement le projet Kin Bopeto. Nous sommes limités par les moyens. Nous utilisons nos propres moyens sans intervention des autorités. Nous et nos collaborateurs fixons un jour pour travailler. L'argent pour payer ceux qui ont travaillé sort de nous, après chaque travail, j'envoie les photos au bourgmestre et lui parle de cette difficulté. Mais il n’y a jamais eu de suite favorable », confie un responsable du bureau.

Manque de stratégies ?

Songer à changer des stratégies pour la réussite de ce vaste projet, c’est notamment ce que pense Julien Kabalako de la société civile environnementale.

« Kin Bopeto est un bon projet mais malheureusement son impact ne se fait pas sentir. Le visionnaire et ses collaborateurs devraient peut-être changer des stratégies, savoir le problème de chaque commune et le traiter à la source. Ces déchets ont une grande importance ailleurs, il faut chercher comment collaborer avec ces gens-là pour s'en débarrasser directement », soutient-il.

A Israël Manzambi, habitant de la commune de Ngaliema, de renchérir : « Ils doivent engager les agents résidant dans la même commune pour un suivi régulier et qu'ils soient bien rémunérés. D'après moi, il n’y a aucun changement entre avant et pendant Kin Bopeto ».

« Le temps passé, nous avons connu le service d'hygiène qui entrait même dans des parcelles pour vérifier si elle était propre. En cas de saleté, il y avait  des amendes à payer. Et pour éviter cela, chacun prenait soin de sa parcelle avant le jour du contrôle des agents. Si seulement Kin Bopeto peut aussi opter pour cette discipline soit une amende ou le fouet », a ajouté Patrice Lumumba.

Contacté, Germain Mpundu, coordonnateur provincial de Kin Bopeto, assure que le travail se fait. Il appelle, quant à lui, la population à s’approprier davantage le projet afin que son impact soit rapide.

« Les Kinois doivent se saisir aussi de cette responsabilité pour que la propreté se répande  plus vite que maintenant. Le travail est bien hiérarchisé. Il est difficile pour un coordonnateur provincial de faire le suivi de plus de 120 rues que comporte la ville. Alors cette tâche revient aux chefs des rues, quartiers, bourgmestres, et coordonnateurs des communes pour faire le suivi et me donner le rapport chaque semaine. Kin Bopeto ne prendra pas fin au moment où la ville a besoin de la propreté. Ce projet n'est un échec, les Kinois sont encore en train de s'en approprier chaque année, nous menons des enquêtes pour savoir comment il marche et nous sommes dans le bon », a dit Germain Mpundu.

Rappelons que Kin Bopeto a été lancé pour une période de 5 ans. Il a vu le jour en octobre 2019. Lancé dans la commune de Bandalungwa en présence du chef de l’Etat, le projet avait été bien accueilli par les Kinois.

Bénie Ongala



C’est Guylain Nyembo Mbwizya, directeur du cabinet de Félix Tshisekedi, qui a piloté, ce mercredi à Kinshasa,  la première réunion du processus de revisitation du contrat signé en 2008 entre le gouvernement et le Groupement des entreprises chinoises, infrastructures contre mines.

« Nous avons présenté le dysfonctionnement, les déséquilibres que le gouvernement doit examiner et éventuellement endosser pour entamer les négociations avec la partie chinoise pour arriver à obtenir le rééquilibrage souhaité »,  a dit à la fin de la réunion Jules Alingete, inspecteur général des finances.

Parmi d’autres participants au débat, il y avait également les représentants de la Gecamines et ceux de la SICOMINES, la joint-venture sino-congolaise créée dans la foulée de la signature de la convention entre les deux parties.

« Il y’a la détermination du Chef de l’Etat. Il l’a exprimé plusieurs fois. Il a souhaité que la révision de la convention soit faite eu égard aux déséquilibres constatés. On doit arriver à une révision. Ce n’est pas extraordinaire. La convention elle-même a prévu la revisitation si une des parties estime qu’il y a des choses qui doivent être modifiées ».

Jules Alingete n’a aucun doute sur ce déséquilibre à corriger.

« Les entreprises chinoises ont déjà encaissé un gain évalué à près de 10 milliards de dollars américains, tandis que la République n’a bénéficié que de 822 millions de dollars en termes d’infrastructures. Faudra-t-il encore, dans les 822 millions, qu’on entre en profondeur pour réaliser qu'il n' y a aucune visibilité de cette somme », expliquait-il lors de la publication de son rapport sur l'exécution de ce contrat.

Pour marquer l’intérêt et pour un meilleur suivi, Guylain Nyembo Mbwizya était accompagné au cours de la réunion de ce mercredi de ses trois adjoints: André Wameso, chargé des questions économiques et financières, Nicole Bwatshia Ntumba, chargée des questions politiques, juridiques et diplomatiques, et Olivier Mondonge Mugabe, chargé du Progrès Social. Toute la machine institutionnelle est actionnée avec notamment les représentants du gouvernement dont Alexis Gisaro Muvuni, Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Rose Mutombo Kiese, Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, et Elysé Bokumwana Maposo, vice-ministre du budget.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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