Lors de la retraite ministérielle de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) à Zanzibar, une rencontre directe et franche a eu lieu ce week-end entre le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la RDC, Gracia Yamba Kazadi, et les délégués rwandais.

Olivier J.P. Nduhungirehe, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République du Rwanda, a rapporté ces échanges. La discussion, facilitée par la Tanzanie et le Soudan du Sud, a réuni également les ministres de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que le Secrétaire Général adjoint en charge des affaires politiques de l’EAC.

Lors de cette réunion, les ministres des deux pays voisins ont souligné la nécessité d’une solution politique à la crise dans l’est de la RDC. Des décisions concrètes ont été prises pour revigorer les processus de paix de Luanda et de Nairobi, mais Kinshasa a tempéré cet enthousiasme.

En effet, le Vice-Ministre de la RDC a clairement affirmé que le processus de Luanda demeure primordial pour résoudre les tensions avec le Rwanda. Il a rappelé que les souffrances humaines et les déplacements sont dus aux actions violentes des RDF et du M23, et non des groupes armés locaux. La retraite de l’EAC ne remplace pas l’Union Africaine, qui a mandaté le processus de Luanda.

Retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité

La retraite ministérielle de l’EAC sur la paix et la sécurité, les relations entre les États partenaires et le processus d’intégration s’est déroulée ce samedi à Zanzibar, en République Unie de Tanzanie. Elle a rassemblé les ministres des Affaires étrangères et des Affaires de l’EAC des États partenaires. L’objectif principal était de discuter des questions critiques affectant la région de l’EAC. Cette retraite a offert une occasion unique aux ministres d’échanger des idées et de stratifier collectivement des moyens de favoriser une paix durable, d’améliorer la coopération en matière de sécurité et de renforcer les relations entre les États partenaires.

Les discussions de la retraite, qui se tiennent du 6 au 8 juillet 2024, visent à améliorer la coopération entre les États partenaires pour relever les défis existants et favoriser une plus grande unité au sein de l’EAC. Les ministres ont souligné l’importance de la solidarité et de la collaboration dans la promotion de la stabilité et la défense des intérêts collectifs de la région.

Une plateforme d’échanges francs

Veronica Nduve, Secrétaire Générale de l’EAC, a déclaré que cette retraite offrait une plateforme pour des échanges francs, une planification stratégique et l’identification de mesures concrètes pour renforcer la paix et la sécurité tout en approfondissant les efforts d’intégration au sein de l’EAC. Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Afrique de l’Est de la République Unie de Tanzanie, January Makamba, qui est également l’hôte de la retraite, a souligné l’importance de l’unité entre les États partenaires, ajoutant qu’elle est le catalyseur du développement économique et social de la région.

Décisions concrètes prises lors des négociations à Zanzibar :

Suspension des accords et pré-accords : Le gouvernement congolais a suspendu tous les accords et pré-accords signés avec l’État rwandais. Cela inclut des domaines tels que la promotion et la protection des investissements, la double imposition, et la coopération entre entreprises minières.

Retrait des troupes rwandaises : Kigali a été appelé à retirer ses troupes du territoire congolais. Cette mesure vise à apaiser les tensions et à rétablir la stabilité dans la région.

Possibilité d’actions supplémentaires : Si le soutien du Rwanda au M23 persiste, des mesures plus sévères pourraient être envisagées, telles que l’expulsion de l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa ou même la rupture des relations diplomatiques.

Ces décisions sont cruciales pour la résolution des tensions et la promotion de la paix dans l’est de la RDC.

infocongo/CC

 



Le célèbre chanteur congolais, Fally Ipupa, et son groupe musical, ont livré un méga concert, dans la soirée du samedi 06 juillet 2024, à la LDLC Arena de Lyon, en France. Le concert a débuté à 19h00 et pris fin à 22h00.

Plus de 10.000 spectateurs venus des quatre coins de l'Hexagone ont pris d'assaut cette salle de 16.000 places assises. Le patron de Fvicteam est devenu le tout premier chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique lyonnaise.

Son ancien collègue de Quartier Latin international, Montana Kamenga, l'ancien de Viva la Musica, Bendoson, et l'ancien de Victoria, Sampao, étaient les invités de marque de cet événement. Ils ont presté les anciens succès de Papa Wemba, King Kester, et Koffi Olomide, ensemble avec Fally Ipupa.

La LDLC Arena, appelée par contrat de naming avec LDLC, pour la période 2023-2031, est une salle omnisports de la métropole de Lyon, située à Décines, propriété de OL Groupe. Ouvert fin 2023, le bâtiment sert principalement pour le sport et les concerts.

Après Lyon, Fally Ipupa va conquérir ARKEA Arena de Bordeaux, le samedi 13 juillet prochain. La salle a une capacité d'accueil de 11.300 places assises.

Gratis Makabi

 



Se dirige-t-on vers une révolution au sein de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/ TSHISEKEDI)? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par un des cadres du parti en l'occurrence l'ancien ministre de la santé publique et député national Eteni Longondo.

Après sa correspondance adressée à Augustin Kabuya, secrétaire général du parti, l'élu d'Ikela dans la province de la Tshuapa a une nouvelle fois exprimé son mécontentement de la manière dont le parti présidentiel est géré.

Dans un message vidéo, il a dénoncé les dysfonctionnements internes du parti et appelle à une restructuration urgente.

Dans le même message, le député national Eteni Longondo a annoncé la tenue dans les prochains jours d'un méga meeting à la place Sainte Thérèse à N'Djili (Kinshasa). Il sera question au cours de cette activité de signer un mémo dénonçant la gestion actuelle du parti et appelé à sa restructuration urgente en vue de faire face aux prochaines échéances électorales prévues en 2028.

« Nous devons nous préparer pour 2028 et puis voir comment nous allons accompagner le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en cette période où le pays fait face à la guerre dans l'Est. En ce jour, je viens vous annoncer que je vais organiser un point de presse incessamment pour lancer un message aux membres de l'UDPS sur comment nous devons réorganiser notre parti politique et après nous allons organiser une grande activité à la place Sainte Thérèse, nous allons inviter tous les membres de l'UDPS, je sais que 95% des membres de l'UDPS sont frustrés de la manière dont le parti est géré actuellement. Nous allons nous retrouver en famille à la place Sainte Thérèse pour discuter de la marche de notre parti », a lancé Eteni Longondo, député national et cadre de l'UDPS/Tshisekedi.

Et de poursuivre :

« Il sera question ce jour-là d'écrire un mémo nous tous et chacun va poser sa signature et son nom, nous allons également envoyer ce mémo au niveau de nos fédérations à l'intérieur du pays pour signer eux tous y compris nos représentations à l'étranger en France, États-Unis d'Amérique, Afrique du Sud, Canada,eux aussi vont signer le mémo. Je vous demande de ne pas avoir peur tous les membres de la ligue des jeunes, ligue des femmes, force du Progrès, parlementaire debout tous les mouvements associatifs venez nombreux ce jour-là, 5 ans ne sont pas beaucoup, nous devons commencer notre réorganisation maintenant, je vous demande de ne pas avoir peur ».

En réaction, Augustin Kabuya a invité les militants du parti à ne pas se laisser distraire par cette démarche. Il estime que son collègue député et camarade du parti est manipulé et ne mesure pas l'ampleur de la gravité de sa démarche.

« Je vous demande tous d'être disciplinés, ne faites pas la honte du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, je vais vous dire ceci ne faites pas passer votre temps à suivre ce dossier, c'est un innocent à qui on a fait porter une arme mais il ne connaît pas l'objectif de cette arme, c'est un innocent. Même son entourage, j'ai toutes les informations, il n'est pas auteur de cette correspondance là mais on lui a demandé de signer et il a signé même dans son entourage, on lui reproche de cette attitude. Vous vous rappelez que je vous avais déjà dit qu'il y aura des moments où nous allons passer des zones de turbulences, n'attristons pas le Chef de l'État puisque le chef de l'État est très concentré sur la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo, son excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n'a pas le temps d'écouter que dans son propre parti il y a du désordre. Pourquoi je vous dis qu'il est innocent ? Les auteurs de cette lettre se connaissent, je suis au courant de tout ça et ça ne va pas s'arrêter ici, même au mois de septembre lors de la rentrée parlementaire, ils vont manipuler les autres pour la fronde », a déclaré Augustin Kabuya dans sa brève intervention lors de la manifestation des fédéraux de l'UDPS.

Pour l'élu de la circonscription électorale de Mont Amba Augustin Kabuya, la démarche de Eteni Longondo va dans le sens de déstabiliser la majorité parlementaire du Président Félix Tshisekedi qui doit se concentrer sur des questions prioritaires du pays. 

"Le point où on parle de la restructuration du parti, il y a déjà une commission mise en place en train de faire son travail, ils doivent chercher d'autres arguments, ce que plusieurs personnes me reprochent c'est quoi ? Ils disent que Augustin Kabuya ne veut pas des coops ( combines), ils veulent me voir entrer dans le monde de coopération aussi longtemps que je ne suis pas avec eux dans ça ils ne seront pas d'accord avec moi. La démarche mise en place est celle-ci on veut à tout prix déstabiliser la majorité du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, c'est ça la démarche", a prévenu Augustin Kabuya. 

Bien avant, dans une correspondance adressée au secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, Eteni Longondo avait épinglé une série de problèmes qui minent la formation politique d'Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Ces problèmes, à la base des «inquiétudes» dans le chef de «plusieurs membres du parti», ont été détaillés à l’attention de Augustin Kabuya dont la copie a été réservée à Félix Tshisekedi, «autorité de référence», et à Marthe Kasalu, veuve d’Étienne Tshisekedi et mère de l'actuel Chef de l'État en sa qualité de «co-fondatrice» de l’UDPS.

Parmi les griefs, il avait évoqué notamment l’institutionnalisation d’un système de gestion personnalisée du parti, l'absence de planification et d’anticipation au sein de l’UDPS, l'absence d’accompagnement opérationnel des structures de base ainsi que le clientélisme, les guéguerres de positionnement entre les membres du parti et la faible mobilisation des ressources pour le bon fonctionnement du parti. 


Clément MUAMBA

 
 


Le Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités armées de l’Ouganda en RDC (FRIVAO) a annoncé, samedi 6 juillet à Kisangani, l’accréditation des comptes de la première vague des victimes dans le processus de leur indemnisation.

Mais la secrétaire rapporteur du FRIVAO, Mimy Mopunga, regrette le fait que certaines personnes ayant accompagné les victimes cherchent à s’immiscer dans les affaires qui ne les concernent pas directement. Elle leur demande de laisser les victimes éligibles toucher leur indemnisation en toute quiétude :

« Ils ont bien sûr accompagné les victimes pendant 23 ans durant pour qu’elles soient indemnisées. Maintenant il faut laisser aux victimes le temps de toucher calmement leurs indemnisations. Il n’y a pas de raison d’être, de créer encore des mouvements de masse, des revendications ».  

Quant aux « supposées victimes » qui se sentent lésées, elle leur recommande de s’adresser au FRIVAO.

« Le décret dit qu’on ne doit payer que les vraies victimes. On ouvre encore une porte pour ceux qui pensent que leur dossier a  été rejeté  à  tort. Ils n’ont qu’à introduire le recours, leur fiche est là, ce n’est pas devant les OPJ, c’est devant les agents de FRIVAO… ».  

Le FRIVAO demande par ailleurs, aux victimes convoquées soit par la banque soit par ses services à se présenter afin de fournir certaines informations utiles relatives à leurs dossiers.

Audit diligenté

Par ailleurs, le ministre d'Etat, ministre de la Justice et garde des Sceaux, Constant Mutamba, a suspendu les mouvements débiteurs du compte du FRIVAO ouvert dans les livres de la Rawbank. Selon le communiqué du ministère daté de samedi 6 juillet, cette décision reste en vigueur, en attendant l'audit final diligenté par l'IGF sur les activités de FRIVAO.

radiookapi.net/CC



Le ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a instruit samedi 6 juillet, la Police judiciaire des parquets de diligenter en urgence une enquête judiciaire sur le soupçon de détournements qui pèserait sur quelques membres de l'ancien bureau du Sénat. Cette instruction est contenue dans un communiqué publié ce même samedi dans la soirée par son cabinet.

« Le ministre de la Justice et garde des sceaux reste saisi du soupçon de scandale financier qui pèserait sur certains membres de l’ancien bureau du Sénat. Il vient d’instruire l’inspecteur général de la Police judiciaire des parquets à diligenter en urgence une enquête judiciaire, avec le concours de l’inspection générale des Finances, afin d’établir, le cas échéant, les responsabilités des uns et des autres », lit-on dans le communiqué.

Du dossier

Dans une lettre signée le 1er juillet, Tanguma Tomongonde Mossai, sénateur honoraire et président intérimaire du bureau sortant, avait saisi l'inspecteur général des finances au sujet de 8.092.000.000 francs congolais, soit 3 millions USD détournés, selon lui, par le bureau provisoire du Sénat. 

« Malgré ce qui a été consigné dans le procès-verbal de remise et reprise du 17 mai 2024, entre le bureau du Sénat sortant et le bureau provisoire de la quatrième législature, ce dernier s'est emparé et a utilisé à sa guise et à notre insu, à des fins inavouées, la dotation de Fonds spécial d'intervention (FSI) réservée aux membres du bureau du Sénat, en fonction au mois de mars et mois d'avril 2024 qui s'élèvent à 8.092.000.000 », avait écrit Tanguma Tomongonde Mossai.

Il a ajouté, dans la même lettre, que le bureau provisoire du Sénat a aussi détourné toute la dotation pour les émoluments du mois de mai 2024 de tous les sénateurs sortants et de tous les membres du bureau sortant, rappelant que la validation des mandats des nouveaux sénateurs n'a eu lieu que le 2 juin 2024.

« Ainsi, nous vous saisissons afin de constater cette malversation, d'amener ses auteurs à restituer ces fonds publics au profit de ses destinataires », recommandait-il à l’Inspection générale des Finances.

La réaction du bureau provisoire

Cette lettre, partagée sur les réseaux sociaux numériques a suscité des indignations de la part des internautes. Des personnes ont dénoncé des sommes colossales dépensées par des institutions politiques alors que certains projets communautaires souffrent des financements.

Le bureau provisoire, à travers son président Pascal Kinduelo, a réfuté ces allégations, à travers un communiqué.

« Il s’agit des allégations qui n’engagent que leurs auteurs étant donné que les dispositions du règlement financier du Sénat fixe la procédure relative à la gestion financière. Cette situation cache mal une campagne élaborée par des officines obscures dont l’objectif est de ternir l’image du Sénat », répliquait le communiqué.  

Le Sénat a publié aussi des documents qui contredisent les allégations de détournement des fonds au Sénat par le bureau d’âge. Pascal Kinduelo affirme n’avoir trouvé aucun dollar dans les caisses. Il a hérité jusqu’à 3 millions USD de dettes du bureau sortant.

Et le vendredi 5 juillet, le bureau provisoire du Sénat a mis en place une commission d’information ad hoc en vue de tirer au clair des allégations supposées de Mossai Temongonde Sanguma.

ACAJ interpelle la Justice

L'ONG Association congolaise pour l'accès à la Justice (ACAJ) a dénoncé, à travers un communiqué rendu public le 5 juillet, le silence de la Justice congolaise à la suite des « graves soupçons de détournement de deniers publics pesant sur l'ancien bureau provisoire du Sénat ».

L'ACAJ recommande à la Cour des comptes d’enquêter sérieusement sur les faits imputés aux membres du bureau provisoire dirigé par le président Pascal Kinduelo, ainsi que l’ancien bureau définitif, qui était dirigé par Modeste Bahati Lukwebo. L’ONG recommande aussi à la Cour des comptes de prendre déjà des mesures conservatoires, notamment prescription de l’interdiction de quitter le territoire national et gel de comptes des personnes soupçonnées d’être impliquées dans la commission desdits faits.

L'ACAJ recommande aussi à la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF), d'enquêter sur des faits de blanchiment d'argent commis à la chambre haute du Parlement.

radiookapi.net/CC



Joseph Mukungubila, leader du mouvement politico-religieux "Ministère de la restauration à partir de l'Afrique noire" (MRAN), est rentré à Kinshasa ce dimanche après avoir passé environ dix ans en exil en Afrique du Sud, où il avait obtenu l'asile politique. Ses adeptes l’ont accueilli chaleureusement à l’aéroport de N’djili.

Mukungubila avait quitté la RDC après les violentes agitations de la Saint-Sylvestre 2013, au cours desquelles il avait été accusé d’avoir orchestré des mouvements de protestation contre le gouvernement. Ces événements avaient conduit à l'arrestation de nombreux de ses partisans, dont certains ont passé des années en détention.

Né le 26 décembre 1947 à Kisala, Mukungubila est le fondateur de l’Église du Seigneur Jésus-Christ, active notamment à Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi et Kalemie. Il se proclame "prophète de l’Éternel" et dernier prophète sur terre, affirmant accomplir des prophéties bibliques.

Aujourd'hui, ses disciples le considèrent comme le leader prophétisé par Simon Kimbangu et les Bitawala, censé apporter la véritable indépendance à la RDC. Mukungubila s'est également présenté à l'élection présidentielle de 2006 et a toujours été un fervent opposant au Président Joseph Kabila, qu'il qualifie d'étranger.

actualite.cd/CC



Une journaliste de la radiotélévision nationale congolaise (RTNC), direction du Haut-Katanga (sud-est de la République démocratique du Congo) a été nommée ministre provinciale du Genre, famille et enfant au terme d’un arrêté provincial du gouverneur Jacques Kyabula Katwe dont une copie est parvenue samedi à l’ACP.

« Par son arrêté 0073 du 06 juillet 2024, Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga a nommé la journaliste Valerienne Mumba Kiboko à la tête du ministère provincial du genre, famille et enfant », a-t-on lu. 

Selon la source, ce gouvernement provincial compte dix ministres, contrairement à celui comptant composé le 27 juin dernier  qui avait dix ministres provinciaux et dix commissaires provinciaux.

Le gouvernement Kyabula compte deux femmes sur dix membres, dont Mme Mumba et Mme Lauraine Lusamba Kazadi à la tête du ministère provincial de l’Économie, commerce, transport et tourisme.

Engagée à la RTNC  en 2008 après trois ans de collaboration extérieure. Mme Valerienne Mumba Kiboko exerçait, jusqu’à sa nomination, les fonctions de chef de section reportage à cet organe de presse officiel à Lubumbashi. 

ACP/C.L./CC



La Fondation Vodacom a procédé à la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de l'école NTEMO dans la commune de Mont-Ngafula, le vendredi 5 juillet 2024, dans le cadre de son partenariat avec l'église des saints des derniers jours visant l’amélioration des conditions de  vie des Congolais grâce aux nouvelles technologies.

Le bourgmestre de la commune de Mont-Ngafula, présent à cette activité, a posé la première pierre pour marquer le lancement des travaux de construction de cet édifice.

Roliane Yulu, responsable de la Fondation Vodacom, a fait part des outils nécessaires qui seront mis à la disposition des élèves de cette école dès la rentrée scolaire prochaine.

« Une connexion internet sera gratuite  pendant une année, et après nous allons venir voir si vous avez bien protégé les matériels. On va rajouter une année supplémentaire. Merci de nous avoir ouvert votre cœur, de nous avoir donné votre espace et de nous avoir fait confiance. Nous allons donner à la RDC un avenir extraordinaire », a-t-elle précisé.

Roliane Yulu a également remercié l’église des saints des derniers jours ainsi que la direction de l’école Ntemo pour leur franche collaboration.

Exprimant son enthousiasme quant à ce partenariat, le représentant de l’église des saints des  derniers jours a rassuré de sa détermination à offrir le nécessaire à cette école.

« Nous sommes ici pour inaugurer les travaux et nous serons heureux si nous voyons que les résultats sont encore très bons. Plus encore dans la gestion des salles de classe pour permettre que nous revenions demain. Nous n’avons pas répondu à tous les besoins que vous nous avez formulés, mais je crois que pour un premier début, l’essentiel a été fait. Je pense que nous ferons de notre mieux pour faire ce qui sera possible selon nos moyens », a-t-il précisé.

Par ailleurs, les enseignants ont exprimé leur joie d’être bénéficiaires de ce partenariat entre la Fondation Vodacom et l’église des saints des derniers jours.

Soulignons que ce partenariat, parmi les premiers de grande ampleur depuis l’autonomisation de la fondation Vodacom en 2023, repose sur des valeurs communes, notamment l’éducation, la santé, le bien-être et l’inclusion sociale.

Grâce Kenye



"La gestion économique de la République Démocratique du Congo (RDC) 64 ans après l'indépendance : retrospective et prospective", tel est le thème principal de la conférence organisée, le 6 juillet, par l'université de Kinshasa (Unikin). 

Invité comme intervenant, le Vice-Premier ministre en charge de l'Economie nationale a été chargé de plancher sur le thème suivant :"Économie congolaise de 2024 à 2028 : espoirs ou désespoirs". Professeur d'Economie, Daniel Mukoko Samba a d'abord fait le diagnostic de la situation économique de la RDC depuis l'indépendance avant de parler des ambitions du gouvernement congolais, mais surtout des priorités que s'est assigné son Ministère. 

"Le gouvernement congolais a pris l'engagement de ramener la RDC au rang des Pyays à Revenu Intermédiaire à Tranche Inférieure (PRITI) à l'horizon 2030", a affirmé le Vice-Premier en charge de l'Economie nationale. Pour que la RDC décolle sur le plan économique, la RDC, a souligné le VPM à l'Economie, "doit opérer des choix stratégiques et cela, loin des querelles politiques". 

Parmi les stratégies à mettre en branle, DMS (Daniel Mukoko Samba) croit qu'il faut d'abord développer le capital humain, créer des centres de formation des jeunes... Aussi, il a mis un accent sur la mise en place des infrastructures, colonne vertébrale pour penser à un développement efficace. 

Neutraliser des démons pour appliquer les six engagements du chef de l'Etat.

Pour mettre en pratique les six engagements du chef de l'Etat, repris dans son programme rendu public le jour de son investiture, le gouvernement congolais, conduit par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, doit neutraliser certains démons. Parmi lesquels le coup élevé de la vie, la dépendance envers les importations des produits alimentaires, l'état infantile du système financier national, la multiplicité des taxes, la dollarisation de l'économie nationale... A ce sujet, le Vice-Premier en charge de l'Economie nationale a rappelé que ses engagements, le chef de l'Etat a insisté sur la lutte contre le coût élevé de la vie, à la levée des entraves pour améliorer le pouvoir d'achat.

Que faire pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixé à la tête du ministère de l'Economie nationale ? Pour répondre à cette question, le Pr Daniel Mukoko Samba a énuméré ses priorités résumées en quatre points. Primo : le redressement productif visant trois objectifs stratégiques (la sécurité alimentaire, la transformation des produits locaux et la diversification des importations). Secundo : la levée des entraves à l'amélioration du pouvoir d'achat. Tertio : soutenir l'économie informelle (identifier, encadrer, soutenir ces jeunes qui se débrouillent dans la rue). Quarto : financer l'économie. 

Pour ce faire, le Vice-Premier ministre en charge de l'Economie nationale a lancé un appel à la solidarité gouvernementale pour accompagner et faire aboutir les six engagements du chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.

opinion-info/CC



Jacques Kyabula Katwe, gouverneur réélu à la tête de la province du Haut-Katanga, a publié sa nouvelle équipe gouvernementale.  Un nouvel arrêté qui vient modifier le premier qui  était à la base de son interpellation à Kinshasa par le Vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani.

Cette fois-ci, il a supprimé les postes des 10 commissaires et n'a maintenu que 10 ministres tel que prévu par les dispositions constitutionnelles. Dans cette nouvelle liste de 10 ministres, deux seulement reviennent du gouvernement du quinquennat passé. Il s'agit de John Muloba au ministère des Finances et Joseph Nsambi Bulanda au ministère de la santé. L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)  compte certains portefeuilles clés dont les mines et l'intérieur.

Sur les 10 membres, deux femmes seulement dont celle qui est au commerce et celle du genre. Il faut aussi signaler la présence de certains députés provinciaux et nationaux au sein de cette équipe gouvernementale. Il s'agit de Lorraine Lusamba Kazadi, Bobo Malulu Kalungwe (députés provinciaux) et Jean de Dieu Mulenda qui est député national, élu de Lubumbashi sur la liste UDPS/Tshisekedi.

Voici la nouvelle équipe gouvernementale du Haut-Katanga :

1. Monsieur John Muloba Kitonge : Ministre provincial des Finances

2. Monsieur Jean-Jacques Kishiba Ntambo : Ministre provincial de l'intérieur, et sécurité

3. Monsieur Jean De Dieu Mulenda Ebondo : Ministre provincial du Plan, Budget, coordination des Partenariats Public-privés et chargé des relations avec l'Assemblée provinciale

4. Madame Lorraine Lusamba Kazadi : Ministre provinciale de l'économie, commerce, transport et Tourisme

5. Monsieur Grégoire Kadinga : Ministre provincial de la jeunesse, Éducation, recherche scientifique, loisirs, sport, culture et arts et chargé de la communication

6. Monsieur Bobo Malulu Kalungwe : Ministre de l'agriculture, pêche, élevage, alimentation et développement rural

7. Monsieur Jean-Paul Kweta Mumba : Ministre des infrastructures, urbanisme, habitat, aménagement du territoire et affaires foncières

8.Monsieur  Lucien Lumano Mukadi : Ministre provincial des Mines, hydrocarbures, Énergie, environnement et développement durable

9. Monsieur Nsambi Bulanda Joseph : Ministre provincial de la Santé Publique, coordination des Agences des Nations-Unies et partenaires du domaine de la santé, affaires sociales et actions humanitaires

10. Madame Mumba Kiboko Valérienne : Ministre provinciale du genre, femme et enfant. 

Jacquemin Shabani avait, après publication de la première équipe, convoqué Jacques Kyabula et Daniel Bumba respectivement gouverneurs du Haut-Katanga et de Kinshasa. Ils ont été appelés au respect des dispositions constitutionnelles et de ne pas dépasser 10 Membres. Pourtant, les deux responsables de Kinshasa et Haut-Katanga avaient publié des gouvernements, Au-delà de 10 membres, avec plus de 10 autres personnalités comme des commissaires. 

José Mukendi

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