Rémi Maréchaux, nommé ambassadeur de France en RDC par Emmanuel Macron, a officiellement pris ses fonctions à Kinshasa en septembre 2024. Dans un message adressé à la communauté française, il a exprimé son enthousiasme à l’idée de renforcer les relations bilatérales entre la France et la RDC, une mission qu’il qualifie d’« honneur » et de « responsabilité ».

Le nouvel ambassadeur, qui avait déjà découvert Kinshasa en 1990 et y avait mené plusieurs missions, succède à Bruno Aubert. Il a salué la solidité des relations entre les deux pays, soulignant les visites récentes des présidents Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron qui témoignent de cette dynamique.

Rémi Maréchaux a également insisté sur l’importance de la communauté française en RDC, évoquant le rôle crucial des établissements scolaires, des entreprises et des associations dans le renforcement des liens entre la France et la RDC. Il s'est engagé à être à l’écoute de cette communauté, tout en approfondissant la coopération bilatérale dans des domaines variés, notamment la culture et l’éducation.

Le diplomate de carrière, ayant exercé dans plusieurs pays africains et institutions internationales, arrive avec une solide expérience dans les relations Afrique-France, notamment en tant qu’ancien ambassadeur à Nairobi et représentant permanent auprès de l’Union africaine.

actualite.cd/CC



La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa, a reçu ce mercredi 4 septembre 2024 une délégation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (MONUSCO), conduite par la Représentante spéciale adjointe pour la protection et les opérations, Vivian van de Perre.

Lors de cette rencontre, la MONUSCO a exprimé son engagement à fournir une assistance sanitaire et psychosociale urgente aux prisonniers affectés par la tentative d’évasion survenue dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024 à la prison centrale de Makala.

« Nous apportons en urgence notre soutien sanitaire et une aide immédiate aux victimes de cette tentative d’évasion, en particulier aux femmes, avec des kits de prévention contre les maladies », a déclaré Van de Perre.

La représentante de la MONUSCO a également exprimé les condoléances sincères de l’organisation suite à cet événement tragique : « Nous sommes profondément attristés par la perte de vies humaines et les blessures subies par les détenus. Nos pensées vont aux familles des victimes en cette période difficile et douloureuse, et nous avons offert notre assistance au Gouvernement », a-t-elle expliqué.

De son côté, la Première Ministre a salué l’engagement et la détermination de la MONUSCO dans la protection du territoire national, ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens. Elle a également indiqué que le Gouvernement a déjà commencé à mettre en œuvre les actions prévues au pilier 2 de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028) pour garantir une meilleure sécurité à la population.

Bruno Nsaka

 



Les Léopards entrent en dance ce vendredi à 17 heures. Ils titillent les Syli National du Guinée. Cette rencontre qui doit donner les couleurs de la suite de la campagne, revêt d’une importance  très significative sur le plan comptable. Desabre qui ne doit pas se trouer, devra opérer des choix forts, afin de composer  avec un onze outillé capable de grappiller les précieux trois points.

Samuel Essende titularisé en juin dans l’axe, pourrait à nouveau, bénéficier de la confiance du français. L’avant de FC Augsburg à montrer de belles avec son jeu en pivot : présent dans les duels et en pointe de fixation. Sans marquer,  l’ancien du PSG a pu mettre tout le monde d’accord.  Il ne reste que plus que les buts pour couronner le tout.

«Je veux de donner du plaisir aux supporters avec les résultats obtenus dans le collectif. Je suis là pour aider mon équipe et de représenter mon pays. Un attaquant, naturellement aime marquer et j’ai envie le faire en sélection. Un attaquant, il ne peut ou ne pas marquer en deux matchs. Je ne suis pas inquiet, ça finira par arriver », a-t-il déclaré à la presse.

L’ancien du PSG dans son assiette visiblement va tenter de rester sur la continuité de ses bons débuts en Allemagne, en Budesliga. Il part pied au plancher pour maintenir au  chaud la charnière Guinéenne dépourvue deux tauliers : Saïdou Sow, Mouctar Diakhaby, forfaits.

Jenovic Lumbuenadio



Samedi 31 août dernier, la commune de Matete a été le théâtre d’une innovation littéraire dans la ville de Kinshasa avec l’inauguration de la Clinique Littéraire de Kinshasa (CLK), une initiative de la fondation Otul ASBL, sous la direction du poète congolais Patrick Kitenge, alias Pat Le Gourou. Ce projet vise à offrir un espace dédié à la création et au développement de l’écriture, mettant l’accent sur l’accompagnement personnalisé des écrivains mais surtout des enfants. 

Conçue comme un espace de soin et de création, la clinique littéraire vise à revitaliser la scène littéraire congolaise. Inspirée par le besoin de soigner une littérature jugée malade, elle offre un cadre où adultes et enfants peuvent interagir et se développer autour de l'écriture.

Lors de la cérémonie inaugurale, Pat Le Gourou a expliqué a souligné l’importance de cet espace où la parole et l’écrit se rencontrent pour soigner les maux de la littérature congolaise. 

« On a pensé à la clinique littéraire parce qu’il fallait d’abord penser à une guérison. Je crois que notre littérature est malade depuis plusieurs années et c’est une maladie que nous voyons, que nous vivons. S’il faut guérir, c’est d’abord une prise de conscience, mais au-delà de la prise de conscience, il faut un cadre. Il fallait trouver un cadre où on échange, un cadre où on interpelle. On a pensé à l’adulte mais surtout à l’enfant. Puisque l’enfant reste ce sol fertile dans lequel il faut mettre le grain », a indiqué l’initiateur de la CLK.

La Clinique Littéraire de Kinshasa se distingue par son approche thérapeutique de la littérature, considérant cette dernière comme un moyen d’expression et de guérison. Pour les enfants, la clinique propose des mesures de prophylaxie littéraire, un soutien scolaire et un accompagnement personnalisé.

« Le suivi scolaire, c’est que l’enfant amène à la clinique tout ce qu’il a en termes de difficulté, il apporte ses cours, ses devoirs à domicile et autres. Il y aura quelqu’un de permanent pour l’accueillir et prendre soin de lui. S’agissant de l’accompagnement littéraire, il y aura des personnes pour prendre l’enfant par la main et le guider dans ses lectures mais aussi dans ses écritures pour permettre à l’enfant de se découvrir lui-même et de prendre sa voie », a ajouté Pat Le Gourou.

Les adultes, quant à eux, bénéficieront de diagnostics littéraires, de soins urgents sous forme d'ateliers et d'hospitalisations pour une formation approfondie. Chaque œuvre, qu'elle soit publiée ou non, est soumise à une critique rigoureuse, permettant aux auteurs d'affiner leur art.

Chloé-Marie Kitenge, 12 ans, est un jeune prodige de la littérature congolaise. Vainqueur du prix littéraire Zamenga section enfants en 2022, elle a partagé son expérience. Elle encourage les jeunes comme elle à plonger dans la lecture et l’écriture, soulignant le rôle crucial des parents dans cet apprentissage.

« Le conseil que je peux donner aux enfants, c’est que grâce aux mots, on peut apprendre plusieurs choses et enrichir son vocabulaire et l’améliorer. Je conseille à tous les enfants de lire et d’écrire plus souvent parce que c’est quelque chose de très important, c’est une chose fondamentale qu’on apprend depuis la maternelle et ici au Congo, je constate qu’il y a encore des enfants qui ont du mal avec la lecture et l’écriture », a-t-elle dit.

Et d’ajouter : 

« Mes parents m’ont encadré dans la lecture et dans l’écriture, principalement mon père qui est lui-même écrivain. J’ai commencé à écrire toute seule par passion mais c’est lui qui m’a aidé à entrer dans ce contexte-là, beaucoup plus sérieusement. Je conseille à d’autres parents d’encadrer leurs enfants, de les suivre dans ce domaine de la littérature ».

L'inauguration a réuni des figures importantes de la sphère littéraire et culturelle de Kinshasa, marquée notamment par la présence de la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo qui, plus tôt, est passée visiter le lieu. 

Le Marc Bamenga, un des initiateurs de ce projet, a exprimé son espoir de voir de nombreux enfants profiter de cet espace unique, promettant des actions de sensibilisation dans les quartiers environnants.

« Nous attendons à ce qu’il y ait beaucoup d’enfants, qu’ils viennent nous visiter mais avant ça nous comptons faire une ronde dans les quartiers, faire du porte à porte pour distribuer des tracts et informer aux parents qu’il y’a un lieu de culture qui était érigé et inauguré en date du 31 août 2024 pour faire justement appel à ces enfants là, qu’ils viennent afin que nous commençons ce processus d’initiation à la chose de la lettre », a-t-il lancé.

La cérémonie a été ponctuée par une prestation de Slam du collectif Tetra (Têtes rares où Têtes travailleuses) captivant l’audience avec des mots puissants et inspirants. Cette performance a illustré l’énergie créative que la clinique souhaite insuffler. Obed Bossa, Fernando Kusenza et Benjamin Masiya ont ostensiblement assuré le spectacle.

La Clinique Littéraire de Kinshasa ambitionne de devenir une référence en matière de promotion de la langue et de la culture francophone, avec en ligne de mire l'organisation du Prix Kinois du Livre. En transformant les maux en mots, elle veut stimuler ainsi une émulation saine entre jeunes et auteurs. Avec cette clinique, Kinshasa pose une pierre angulaire dans l’édifice culturel africain, où chaque individu peut se métamorphoser en un écrivain accompli.

James Mutuba



La capitale de la République Démocratique du Congo s’apprête à vibrer au rythme du jazz avec la 8ème édition du festival “Kinshasa Jazz”, prévue ce vendredi 6 et samedi 7 septembre 2024. Cet événement, placé sous le thème "Jazz for peace” (Jazz pour la paix), aspire à promouvoir la paix dans l'Est du pays, une région en proie à l'insécurité et aux conflits.

Le thème "Jazz pour la paix" n'est pas seulement un slogan, mais un appel à l'action. Les artistes et les organisateurs souhaitent sensibiliser le public aux défis auxquels fait face l'Est du Congo. En faisant résonner leurs voix et leurs instruments, ils espèrent mobiliser la communauté internationale pour soutenir des initiatives de paix.

Lors de la conférence de presse tenue mercredi, Alain Tshovo, coordonnateur de cette édition, a souligné l'urgence de la situation dans les provinces du Nord et Sud Kivu, expliquant l’importance de ce thème. 

« Le manque de paix dans la partie Est de notre pays est un sérieux problème qui préoccupe tout Congolais. Des compatriotes, des familles et des villages sont traumatisés chaque jour à cause de l’insécurité qui sévit dans les provinces du Nord et Sud Kivu. Nous voulons non seulement consoler les victimes mais aussi faire entendre nos voix et nos instruments de musique pour réclamer la paix », a-t-il déclaré.

Un festival pour la paix et la mémoire

En plus de son message de paix, cette édition est également dédiée à la célébration du 50ème anniversaire du célèbre combat de boxe entre Muhammad Ali et George Foreman, connu sous le nom de “Rumble in the Jungle”, qui a eu lieu à Kinshasa en date du 30 octobre 1974 au stade Tata Raphaël. Les performances incluront des reprises jazz de morceaux légendaires, créant ainsi un pont entre le passé et le présent.

Paul Ngoie Leperc, initiateur du festival, a expliqué : "Zaïre 74 est un événement historique qui a vendu l’image positive de notre pays à l’époque. C’est non seulement un évènement sportif mais aussi culturel qui a permis aux grands noms de la scène musicale congolaise tels que Franco Luambo et Tabu Ley, ainsi que les stars internationales comme Miriam Makeba et James Brown, de se produire à cette occasion. Nous voulons leur rendre hommage en interprétant leurs différents morceaux dans le style jazz". 

Le festival promet une programmation riche et variée avec des artistes dévoués à la musique jazz. Parmi les invités, on retrouve des noms tels que David Goma, Ezekiel Fataki, Rodrigue Shungu Wete, et Fabrizio Cassol. Les performances auront lieu à la, baptisée. “Rue de Jazz”, située sur l’avenue de la Bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles à Gombe. 

Des rencontres entre artistes sont également prévues pour réfléchir sur la manière de plaider pour la paix à travers la musique. “Nous aurons des jazzmen qui ont la passion et l’âme pour ce genre musical. Nous invitons les amoureux de jazz à nous rejoindre pour soutenir cette noble cause,” a conclu Paul Ngoie.

Les discussions et ateliers prévus visent à explorer comment la musique peut être un vecteur de changement social. En réunissant des musiciens engagés, le festival espère inspirer de nouvelles initiatives pour la paix et la réconciliation.

Le jazz a trouvé sa place en République Démocratique du Congo depuis maintenant près de 30 ans. Cependant, ce genre musical a vu le jour il y a un peu plus d’un siècle aux États-Unis, au sein des communautés afro-américaines, avant de se répandre à travers le monde. Le jazz se joue avec des instruments tels que la trompette, le trombone, la clarinette, le saxophone et le piano. On y ajoute également la guitare, la batterie et la contrebasse.

Créé en 2017, le festival Kinshasa Jazz est une tribune qui programme uniquement les artistes pratiquant la musique Jazz.

L’idée du festival est de faire découvrir au public kinois le jazz, en organisant des ateliers et autres conférences entre les initiés autour du jazz et ses principes.

James Mutuba

 



De retour d'une mission au centre du pays, le ministre de la Justice, Constant Mutamba, s'est immédiatement rendu à la prison centrale de Makala à Kinshasa, où 129 détenus ont été tués dans ce que le gouvernement qualifie de tentative d'évasion survenue dans la nuit du 1er au 2 septembre.

Visiblement furieux, Mutamba a exprimé sa colère devant les journalistes sur place : « Je viens d’atterrir et, croyez-moi, je réglerai cette affaire en deux semaines. J’ai alerté à maintes reprises, mais tout le monde s’est ligué contre moi. Voilà le résultat ! C’est un sabotage des actions du Chef de l’État, et cela ne passera pas inaperçu. Chaque semaine, les magistrats envoient des détenus ici sans tenir compte de la capacité de la prison. »

Mutamba a rejeté la thèse d’une évasion, affirmant : « Vous venez ici et vous faites sortir les gens clandestinement. C’est un acte de sabotage, ce n’est pas une évasion. » Il a directement accusé les magistrats d’être à l’origine du problème : « Toutes les fois où j’ai désengorgé, ils ont envoyé le double. Depuis que j’ai commencé, combien de détenus ont été envoyés ici après le désengorgement ? C’est là où on saura d’où est parti cet acte de sabotage. On va sérieusement sanctionner. »

Trois jours après l'incident, les autorités semblent avoir repris le contrôle de la prison de Makala. Hier, mercredi, la Première ministre Judith Suminwa s'est rendue sur les lieux pour évaluer l'ampleur des dégâts et constater la reprise des services de la prison, accompagnée d'une délégation gouvernementale.

L’objectif des autorités, comme l’a exprimé Constant Mutamba, est de réduire de moitié la population carcérale de Makala, une prison conçue pour 1 500 personnes mais qui en abrite actuellement près de 15 000.

En parallèle, le Bureau du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de la RDC a exhorté les magistrats à poursuivre les arrestations et à continuer d’exercer leurs fonctions conformément à la loi, malgré les récentes directives du ministère de la Justice restreignant les transferts de détenus. Lors d'une réunion tenue ce mercredi à la Cour constitutionnelle, le CSM a réagi aux propos du Vice-ministre de la Justice, qui avait annoncé l’arrêt des transferts de détenus préventifs à la prison centrale de Makala et à la prison militaire de Ndolo.

actualite.cd/CC



Le directeur de la prison centrale de Makala, Joseph Yusufu Maliki, a été suspendu et est actuellement recherché par les autorités, trois jours après le carnage survenu lors d'une tentative d'évasion dans la nuit de dimanche à lundi.

Cette décision a été prise mercredi par le ministre de la Justice, Constant Mutamba, après une visite sur place à la prison. Selon des sources au ministère de la Justice, Joseph Yusufu Maliki aurait déjà quitté le pays, alors que des mesures ont été prises pour son arrestation. L'intérim de la direction de la prison de Makala a été confié à Deko Madeleine, auparavant directrice adjointe.

Lors de sa visite à la prison, Constant Mutamba a remis en question la version officielle de la tentative d'évasion, évoquée par la Première ministre et d'autres membres du gouvernement. Il a plutôt accusé certains responsables de "sabotage" en raison de la surpopulation de la prison, causée par l'envoi de détenus supplémentaires sans tenir compte de la capacité d'accueil de l'établissement. Le ministre de la Justice a promis de prendre des mesures sévères dans les deux semaines à venir.

Le Conseil supérieur de la magistrature a exprimé son opposition à la décision de Constant Mutamba d'ordonner aux magistrats de suspendre le transfert de détenus à Makala, soulignant ainsi les tensions entre les différentes institutions judiciaires du pays.

actualite.cd/CC



Finale 2006 : Eto’o dévoile le mea culpa de Ronaldinho à la mi-temps.

 Près de 17 ans après la légendaire finale de la Ligue des Champions 2006 entre le FC Barcelone et Arsenal, Samuel Eto’o a levé le voile sur un épisode méconnu de ce match historique.

Invité de l’émission « The Bridge » sur la chaîne YouTube d’ESN Media, l’ancien attaquant des Blaugranas a révélé une anecdote saisissante sur ce qui s’est passé dans les vestiaires barcelonais à la mi-temps.

Alors que le Barça était mené 1-0 alors qu’Arsenal évoluait à 10 contre 11, Eto’o a expliqué que la cause de ce retard était à imputer à Ronaldinho, « le meilleur joueur » de l’équipe à l’époque.
 
« À la mi-temps, on est mené 1 à 0 et Arsenal est à 10. Tu sais pourquoi on est mené ? Parce que Ronaldinho, le meilleur joueur, il voulait jouer seul », s’est souvenu l’ancien international camerounais.

Excédé par la performance de son coéquipier, Eto’o n’a pas hésité à prendre la parole dans le vestiaire. « J’arrive dans les vestiaires, ils ont tous la tête baissée. Je leur dis : mais vous faites quoi ? Levez-vous, je vais marquer, je suis encore là, vous avez peur de quoi ? », a-t-il raconté.

C’est alors que Ronaldinho a pris ses responsabilités, face au groupe. « Je lui dis : Ronny, soit tu joues avec nous, soit tu vas t’assoir sur le banc. Et c’est là que tu vois le grand joueur. Il nous réunit tous et il dit : je vous demande pardon », a révélé Eto’o.

Galvanisés par ce mea culpa du Brésilien, les Barcelonais ont alors renversé la situation au retour des vestiaires. Eto’o a marqué, comme il l’avait annoncé, et le Barça s’est finalement imposé 2-1 pour remporter la Ligue des Champions.

Une anecdote rare qui illustre la force de caractère de Ronaldinho, capable de reconnaître publiquement ses erreurs pour mieux mobiliser ses coéquipiers. Une leçon de leadership qui a permis au Barça de soulever le prestigieux trophée européen cette année-là.
 
mbote/CC


Le ministère des infrastructures et travaux publics de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, annonce la fermeture partielle de la route nationale nº1 sur l'axe compris entre Matadi Kibala et le Camp PM pour raison des travaux de bétonnage.

D’après un communiqué signé par le ministre Alain Tshilungu et parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD, ces travaux seront exécutés par l'Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) sur une distance de 250 mètres. Ils seront effectués de 01h00' à 03h00' à partir de ce jeudi 05 septembre.

Ainsi, une demi-chaussée de cet axe sera fermée, rendant donc 4 mètres de largeur de la route indisponibles. Cependant, l'autre demie chaussée restera ouverte pour assurer la continuité du trafic.

Le ministère sollicite l'indulgence des usagers pour les désagréments éventuels qui seront occasionnés par cette fermeture temporaire, et rassure les usagers un retour au calme normal dès la fin des travaux invitant la Police Nationale Congolaise à prendre toutes les dispositions pour garantir la bonne marche des travaux et l’ordre public.

David Mukendi



Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, a conclu le premier forum RDC-Chine, déroulé à Beijing, en adressant un message rassurant aux investisseurs chinois. Il a rappelé que le Président Tshisekedi s'est engagé à garantir la sécurité des ressortissants chinois en RDC -République Démocratique du Congo-, ainsi que celle de leurs investissements.

"On attend vraiment beaucoup de ce forum, c'est-à-dire qu'on attend concrètement que les investisseurs chinois viennent en RDC. Ils seront bien accueillis, et nous allons veiller à ça. Le Président Tshisekedi a confirmé à son homologue chinois de la question de la sécurité tant physique des Chinois, qui vont venir et qui vivent en RDC, ainsi que leurs investissements seront pris en charge et sécurisés", a-t-il déclaré.

Pour rappel, le Chef de l'État Félix Tshisekedi veut renforcer le partenariat entre la RDC et la Chine, notamment, dans le secteur de l'agriculture. Il l'a dit au cours de son tête-à-tête avec le Président chinois, Xi Jinpinp, lundi 02 septembre 2024.

Deux jours plus tard, la RDC et la Chine ont signé un protocole d'accord pour la construction d'une série de centrales photovoltaïques d'une capacité totale de 600 mégawatts, situées dans le bassin de la rivière Lualaba, entre les centrales hydroélectriques de Nzilo et Busanga. La partie congolaise était représentée par le ministre des Ressources hydrauliques et de l'Électricité, Teddy Lwamba.

Gratis Makabi

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