Pas facile de contourner un bloc solide et compact quand on est favori, surtout en toute fin de saison.

Face à un Rwanda ayant pour objectif de ne pas encaisser de but et d'obtenir le nul, le Sénégal a donc eu du mal à forcer le verrou dans une partie bloquée comptant pour les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations 2023. Jusqu'à la dernière minute du temps additionnel et un penalty sanctionnant une faute de Mutsinzi sur Ciss, transformé évidemment par l'inévitable Mané. Devant une équipe ne prenant aucun risque offensif, les visiteurs ont tout de même eu quelques occasions d'ouvrir le score auparavant. En première période, par exemple.

Mais Mané a vu sa tête fuir le cadre sur corner, le coup franc de P. Sarr a été détourné par Kwizera, et sa frappe essayée juste avant la pause est passée au-dessus des cages du portier. En seconde mi-temps, les Lions de la Téranga n'ont longtemps pas eu davantage de réussite et se sont même montrés moins inspirés. Kagere s'est d'ailleurs permis de donner un peu de boulot à É. Mendy, pour le premier tir en faveur des outsiders. Les favoris, quant à eux, n'ont cadré que deux de leur petite quinzaine de tentatives. Beaucoup trop peu pour enchaîner avec une deuxième victoire consécutive, dans le groupe L ? Faux, grâce à cet inespéré péno.

Maintenant, les vacances pour les potes de Sadio !

Pour cette rencontre du groupe L, c'est l'arbitre Congolais Jean-Jacques Ndala qui a dirigé les hostilités.

sofoot.com/CC



Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia, a, dans une réaction à chaud depuis l'aéroport international de N'djili ce mardi 7 juin 2022, indiqué que le Roi de Belgique vient pour transmettre deux messages aux congolais.

À l'en croire, le premier message consiste à enterrer un passé tragique et douloureux de l'histoire commune entre le royaume de Belgique et la République démocratique du Congo.

« Le roi vient nous transmettre deux messages, le premier message, il vient enterrer un passé tragique, un passé douloureux de notre histoire commune entre le royaume de Belgique et la RDC. Le deuxième message, c'est qu'il vient d'ouvrir une nouvelle page de l'histoire de coopération entre la RDC et le royaume de Belgique... Je demande à tous les Congolais de très bien accueillir le roi Philippe, les Congolais considèrent la Belgique comme leur deuxième patrie au monde », a-t-il déclaré.

Signalons que le couple royal a été accueilli à l'aéroport international de N'djili par le président de la République Félix Tshisekedi et son épouse Denise Nyakeru et tant d'autres personnalités du pays.

Le roi Philippe prononcera un discours devant la nation congolaise ce mercredi à l'esplanade du palais du peuple, situé dans la commune de Lingwala.

Roberto Tshahe



Le roi des Belges Philippe est arrivé ce mardi 7 juin après-midi à Kinshasa pour sa première visite officielle en République démocratique du Congo (RDC), sur fond de travail de mémoire et de réconciliation entre la Belgique et son ancienne colonie.

Le roi, son épouse Mathilde et la délégation gouvernementale qui les accompagne ont été accueillis à l'aéroport international de N'Djili, à la périphérie de la capitale, par le président congolais Félix Tshisekedi et sa femme Denise.

Cette visite royale, la première depuis celle en 2010 d'Albert II, père de Philippe, a été deux fois reportée, en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19 puis au début de cette année en raison de la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine.

Elle revêt une forte portée symbolique, deux ans après que le roi, à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance de l'ex-Congo belge, a exprimé dans une lettre à M. Tshisekedi ses "plus profonds regrets" pour les "blessures" de la colonisation, une première historique.

Le souverain, qui règne depuis 2013, avait regretté les "actes de violence et de cruauté" commis à l'époque où son ancêtre Léopold II avait fait du Congo sa propriété personnelle (1885-1908), avant le demi-siècle de présence de l'Etat belge dans l'immense pays d'Afrique centrale.

"Il y a eu des regrets, c'est le début d'un nouveau partenariat qui va aller en se consolidant", a estimé lundi soir à Kinshasa devant la presse le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, lors d'un point de presse consacré à cette visite. 

"Nous n'oublions pas le passé, nous regardons l'avenir", a-t-il ajouté, en se félicitant des "relations raffermies" avec la Belgique, alors qu'elle étaient "par le passé au bord de la rupture".

La relation fut difficile entre les deux pays durant la fin de la présidence du prédécesseur de M. Tshisekedi, Joseph Kabila (2001-2018), critiqué y compris par Bruxelles pour s'être maintenu au pouvoir au-delà de son deuxième mandat, en violation de la Constitution. La coopération avait été un temps suspendue.

- "Construire un bon futur" -
"Je pense que parfois, pour pouvoir construire un bon futur, il faut affronter le passé", a également déclaré à la RTBF le Premier ministre belge Alexander De Croo, mardi matin avant son départ de Bruxelles pour Kinshasa, en évoquant lui aussi "la lettre tout à fait historique" du roi Philippe. 

Aller en RDC et porter "un message en prolongement de cette lettre est un moment très, très important, (...) un moment historique", a-t-il ajouté. 

Le passé colonial, avec entre autres la question de la restitution des oeuvres d'art à l'ancienne colonie, devrait de nouveau être évoqué durant ce voyage du roi qui, selon le palais royal belge, veut aussi donner un "nouveau souffle" au partenariat avec Kinshasa.

Santé, éducation, formation, protection des forêts... Philippe et son épouse devraient avoir un aperçu des secteurs où s'exerce l'aide au développement. La Belgique est le quatrième bailleur de fonds de la RDC, après les Etats-Unis, le Royaume Uni et l'Allemagne.

Le voyage du roi comprendra trois étapes: Kinshasa d'abord, avec notamment une visite mercredi au musée national et un discours sur l'esplanade de l'Assemblée nationale; Lubumbashi dans le Sud-Est minier, avec une intervention vendredi devant les étudiants de l'université, et Bukavu, dans l'Est, région en proie depuis près de trois décennies aux violences de groupes armés.

Le roi doit visiter dimanche dans un quartier périphérique de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, la clinique du gynécologue Denis Mukwege, colauréat du prix Nobel de la paix en 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de viols.

Ce déplacement du roi Philippe intervient en plein regain de tension entre la RDC et son voisin le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir une ancienne rébellion réapparue fin 2021 et que de violents combats ont opposée fin mai à l'armée congolaise dans la province voisine du Nord-Kivu. Kigali dément mais M. Tshisekedi a assuré dimanche n'avoir "aucun doute" sur ce soutien.

AFP/CC/ACTUALITE.CD



Les danseurs de différentes communes de la ville de Kinshasa se sont affrontés dans le cadre d’un concours de danse dénommé “Etumba”. Il met aux prises des groupes de danseurs qui présentent leur création chorégraphique devant des membres du jury qui cotent et un public qui vote.

L’étape des huitièmes de finale s’est déroulée ce samedi 4 juin à la place YMCA dans la commune de Kalamu. Vingt-six (26) se sont produits et à l’issue de la délibération du jury et des votes du public, 14 groupes devront continuer la compétition dans une semaine. Le groupe gagnant bénéficiera des avantages des organisateurs dont une somme d’argent.

Membre du jury, Fabrice Don de Dieu, danseur et enseignant de danse à l’INA, se félicite de parvenir à encadrer la jeunesse par la culture. Pour lui, ce concours permet aux jeunes de croire en leur talent et en leur capacité de devenir des personnalités grâce à la danse.

« Quand on parle du concours, les gens pensent tout de suite à l’affrontement, à la guerre. Mais dans un jeu concours, on apprend à gagner tout en respectant le perdant et à perdre tout en tirant les leçons de l’échec pour être meilleur demain », a-t-il affirmé à la presse.

Il indique, par ailleurs, que le fait pour la danse de faire l’omniprésence dans les plusieurs activités des Congolais, la rend une discipline mère du quotidien.

« La danse s’impose surtout au Congo. Elle est vraiment présente. Le comble est l’hypocrisie de certains Congolais qui pensent qu’il faut faire de la danse une discipline de bas niveau, des gens qui ont perdu l’espoir, ceux qui ont raté leur vie ; et pourtant tous et partout, nous dansons. Dans les deuils, les églises, les fêtes, les salons, je ne sais pas où on ne danse pas au Congo », a-t-il ajouté.

Les organisateurs disent tenir compte des biens d’éléments pour ne pas voir du laisser-aller et ne pas laisser place au dopage dans le travail avec les danseurs.

« Nous sommes là pour promouvoir et valoriser les talents des danseurs, et nous le faisons sous forme d’une compétition. Il n’y a pas seulement le fait d’exposer leur talent, il y a aussi des prix à gagner pour les meilleurs », a fait savoir Arnold Nsita, un des organisateurs.

De la joie et de la tristesse

Les groupes qualifiés se remettent au travail pour d’autres créations en vue de l’étape suivante. Ce concours, qui est à sa deuxième édition, connaît la participation des groupes de danse de toute la ville de Kinshasa et un qui est venu de Brazzaville. A l’issue de la proclamation, certains danseurs ont exprimé leur joie pour leur qualification.

« Je suis fier de notre qualification, que Dieu nous aide pour aller plus loin, j’espère que nous gagnerons », a lâché un danseur du groupe Wakanda.

Et au danseur Adji Wetshi d’ajouter :

« Nous avons travaillé et cela nous a donné la réussite. Nous allons encore travailler pour la suite et être plus fort. Pour le reste, que le meilleur gagne ».

Sentiment partagé chez un autre danseur qui pense aux perdants.

« Nous sommes qualifiés, mais je souhaite bonne chance à ceux qui sont éliminés. Je pense que les jurés ont suivi soigneusement tous les groupes et ils sont éliminés. Moi, je vise déjà la finale », dit-il.

Même sentiment partagé pour un membre du jury qui s’est dit heureux et triste en même temps. Heureux pour l’engouement que le concours crée auprès des jeunes qui participent en moyenne à 10 dans plus de 20 groupes. Et triste pour les groupes non retenus qui voient la fin de l’aventure et aussi pour ceux qui ne sont pas venus concourir.

« Le niveau des danseurs et des spectacles qu’ils proposent montrent à suffisance que les jeunes se sont préparés. L’assiduité qu’il présente forme leur personnalité, même s’ils ne sont plus danseurs », a laissé entendre Fabrice Don de Dieu.

Des groupes tels que Samouraï, Éléphant danse, My dream de Brazzaville, Power gospel dance, Agence African electric, Les pirates, Cia group ou encore Wakanda seront à la prochaine étape de la compétition.

Emmanuel Kuzamba

 


La RDC ne va plus dialoguer avec les rebelles du M23 conformément à la décision prise lors du conseil supérieur de la défense tenue sous la direction du Chef de l'État Félix Tshisekedi. Pour le Chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula, le M23 est un groupe terroriste à combattre et à neutraliser comme étant réfractaire au processus de paix enclenché à Nairobi. 

« Avec le M23, je crois que le conseil supérieur de la défense a pris une décision, le compte rendu en a été fait par le ministre de la communication et des médias. C’est un mouvement terroriste,  il n’y aura pas de négociation, là c'est clair. Il faut combattre le M23, et l'accord de paix, disons, le processus de paix de Nairobi dans son volet politique termine en disant que les mouvements, les groupes armés qui n'entrent pas dans la dynamique de paix, qu'ils ne prennent pas la main tendue du Chef de l'État, la force d'intervention de la communauté va les écraser, neutraliser. On ne négocie pas avec le M23 et croyez moi, c'est ça la vérité, ce qui a été décidé à Nairobi », a dit Christophe Lutundula lundi 6 juin lors d'un briefing conjoint avec son collègue de la communication et des médias.

M. Lutundula a indiqué que les discussions seront plutôt avec le Rwanda, qui a exhumé le M23 déjà défait pour en faire un virus contre la paix au niveau de la région.

« Le président a tendu la main avec une offre de paix parce que gouverner ce n'est pas toujours sanctionner avec la dernière énergie ou fermement mais pas sanctionner pour anéantir. Le Chef de l'État a, à dispositions, comme des bons et mauvais avec pour mission de convertir les mauvais en bons. Les négociations, aujourd'hui, c'est avec ceux qui soutiennent le M23, et nous avons eu à le démontrer de manière péremptoire. Ils ont attaqué aujourd'hui et les FARDC ont répondu c'est-à-dire qu’on a utilisé aussi la même arme comme on dit lorsque le fou te poursuit bien-sûr tu ne vas pas te retourner le poursuivre mais à un moment donné, il faut lui démontrer qu'il y a plus fou que lui, donc nous négocions avec celui qui est allé exhumer le M23 pour en faire un virus qui veut faire dérailler le processus de Nairobi ».

Contexte 

Les efforts de dialogue entamés depuis une semaine entre Kigali et Kinshasa ne semblent pas (encore) porter des fruits, du moins jusque-là. Hormis Félix Tshisekedi qui s’est rendu personnellement en Angola et au Congo-Brazzaville, Christophe Lutundula a aussi déployé la machine diplomatique. Les messages des organisations comme l’ONU, l’UE ou encore l’UA condamnent le M23, appellent à la désescalade, et au dialogue sans forcément condamner ouvertement Paul Kagame. Pourtant, pour Félix Tshisekedi, il n’y a point de doute: Paul Kagame est derrière le M23. Juang Xia, Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, s’était rendu la semaine dernière à Goma et à Kigali. Il a échangé avec les autorités des deux pays pour calmer les esprits. Visiblement, la reprise de ces combats démontre que le message n’a pas été entendu.

Clément MUAMBA



Dernières minutes fatales pour la Guinée. En déplacement en Egypte à l'occasion de la 1ère journée des éliminatoires à la CAN 2023, le Syli National s'est incliné sur le plus petit des scores (1-0).

Dans une rencontre disputée au Stade International du Caire et comptant pour le groupe D, les hommes de Kaba Diawara, pourront nourrir des regrets, Amadou Diawara ayant eu l'opportunité de leur offrir la victoire. Mais le milieu de terrain de l'AS Roma s'est illustré par un incroyable loupé.

Côté égyptien, pour la première sur le banc du nouveau sélectionneur Ehab Galal, les Pharaons ont livré une prestation très timide, malgré quelques situations chaudes. Il aura fallu attendre les toutes dernières minutes et le but de Mostafa Mohamed pour délivrer les supporters égyptiens (87ème).

Avec ce résultat, l'Egypte rejoint le Malawi, tombeur de l'Ethiopie (2-1), en tête du groupe.



L’ancien président de la Commission politique, administrative et juridique (PAJ) et actuel premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata a, au cours d’un échange avec la presse ce samedi 04 juin à Kinshasa, fixé l’opinion sur la loi électorale récemment adoptée à la Chambre Basse du Parlement sur fonds de contestations.

Pendant cette conférence de presse, André Mbata, constitutionnaliste de son état, a glissé quelques mots à propos de l’éligibilité de l’ancien vice-président de la République Démocratique du Congo et président national du MLC, Jean-Pierre Bemba et de l’ancien président Joseph Kabila, après avoir fait deux mandats.

En ce qui concerne le cas de Jean-Pierre Bemba, l’un des membres influents de l’union sacrée de la Nation, le premier vice-président de l’assemblée nationale estime qu’il est faux de dire que JP Bemba est définitivement exclu du processus électoral.

« Les crimes les plus graves en droit international sont sanctionnés par la Cour pénale internationale. Si quelqu’un a été reconnu par exemple coupable de crime de génocide, il est inéligible à vie. Si vous avez été reconnu coupable de crime de guerre, vous êtes aussi inéligible à vie. Crime contre l’humanité, vous êtes aussi inéligible à vie. Donc on a tenu à distinguer les inéligibilités temporaires et les inéligibilités définitives, et Dieu merci pour Jean-Pierre Bemba et d’autres compatriotes, ils pourront bénéficier de ce nouveau système et je crois que c’est faux de dire que Jean-Pierre Bemba a été exclu », a indiqué d’entre le jeu André Mbata.

Dans son argumentaire, le premier vice-président de la Chambre Basse du Parlement congolais a expliqué que dès lors que Jean-Pierre Bemba a purgé sa peine, il est devenu éligible.

« Lorsque vous étiez par exemple condamné pour corruption ou vol, vous êtes inéligible, mais après un certain nombre d’années après avoir purgé votre peine, dans ce cas-là vous devenez éligible. Si quelqu’un a été condamné pour corruption en 1980, est-ce qu’il doit être inéligible à vie ? Mais dès qu’il a déjà purgé sa peine, il devient éligible et je crois que Jean-Pierre Bemba se retrouve dans ce cas-là d’inéligibilité temporaire », a soutenu André Mbata.

Kabila inéligible

Dans la même perspective, André Mbata s’est expliqué au sujet d’une possibilité du retour de Joseph Kabila aux affaires. Sans tergiverser, il a martelé qu’aucune disposition constitutionnelle ne permet à Joseph Kabila, sénateur à vie selon la loi régissant les anciens présidents, de briguer la présidence après avoir fait deux mandats successifs.

Pour lui, conformément à l’article 220 de la constitution de la RDC, le sort de Joseph Kabila est scellé.

« L’article 220 de la constitution est claire, notre ancien président de la République que nous aimons bien ne reviendra pas, nous l’avons toujours dit, dans les dispositions intangibles il y a le nombre et la durée des mandats constitutionnel qui ne peut faire objet d’aucune révision constitutionnelle et vous l’avez bien dit, on peut être re-éligible qu’une seule fois, un mandat et vous pouvez faire un deuxième mandat, c’est terminé ! Le nombre maximum de mandat d’un Président de la République sous cette constitution, il est de deux mais lorsqu’un ancien Président va revenir, cette disposition ne lui permet pas de revenir », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, André Mbata a tenu à enlever tout amalgame en ce qui concerne le cas de la constitution congolaise et celle de la Russie qui a permis le retour de Vladimir Poutine après le règne de Dimitri Medvedev.

« Cette disposition là qui a existé chez les Russes avec Vladimir Poutine, les Russes l’avaient fait clairement il parlait de deux mandats successifs, tu peux aller te reposer et puis tu reviens, c’est ce qui avait permis le retour de Vladimir Poutine conformément à la constitution Russe mais dans notre constitution ici, tu es parti va te reposer, il n’y a pas de retour et puis qu’on le laisse tranquille, nous avons beaucoup de respects envers notre ancien Président de la République », a-t-il renchéri.

La question de la possibilité d’un retour de Joseph Kabila divise l’opinion. Les proches du président honoraire estiment qu’aucune disposition légale n’interdit à JKK se présenter en 2023 alors que les pro-Tshisekedi soutiennent tout le contraire. La Constitution de la RDC n’explique pas clairement sur cette question.

Carmel NDEO



Le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) compte désormais une deuxième famille de gorilles habitués à la présence humaine. Il s'agit de la famille Nabirembo.

La nouvelle a été annoncée sur le site internet du parc le vendredi 3 juin.

"Le chef de site du PNKB ,le professeur Dr Déo Kujirakwinja K. a effectué une visite de terrain pour évaluer le niveau d’habituation d’une famille de gorilles baptisée Nabirembo (...). Le niveau d’habituation est achevé, qu’il faille maintenant que les visites progressives y soient planifiées pour cette fin", lit-on sur ce site internet.

D'après la même source, cette famille est composée de 18 individus, y compris un bébé d’environ 3 mois. Le mâle dominant s'appelle Nabirembo alors que la femelle est désignée par le nom de Mwindja.

Le parc a également annoncé que cette famille est suivie régulièrement depuis juillet 2021 par un groupe de pisteurs conduit par le chargé d’habituation de cette aire protégée, sur financement d'une ONG locale. 

La première fois que des touristes avaient visité des gorilles suivis pour l’habituation dans ce parc c'était en 1970. Cette famille avait comme mâle dominant le dos argenté Casimir, qui est le père du célèbre Maheshe.

Tué en 1993 par un braconnier, l'effigie de Maheshe figurait sur le billet de 50.000 Zaïres, mis en circulation le 7 octobre 1991 par la banque centrale.

Bienfait Luganywa



Mercredi 4juin 1969. Les étudiants de Lovanium manifestent pacifiquement dans les rues de Kinshasa. Ils se répartissent en groupes distincts : l'un pour la gare centrale, l'autre en pleine cité à Matonge, quitte à faire jonction vers le siège du gouvernement. Un peu naïvement, ce mouvement comptait sur l'adhésion populaire pour faire boule de neige et déstabiliser le régime.

Ce ne fut pas le cas. Les Kinois ont suivi en spectateurs les groupuscules d’étudiants qui défilaient et qui se faisaient massacrer par la soldatesque mobutique !

Le 4 juin 2021, Truman Ngimbi rappelait cet événement connu sous l’appellation de « Massacres des étudiants de l’université Lovanium » en ces termes : «  Ce jour-là les étudiants étaient descendus dans les rues pour protester pacifiquement contre le rejet par le gouvernement de l’Accord dit « Charte de Goma » négocié quelques semaines auparavant et qui portait sur l’instauration du système de coresponsabilité entre les autorités académiques et les étudiants dans la gestion de l’université. Dans l’entendement des étudiants le nouveau système devait reposer sur trois piliers, les trois « D » qu’étaient la Décolonisation, la Démocratisation et la Déconcentration ».

Il y a lieu de rappeler ici que ces émeutes du 4 juin 1969 des étudiants de l’université Lovanium sont les premières revendications pacifiques de poids qui seront suivis par la manifestation en 1971 des étudiants de la même université qui tentaient de commémorer la disparition de leurs collègues fauchés par balles deux ans auparavant. Cette fois, les meneurs seront emprisonnés à Luzumu, le campus fermé et tous les étudiants enrôlés de force dans l’armée.

Ce n’est pas tout, en janvier 1975 la création contre les dérives du régime Mobutu par des étudiants Zairois de Belgique d’un journal satirique « Miso Gaa » avec son mouvement de revendication appelé « Mouvement du 4 juin » (en souvenir des massacres des étudiants en 1969), élargie le camp des pacifistes qui conteste la chape de l’obscurantisme imposé par le régime de Mobutu.

En 1980 c’est la contestation au sein des institutions des 13 commissaires du peuple (parlementaires), sans nul doute, avec la majorité de leurs électeurs qui fixe l’étendue des pacifistes.

On peut affirmer qu’à partir de cet instant-là le colosse (Mobutu et son régime) n’avait que des pieds d’argile !

Ali Kalonga

A Propos

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Ali Kalonga

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