Contre vents et marrées, le Gabon, qui a été à deux doigts de déclarer forfait suite à son problème d’avion, s’est imposé en RD Congo (1-0) ce samedi à l’occasion de la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2023.

Et dire qu’il a failli déclarer forfait ! En déplacement au Stade des Martyrs de Kinshasa, pour y affronter la RD Congo à huis clos ce samedi dans les éliminatoires de la CAN 2023, le Gabon a décroché une victoire 1-0 aussi héroïque pour les Panthères qu’honteuse pour les Léopards.

En effet, les Gabonais ont été confrontés jeudi à un important problème d’avion qui les a bloqués à Barcelone jusqu’à ce samedi matin, lorsqu’une délégation composée de 17 joueurs a finalement pu s’envoler pour la RDC sans le sélectionneur Patrice Neveu ni des cadres comme Bouanga, Boupendza, Palun ou Obiang, tous restés en Catalogne. Avec seulement 13 joueurs de champ, ce groupe a entamé une véritable course contre la montre.

Shavy Babicka, le héros gabonais

A peine sorti de 8h30 d’avion, il a en effet dû foncer vers le stade puisque la Confédération africaine de football (CAF) avait accepté de reporter le coup d’envoi de 4 heures, à 21h heure locale. Ce fol enchaînement n’a pas empêché l’attaquant de l’Aris Limassol (Chypre), Shavy Babicka, de s’imposer dans les airs pour ouvrir le score de la tête en reprenant un centre de l’ancien Bordelais André Biyogo Poko (0-1, 23e.)

Trop peu dangereux offensivement si on excepte une tête de Muleka avant la pause, les hommes d’Hector Cuper ont appuyé sur l’accélérateur en seconde période, mais Meschack Elia a trouvé le poteau sur coup franc sur la plus grosse occasion congolaise face à des Gabonais héroïques qui ont repoussé leurs assauts jusqu’au bout. Voilà une victoire qui restera dans les annales de la sélection gabonaise. Déjà absente de la dernière CAN, la RDC devra en revanche impérativement réagir mercredi au Soudan, balayé 3-0 en Mauritanie ce samedi. De son côté, le Gabon recevra les Mauritaniens, avec des conditions de préparation certainement moins cataclysmiques cette fois.

Romain Lantheaume



Le match de la 1ère journée des éliminatoires de la CAN 2023 entre la RD Congo et le Gabon aura bien lieu ce samedi au Stade des Martyrs de Kinshasa ! Après avoir été bloquée durant 24h à Barcelone suite à un problème technique qui a frappé son avion parti de Paris, la sélection gabonaise a enfin pu décoller ce samedi matin.

Comme elles ne seront pas en mesure de rallier Kinshasa à 17h, heure prévue du coup d’envoi, les Panthères ont toutefois demandé le report du match à 21h. Et la Confédération africaine de football (CAF) vient de répondre favorablement à cette requête. «Le match de qualification comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2023 entre la RD Congo et le Gabon débutera désormais à 21h00 heure locale, ce samedi 04 juin 2022 au stade des martyrs de Kinshasa. Le coup d’envoi, initialement prévu à 16h00, a été reporté en raison de l’arrivée tardive du Gabon en RD Congo», a indiqué l’instance panafricaine à travers un communiqué.

Cette décision risque de ne pas être du goût des Congolais qui refusaient de décaler le coup d’envoi en prétextant un vol à prendre impérativement à minuit pour rallier le Soudan, qu’ils affronteront mercredi. De leur côté, les Gabonais, vont arriver à la dernière minute, avec seulement 17 joueurs et sans leur sélectionneur Patrice Neveu et vont jouer ce match dans des circonstances très particulières, mais le simple fait de pouvoir le disputer représente déjà un petit miracle…

afrik-foot/CC

 



La République Démocratique du Congo a rendu hommage, vendredi 3 juin 2022, à ses soldats tombés sur le champ de bataille lors des violents affrontements avec les terroristes du M23, à Nyiragongo et Rutshuru, au cours d’une cérémonie présidée par le Chef d’Etat-major général, le Général d’armée Célestin Mbala Musense, au stade «Afya» de Goma.

A cette occasion, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge Bomusa Efomi a reconnu la cause noble pour laquelle ces militaires sont tombés. Et pour honorer leur mémoire, l’armée a réitéré sa détermination de défendre l’intégrité du territoire national « jusqu’au sacrifice suprême ».

« Pour honorer la mémoire de tous ces vaillants défenseurs de la République tombés debout et arme à la main, tous plus que jamais et quoi qu’il en coûte, soudés, unis et forts pour la défense de l’intégrité de notre territoire », a déclaré le Général Sylvain Ekenge.

Ils sont comptés à 15 ces militaires tués lors de ces combats livrés à Nyiragongo et Rutshuru parmi lesquels trois officiers, une dizaine de sous-officiers et autres soldats de rang, a-t-il souligné.

Plusieurs autres officiers de l’armée, de la Police Nationale Congolaise et de la force de la MONUSCO ont également rehaussé présence cette cérémonie.

A Kinshasa, un parti politique a demandé au gouvernement par le truchement de son ministère de la Défense et Anciens Combattants d’organiser une cérémonie officielle d’hommage au stade des Martyrs afin de permettre à toute la population de témoigner sa reconnaissance aux FARDC tombés au front.

Pour cette formation politique, cette cérémonie sera aussi une preuve de soutien et d’encouragement pour ceux et celles qui sont encore en première ligne de front, preuve que la République est derrière eux.

Dominique Malala



Ève Bazaiba Masudi, Vice-première ministre et ministre congolaise de l'Environnement a représenté le Gouvernement de la République démocratique du Congo aux assises de la Conférence internationale sur l'Environnement qui ont eu lieu à Stockholm en Suede du 02 au 03 juin 2022. 

Cette rencontre marque la commémoration du cinquantenaire de la Conférence internationale sur l'Environnement placé sous le thème : « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et tous - notre responsabilité, notre chance ».

Ces assises ont été ouvertes par Antonio Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations-Unies (ONU) après le discours du roi de Suède, Charles XVI Gustave qui est revenu sur les réalisations de la Conférence de Stockholm sur l'Environnement humain tenue en 1972 en indiquant que le monde n'a pas « 50 ans de plus pour inverser la tendance ou le développement ». Et à lui de renchérir : « Nous avons les outils pour rendre la planète saine, il nous faut à présent les utiliser ».

Durant ces assises, un accent particulier a été mis sur la lutte contre la triple crise planétaire de la terre à savoir : du climat, de la nature et de la pollution en vue d'accélérer la mise en œuvre de la décennie d'action des Nations-Unies afin d'atteindre notamment les objectifs de développement durable et de l'accord de Paris sur le changement climatique.

« J'appelle à mettre fin, maintenant, à notre guerre insensée et suicidaire contre la nature », a dit Antonio Guterres.

Il sied de noter, qu'à Stockholm, la Vice-première ministre et ministre de l'Environnement Ève Bazaiba était en tête d'une forte délégation de la République démocratique du Congo composée de plusieurs hautes personnalités dont Olivier Mondonge, directeur de cabinet adjoint du Chef de l'État Congolais, Félix Antoine Tshisekedi.

Jephté Kitsita



L'ONG « Hope Walks » a gratuitement soigné environ 834 cas des pieds bots, au Maniema, en Ituri, au Nord et Sud-Kivu, en 2021.

Le coordonnateur du Counseling au sein de cette ONG, Vincent Sikulimwenye a livré ces chiffres, à l’occasion de la journée mondiale du pied bot, célébrée le 3 juin de chaque année.

Il a indiqué que la prise en charges des patients se sont dans les cliniques appuyées par Hope Walks.

Vincent Sikulimwenye rapporte que des dizaines de parents viennent, chaque jeudi, de Goma et ses environs pour le suivi de leurs enfants nés avec pied bot dans ces hopitaux.

Venue d’Idjwi (Sud-Kivu) avec son nourrisson de 2 mois, madame Guilaine dit être déjà soulagée par le début de traitement des pieds de bot de son enfant.

Le coordonnateur du Counseling à l’ONG Hope walks regrette que certains enfants restent avec cette malformation durant toute leur vie.

Le pied bot est une malformation congénitale qui fait que la personne marche sur le dos du pied au lieu de la plante du pied.

L’ONG Hope Walks a implanté ses cliniques dans les provinces du Maniema, de l’Ituri, du Nord et du Sud -Kivu.

radiookapi.net/CC



Le roi des Belges Philippe entame mardi sa première visite officielle en République démocratique du Congo, pour relancer le partenariat avec le président Tshisekedi et poursuivre le travail de mémoire sur la période coloniale, encore omniprésente dans les esprits.

Ce déplacement de six jours, à l'invitation de Félix Tshisekedi, a une forte portée symbolique, deux ans après que Philippe a exprimé dans une lettre au chef de l'Etat congolais ses "plus profonds regrets" pour les "blessures" de la colonisation, une première historique.

Le souverain qui règne depuis 2013 avait regretté les "actes de violence et de cruauté" commis à l'époque où son ancêtre Léopold II avait fait du Congo sa propriété personnelle (1885-1908), avant le demi-siècle de présence de l'Etat belge.

Dans l'ancienne colonie, Philippe sera accompagné de son épouse, la reine Mathilde, et de membres du gouvernement belge dont son chef Alexander De Croo. Trois étapes sont prévues et le souverain doit prononcer un discours aux deux premières; à Kinshasa mercredi lors d'une cérémonie avec M. Tshisekedi devant le siège du Parlement congolais, puis vendredi face aux étudiants de l'université de Lubumbashi (sud).

"Il y aura aussi une référence au passé colonial", a indiqué le palais royal, sans plus de précisions.

- Un "nouveau souffle" - Douze ans après la dernière visite d'un souverain belge (Albert II en 2010), celle-ci vise aussi à marquer le réchauffement d'une relation qui fut difficile pendant la fin de la présidence de Joseph Kabila (2001-2018). Ce dernier a été critiqué y compris par Bruxelles pour s'être maintenu au pouvoir au-delà de son deuxième mandat, en violation de la Constitution de son pays. La coopération a été un temps suspendue.

Mais des membres du gouvernement belge sont retournés à Kinshasa après l'arrivée au pouvoir de M. Tshisekedi --dont l'ex Première ministre Sophie Wilmès début 2020--, et le roi veut contribuer au "nouveau souffle" donné au partenariat depuis 2019, souligne-t-on au palais. Il s'agit d'"encourager les efforts de réforme".

Initialement prévue en juin 2020 pour le 60e anniversaire de l'indépendance du Congo (ex-Zaïre, devenu la RDC), la visite a été reportée trois fois en raison de la pandémie de coronavirus puis de la guerre en Ukraine.

Elle intervient dans un contexte de regain de violences dans le Nord-Kivu (est), où la RDC accuse le pays voisin, le Rwanda, de soutenir des rebelles armés opposés aux autorités congolaises. La Belgique a appelé à un arrêt "immédiat" des combats, qui provoquent l'exode de milliers de civils.

Dans ce pays immense, où le PIB par habitant est un des plus faibles au monde malgré les richesses minières, l'Est est secoué par des massacres et violences depuis près de 30 ans, conséquence du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, dont certains auteurs ont fui vers la RDC.

- "Faire la clarté" - Le couple royal ira témoigner sa solidarité auprès de ces populations meurtries, notamment les femmes victimes de viols. La dernière étape de leur périple est prévue le 12 juin à Bukavu, dans la clinique du gynécologue Denis Mukwege, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2018 pour son combat contre les violences sexuelles.

Santé, éducation, formation, protection des forêts: Philippe et Mathilde auront au fil de leur visite un aperçu des secteurs où s'exerce l'aide au développement de la RDC, dont la Belgique est un partenaire clé, quatrième bailleur de fonds du géant africain après les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Une halte mercredi au Musée national à Kinshasa permettra également d'aborder la question de la restitution des objets d'art à l'ex-colonie, pour laquelle le gouvernement belge a défini une feuille de route en 2021.

La réflexion sur le passé colonial s'est brusquement accélérée en Belgique en 2020, dans le sillage du mouvement Black Lives Matter lié au meurtre de l'Afro-américain George Floyd. Après des manifestations de colère d'Afro-descendants, et des déboulonnages de statues de Léopold II par plusieurs municipalités, le Parlement a mis sur pied une commission spéciale chargée de "faire la clarté" sur ce passé.

C'est aussi à l'été 2020 que les enfants de Patrice Lumumba ont obtenu de se voir restituer par la justice belge une dent attribuée au héros assassiné de la lutte anticoloniale, qui fut éphémère premier Premier ministre du Congo indépendant. Après plusieurs reports, la cérémonie de restitution est prévue à Bruxelles le 20 juin, point de départ de commémorations en RDC.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) vont, à moins de revirement de situation, gagner par forfait leur match de la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2023 face aux Panthères du Gabon.

En effet, la délégation gabonaise, attendue à Kinshasa le jeudi 2 juin dans la matinée n'arrivera peut-être plus à Kinshasa comme prévu. En partance de Paris où elle s'est préparée pour cette explication, elle a été obligée d'atterrir en catastrophe à Barcelone en Espagne pour une panne technique comme le confirme un communiqué de la Fédération gabonaise. Mais jusque le vendredi 3 juin dans la soirée, aucune solution n'a été trouvée pour lui permettre de rallier Kinshasa. C'est dans ce cas que la fédération gabonaise s'est résolue d'écrire à la Confédération Africaine de Football (CAF) pour solliciter un report de 24 heure du match sans réserver une copie à la fédération congolaise qui est à l'organisation du match.

Malheureusement pour la fédération gabonaise, les délais pour demander ce report étaient courts et la fédération congolaise avait déjà calé le voyage de sa sélection juste après le match du samedi à minuit. C'est ce qui l'a obligé de rejeter la demande. Les Gabonais sont obligés d'arriver à Kinshasa avant l'heure du coup d'envoi pour éviter le forfait.

Michel TOBO

 


Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement du Rwanda, a demandé à ses compatriotes vivant en RDC de retourner à Kigali. « Le Rwanda a besoin de la stabilité. Tous les Rwandais de la RDC devraient rentrer au pays », a-t-elle déclaré jeudi 2 juin au micro de Royal FM ( Rwanda).

Née d'un père congolais de l'ethnie Luba au Kasaï (RDC) et d'une mère rwandaise, Yolande Makolo, sœur d'Yvonne Makolo, patronne de la compagnie Rwandair Airline, fait partie des femmes influentes qui ont gravi les échelons au sein de l'establishment rwandais.

CC



Le PS a déposé une proposition de loi à la Chambre dont le but est de permettre aux métis issus de la colonisation d'avoir un accès effectif aux archives pour connaître leurs racines et leur histoire familiale.

Aujourd'hui, ces métis n'ont qu'un accès restreint aux archives coloniales. Ils buttent notamment sur l'impossibilité de connaître l'identité de leurs parents sans le consentement de ceux-ci. Or, ce consentement est souvent impossible à obtenir, beaucoup d'entre eux étant décédés ou introuvables. Sans accès à ce lien originel et essentiel, ces métis ne peuvent espérer retrouver leurs frères et soeurs, nièces et neveux et ne peuvent retracer leur histoire familiale, a expliqué le député Malik Ben Achour. 

Par une résolution de 2018, la Chambre a reconnu la ségrégation dont ont souffert les métis. En 2019, le Premier ministre Charles Michel a présenté les excuses de la Belgique pour le sort qui leur a été réservé. Entre 14.000 et 20.000 enfants métis nés de l'union entre des hommes blancs en poste au Congo et au Ruanda-Urundi et des mères congolaises, rwandaises ou burundaises ont été enlevés à leur mère et ramenés de force en Belgique. 

Une cellule de recherche a été spécialement créée, au sein des Archives du Royaume, afin de répertorier toutes les archives susceptibles de reconstituer les parcours de ces métis. Mais l'initiative butte sur la loi sur la protection des données car cette cellule ne peut divulguer l'identité des personnes recherchées sans leur consentement. Or, dans la majorité des cas, elles sont décédées ou introuvables. Les personnes désireuses de connaitre l'identité de leurs parents, frère, sœur, etc. se voient donc opposer une fin de non-recevoir.

La proposition du PS crée une base légale, telle qu'exigée par le RGPD, pour permettre aux enfants séparés de leur parent ou frères et sœurs d'accéder aux archives publiques ou privées afin de les identifier et de les contacter.

rtbf.be/CC



Les équipes du Mozambique et du Rwanda ont fait match nul 1-1 dans le groupe L des qualifications pour la CAN 2023, ce 2 juin 2022 à Johannesburg, à l’issue d’une rencontre délocalisée en Afrique du Sud faute de stade aux normes à Maputo. Les Rwandais ont ouvert le score par Blaise Nishimwe (65e) mais les Mozambicains ont immédiatement répondu par Stanley Ratifo (68e). Durant la 2e journée de cette phase de groupes, les lusophones joueront au Bénin le 8 juin, tandis que les Amavubi joueront à Dakar contre le Sénégal le 7 juin.

En revanche, l’équipe de Tunisie a bien débuté les qualifications pour la CAN 2023, ce 2 juin 2022 à Radès. Les Tunisiens ont battu la Guinée équatoriale 4-0, dans le groupe J. Les voilà en tête du classement du groupe J devant la Libye (vainqueur 1-0 du Botswana la veille), après la première journée de ces qualifications pour la CAN 2023.

Une première place que les Aigles de Carthage doivent à leur net succès 4-0 face à la Guinée équatoriale. Ce 2 juin 2022 à Radès, les Tunisiens ont dû attendre la 56e minute et un tir croisé de l’ailier Naïm Sliti pour débloquer la situation. Tout s’est enchaîné ensuite avec l’exclusion du milieu de terrain Joanet pour deux cartons jaunes (72e), une tête de l’attaquant Seifeddine Jaziri (76e), puis deux frappes du meneur de jeu Youssef Msakni (80e, 84e).

Msakni et ses partenaires vont maintenant tenter de conforter leur statut lors de la deuxième journée, avec un déplacement le 5 juin au Botswana.

Les Equato-Guinéens, eux, voudront se racheter à domicile face aux Libyens, le 6 juin.

RFI/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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