Les Léopards de la République Démocratique du Congo ont été battus par les Crocodiles du Nil du Soudan (2-1), ce mercredi 08 juin 2022, à Al Hilal Stadium d'Omdurman, en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023.

Les poulains de Hector enregistrent 4 défaites en 5 matches disputés en cette année, en officiel et en amical.

Suite à ces mauvais résultats de la sélection nationale de la RDC, les internautes congolais sont montés au créneau pour exiger le licenciement immédiat et sans condition de l'argentin et son staff technique.

Après la défaite des Fauves congolais à Omdurman, ils ont fait des postes et des commentaires non cléments sur Hector Cúper en demandant au ministère des sports et à la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) de mettre terme au contrat qui lie la RDC à l'ancien entraîneur de l'Internazional de Milan.

Arrivé à la tête de la sélection nationale congolaise en avril 2021, Hector présente un bilan de 3 victoires, 5 nuls et 5 défaites en 13 rencontres disputées. Le bail du technicien argentin prendra fin en 2023.

La RDC occupe la dernière place du groupe I avec 0 point, derrière le Gabon et la Mauritanie qui comptent 4 unités chacun ainsi que le Soudan qui a enregistré ses 3 points, le mercredi soir.

Gratis Makabi



Interrogé ce mercredi 8 juin 2022 sur la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC, au cours d’une conférence de presse tenue conjointement avec le président Tshisekedi à Kinshasa, le premier ministre belge Alexander De Croo a indiqué que tout pays a le droit de défendre l’intégrité de son territoire.

Il a prix l’exemple de la situation qui prévaut en Ukraine. Pour lui, le pays de Lumumba a le droit d’exiger à tous ses voisins de respecter l’intégrité de son territoire.

« Vous avez le droit d’exiger à vos voisins que votre territoire soit respecté. Vous avez le droit de demander à chacun de vos voisins de faire les choses qui sont nécessaires pour éviter qu’il y ait une situation d’insécurité dans votre pays, c’est des règles de base », a déclaré Alexander De Croo. 

Dans la foulée, le premier ministre belge a rassuré que son pays est prêt à jouer un rôle si la République démocratique du Congo estime que c’est nécessaire.

« Je veux être clair : Il faut appeler à vos voisins de pendre leurs responsabilités. Et si vous estimez que c’est nécessaire, la Belgique est prête à jouer un rôle pour que cette responsabilité soit respectée », a rassuré Alexander De Croo.

Pour rappel, les relations entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda se sont détériorées depuis quelques semaines. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le mouvement terroriste du M23 qui crée l’insécurité dans l’est du pays.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement Sama Lukonde a suspendu tous les vols de la compagnie aérienne du Rwanda à destination de la République démocratique du Congo.

Jephté Kitsita



Le Directeur général de l'Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) séjourne à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba depuis le mercredi 8 juin 2022.

Sur place, Ahmed Kalej Nkand dit venir vérifier l'application de la loi sur la sous-traitance dans le secteur privé. 

« Le Chef de l'État a demandé à l'ARSP de procéder à des contrôles sur terrain auprès des entreprises et donner l'ordre pour vérifier l'application de la loi numéro 17/001 du 8 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé. Et il a insisté de procéder à des contrôles de la manière la plus stricte et d'appliquer les sanctions chaque fois que la loi aura été violée », a-t-il dit. 

Au cours de la réunion du Conseil des ministres tenue en date du 03 juin dernier, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a déclaré avoir été informé de la résistance de certaines entreprises minières à appliquer la loi sur la sous-traitance en vigueur au pays. 

D'après le ministre de la Communication et médias qui a rendu publique cette information, le Président Tshisekedi a encouragé la fermeture momentanée des entreprises récalcitrantes.

Il convient de noter que le Directeur général de ladite Autorité de régulation, accompagné du directeur provincial Danny Kabongo, a procédé à la visite du nouveau siège de l'ARSP/Lualaba. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Une enquête préliminaire pour "blanchiment aggravé de détournement de fonds publics" a été ouverte à Paris après la plainte d'associations suite aux révélations du rapport "Congo Hold-Up" sur de possibles détournements de fonds publics, a indiqué le Parquet national financier (PNF) mercredi.

En décembre, une coalition de médias et d'ONG a publié une enquête basée sur 3,5 millions de documents bancaires confidentiels issus de la banque gabonaise BGFI, obtenus par le média en ligne Mediapart et l'ONG "Plateforme pour la protection des lanceurs d'alerte en Afrique (PPLAAF)".

Elle mettait en cause le clan de l'ancien président de République démocratique du Congo Joseph Kabila.

Suite à une plainte déposée conjointement par les associations Unis, Transparency International et Sherpa, le PNF a confirmé à l'AFP l'information de Mediapart selon laquelle il "vient d'ouvrir" une enquête préliminaire, confiée au Service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF).

La plainte visait principalement les activités de la banque BGFI Europe, basée à Paris.

Mediapart indiquait que cette filiale française de la banque gabonaise BGFI avait "fait transiter, en tant que banque correspondante, des dizaines de millions de dollars de transactions suspectes liées aux affaires de corruption et de détournements de fonds publics révélées par les enquêtes +Congo Hold-up+."

Parmi les opérations ciblées par la plainte, la validation par la BGFI Europe d'au moins 32 virements qui auraient été effectués ou reçus par la société congolaise Sud Oil, pour un total de plus de 14 millions de dollars.

Cette société est suspectée d'avoir été "au coeur du système qui a permis à la famille Kabila de détourner 138 millions de dollars d'argent public", selon Mediapart.

BGFI Gabon n'a pas souhaité commenter cette ouverture d'enquête, "comme cela concerne une filiale". 

BGFI Europe n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

"C'est une enquête qui s'imposait, à la mesure des preuves exceptionnelles révélées par Congo Hold", se sont félicités les avocats des associations, Mes William Bourdon et Henri Thulliez.

"Au cœur de l'enquête, c'est l'ingénierie d'une banque qui a été décisive dans un système transnational d'évaporation systémique de ressources publiques pour des montants gigantesques", ont-ils estimé.

Les avocats de M. Kabila avaient indiqué en décembre que ce dernier se "réservait le droit de porter plainte" face à un dossier "Congo Hold-Up" truffé "d'insinuations malveillantes d'une hargne rare".

Agé aujourd'hui de 51 ans, Joseph Kabila est devenu président en 2001. L'actuel chef de l'Etat et ancien opposant Félix Tshisekedi lui a succédé début 2019.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Le couple royal Belge a visité, l’avant-midi de ce mercredi 8 mai à Kinshasa, le Musée national, en compagnie du couple présidentiel Congolais.

Le roi Philippe a, à cette occasion, solennellement remis un masque rare kakuungu de l'ethnie Suku au Musée National de Kinshasa.

L'objet d'une taille de 130 cm a été prêté, pour une longue durée, par le Musée de l'Afrique de Tervuren. Ce masque géant, acheté il y a 70 ans par un chercheur du Musée de Tervuren, était utilisé pendant des rites d'initiation par les Suku pour protéger les jeunes contre toute menace.

"La Belgique a adopté une approche globale quant à la restitution à grande échelle de biens acquis sous la période de la colonisation, une démarche unique au monde", s'est félicité le Premier ministre Alexander De Croo.

Pour le secrétaire d'État à la Politique scientifique Thomas Dermine, la remise du masque kakuungu témoigne de la volonté de la Belgique de contribuer à la reconstitution et à la valorisation du patrimoine culturel congolais.

Plus largement, ce retour s'inscrit dans le contexte du travail de mémoire et de réconciliation entamé en Belgique depuis plusieurs années. Par ailleurs, la Belgique a récemment ouvert la voie à des restitutions du patrimoine africain issus du passé colonial - qui se trouve actuellement dans ses collections. Cette possibilité, lorsqu'elle sera ouverte en droit belge, devra être mise en œuvre au travers d'un traité entre la Belgique et la République démocratique du Congo encore à conclure, rappelle le cabinet de M. Dermine.

Lors de la cérémonie de remise du masque, le roi Philippe a insisté sur le fait que ce geste constituait le "début d'une collaboration culturelle renforcée" entre les deux pays.

Reste à voir comment la RDC pourra accueillir tous les biens restitués. Le Musée National, inauguré en 2019 après avoir été bâti avec le soutien de la coopération sud-coréenne, n'offre pas la place suffisante pour accueillir l'ensemble de la collection envisagée.

En marge de cette visite, les ministres congolais et belge des Affaires étrangères ont signé des accords de restitution des œuvres d’art par la Belgique à son ancienne colonie.

Belga/CC



« Aujourd’hui nos peuples [Belges-Congolais] ont besoin plus de se rapprocher que de se regarder en chien de faïence », a déclaré le Président Congolais, Felix Tshisekedi lors de la conférence de presse qu’il a tenue conjointement avec le Premier ministre belge, Alexander De Croo, ce mercredi 8 juin au Palais de la Nation à Kinshasa.

Félix Tshisekedi a affirmé qu’il était important pour la Belgique et la République démocratique du Congo de ne plus se focaliser sur le passé colonialiste qui les lie mais de regarder plutôt vers le futur.

« Nos discussions n’ont pas servi à s’appesantir sur le passé, nous voulons regarder l’avenir. Le passé est à la fois glorieux et triste, on le dira, mais le but ici c’est de construire quelque chose de nouveau et surtout de définitif, qui soit constructif pour nos deux pays », a-t-il déclaré.

Et l’avenir pour le Président congolais, c’est notamment, la lutte contre les changements climatiques et les défis qu’ils imposent aux nations du monde.

Félix Tshisekedi a également rappelé qu’en ce domaine, le Royaume de Belgique appuie la RDC dans un programme environnemental dans la forêt de Yangambi (Tshopo).

Parmi les autres points abordés par les deux hommes d’Etats lors de cet échange avec la presse, figure la question sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Lutte contre la corruption

Pour sa part, le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a souligné la nécessité pour la RDC et le Belgique de construire l’avenir ensemble. Il a d’ailleurs énuméré quelques domaine de coopération pour les deux pays.

Faisant allusion aux récentes tensions entre la RDC et son voisin le Rwanda, il a déclaré : 

« Vous avez le droit d’exiger à vos voisins que votre territoire soit respecté et vous avez le droit de demander à chacun de vos voisins de faire les choses qui sont nécessaires pour éviter qu’il y ait une situation d’insécurité dans votre pays. Ce sont des règles de base ».

radiookapi.net/CC



La visite officielle du roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique se poursuit en République démocratique du Congo. Ce mercredi 8 juin, lors de son discours aux côtés du président Félix Tshisekedi, le roi des Belges a une fois de plus réitéré ses regrets pour les blessures du passé. "Le régime colonial comme tel était basé sur l’exploitation et la domination", a-t-il dit. "Ce régime était celui d’une relation inégale, en soi injustifiable, marqué par le paternalisme, les discriminations et le racisme. Il a donné lieu à des exactions et des humiliations", a encore déclaré le roi Philippe.

Mais le roi, comme on pouvait s’y attendre, n’a pas prononcé d’excuses officielles, qui pourraient entrainer des demandes de réparations. Cette visite du souverain belge soulève pourtant des questions à propos des relations qui existent aujourd’hui entre les deux pays.

Pour l’historienne Bénédicte Kumbi Ndjoko, il faut replacer les premiers regrets du roi belge, exprimés en 2020, dans le contexte mondial de l’époque qui était celui de Black Live Matters. "Quelque part, par rapport à toutes ces statues qui étaient déboulonnées dans le monde, la royauté belge a cru bon d’exprimer des regrets. Je pense aussi que le choix d’exprimer des regrets et non pas des excuses, à ce moment-là, était assez bien calculé, dans la mesure où lorsqu’on exprime des regrets, même pas un remord, cela veut dire qu’on a pu commettre une faute mais que quelque part on ne peut rien y faire", explique l’historienne à la Deutsche Welle.

Vers de nouvelles relations Belgo congolaise ?

A Kinshasa, cette visite est suivie de près. Pour l’artiste et écrivain Sinzo Aanza qui vit sur place, il est tout de même à déplorer que de nombreux politiques fassent de cette visite une occasion de marketing politique. Il insiste sur la lecture faussée de certains responsables qui estiment que l’économie congolaise aurait régressé depuis l’indépendance alors qu’à l’époque, il était surtout question d’une économie coloniale. 

 

"Le Congo est un pays encore à bâtir, ce qui avait été bâti au moment de la colonisation c’était de l’investissement étranger. Et maintenant, il est plutôt question que le pays se concentre sur lui-même, sur les besoins de sa population. Le président Tshisekedi a souvent été critiqué pour les nombreux voyages qu’il fait pour ramener des investisseurs alors qu’il est avant tout question de voir comment un pays se développe avec ses propres moyens", estime Sinzo Aanza.

Contexte sécuritaire préoccupant dans l’Est

Cette visite se déroule dans un contexte sécuritaire préoccupant dans la partie est de la RDC placée sous état de siège depuis une année.

Pour Serge Welo, cadre au sein de la coalition Lamuka, le roi des Belges et sa délégation pourront constater les enjeux aussi bien économiques que sécuritaires auxquels font face les Congolais. "C’est aussi une bonne chose pour le souverain belge de venir toucher du doigt les réalités de la République démocratique du Congo tel que l’échec de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Il va toucher du doigt la réalité des violations répétées des droits humains et celles de la Constitution", confie le militant de Lamuka.

Le couple royal doit encore passer la journée du jeudi 9 juin à Kinshasa, avant de se rendre à Lubumbashi (sud-est) puis à Bukavu, dans l'Est, où il visitera dimanche la clinique du gynécologue Denis Mukwege, colauréat du prix Nobel de la paix en 2018.

DW/CC



L’équipe de RD Congo s’est inclinée 2-1 ce 8 juin 2022 à Omdurman face au Soudan, dans le groupe I des éliminatoires pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023). Non-qualifiés pour la CAN 2021 et la Coupe du monde 2022, les Léopards de RDC, qui restent sur trois défaites, traversent une crise.

Hector Cuper sera-t-il encore sélectionneur de l’équipe de la RD Congo, lors des 3e et 4e journées de qualifications pour la CAN 2023 prévues fin septembre 2022 ? Rien n’est moins sûr après un début de campagne catastrophique dans le groupe I, avec deux revers. Quatre jours après s’être piteusement inclinée à domicile face à un Gabon très amoindri, la sélection de RDC a cette fois perdu 2-1 au Soudan.

Une contre-performance ce 8 juin 2022 à Omdurman qui place les Léopards dans une posture périlleuse. Les Congolais sont pourtant venus chez les Crocodiles du Nil avec de bonnes intentions. Mais à la 16e minute, l’attaquant Waleed Bakhiet, décalé sur la gauche, ouvre le score en trompant le portier adverse Joël Kiassumbua d’un tir croisé : 1-0. Un but qui sanctionne un Congo résolument offensif mais qui prend du coup des risques. Et qui manque en parallèle de réalisme…

Un but de Bolingi pour l’honneur

Surtout Ben Malango. À la 32e minute, l’attaquant de la RDC reprend en effet du bout du pied un ballon au point de penalty mais le portier soudanais est sur la trajectoire. Puis Malango ne cadre pas une tête à bout portant, suite à un coup franc bien tiré (54e). L’attaquant Jonathan Bolingi, entré en jeu, est également à deux doigts d’égaliser de la tête (65e), tout comme le latéral Mukoko Amale (84e) ensuite. Mais là aussi ça ne passe pas.

À l’autre bout du terrain, l’attaquant Mohamed Abdelrahman creuse, lui, l’écart, après un une-deux d’école : 2-0, (86e).

Bolingi réduit certes ensuite le score, durant les arrêts de jeu (2-1, 90e+3), d’une reprise du plat du pied. Mais le constat est implacable : le Congo reste sur quatre défaites et un match nul en 2022. Après avoir raté la qualification pour la CAN 2021 au Cameroun et la Coupe du monde 2022 au Qatar, les Léopards iront-ils en Côte d’Ivoire pour la CAN 2023 ? C’est en tout cas très mal parti alors que la Mauritanie et le Gabon ont 4 points et le Soudan 3 points au compteur, au classement du groupe I.

David Kalfa



Le roi Philippe et la reine Mathilde séjournent pour la première fois en RD Congo du 07 au 13 juin 2022. Quelques heures après l’arrivée du Couple royal belge à Kinshasa, le Premier Ministre Belge Alexander De Croo, qui fait partie de la délégation, a effectué le déplacement de la Primature où il a été reçu, mardi 7 juin dans la soirée par son homologue de la RD Congo, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Cette rencontre, rapporte une dépêche de la Primature, s’est faite en deux temps. D’abord un tête-à-tête de quelques minutes. Ensuite, une séance de travail élargie à quelques membres du Gouvernement Congolais et du Gouvernement Belge sur des questions de la coopération au développement.

En avant, donc, pour le raffermissement des relations bilatérales. Pour la coopération économique et militaire. Et pour l’amplification des liens culturels, techniques et scientifiques. Au fait, le climat n’a jamais été aussi propice pour que Belges et Congolais parlent le même langage tout en respectant leurs différences. Qu’ils puissent donc construire, main dans la main, un avenir de fraternité entre leurs deux peuples.

Voilà les raisons qui pousse le monarque belge a effectué ce voyage, estime le Premier Ministre Belge qui rappelle que :

« d’un côté dans nos relations, nous avons toute une histoire entre nous. Notre Roi a voulu indiqué aussi le fait qu’il y a des regrets par rapport à des parties douloureuses de notre histoire. Je pense qu’il faut regarder ça droit dans les yeux. Pas parce qu’on veut se perdre dans l’histoire mais parce qu’il faut bien pouvoir faire le futur ensemble. Et si on veut bien faire le futur ensemble, je pense qu’il est important de se mettre d’accord sur ce futur ».

La reconstruction du passé commun, cette «étape indispensable », comme l’a dit un ministre belge, « pour construire l’avenir commun». Car, souligne De Croo, « on a une population jeune, qui est en train de progresser, qui a de l’ambition. Clairement, la Belgique veut être un partenaire. Il y a énormément d’acteurs économiques Belges qui veulent venir investir en RDC et qui veulent avoir plus de précisions sur le climat des affaires, le climat fiscal et les opportunités qui sont là ».

A l’instar de son homologue Belge, Jean-Michel Sama Lukonde a exprimé la disponibilité de la RDC à œuvrer ensemble avec la Belgique. Il a salué la volonté manifeste du couple royal à venir visiter la RDC en se focalisant ensemble sur la nécessité de tourner la page sur le côté douloureux de l’histoire et tourner vers l’avenir.

Cependant, il révèle qu’au delà de la coopération et des questions d’avenir. Mais aussi et surtout l’investissement, dans le volet non seulement de la défense mais aussi de la justice, la RDC veut plus que ça.

Sans indiqué ce que veut réellement la RD Congo, nous osons croire que Sama Lukonde veut parler de la réparation. Le 30 juin 2020, le jour de l’indépendance congolaise, le roi Philippe a exprimé ses « profonds regrets pour les blessures du passé ».

Depuis près d’un an, rappelons-le, la Belgique a ouvert le dossier de la restitution des biens abusivement acquis durant la colonisation. En février, un inventaire des 84 000 pièces originaires de l’ancien Congo belge a été remis au premier ministre congolais. C’est maintenant aux autorités congolaises de formuler des demandes précises de restitution parmi ces objets.

Thomas Dermine, le secrétaire d’État belge pour la relance et les investissements stratégiques a indiqué que ces demandes de restitution seront traitées dans le cadre très balisé d’une commission paritaire composée de scientifiques, d’historiens.

Le couple royal Belge conduit une délégation composée des officiels et des opérateurs économiques. Outre Kinshasa, le Roi Philippe et la Reine Mathilde vont visiter Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, et Bukavu dans le Sud-Kivu.

Dominique Malala



Auteurs d'un match perdu dès la première journée à domicile (0-1, face au Gabon), les Léopards de la RDC seront reçus par Les Crocodiles du Nil du Soudan ce mercredi 08 juin à 20h00, heure de Kinshasa, pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires CAN Côte d'Ivoire 2023.

Les Congolais ont posé leurs valises à Khartoum depuis lundi dernier, où ils n'ont pas eu droit à la première séance de travail faute de terrain disponible. Il a fallu attendre mardi pour effectuer l'unique séance d'entraînement au stade d'Al Hilal Omdurman.

Après l'entraînement, Hector Cúper, sélectionneur de la RDC a précisé que le groupe a essayé de travailler sur les failles du premier match, et compte à tout prix gagner cette rencontre pour se relancer.

Les Léopards reconnaissent qu'ils n'ont pas droit à l'erreur après le faux pas de Kinshasa qui a déçu beaucoup de congolais, mais espèrent compter sur le soutien du même peuple, révèle Marcel Tisserand, capitaine de l'équipe.

Dans l'autre rencontre du groupe, le Gabon qui compte 3 points reçoit la Mauritanie (3 points aussi) à 17h, heure de Kinshasa. Le résultat de cette rencontre sera suivi de près par les congolais.

Gede Luiz Kupa

A Propos

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Ali Kalonga

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