L’Université de Kinshasa se trouve fortement menacée par la vétusté de ses infrastructures et les têtes d’érosion exposent certains bâtiments à l’écroulement à la suite de fortes pluies. Le recteur de cette institution universitaire, Pr Jean-Marie Kayembe l’a déclaré lors de son échange mercredi 2 mars avec le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela.

« Je suis venu présenter quelques doléances pressantes au Sénat. Il s’agit notamment de la vétusté et la destruction très importante de la voirie à l’UNIKIN, qui risque de nous faire perdre une infrastructure acquise, il y a plus de 60 ans », a indiqué le Pr Kayembe.

Il déplore aussi les conditions des auditoires dans lesquels se donnent les cours.

« Nous voulons prévenir d’autres ‘’Matadi Kibala’’ [des morts enregistrés après avoir été électrocutés à la suite de la coupure d’un câble électrique dans le marché de Matadi Kibala à Kinshasa], notamment en pensant à reconstruire correctement l’infrastructure électrique et donner à nos enfants des conditions humaines d’encadrement et d’enseignement », a plaidé le recteur de l’UNIKIN.

Il se dit rassuré d’avoir frappé à la bonne porte, et dit être confiant « pour la suite et espère trouver très vite les solutions. »

radiookapi.net/CC



Le ministère public s'est exprimé ce mercredi 02 mars 2022 sur les accusations portées contre l'ex-président de la République Joseph Kabila comme étant l'auteur intellectuel du double assassinat des défenseurs des droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Le sénateur à vie a été cité par Paul Mwilambwe comme le commanditaire principal de ce forfait. 

L'auditeur général a estimé qu'aucun élément pouvant démontrer la responsabilité de J. Kabila n'a été brandi. 

« Paul Mwilambwe a affirmé que Christian Kenga Kenga lui avait dit que l'ordre est venu de Joseph Kabila. Cette allégation n'a pas été suffisamment appuyée par d'autres éléments ou moyens pour impliquer le sénateur à vie », a fait savoir le ministère public dans son réquisitoire. 

Pour l'auditeur général, il aurait fallu que la Haute cour militaire autorise la comparution des personnes citées par Mwilambwe pour la confrontation afin d'élucider cette question. 

« Le souhait aurait été que les personnes citées soient invitées par la Haute cour pour respecter le principe du contradictoire », a-t-il indiqué.

Dans sa narration des faits, le ministère public a par ailleurs chargé l'ancien inspecteur général de la police, le général John Numbi, d'avoir organisé ce double assassinat et d'en être l'auteur intellectuel. 

Lors de sa plaidoirie le 16 février dernier, Me Peter Ngomo, l'un des avocats des parties civiles, avait articulé son argumentaire sur la responsabilité de personnalités citées dans cette affaire. En premier lieu, il avait relevé l'implication de J. Kabila.

Il avait motivé sa position par la tenue d'une réunion sous la houlette de l'ancien chef de l'État au cours de laquelle l'idée d'éliminer Chebeya a été étudiée au préalable. 

«... Lors d'une rencontre présidée par l'ex-président Joseph Kabila, ce dernier a eu à faire part au général John Numbi des insomnies que Floribert Chebeya lui faisait subir. Ensemble, nous pensons qu'ils ont aussi décidé les moyens d'y mettre fin. D'où, les propos tenus par l'homme de Malemba Nkulu, le général John Numbi, lors d'une réunion qui avait suivi cette rencontre ayant connu la participation de Christian Ngoy Kenga Kenga et Daniel Mukalay, mais aussi la somme de 40.000 dollars américains donnée à Jean-Claude Yav. C'est pourquoi, nous plaçons Joseph Kabila Kabange au sommet de cette organisation comme auteur intellectuel du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Il en est de même pour John Numbi, Daniel Mukalay, Christian Ngoy Kenga Kenga, etc. Les autres agissant tantôt comme co-auteurs ou complices », avait-il affirmé. 

Il sied de noter que la Haute cour militaire siégeant au second degré sur ce dossier, avait rejeté le 19 janvier dernier, la demande de comparution de J. Kabila. Cette requête avait été soumise par les parties civiles. 

Merveil Molo



Le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) a annoncé, ce mercredi 2 mars, la reprise des activités académiques après la signature officielle du communiqué conjoint entre le gouvernement et le ban syndical.

En effet, dans ce document conjoint, l'association des professeurs rappelle qu'après plusieurs rencontres tenues dans le cadre des négociations pour déboucher à un compromis réaliste, un protocole d’accord a été contenu dans le cahier des charges du RAPUCO, négocié et retenu pour exécution par le gouvernement.

«  … le RAPUCO a décidé de suspendre la grève décrétée depuis le 05 janvier 2022 avec comme conséquence la reprise des activités académiques dans les établissements publics. Ceux qui sont prêts peuvent reprendre dès ce jeudi », a déclaré le coordonnateur du RAPUCO, le professeur Rodolphe Iyolo.

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a, au nom du gouvernement, réaffirmé la volonté de répondre favorablement aux revendications des professeurs qui se traduisent notamment par :

- L’amorce dès ce jour du processus de compensation de la perte du pouvoir d’achat conformément au premier alinéa de l’article 2 du protocole d’accord du 14 février 2022 ;

- Le lancement officiel des travaux de la commission paritaire le lundi 07 mars 2022.

Par ailleurs, pour Muhindo Nzangi Butondo, le communiqué conjoint signé par le gouvernement et le RAPUCO est un mot d’ordre lancé pour la reprise des cours dès ce jeudi 3 mars dans les établissements publics.

Concernant la suite des revendications des professeurs, le ministre Muhindo a rassuré qu'elles seront rencontrées progressivement.

« Les autres revendications des professeurs seront rencontrées progressivement. Nous pouvons aujourd’hui nous satisfaire d’avoir évité l’année blanche. Nous allons prendre les dispositions pour récupérer les deux mois perdus », a-t-il conclu.

Jordan MAYENIKINI



Confidences du chauffeur du ministre :

... Comme tous les matins, de bonne heure, je suis présent à la résidence ministérielle,  pour le service du jour. Comme tous les matins, je suis accueilli par le gardien à l'entrée, puis par le garde du corps, puis par la domestique,  puis par le jardinier.  Ici. C'est un rituel,  et cette ronde  me permet à chaque escale des salamalecs matinaux, de recueillir des bribes de rumeurs au taux du jour. Peu de nouvelles aujourd'hui,  ni de la part du gardien à l'entrée, personnage indiscret;  ni de la part du garde du corps toujours sur ses gardes; ni de la part de la domestique, une vraie pie;  ni de la part du jardinier, homme sage et pondéré. Pas de nouvelles donc aujourd'hui, sauf peut-être la visite inattendue du cousin "sang-pour- sang" de notre ministre d'État: le professeurrr (on roule, s'il vous plaît, la dernière syllabe avec respect...). Visite d'autant plus impromptue, d'après le gardien à l'entrée, que le cousin-professeurrrr a débarqué avec sa femme et ses deux enfants dont l'un attend la fin de la grève des enseignants pour s'inscrire à l'université. La domestique a renchéri en m'expliquant que cet exil serait indépendant de la volonté du cousin-professeurrrr,  expulsé récemment de son logis de locataire  pour insolvabilité. 

Je venais à peine de ponctuer la conversation à bâtons rompus avec la domestique lorsqu'est apparu le jardinier en compagnie justement du fameux cousin-professeurrrr. Toujours direct et affable, le professeurrrr m'a expliqué, comme dans une sorte de confidence, combien les temps sont durs, comment il a résolu de trouver des solutions urgentes pour la survie, en taillant un périmètre en friche dans l'immense jardin du ministre, afin de le transformer  en champ agricole. Le professeurrr m,a dit y avoir déjà enfoui des graines de haricots, d'arachides et de maïs ainsi que des boutures de légumes "kikalakasa" et du safoutier. Le prof m'a expliqué aussi, la larme au coin de l'oeil, qu'il devenait difficile de nouer les deux bouts du mois, difficile de se concentrer sur deux bouts de sa logique scientifique ; il m'a montré également comment son d'embonpoint habituellement rondelet s'est rétréci au point d,échapper à l'étau d'une ceinture d'ailleurs passablement rognée... Le prof a évoqué avec émotion le sort de son fils nouvellement inscrit à l'université et victime collatérale d'un papa prof gréviste !

Puis, le cousin-professeurrrr a empoigné une houe et s'est mis rageusement à creuser le sol, aidé en cela par le jardinier. Entre deux coups de houe, le prof prenait un petit temps pour tisser un autre trait qui prolonge la conversation à bâtons rompus. Il tenait à me prendre à témoin, je ne sais pourquoi, sur le cas malheureux de son fils candidat universitaire, de plus en plus impatient, de plus en plus révolté. Fils révolté contre le monde entier. Révolté contre ce qu'il appelle "les logiques sophistiquées des profs". Révolté contre "les tours de Babel des disciples indisciplinés ". Contre "les tours d'ivoire des vieilles têtes tondues mais couronnées"

 YOKA Lye



Dans le cadre de deux matchs de barrage aux éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 opposant Les Léopards de la RDC aux Lions de l'Atlas du Maroc, Son Excellence Serge Chembo Nkonde, Ministre des sports et loisirs lance sous le haut patronage du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi, une campagne de communication nationale 360° en soutien à l'équipe nationale de Football. 

Cette campagne dénommée " 1973 " associée à la tagline " Fimbu ti na Qatar ", invite les congolais à s'unir autour des Léopards afin de les motiver à rééditer l'exploit de la qualification à la Coupe du monde comme l'ont fait leurs aînés en 1973, pour le mondial 74 face à la même nation. 

Cette campagne qui s'annonce originale, déjà lancée en vidéo , sera déployée dans tout le pays et sur différents supports innovants avant et pendant le match, selon les informations recueillies auprès de nos sources proches du Ministre.

Dans le même élan, deux pages ont été créées sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) pour partager les différentes actions de mobilisation générale. 

actualite.cd/CC



Le Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr. Denis Mukwege, a réitéré sa ferme volonté de voir les auteurs des atrocités dans la partie Est du pays être punis par la justice. Ce mercredi à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, devant plusieurs scientifiques, étudiants, membres des institutions provinciales et de quelques diplomates, il a expliqué qu'il n'y aura pas de paix sans justice pour les victimes des affres de la guerre.

" Nous ne pouvons pas espérer avoir la paix sans justice, et cette justice ne se négocie pas", a déclaré Denis Mukwege dans la salle Monseigneur Tshibangu Tshishiku de l'université de Lubumbashi.

Pour celà, a t-il poursuivi, le gouvernement congolais doit faire sa part en mettant en place des mécanismes pour une justice transitionnelle.

"...Le chef de l'État avait demandé au gouvernement d'inscrire dans son agenda la justice transitionnelle, je pense que cela est une étape cruciale pour construire des preuves. Nous pensons qu'on peut commencer à faire des exhumations pour préserver des preuves. Pour rendre justice aux victimes des violences sexuelles, il faut un cadre précis, un cadre juridique. Nous avons ainsi proposer un document pour la justice transitionnelle en RDC, cela va permettre d'avoir une stratégie nationale de justice transitionnelle ", a fait savoir le Docteur Denis Mukwege.

Le Tribunal Pénal international pour la RDC devrait être mis en place et serait une aubaine face aux actes des violences connues en RDC, a renchéri le Prix Nobel de la Paix 2018.

En séjour à Lubumbashi, Denis Mukwege a animé deux conférences.

Avec les étudiants en médecine et d'autres chercheurs en santé publique, il a été question de la prise en charge des fistules traumatiques uro-génitales et genito-digestives basses.

José MUKENDI



Communiqué

La Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations, « DGRAD» en sigle, et la Direction Générale du Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, informent les titulaires des droits miniers et/ou de carrières que les Notes de Débit et de Perception relatives aux droits superficiaires annuels par carré, pour l'exercice 2022, sont disponibles aux guichets du CAMI, situés :

- A Kinshasa, au croisement des Avenues Mpolo Maurice et Kasa-Vubu, dans la Commune de la Gombe ;

- A Lubumbashi, Avenue Lumumba, N°2575, Commune de Kampemba ;

- A Bukavu, Avenue Kalehe N°32, Q/Nyalukemba, Commune d'Ibanda;

- A Kisangani, Boulevard du 30 juin, Rond-Point Canon, Commune de Makiso ;

- A Kindu, Avenue du 4 janvier, N° 344, Commune de Kasuku.

Par conséquent, tous les titulaires sont invités à les retirer en vue de procéder 2022, conformément aux dispositions légales et réglementaires paiement desdits droits, au plus tard le 31 mars.

Passé ce délai, le CAMI se réserve le droit d'enclencher la procédure de déchéance du droit minier et/ou de carrières non payé et ce, sans préjudice de l'application, par la DGRAD, des pénalités prévues par la loi.

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Plusieurs millions de citoyens vivent une situation humanitaire inquiétante liée à l'activisme des mouvements rebelles en Ituri, dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Dans son rapport du 23 février 2022, l'ONU fait mention de nombreuses attaques armées qui ont contraint les populations à fuir leurs régions. Une situation qui s'est considérablement détériorée au cours de 2 dernières années.

« Depuis le mois d'octobre en particulier, plusieurs attaques de grande ampleur contre les populations civiles, y compris sur les sites des personnes déplacées ont entraîné des mouvements importants des populations. L'insécurité alimentaire affecte près de 3 millions de personnes, notamment dans le territoire de Djugu dont 20% de la population se trouvent en phase d'urgence. La malnutrition aiguë sévère affecte plus de 5.000 enfants de moins de 5 ans », lit-on dans le document.

Par ailleurs, le rapport onusien décrit les conditions difficiles endurées par les femmes enceintes dans la même contrée. A cause de la même insécurité, ajoute-t-il, près de 300 écoles ont également été détruites.

« Près de 48 mille femmes enceintes risquent d'accoucher en situation de déplacement, s'exposant aux complications qui aggravent la morbidité maternelle et néonatale déjà trop élevées dans cette province. 290 écoles ont été détruites ou endommagées depuis le début de la crise », souligne l'ONU.

L'Ituri est l'une des provinces les plus instables du pays sur le plan sécuritaire. Tout comme le Nord-Kivu, la province de l'Ituri a été placée sous état de siège depuis le 6 mai 2022 par le président Tshisekedi.

Isaac Kisatiro



Le tribunal militaire de garnison de Beni a rendu mardi 1er mars son premier jugement dans le procès des ADF et leurs collaborateurs, commencé il y a quelques jours à Beni.
Douze prévenus, parmi lesquels un Rwandais et une Kenyane ont écopé de peines allant de 10 à 20 ans de servitude pénale principale pour participation à un mouvement insurrectionnel.

Mais, ce sont au total 128 présumés combattants ADF et leurs collaborateurs, qui ont été déférés devant le tribunal militaire de garnison de Beni pour y être jugés. Selon des sources judiciaires, il s’agit de Congolais, Kenyans, Ougandais, Rwandais, Tanzaniens et Burundais, poursuivis pour participation à un mouvement insurrectionnel dans le cadre de la rébellion des ADF.

Les présumés assassins du Cheick Ali Amin, président de la communauté islamique et chargé des cultes à Beni, tué par balle le 1er mai 2021 dont la mort a ému plus d’un à Beni, sont parmi ces prévenus.

La population locale attend beaucoup de ce procès. Il s’agit notamment de ceux qui ont perdu les leurs dans les différentes attaques ADF et qui veulent que justice leur soit rendue. Les autorités veulent aussi, à travers ce procès public, montrer à ceux qui s’attaquent aux Congolais qu’ils auront toujours la justice au travers de leur chemin. Un message sans doute aussi à ceux des Congolais, qui, à travers les ADF, s’en prennent à leurs propres concitoyens.

C’est la première fois depuis 2018 qu’un procès des ADF s’ouvre à Beni.

radiookapi.net/CC



Plusieurs miliciens, déjà prêts à se rendre, se disent « déçus » de la lenteur observée dans le lancement du Programme de Démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (DDRC-S). La société civile l’a déclaré mardi 1er mars et plaide pour l’accélération de ce programme. 

Selon elle, des habitants de plusieurs entités du territoire de Lubero sont victimes de « l’activisme accru » des groupes Maï-Maï. 

Ces derniers rançonnent, pillent et ravissent les biens de paisibles populations. 

Le président de la coordination territoriale de la société civile de Lubero, Georges Katsongo, indique que certains miliciens qui s’étaient déjà rendus se sont de nouveau réorganisés dans plusieurs villages et d’autres factions ont vu le jour à partir des scissions d'anciens groupes.  

Il ajoute que ces milices ont multiplié les exactions à l’endroit de la population. Ils rançonnent, pillent et ravissent les biens, notamment des vivres et du bétail dans des fermes des particuliers, notamment à Kaviniro Masereka, Vuyinga, Maeba, Katanga et plusieurs autres villages.  

Dans le secteur de Bapere, outre les exactions commises par les Maï-Maï du groupe UPLC, ces derniers se sont transformés en OPJ à la place de la police.  

D’après la société civile de Bapere, ils ont détenu, la semaine dernière, le chef de localité de Maeba et son secrétaire durant près de quatre jours dans un dossier de vol sous prétexte que l’infraction avait été commise dans la zone sous leur contrôle.  

Le brigadier en chef Josaphat Kalakala, commandant de la police à Kambau, ajoute que ces miliciens interdisent aux agents percepteurs des taxes d’effectuer leur travail sur l’axe Kambau-Bilulu, où eux-mêmes perçoivent des taxes auprès des commerçants.  

Lors de son séjour à Beni il y a quelques mois, le coordonnateur de ce programme, Tommy Tambwe avait affirmé que le travail avait déjà commencé, et qu’il ne restait que les moyens financiers pour la mise en œuvre du programme. 

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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