La ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie Thérèse Kayikwamba Wagner a présenté ce vendredi 28 juin 2024 au conseil la note relative à la fréquence d'évaluation de la 12e conférence diplomatique et implémentation des recommandations. Ceci conformément aux instructions du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de la deuxième réunion du conseil des ministres.

"Au sujet de la fréquence, elle a rappelé l'importance de la tenue de ces assises pour un meilleur suivi et évaluation de la mise en œuvre des recommandations des différentes conférences diplomatiques. D'où la recommandation de mise sur pied par un arrêté du ministre des Affaires Étrangères d'un comité sous son autorité la supervision par le Secrétaire Général aux Affaires Étrangères. Plusieurs mois après la tenue de la 12e conférence diplomatique, la ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères a présenté l'implémentation des 52 recommandations dont 15 sont partiellement exécutées, 30 demeurent encore non exécutées et 7 ont été identifiés comme n'étant pas de son ressort", rapporte le compte rendu de la réunion lu par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Dans le même registre poursuit la source citée, "le Président de la République a recommandé à la ministre d'État, ministre des affaires étrangères de faire de son mieux pour organiser une conférence diplomatique dans les mois qui viennent et pour avoir l'occasion de faire le point et l'évaluation des mesures qui ont été prises à la dernière conférence", indique le porte-parole du gouvernement.

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi tient au renforcement de l'action diplomatique durant son second quinquennat à la tête du pays. C'est dans ce cadre que le Président de la République a insisté sur la nécessité de définir des orientations diplomatiques cohérentes vis-à-vis des partenaires de la RDC, en tenant compte des enjeux régionaux et mondiaux. Les diplomates envoyés en poste à l'étranger doivent être capables de maîtriser tous ces enjeux.

La 12e conférence diplomatique, tenue à Kinshasa du 26 au 28 février 2022, avait pour thème "La diplomatie au service du développement de la RDC et de la paix". Durant trois jours, les diplomates congolais avaient analysé ce thème pour guider l'action diplomatique de la RDC dans le monde.

Plusieurs recommandations ont été formulées par les participants à ces assises. Il s'agissait, entre autres, de l’obtention d’un traitement particulier pour les ambassadeurs de la RDC et autres agents diplomatiques congolais, de l’identification des immeubles du ministère des Affaires étrangères au pays et à l'étranger, et de la mise en location de ceux qui peuvent l'être. Il était également question de l’attribution à l’Hôtel de Monnaie de l’implémentation des passeports biométriques congolais, ainsi que de la mise en application des dispositions obligeant l'obtention des visas par les étrangers dans les ambassades congolaises.

Clément MUAMBA



Depuis quelques jours en RDC, les nominations des ministres provinciaux et des commissaires généraux dans les provinces de Kinshasa et du Haut-Katanga soulèvent des questions quant à leur conformité à la Constitution et aux lois. Ces nominations vont-elles à l’encontre des règles établies ? Dans les lignes qui suivent, ACTUALITÉ.CD va tenter de vérifier ce que disent les textes en la matière, avant d’analyser la question de ces nominations.

1. Les règles en la matière 

La question de la composition du gouvernement provincial est prévue par les articles 198 de la Constitution et 23 de la loi numéro 23/08 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Ces deux articles sont reproduits avec les mêmes termes et disposent ce qui suit dans leurs premiers alinéas : « Le gouvernement provincial est composé d'un gouverneur, d'un vice-gouverneur et des ministres provinciaux ». Il en ressort qu’à part les autorités citées ci-haut, aucune autre autorité ne peut être considérée comme membre du gouvernement provincial. 

Et en ce qui concerne les ministres provinciaux, la constitution et la loi limitent leur nombre à 10. C’est ce qu’énonce les alinéas 6 de ces deux textes précités. « Le nombre de ministres provinciaux ne peut dépasser dix », peut-on lire.

Dans l’analyse  des règles sur la composition du gouvernement provincial, nous pouvons dire que cette institution est composée du gouverneur, du vice-gouverneur et des ministres provinciaux, lesquels doivent être inférieurs ou égal à dix. 

2. La Question des commissaires généraux 

Il apparaît clairement que dans leurs arrêtés, les gouverneurs de Kinshasa et du Haut-Katanga ont voulu faire des commissaires généraux des membres à part entiers de leurs gouvernements provinciaux. Cela ressort notamment des formulations comme « Sont nommées commissaires généraux au sein de l'Exécutif de la ville de Kinshasa, aux fonctions en regard de leurs noms, les personnes ci-après… » ou encore à Kinshasa, de la nomination du commissaire général de la communication comme porte-parole du gouvernement provincial.

Il apparaît clairement que les nominations des commissaires généraux sont contraires à la Constitution et à la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. Ce qui pose gravement préjudice à la République, notamment sur le plan financier où l’Etat sera obligé de débloquer de l’argent pour faire fonctionner ces nouveaux postes créés .  D’où les voies de droit sont encore ouvertes pour faire annuler ces actes préjudiciables au peuple Congolais.

À l’heure actuelle, l’exécution des arrêtés du gouverneur de Kinshasa Daniel Bumba et du Haut-Katanga Jacques Kyabula, sont suspendus et ces deux autorités  sont convoquées ce lundi 1er juillet 2024 par le Ministre de l’intérieur. Nul doute que le sujet de leurs décisions sera abordé en vue de trouver une meilleure solution au problème qui se pose.

Blaise BAÏSE, DESK JUSTICE



Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 29 juin, sa détermination à défendre le territoire national et rétablir la paix dans l’Est de la RDC, en proie aux rebelles du M23 et autres miliciens.

Il l’a dans son discours diffusé sur la chaine nationale (RTNC) en marge du 64 ans de l’accession de la RDC à l’indépendance :

« Ce qui se passe à Kanyabayonga, a Kayina aux villages du Sud de Lubero ainsi que dans les territoires de Rutshuru, Nyirangongo et Masisi constitue une agression flagrante contre notre souveraineté nationale et la paix de notre peuple. En ma qualité du président de la République et commandant suprême des FARDC et de la police, je tiens à vous assurer de ma détermination inébranlable à défendre l’ensemble de notre territoire et à rétablir la paix ».

Félix Tshisekedi a également fait savoir que le défi sécuritaire auquel le pays est injustement confronté est complexe et exige une réponse collective, courageuse et déterminée de tous les Congolais.

Le chef de l’Etat a en outre exprimé sa compassion vis-à-vis des Congolais victimes de l’agression rwandaise dans la partie Est du pays.

Sur le plan social, il a affirmé avoir instruit le Gouvernement à prendre des mesures idoines :

« En ma qualité de garant de la Nation, je peux vous assurer que cette situation me tient à cœur et que rien n’arrêtera ma détermination à y apporter des solutions idoines et urgentes. Aussi, ai-je instruit le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour alléger le coût du panier de la ménagère et améliorer le pouvoir d’achat de la population ».

radiookapi.net/CC

 



La plateforme d’opposition Lamuka a exigé, samedi 29 juin, des explications du Chef de l’Etat et du Gouvernement sur la prise des cités de Kanyabayonga et Kayina, situées dans le territoire de Lubero, par le groupe rebelle M23, soutenu par l'armée rwandaise.

Prince Epenge, porte-parole de Lamuka, a exprimé cette demande lors d’une déclaration à Kinshasa. Il a insisté sur la nécessité de connaître les actions entreprises dans l’Est de la RDC pour stopper l'avancée des rebelles dans cette région.

« La coalition Lamuka exige des explications, que Monsieur Felix Tshisekedi nous dise qui fait quoi dans l’Est et qu’est-ce qui est prévu exactement pour que pareille situation ne se répète plus. Nous avons l’impression que la Première ministre qui est partie le représenter est dans la communication politique et dans le symbolisme ». », a déclaré Prince Epenge.

Il a souligné que les populations du Nord-Kivu ont avant tout besoin de sécurité et de protection pour pouvoir cultiver leurs champs et se nourrir. « Elles peuvent aller aux champs, mais ce qu’elles veulent, c’est la garantie qu’elles ne seront pas égorgées et charcutées par les ADF et les FDLR », a-t-il ajouté.

Cette requête a été formulée quelques heures après la prise de Kanyabayonga et Kayina par les rebelles du M23. Ces deux cités du territoire de Lubero ont été quasiment désertées par leurs habitants, qui ont fui vers des zones plus sûres.

radiookapi.net/CC



Le TP Mazembe a réalisé le hold-up parfait ce samedi 29 juin 2024 en arrachant la victoire aux forceps contre le CSF Bikira (2-1) dans son stade.

Précieuse victoire à l’arrachée pour les Noires et Blanches qui ont crues jusqu’au bout. Qui l’eut cru ? Menées depuis la 37e minute de jeu. Les corbeilles se sont remis sur le duo Merveille Kanjinga et Thelma Baffour pour faire plier les vierges, elles qui pensaient réussir le coup parfait de troisième des play-offs de journée dans groupe A. Elles y étaient presque. Le contre pressing et constant exercé par Cathy Mukubay n’a tenu qu’une période. Les Mazembiennes ont été assommées par les décalages sur les côtés de la jeune de Kananga. La fête était parfaite pour les coéquipiers du Capitaine Francine Mwamini, qui, après violent contact à l’heure du jeu sortait de son match. Frappé par l’enchaînement des incursions à répétition de l’intérieur à l’extérieur du jeu de la Ghanéenne Thelma, Bikra va subir la fouge de ses combinaisons des courtes passes à mi-espaces d’avec Merveille Kanjinga. Enfin, les vierges  baisseront la garde à force de subir les coups. Frais, très combative, la goaleador lushois plantera un doublé aux ultimes 90+2, 90+5).

Une défaite tactique, l’étau se resserre pour Bikira

Une pilule très amère à avaler pour Arnold Mbuyi. Dans cette course au sacre suprême, le jeune entraîneur a déçu dans sa gestion de l’effectif. Dans ce match il n’aura effectué qu’un seul changement. Alors qu’en face la Marocaine Lamia Boumhedi a misé sur la fraîcheur d’Esther Diskisha, Sarrive Badiambile et d’Esther Kanjinga pour renverser la situation. Ces renforts ont permis à Mazembe de prendre de l’ascendance dans l’entre jeu. Laquelle suprématie à donner plus du champ d’expression à Baffour. Mazembe gagne trois points devant son concurrent direct. Les deux son ex aequo au classement avec 6 points dans le groupe A. C’est le match qu’il ne fallait pas perdre car Mazembe a un match de moins que Bikira. Il lui reste quatre pour tenter conforter son avance.

Jenovic Lumbuenadio



Sans surprise, l'ex-ministre des Finances, Nicolas Kazadi, est autorisé à se faire soigner à l'étranger. L'autorisation lui a été accordée par le Procureur général près la Cour de Cassation, rapportent plusieurs sources à Opinion-info.cd.

Cette autorisation intervient, alors que l'ex- argentier de la République est cité pour ce qui serait son implication dans le détournement des fonds alloués pour l'achat des lampadaires et forages.

Il a été auditionné récemment sur ledit dossier, puis autorisé à regagner son domicile, en attendant la poursuite de l'instruction.

Sur cette même affaire, deux personnes, dont l'ex-ministre d'État au Développement rural, François Rubota, a été placé sous mandat d'arrêt provisoire. Bientôt, c'est l'ouverture du procès dont d'aucuns sont très favorables pour la médiatisation.

Grâce à l'avènement d'un jeune, opposant de surcroît, à la tête de l'appareil judiciaire de la RD-Congo, plusieurs Congolais espèrent au redressement de la Justice jugée malade, notamment, par le Président de la République.

Grevisse Tekilazaya


Quand la dernière note de conjoncture en bref de la BCC soutient que les factures d’eau, d’électricité et même les coûts de logement affichent une tendance baissière, la réunion du Conseil des ministres du vendredi dernier n’a guère brossé l’embellie tant vantée. Bien au contraire, poussées inflationnistes et dégringolade continue du franc congolais par rapport au dollar ont été déplorées affectant ainsi négativement le pilier du chef de l’État de préserver le pouvoir d’achat de la population, conséquence de l’incompétence et de l’incertitude dans la conduite des politiques monétaire et de change de la BCC, contrairement aux directives levées en juillet 2023, par le Conseil des ministres pour sauver tant soit peu le franc congolais afin de préserver la stabilité du macroéconomique. Il a beau être champion de la masculinité positive, mais Fatshi a semblé manifester un certain mécontentement de la gestion de Mme Malangu.

Il fera trois ans, le 19 juillet prochain, depuis que Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi (66 ans, mariée et mère de deux enfants) a pris ses fonctions de gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC) à la suite de sa nomination, pour un mandat de 5 ans avec possibilité d’un renouvellement, par ordonnance présidentielle signée par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo le 5 juillet 2021. Elle est secondée par Dieudonné Fikiri Alimasi et William Pambu Pambu respectivement 1er et 2ème vice-gouverneurs.

D’un Gouv de la BCC, le Congolais lambda autant que l’élite n’attendent que deux choses : la stabilité du taux de change et la maîtrise des prix intérieurs. À sa nomination, le cours indicatif de la BCC affichait 1 USD/ 1989 CDF, et, sur le marché parallèle, le taux de change était déjà à 2 000 CDF/$. Près de trois ans après, la monnaie nationale s’est complètement dégringolée face au billet vert. Selon la note d’information hebdomadaire de la Banque centrale portant sur la période du 7 au 14 juin 2024, le taux de change BCC s’est établi à 2834,18 CDF/$, et au parallèle à 2852,51 CDF/$. Le franc congolais s’est donc dévalué de près de 143%, et on frôlerait les 150% si l’on considérait le taux parallèle, qui est le plus achalandé et celui de la réalité du marché. L’on n’est pas retombé dans le cycle abyssal de la dépréciation de dernières années de la Banque du Zaïre, avec des gouverneurs Joseph Buhendwa, Godefroid Ndiang Kabul et Patrice Djamboleka Loma Okitongomo. À l’époque, suite à la rupture unilatérale de coopération avec le Zaïre décidée par les bailleurs de fonds, la Banque centrale se ravitaillait en devises fortes auprès – tenez-vous bien!- des creuseurs et négociants de diamant à Mbuji-Mayi, fief naturel de l’UDPS qui s’est déclarée alors opposition radicale !

Pour autant, les managers de la BCZ se trituraient les méninges pour doter le pouvoir d’achat du fonctionnaire d’une bouée de sauvetage face à la bourrasque de l’inflation. On a du mal à croire que la BCC a bénéficié d’un lit de 3,4 milliards de dollars des réserves en devises grâce aux appuis des institutions de Bretton Woods. Les réserves internationales ou réserves de change à la Banque centrale du Congo ont atteint 3 356,76 milliards de dollars américains au 17 septembre 2021, soit deux mois seulement après la nomination de Mme Malangu et de son équipe. La gouverneure s’était d’ailleurs félicitée de ce niveau record des réserves jamais atteint par la RDC. Cette performance n’est nullement le fruit d’une stratégie quelconque mûrie par la team manager de la BCC. D’ailleurs le communiqué de presse publié, le 21 septembre 2021 par la BCC cite parmi les facteurs de cette embellie des réserves de change, l’encaissement de l’allocation des droits de tirages spéciaux du Fonds monétaire international (FMI) équivalent à 1,5 milliard de dollars.

– Le ras-le-bol de Félix Tshisekedi –

Mais fin 2023, l’opinion fait le bilan du quinquennat de Félix Tshisekedi et note, parmi ses points faibles, la chute continue du franc face au dollar. Lors de la campagne électorale pour la présidentielle, le candidat du pouvoir avait étalé, sur les ondes de Top Congo, tout son mécontentement sur le management de la Banque centrale. “Ce n’est pas dans mes prérogatives, mais par deux fois, j’ai convoqué une réunion avec les autorités de la BCC, pour leur demander ce qui ne marche pas…”, avait, en substances, confié le président-candidat sur la sempiternelle question de taux de change.

Mais à la BCC, le triumvirat, Malangu, Fikiri et Pambu, ne se montre guère à la hauteur de ce que le président attend de la BCC : de 2 300 CDF/$, quelques mois plus tôt, le dollar au taux indicatif de la BCC s’échange à 2679.60 FC , le 29 décembre 2023. Alors même, sur différents marchés de la capitale, autant que les cambistes de rue, tout le monde s’active à ce que la barre névralgique de 2500 CDF le dollar ne soit pas dépassée avant les festivités de nouvel an. Dans différents carrefours de la capitale (Rond-point Ngaba, Lemba-Super, Limete Place commerciale, Kintambo Magasin… DGC), des cambistes se passent le mot pour rabattre même le taux à 2450 CDF/$, question de ne pas enflammer les tarifs de biens et services.

– La BCC s’emmêle les pinceaux –

Six mois plus tard, la BCC s’emmêle les pinceaux avec des options superflues et contradictoires. En l’espace de 72 heures, Mme Malangu se rebiffe sur la décision imposant aux sociétés financières de paramétrer leurs terminaux de paiement électroniques (TPE) uniquement en franc congolais. La décision, s’est reprise, le 6 juin 2024, la Gouv, ne concerne pas les distributeurs automatiques des billets. « Il s’agit des terminaux qui sont dans des magasins, à la caisse. Lorsqu’un client a fini de faire ses courses, il peut payer à la caisse. Il peut payer avec des billets, tout comme il peut payer avec une carte bancaire. Il faut faire la différence. La mesure ne vise pas les distributeurs automatiques des billets », a indiqué Malangu Kabedi. L’option levée d’accompagnement du franc congolais dans le secteur du paiement est pourtant contenue dans sa lettre datée du 3 juin, adressée aux directeurs généraux des établissements de crédits et sociétés financières. Des experts en économie et finances publiques dont le prof Godé Mpoy ont pris d’assaut les réseaux sociaux pour démolir la principale motivation de la BCC selon laquelle qu’à travers cette mesure, l’institut d’émission veut renforcer son dispositif d’encadrement du secteur de paiement, en lien avec les mesures d’accompagnement du franc congolais. Et comme pour se couvrir des effets-retour du “marché exclusivement en francs congolais”, Mme Malangu soutient que ces mesures ont été prises lors de la réunion ordinaire du Conseil des ministres du gouvernement de juillet 2023. Et pourquoi avoir mis près d’une année pour les mettre en exécution ? L’on serait tenté de répondre que la Gouv de la BCC n’en ferait qu’à sa tête. Avec l’accompagnement de deux vices-gouverneurs dont l’un s’est même auto-rétrogradé en chargé de communication en signant des communiqués de presse maladroitement rédigés. L’opinion se souviendra de l’émission, l’avant-veille de la noël 2022, de billets pimpant neufs de 20 000 FC avec une drôle signature qui a fait à de faux vrais billets à l’opinion. À mi-mai 2024, les réserves de change de la BCC titillaient les 6 milliards de dollars, se chiffrant en effet à 5 633,69 millions de dollars, soit un niveau correspondant à 3,04 mois d’importations des biens et services. Comparée à la période correspondante de 2023, la Banque centrale a accumulé près de 1 466,99 millions de USD. Ces chiffres-records ne sont que du vent, de la poudre aux yeux, pour l’opinion.

– Mme Malangu joue au Blumenthal! –

Pour certains analystes, les contre-performances de la BCC dans le taux de change qui entraîne de graves incidences sur les prix de biens et services, ont pour genèse la conception “Fmiste” des finances publiques dans le chef de Mme Malangu. Diplômée de l’université libre de Bruxelles, avant d’être nommée à la tête de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi a d’abord travaillé pendant une année au centre d’économie appliquée de l’université libre de Bruxelles, pendant deux ans à la Banque du Zaïre (actuelle BCC) au département des études. Elle a plutôt passé une très grande partie de sa carrière professionnelle au sein du FMI où durant 32 ans, elle a assumé de fonctions notamment de chef de division adjoint et chef de mission pour cinq pays, directrice du centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’ouest, représentante résident du FMI au Bénin et au Cameroun, assistante du directeur de département Afrique, conseillère principale de l’administrateur chargé des pays africains francophones au conseil d’administration du FMI. Or ce n’est plus une révélation, nulle part sur le continent, le FMI en près de soixante ans de présence africaine, n’est parvenue à redresser les finances publiques d’un État.

 

L’institut d’émission, s’étonnent des experts, a préféré maintenir le taux directeur élevé, 25%! alors qu’elle soutient que l’inflation est en baisse. Dans ses notes de conjoncture hebdomadaires devenues sujettes à caution, la BCC soutient, en effet, qu’à mi-juin 2024, le taux d’inflation s’est affiché à 6,96% au 14 juin 2024 contre 8,40% à la même période en 2023. Et les coefficients de réserve obligatoire pour les dépôts de francs congolais à 10% et 0% pour les dépôts à vue et à terme. De même, pour les dépôts en devises, les coefficients de la réserve obligatoire restent inchangés à 13% et 12% pour les dépôts à vue et à terme, respectivement, a indiqué un récent communiqué de la BCC.

 

Le taux directeur est, en pratique, le taux appliqué par une banque centrale pour les prêts qu’elle octroie aux banques commerciales. Il permet de réguler l’activité économique. S’il est élevé, ce que la banque centrale s’emploie à lutter contre l’inflation. Plus le taux directeur est élevé, plus l’obtention de l’argent coûte cher aux banques commerciales. Et, en RDC, la population, les opérateurs économiques, les consommateurs paient le lourd tribut de cette politique. Mais il n’est que le FMI pour féliciter Mme Malangu, son produit !, “de la politique monétaire restrictive actuelle qui semble appropriée” pour Calixte Ahokpossi, chef de mission du FMI pour la RDC, qui a également salué “la volonté de la Banque centrale de prendre des mesures supplémentaires, si nécessaire, pour poursuivre la constitution de réserves internationales tout en préservant le rôle du taux de change en tant qu’amortisseur restent essentiels pour renforcer la résilience extérieure”. Il y a 45 ans, des déclarations similaires avaient valu à Blumenthal, représentant résident du FMI au Zaïre, une OQT, Obligation de quitter le territoire, comme on dit en France. Le général Eluki l’a exécuté, pas de manière commode! Dans ce contexte économique où le franc congolais connaît des turbulences continues sur le marché des changes, Félix Tshisekedi, sur qui, repose tout, ratés, couacs, bémols dans la gestion de la chose publique, doit évoquer un cas de force majeure pour remercier Mme Malangu et ses adjoints.

Pold Levi Maweja



La construction du Centre culturel et des arts à Kinshasa, va bientôt toucher à sa fin.

Les images de l’évolution des travaux, ont fait leurs apparitions sur les réseaux sociaux. On y voit un beau bâtiment déjà construit, excepté quelques petits endroits qui nécessitent de petits travaux pour les rendre propres.

On y a vu aussi de très belles salles aménagées, avec des tribunes pour le public.
 
Espérons que l’inauguration de ce bâtiment va intervenir très bientôt, pour le plaisir de l’Etat et de la population.
 
mbote/CC


À l’unanimité de ses membres, le Conseil de sécurité a décidé, vendredi 28 juin, à New York, de reconduire le régime de sanctions sur la République démocratique du Congo (RDC) jusqu’au 1er juillet 2025 et de proroger le mandat du Groupe d’experts chargé d’assister le Comité des sanctions jusqu’au 1er août 2025.

Ces sanctions ne s'appliquent pas aux forces gouvernementales, indique l’ONU sur son site officiel.

Le texte précise que sont reconduites « les mesures sur les armes, les transports et les déplacements, ainsi que les mesures financières, imposées par la résolution 1807 (2008), à l’exception de l’obligation de notification du transfert d’armes et de matériel connexe à la RDC, qui a été supprimée par la résolution 2667 (2022) ».

Ces mesures de l’ONU continuent « de s’appliquer à toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la RDC ».

A propos de l’embargo sur les armes, l'ONU rappelle que les sanctions ne concernent par le gouvernement :

« De même que l’obligation de notification, l’embargo sur la fourniture de matériel et d’assistance militaires ne s’appliquent pas aux forces armées ni aux forces de sécurité du Gouvernement de la RDC, comme indiqué par le Conseil dans sa résolution ».

radiookapi.net/CC



 

Le Président de la République encourage la consolidation et la pérennisation du dialogue social entre toutes les parties prenantes en prévision d’une rentrée scolaire et académique apaisée. Félix Tshisekedi l’a affirmé vendredi 28 juin au cours du troisième conseil des ministres du Gouvernement Suminwa. 

L'éducation demeure une priorité du Gouvernement, a indiqué le chef de l’Etat, appelant à la consolidation de la gratuité de l’enseignement de base. 

« En ce qui concerne l’enseignement primaire, il a insisté pour que les efforts consentis pour la gratuité se poursuivent, afin d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires en plus d’accessibilité accrue d’élèves générés par ce programme », a rapporté le porte-parole du Gouvernement,

Le chef de l’Etat a aussi fustigé la spoliation du patrimoine immobilier de l’Etat, notamment à Kinshasa. Tout en appelant les ministres sectoriels à suivre de près cette question, il a annoncé l’organisation prochaine des états généraux du patrimoine de l’Etat.

radiookapi.net/CC

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