Le gouverneur du Kongo-central, Grâce Masuangi Bilolo Nkuanga, a dévoilé, ce samedi 06 juillet 2024, les noms des dix membres du nouveau gouvernement provincial.

Joyce Luyeye Ndokolo est nommé ministre provincial des Finances, de l'Économie, de l'Industrie, de l'Artisanat et des PME ; Rémy Nsangu Khonde va assumer les fonctions de ministre du Plan, Budget, Fonction publique, Ptintic et Numérique ; le ministère de la Justice, Droits humains, Mines, Transports, Voies de communication et Commerce extérieur est sous la houlette d'Edouard SAMBA Nsitu.

Le ministère provincial du Portefeuille, Affaires foncières, Tourisme, Culture et Arts, Nouvelle citoyenneté et traduction Kongo est confié à Jean Cornelis VELA ; Constant Mancidila est nommé ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité, du Territoire et des Affaires coutumières ; le ministère provincial de l'Éducation, Énergie et Ressources hydrauliques, Relations avec l'Assemblée provinciale, Jeunesse, Sport et Loisirs sera guidé par Thomas KIAKOKUA.

Le Ministre provincial des Hydrocarbures, Entrepreneuriat, Genre, Famille et Enfants, Communication et Porte-parole du Gouvernement porte le nom de Carole KIATAZUBA ; le Ministre provincial de l'Agriculture, Pêche, Élevage et Développement rural, Urbanisme et Habitat est Fiston LUBAKI ; Jacques KHONDE MOMBO est nommé ministre provincial des Infrastructures, Travaux publics, Reconstruction et Aménagement du Territoire; et Ovide Mbote Yobila prend le ministère de la Santé, Environnement, Conservation de la Nature, Affaires sociales et Prévoyance sociale, Travail et Création des opportunités d’emploi des jeunes.

Pour rappel, Grâce Bilolo a pris officiellement ses fonctions le mercredi 26 juin dernier, au gouvernorat de province, situé à Matadi. La cérémonie de remise et reprise s'est déroulée entre lui et la ministre provinciale de la Justice et des Droits humains, Anne-Marie Tsasa, qui a représenté le gouverneur sortant, Guy Bandu. Ce dernier s'est absenté pour des raisons de santé.

Gratis Makabi



Marcel Malanga, fils de Christian Malanga était ce vendredi 5 juillet 2024 devant le tribunal militaire garnison de Kinshasa/Gombe siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, dans le cadre de poursuite de l’instruction de l’affaire du coup d’Etat manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe. Après son interrogatoire et l'intervention de ses avocats, son conseil dit s'attendre à un sort un peu plus clément parce que son client a été victime des impositions de son père à participer aux événements du 19 mai dernier

"À l'allure où avancent les audiences, nous sommes tous spectateurs et nous nous attendons à ce que notre client puisse bénéficier d'un sort un peu plus clément et donc nous le laissons entre les mains de Dieu et entre les mains de la justice", a dit à la presse Maître Sylva Mbikayi, avocat de Marcel Malanga. 

Selon le tribunal, les prévenus iencourent la peine de mort ? Mais qu'est-ce que Maître Sylva Mbikayi qualifie de sort clément?

"Le mieux pour nous c'est serait d'obtenir un acquittement et le pire pour nous c'est d'avoir un sort autre, comme la sentence de mort. Donc ce que nous faisons nous essayons de faire voir que notre client n'a rien à voir là-dessus et nous faisons de notre mieux pour qu’il soit acquitté", a espéré cet avocat du fils Malanga.

Il a noté que son client a échappé à plusieurs questions piège du tribunal 

"Il y avait aussi certaines questions pièges mais Marcel n'est pas tombé dedans, il ne restait que sur l'essentiel, c'est-à-dire ce qu’il a vécu parce qu'on a voulu tantôt lui faire dire certaines choses dont il n'était pas auteur et il a refusé de répondre à ces questions, il a simplement montré qu'il n'y était pour rien, il faut comprendre que c'est un petit il n'a que 22 ans et donc tout ce qui s'était passé c'était sous l'emprise de son père et il a également dit qu'il n'a pas tiré lorsqu'ils étaient à la résidence de Vital Kamerhe et il n'a pas non plus hissé le drapeau New Zaïre comme on a tenté de le dire. Il a été simplement forcé comme toutes les autres personnes au Palais de la Nation à faire des choses dont il n'en est pas fière aujourd'hui", a-t-il fait remarquer.

Plusieurs infractions pèsent sur ces prévenus à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et de munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Clément MUAMBA



Un gorille de montagne du Parc National des Virunga (Pnvi), au Nord-Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo, est décédé après une altercation avec son congénère,  a révélé un communiqué de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN), parvenu vendredi à l’ACP.

« C’est avec une profonde tristesse que le Parc National des Virunga annonce la mort du gorille des montages Bukima, le dos argenté dominant de la troupe Rugendo. A la suite d’une violente confrontation avec Kongomani, un autre dos argenté de la même troupe, survenue quelques semaines plus tôt, Bukima a succombé à ses blessures le vendredi 21 juin », a indiqué la source.

Et de poursuive, « dans les semaines qui ont suivi l’altercation, une équipe de pisteurs communautaires dirigée par notre responsable de la surveillance des gorilles, M. Jacques Katutu, est intervenue à plusieurs reprises pour traiter Bukima avec des antibiotiques et d’autres médicaments. Malgré ces efforts, ses blessures se sont avérées trop graves, et il est décédé dans sa foret natale avec Jacques à ses côtés ».

Le vieux singe Bukima, faisant partie des espèces protégés, est né en 1992 et selon les anciennes archives du Parc national des Virunga, il  appartenait à la famille Nduguste, alors dirigée par le dos argenté Buhanga.

ACP/C.L/CC



Vingt-six cas de maladie de la variole de singe « Mpox » ont été confirmés dans la zone de santé Miti-Murhesa, 30 kilomètres au nord de Bukavu au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source sanitaire locale. 

« A ce jour, on compte déjà soixante-neuf cas (69) dont (26) confirmés sur l’ensemble des échantillons que nous avons envoyés à l’INRB», a indiqué vendredi à l’ACP le médecin chef de zone de santé de Miti-Murhesa, le Docteur Serges Munyahu Cikuru.

« C’est presque toutes les aires de santé de notre zone de santé de Miti-Murhesa qui sont touchées par la maladie plus spécialement Kavumu, Mulungu-Miti, Kalwa et Murhesa », a ajouté le chef de zone de Miti-Murhesa, précisant que les patients sont pris en charge dans des formations médicales.

« Le seul message à la population est celui de lui demander de respecter les normes hygiéniques pour éviter la contamination. Cette maladie très contagieuse et dangereuse et se transmet par contact direct », a indiqué Serge Munyahu.

« L’apparition brutale de fortes fièvres et des éruptions cutanées avec des lésions qui peuvent même se généraliser sur tous les corps et qui sont remplies de liquides ou du pus et qui finissent par  se dessécher et former des croutes, tels sont les symptômes ou signes que présente la personne ou l’animale suspecte », a renchéri la source. 

Le chargé de communication à la direction provinciale de la santé, le Docteur Claude Bahizire, a fait savoir qu’actuellement vingt-deux (22) sur les trente-quatre (34) zones de santé que compte le Sud-Kivu sont touchées par la maladie de la variole de singe.

ACP/C.L./CC



L’Union européenne (UE) a gelé une aide de 20 millions d’euros pour Kigali et les Etats-Unis ont obtenu une trêve de deux semaines citant nommément jeudi le Rwanda comme responsable de la grave crise humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo.

L’empire du mensonge érigé par Kigali a pris deux coups de massue en un jour, avec ces deux annonces portées par deux soutiens de taille de ce pays agresseur de la RDC, sous protection de ces mêmes puissances planétaires.

Ces « puissants » étaient agacés par les violences perpétrées contre des civils innocents dans le Nord-Kivu, lorsque l’armée rwandaise a profité d’un dysfonctionnement pour pousser davantage des Congolais en errance notamment dans la région de Kanyabayonga. Grâce à la détermination du Président de la République, à l’action politique du Gouvernement et à la mobilisation de tout le peuple congolais, la pression diplomatique est devenue de plus en plus intense contre le Rwanda. D’abord l’UE qui s’est réservée d’octroyer une aide de 20 millions d’euros au Rwanda, considérée par la RDC et quelques Etats européens, comme un appui direct apporté à l’agression en cours dans l’Est congolais. 

« L’UE ne peut pas apporter une assistance financière qui sera aussitôt injectée dans le financement des violences dans le Nord-Kivu », a expliqué un diplomate européen à Kinshasa. Cette contribution financière ne sera pas versée au Rwanda qui, au lieu de se concentrer sur le développement de son territoire, exporte et entretient directement la terreur sur le sol congolais. A ce jours, dans le Nord-Kivu plus de deux millions de Congolais sont des déplacés internes ayant fui leurs milieux habituels de vie afin de ne pas subir les exactions de l’armée rwandaise. 

En ce qui les concernent, les États-Unis ont demandé au Rwanda d’observer une trêve humanitaire de deux semaines dans la zone des combats dans le Nord-Kivu. Cette trêve demandée directement au Rwanda débute ce 5 juillet. Un coup diplomatique de Washington, qui, chaque jour qui passe saisit la portée exacte du discours de la RDC sur l’implication de l’armée rwandaise dans le drame humanitaire en cours dans l’Est de la RDC. Dans son briefing de jeudi, le porte-parole de la Maison blanche n’a fait nulle part mention des terroristes du M23, cette branche de l’armée rwandaise. Sans ambage,

Adrienne Watson a cité le Rwanda dans l’observation stricte de ces « deux semaines » de trêve humanitaire.

Pour la RDC, l’objectif n’est pas une simple trêve, mais un retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais et une condamnation de cet agresseur par les instances judiciaires internationales, a estimé le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, qui était en offensive contre les actions de Kigali à la télévision congolaise « Télé 50 ». En attendant, les USA ont promis de suivre le comportement des agresseurs sur le terrain pendant cette trêve de deux semaines. Washington soutient également les efforts du président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné dans la crise entre la RDC et le Rwanda.

ACP/CC



Une nouvelle audience relative à la tentative de coup d'État s’est ouverte ce vendredi 5 juillet 2024 à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Le tribunal militaire poursuit les interrogatoires des différents prévenus (51). C’est Marcel Malanga, fils de Christian Malanga qui ouvre la série. Appelé à la barre, Malanga fils a déclaré qu’il va comparaître quand les membres de l’Ambassade des Etats-Unis seront présents. “Le tribunal ne dépend pas de l'ambassade, ils savent que l'affaire passe à 9H30, vont nous suivre à travers les médias”, a répondu le juge. 

Lors de la précédente audience, Youssouf Ezangi considéré par le ministère public comme recruteur et bras droit de Christian Malanga était à la barre. Dans son intervention, il avait présenté le déroulement des évènements du 19 mai dernier en passant par l'étape de recrutement au niveau de la province du Kongo Central. Abordant spécifiquement, l'étape de l'attaque de la résidence de l'actuel président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe, Youssouf Ézangi se basant sur ses discussions avec Christian Malanga avait révélé que l'objectif n'était pas de tuer Vital Kamerhe. À l'en croire, Christian Malanga voulait que lorsqu’il va prononcer son discours de prise de  pouvoir au niveau du Palais de la Nation, que l'actuel Vital Kamerhe soit juste à ses côtés.

"Christian Malanga m'avait dit qu'on ne va pas tuer Vital Kamerhe. Nous devons juste le capturer vivant et il doit être à ses côtés lorsqu'il va prononcer son discours de prise de pouvoir. C'est ainsi que dès que nous sommes arrivés au coin de l'avenue de la résidence de Vital Kamerhe, Malanga et les trois américains dont son fils ont commencé à piloter le drone. C'est après que nous avons commencé les affrontements avec les policiers commis à la garde. Après échange des tirs, l'un de nous, Aboubacar, a été tué. C'est ainsi que nous avons quitté la maison de Vital Kamerhe en prenant une jeep de la police, direction Palais de la nation", avait relaté devant le Tribunal Youssouf Ézangi.

Comme lors de son interrogation dans un reportage de la presse présidentielle, Youssouf Ézangi a révélé qu'avant d'arriver à la résidence de l'actuel Président de la chambre basse du parlement, ils s'étaient rendus d'abord à la résidence de Jean-Pierre Bemba, à l'époque VPM, ministre de la défense nationale et anciens combattants. Une fois arrivé au coin de l'avenue, dit-il, l'absence des jeeps des militaires devant sa parcelle leur a renseigné que Jean-Pierre Bemba Gombo n'était pas dans sa résidence. Cette version des faits, a-t-il poursuivi, a été confirmée par une personne vivant avec handicap retrouvé aux environs de la résidence de Jean-Pierre Bemba Gombo 

Avant l'étape des interrogatoires, Me Carlos Ngwapitshi, avocat du prévenu Jean-Jacques Wondo avait procédé à la présentation du mémoire unique à la suite d'un nouveau rapport d'expertise que l'officier du ministère public a versé au dossier à l'audience précédente. Dans son argumentaire, l’avocat du prévenu a insisté sur la nullité du procès-verbal d’audition de son client et a affirmé que cette pièce doit être déclarée nulle et non être utilisée à titre de renseignements.

Ce même conseil avait affirmé que le téléphone et l’ordinateur de son client sont toujours saisis par les services de sécurité, qui envoie des messages qui lui sont imputés alors que le dossier est déjà pendant devant le tribunal. Il a demandé alors la restitution de ces pièces. La troisième demande de l’avocat du prévenu a visé la désignation d’un médecin militaire pour consulter son client et ordonner son transfert pour des soins dans un centre spécialisé.

Répondant à ces incidents soulevés par la partie Wondo, le tribunal a joint ces moyens au fond de l’affaire et a jugé que ceux-ci y sont liés.  Quant à la demande tendant de transfert du prévenu dans un centre spécialisé pour des soins, la juridiction militaire l’a rejetée motivant que le prévenu n’a pas apporté la preuve de sa maladie.

Plusieurs infractions pèsent sur ces prévenus à savoir, le terrorisme, la détention illégale d'armes et de munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

Clément MUAMBA



Lors de son passage sur le plateau de l’émission Congo Révolution News le jeudi dernier, le journaliste musical Djo K Kabengele est revenu sur les artistes qui ont pour lui de provoqué le débordement lors de leur concert au stade des Martyrs.

Dans cette plénitude des stars passer par la grande marmite, quatre ont réussi à dépasser la barre maximale des personnes venues regarder un concert.

« Seuls JB Mpiana, Werrason, Fally Ipupa et Ferre Gola ont réussi à faire des débordements au stade des Martyrs », a-t-il estimé lors de son interview.
 
Selon ses dires tenus sur le plateau, ces quatre grands noms de la scène congolaise sont parvenus à faire bouger les foules comme personne lors de leurs concerts dans cette enceinte mythique de Kinshasa.
 


Des miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) ont attaqué, le matin du mercredi 3 juillet 2024, un carré minier se trouvant dans un village du groupement Wazabo, en secteur de Banyali-kilo, territoire de Djugu (Ituri), où des Chinois exploitaient de l'or.

Six (6) sujets chinois ont été tués lors de cette attaque, affirme le chef du secteur précité, joint au téléphone par 7SUR7.CD. A l'en croire, 2 éléments de forces armées de la République démocratique du Congo ont été également tués.

"Effectivement, il y a 6 sujets chinois qui exploitaient de l'or vers Abombi et 2 militaires  qui ont été tués par les miliciens CODECO. C'est dans un carré minier en dépassant scierie Abelkozo et puis vous entrez à gauche. D'après leur mode opératoire, ils viennent ils tuent, ils pillent et s'en vont", a déclaré Innocent Madukadala.

La mort de ces 2 soldats est confirmée par le porte-parole de l'armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo. Il précise qu'ils ont été tués lors de l'intervention de l'armée.

Hormis les 6 Chinois tués, 9 autres ont été pris en otage par les mêmes miliciens et emmenés à Digene, un autre "grand bastion" de la CODECO à Djugu, selon le docteur Vital Tungulo, président de l'association Nyali-Kilo, regroupant les membres de la communauté Nyali.

En Ituri, des sujets chinois exploitant de l'or sont souvent pris pour cible par des hommes armés. En avril dernier, 1 autre a été tué par des hommes armés dans un carré minier à Mambasa. Une importante quantité d'or et une somme d'argent ont été également emportées par ces hors-la-loi.

Séraphin Banangana depuis Bunia



La Fédération Internationale de Football Association (FIFA), déplore l’état du stade des Martyrs de Kinshasa, une année après la demande au gouvernement congolais de finaliser les travaux d'assainissement de l'environnement externe de cette arène, avec l'ouverture d'une entrée VIP et de deux nouvelles entrées au périphérique Nord et Sud, en vue de faciliter l'accès des spectateurs, compte tenu de la capacité d'accueil de ce stade qui est de  80.000 places assises.

La FIFA relève plusieurs dégradations de cet édifice, notamment, les conditions d'accueil, la salle du système antidopage non fonctionnel, le WiFi exigé pour la tribune de presse non inexistant jusqu’à ce jour.

D’après plusieurs sources proches de la CAF contactées ce jeudi 4 juillet par 7SUR7.CD, la FIFA envisage une éventuelle fermeture en guise de sanction, dans les prochaines semaines, après une inspection urgente.

« Cette sanction serait un réel brisement des sports congolais, notamment les léopards et les clubs congolais engagés aux interclubs de la CAF qui n'auront pas d'endroit de recevoir les matchs à domicile », renseignent nos sources qui ont requis l’anonymat.

Notons par ailleurs que le nouveau ministre des Sports et loisirs, Didier Budimbu avait également exprimé sa désolation à l'issue de sa visite d'inspection dans cet édifice omnisports, quelques jours après son investiture.

Jephté Kitsita



La Première ministre, Judith Suminwa, a, à tour de rôle, reçu en audience, jeudi 04 juillet 2024, à son cabinet de travail, la délégation du HCR -Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés- et le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur des opérations humanitaires.

D'après une dépêche de la Cellule de communication de la Primature, la délégation du HCR, conduite par sa Représentante en RDC -République démocratique du Congo-, Angèle Dikongue, a réaffirmé à la Cheffe de l'exécutif national, sa disponibilité à soutenir toutes les initiatives de son Programme d'Actions dans le domaine de protection et assistance aux déplacés internes ou réfugiés et les personnes apatrides. 

L'hôte de Judith Suminwa Tuluka a, par la même occasion, plaidé pour le respect des engagements de la RDC pris lors du Forum international tenu en 2019 et 2023. Et elle a sollicité précisément que le pays signe la convention de 1954, relative au statut des apatrides et celle de 1961, sur la réduction de cas d'apatridie. 

Au sujet de l'agression que subit la RDC, cette agence des Nations Unies pour les réfugiés dénonce l'activisme de groupes armés. 

"Notre postulat au HCR, c'est que cette guerre, cette violence n'a que trop duré, il faut qu'elle cesse, et qu'on se dirige vers la paix durable pour tous les Congolais. Car, cela profitera à l'ensemble du Continent africain", a martelé Angèle Dikongue.

Le Haut-Commissariat pour les réfugiés préside les groupes sectoriels, notamment de la protection internationale et nationale, dans le cas de déplacés internes, des abris et denrées de première nécessité, de la gestion de sites avec OIM et des solutions durables avec le PNUD.  

Avec Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident et Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC, l'examen de la future collaboration était au centre de leurs échanges.

"Nous sommes en train de préparer notre prochain cadre de coopération avec la RDC. On a échangé sur l'appui aux priorités de développement du Gouvernement congolais et sur la situation humanitaire dramatique dans l'Est de la RDC, surtout avec le dernier développement de la situation sécuritaire dans le territoire de Lubero", a déclaré Bruno Lemarquis.

Autres questions importantes ont été abordées, notamment le désengagement de la Monusco en RDC. Il a souligné l'importance de travailler en profondeur pour le début de cette transition, surtout dans le Sud-Kivu. Les besoins humanitaires sont énormes en RDC, surtout avec la résurgence du M23 qui a poussé au déplacement forcé de la population et l'activisme d'autres groupes armés, a insisté l'invité de la Première Ministre. 

La RDC compte près de 7, 3 millions de déplacés, plus exactement 40% en Ituri, plus de 30% au Nord-Kivu et et 20 % au Sud-Kivu. 

Le Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC préconise que les solutions politiques et le processus en cours portent de fruits.  lI a, par ailleurs, saisi l'occasion pour lancer un appel aux donateurs, afin de répondre aux besoins humanitaires, qui s'élèvent à 2,6 milliards de dollars américains.

Serge Mavungu 

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