Le gouvernement a signé, le jeudi 24 février, un protocole d’accord à l'amiable avec le groupe Ventura de l'homme d'affaires israélien Dan Gertler.  Cette attente vient mettre fin au contentieux judiciaire opposait les deux parties et permet à l'État congolais de récupérer des actifs miniers et pétroliers litigieux liés à Dan Gertler. La présidence congolaise se réjouit et parle d’une première historique pour le pays: « L'État congolais va donc revaloriser ces actifs au profit exclusif de la population selon la vision du Chef de l'État », dit le cabinet de Félix Tshisekedi.

Cependant, pour la société civile, ce n’est pas tout. « La récupération des quelques actifs dans l'opacité n'efface nullement les crimes passés ni la corruption de nos dirigeants.  Le temps faisant son travail, la justice sera rendue un jour pour le peuple congolais. Publiez le protocole », demande la Coalition Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) dont le porte-parole Jean-Claude Mputu a accordé une interview à ACTUALITE.CD

Que symbolise pour vous ce protocole d’accord?

Un premier pas dans la bonne direction. Ça fait plusieurs années que la société civile congolaise se bat pour obtenir justice et réparation pour les crimes de Dan Gertler sans voir les autorités s’impliquer. Pour une fois, il y a une réaction de la part d’un pouvoir congolais d’aller regarder dans les affaires de Dan, là où l’ancien régime le protégeait contre vents et marrées. Mais ce Protocole est aussi le symbole de tout ce qui ne va pas dans notre pays. 

C’est-à-dire?

Tout d’abord, l’opacité. Un tel texte doit être transparent et public, on doit respecter les règles et les principes. Le peuple congolais doit savoir ce qu’il contient et quelles sont les obligations respectives des parties signataires. Ensuite, l’absence de justice : Gertler a fait perdre $2 milliards au pays, mais on choisit d’abandonner les poursuites sans même expliquer au peuple ce qui a été récupéré en échange de quoi. On a besoin de l’excellence pour ce pays et de la normalité. Pas d’à peu près.

Etes-vous satisfait de la perspective de trouver un arrangement à l’amiable entre le gouvernement et Dan Gertler?

 La question n’est pas de la satisfaction mais que gagne le Congo et sa population ? On est habitué dans ce pays aux manipulations des politiques qui nous présentent des arrangements bidons entre amis comme si c’étaient des avancées significatives alors qu’au final l’Etat est le dernier dindon de la farce comme l’a dit plusieurs fois Jules Alingete de l’IGF. Il faut que cela cesse.

Le maître-mot pour vous, c’est la transparence…

Discuter avec Dan Gertler pour un arrangement à l’amiable ne peut pas se faire contre des miettes et contre l’intérêt du Congo. Un tel processus doit se faire d’une manière transparente avec l’implication des différents experts et de la société civile pour évaluer le préjudice subit et trouver un bon arrangement pour le peuple congolais. Chaque jour que le document restera secret fera croître nos craintes que nous n’avons toujours pas brisé le cycle des retro commissions considérées comme légales par les plus hautes autorités de la République.

Si la Présidence est réellement fière de ses négociations, si la Ministre de la Justice pense que le document qu’elle vient de signer constitue vraiment une victoire pour le peuple congolais, il ne devrait y avoir aucun obstacle à sa publication.

Sur quels axes aimerez-vous avoir plus d’explication de la part du gouvernement concernant ce protocole d’accord?

Pour ne pas être long, 4 principales choses :

1. La publication du protocole d’accord et de tous les actes y relatifs

2. La liste de tous les actifs, participations et royalties récupérés auprès du groupe de Dan Gertler et la liste des compensations éventuelles pour les pertes du passé

3. Des explications détaillées de la part de l’équipe de négociation au parlement et au peuple sur (1) le choix de ne pas associer le gouvernement aux négociations et (2) le choix d’un arrangement à l’amiable plutôt que de l’ouverture d’une procédure judiciaire, là où plusieurs pays à l’étranger ont ouvert des enquêtes contre Dan Gertler pour des faits de corruption en RDC

4. La publication d’un plan d’action clair sur le sort des biens récupérés pour qu’on puisse s’assurer qu’on ne retombe pas dans le piège d’un nouveau cycle de corruption et de marchés de gré-à-gré.

Que reste t-il à faire, selon vous?

 Malheureusement… TOUT. Car le plus important n’est pas de récupérer 100 millions ou deux blocs pétroliers à Dan Gertler pour les donner à je ne sais qui, là où le Congo devrait récupérer des milliards. Le plus important n’est pas de signer un arrangement mais de combattre efficacement la corruption et de mettre fin à l’impunité. Deux éléments qui détruisent notre pays.

Lutter contre la corruption et l’impunité? Mais c’est ce que fait l’actuel gouvernement non?

Regardez l’histoire des passeports avec Semlex : certes, on a obtenu une baisse du prix de passeport, mais le nouveau régime a signé un nouveau contrat avec les mêmes corrompus, sans appel d’offre et sans le rendre public. Où est la redevabilité ? Où est la justice ? Regardez aussi le RAM : on le déclare illégal et injuste, on fait semblant de nous annoncer sa suppression sans établir ni responsabilité, ni restitution et on veut nous faire croire que c’est une décision salutaire.

Ces cas me font craindre qu’on aura la même chose avec Dan : en dehors des pauvres millions qui seront versés au Trésor pour nous faire taire, on pourrait à nouveau avoir des centaines des millions destinés aux différents Offshores et en contrepartie, M. Dan Gertler va continuer tranquillement ses affaires sans rendre des comptes à la population congolaise. Il va juste avoir des nouveaux partenaires. Bref, il n’y a jamais des coupables dans ce pays. Avec un peu d’argent on peut tout racheter, y compris des crimes contre le peuple.

N’êtes-vous pas dans une sorte de procès d’intention?

Finalement la seule chose qui reste au gouvernement, c’est de publier ce protocole d’accord pour la transparence et le respect des règles, dans l’espoir que cela pourra montrer que j’ai tort de soupçonner le pire.

actualite.cd/CC



Les responsables de l'Inspection Générale des Finances (IGF) ont reçu le jeudi 24 février 2022 au siège de ce service attaché à la Présidence situé dans la commune de la Gombe, une délégation des artistes Congolais, constituée notamment des musiciens et des comédiens.

Il était question pour Jules Alingete Key, inspecteur général chef de service, de sensibiliser les artistes Congolais sur leur contribution dans la lutte contre la corruption et le détournement en République démocratique du Congo. 

Dans une interview accordée à la presse à l'issue des échanges, qui ont aussi connu la participation de l'inspecteur général chef de service adjoint Victor Batubenga, Jules Alingete a rappelé qu'aussi longtemps que la corruption et le détournement persisteront, le développement sera illusoire en RDC. 

"Nous avons voulu échanger avec la crème culture de notre pays pour solliciter leur implication dans la lutte contre la corruption et le détournement déclenchée par son Excellence Monsieur le président de la République et chef de l'État. Nous avons échangé avec eux pour qu'ils comprennent que tant que nous n'aurons pas suffisamment repoussé ce fléau dans notre société, il est illusoire de penser qu'il y aura un développement quelconque. Les artistes ont compris et nous ont promis leur engagement dans l'éradication de la corruption et de détournement dans notre société", a déclaré Jules Alingete. 

Parmi les musiciens qui ont pris part à cette rencontre, l'on peut notamment citer Koffi Olomide, Werrason, Félix Wazekwa, Tshala Muana, Héritier Watanabe, Innocent Balume (Innoss'B) et Bill Clinton.

Rappelons par ailleurs que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la Journée des échanges citoyens initiée par l'Inspection Générale des Finances. À noter que cette rencontre est intervenue après celle avec les étudiants de plusieurs universités de Kinshasa, la capitale de la RDC.

Jephté Kitsita



Le gouvernement provincial du Haut-Katanga annonce l'arrivée du couple royal Belge à Lubumbashi, au mois de mars prochain.

D'après le gouverneur Jacques Kyabula Katwe qui l'a fait savoir le vendredi 25 février 2022 lors du Conseil provincial des ministres, c'est une visite de travail que va effectuer le roi Philippe et la reine Mathilde à Lubumbashi.

« Dans sa communication, le chef du gouvernement provincial a annoncé au Conseil l'arrivée à Lubumbashi dans la deuxième semaine du mois de mars de sa Majesté le roi belge. Le roi Philippe viendra pour une visite de travail », a déclaré Aerts Joseph Kayumba, porte-parole du gouvernement provincial dans un compte rendu télévisé dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Par ailleurs, poursuit le ministre Joseph Kayumba, le chef de l'exécutif provincial a appelé tous les membres de son gouvernement à organiser un accueil digne du rang du couple royal belge dans le Haut-Katanga.

« À ce sujet, le gouverneur de province a donné des instructions précises pour que tout soit mis en oeuvre afin de rendre agréable le séjour du couple royal belge dans la province du Haut-Katanga », a-t-il conclu.

Il est à rappeler que le président Félix Tshisekedi Tshilombo a invité le roi Philippe de Belgique et sa majesté la Reine Mathilde à Kinshasa pour une visite du 6 au 10 mars prochain à Kinshasa. 

D'après le directeur de cabinet du chef de l'État qui a confirmé cette information dans un communiqué, le couple royal Belge sera à la tête d'une importante délégation constituée du premier ministre Belge, Alexander De Croo, de la vice-première ministre des Affaires Étrangères, Sophie Wilmes ainsi que de la ministre de la coopération au développement, Meyrame Kitir.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Au total, 34.848 camions de minerais d'une valeur estimée à plus de 27 millions $ ont été commercialisés entre 2019 et 2022 en toute illégalité. 

Ces chiffres sont contenus dans un rapport de deux enquêtes dont l'une diligentée par le gouvernement provincial du Lualaba et l'autre par des journalistes locaux,  parvenues à la Rédaction de 7SUR7.CD ce vendredi 25 février 2022. 

Selon des personnes interrogées durant l'enquête, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, serait le parrain de la propriétaire de 43 dépôts miniers qui travailleraient sans agrément et sans payer les frais de redevance dûs au Trésor public. 

"En résumé, le rapport que nous avons consulté fait état de l’existence en 2019 des 43 dépôts de stockage de minerais qui ont travaillé sur la route kakanda à 120 km de Kolwezi. Pour cette année seulement, au titre d’agrément et de redevance, l’ensemble de ces dépôts appartenant à une prénommée madame Joyce ( ...). Elle doit à la province du Lualaba un montant de 1.096.500 USD et pour l’année 2020, 39 dépôts ont fonctionné dans le meme système et doivent à la province 994.500 $. Pour l’année 2021, 36 dépôts ont travaillé dans le même village Kamimbi sur la route kakanda et doivent 918 000. $ à la province. Le total cumulé en y ajoutant le mois de janvier 2022 où les camions sortis frauduleusement doivent 663 000$ au Trésor public, se chiffre à 3.672.000$, un vrai pactole !", lit-on dans ce document. 

En outre, ce rapport de 9 pages datée du 3 janvier dernier, le paiement effectué au courant de cette période allant de 2019 à janvier 2022 par les partenaires à Madame Joyce se chiffre à 27 millions $. Ces enquêtes révèlent par ailleurs que 878.400$ pour 34.848 camions sont sortis sans être contrôlés. 

Il est à préciser que dans ce "commerce florissant, plusieurs chinois dont les noms apparaissent clairement dans le rapport ont travaillé de concert avec les dépôts illégaux". 

"Pour bien comprendre l'étendue de cette fraude, les enquêteurs ont établi que l'installation et le fonctionnement de ces dépôts ont été facilités par le ministère provincial des mines du Lualaba et couverts par la coopérative COMIAS SCOOP qui appartiendrait à Mr Erick Tshisola, le directeur de cabinet du ministre provincial des mines", lit-on dans ce document. 

Les mêmes enquêteurs appellent les autorités compétentes d'imposer des sanctions exemplaires contre toutes les personnes impliquées dans cette magouille afin de restaurer non seulement l'État dans ses droits mais surtout pour décourager la fraude fiscale. 


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Alphonse Muderwa



Le gouvernement Congolais et l'homme d'affaires Dan Gertler ont accordé leurs violons sur les actifs miniers et pétroliers, le jeudi 24 février dernier.

C'est Rose Mutombo Kiese, ministre d'État et ministre de la Justice et garde des sceaux qui a signé cet accord sur les actifs miniers et pétroliers avec l'homme d'affaires Dan Gertler tard dans la soirée du jeudi dernier.

D'après la cellule de communication de la présidence de la République démocratique du Congo qui rapporte cette information dans une dépêche parvenue à 7SUR7.CD ce samedi, la signature de cet accord est intervenue en présence du directeur de cabinet du chef de l'État Guylain et son adjoint André Wameso ainsi que de l'ambassadeur itinérant du chef de l'État Luabeya et du chargé des missions du chef de l'État Taylor Libanga.

La ministre Rose Mutombo qui fait état d'un grand événement pour la République démocratique du Congo indique que ce contrat vient ainsi mettre « fin au différend qui opposait la RDC et le groupe Ventura ».

Le gouvernement Congolais reprend ainsi le contrôle de ses actifs miniers et pétroliers grâce à la signature dudit accord.

Toutefois, cet accord consacre un règlement à l'amiable du différend entre le groupe Ventura de l'homme d'affaires Dan Gertler et le gouvernement Congolais.

De son côté, l'homme d'affaires Dan Gertler a salué l'aboutissement heureux de ce différend qui a mis longtemps entre les deux parties.

Il sied de noter que la ministre Rose Mutombo se félicite du fait que la République démocratique du Congo a récupéré pour la première fois ses actifs miniers et pétroliers.

Jephté Kitsita



Le joueur international congolais Meschack Elia Lina ne sera pas présent lors du match entre la République démocratique du Congo (RDC) et Maroc, prévu au mois de mars prochain, dans le cadre des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 - zone Afrique. L'annonce a été faite jeudi 23 février par le ministère des Sports, Serge Konde, lors d'une rencontre avec la presse sportive à Kinshasa. 

Le ministre Konde a levé le coin de la voile en précisant que « la situation de Meschack Elia est politique et non sportive. Il a demandé l'asile politique en Suisse, il sera absent au match RDC - Maroc ». 

Meschack Elia, qui évolue actuellement à Young Boys, club de la première division du championnat de Suisse a plusieurs fois refusé de répondre aux invitations du staff technique de l'équipe nationale de la RDC lors des différentes échéances sportives. 

L'attaquant congolais justifie son refus par l'attente du dénouement de sa situation au niveau du Tribunal arbitral des sports (TAS) dans le litige de son transfert, qui l'oppose à l'équipe de Tout puissant Mazembe de Lubumbashi.  

« Il y a eu chipotage dans la régularisation de la carrière du joueur au sein de Young Boys en Suisse. Le joueur Meschack Elia s'est déclaré réfugié politique ; raison pour laquelle même ses parents vivent en Suisse pour les mêmes raisons politiques », a expliqué le ministre Konde pour éclairer le public sportif ; avant d’ajouter :   

« Ils sont allés plus loin à dire que, s'ils rentrent au pays, il sera tué parce qu'il est poursuivi par les politiciens. Si aujourd'hui la Suisse doit le libérer, ce n'est plus le cas du club. Ça devient un problème politique, il faut un jugement qui dit que ce réfugié n'a plus de problème dans ont pays, on peut maintenant le libérer ». 

Le Fédération congolaise football Association (FECOFA) avait suspendu le joueur Meschack Elia pour 12 mois, à la suite de la plainte de Mazembe. Le club lushois avait signalé la disparition de son joueur après un test concluant à Anderlecht en Belgique où il était transféré. 

radiookapi.net/CC



Depuis 2019, le Parlement Européen a créer un prix dénommé « European Women's Leadership Award » pour les femmes extraordinaires. Cette année, sept femmes ont été proclamées. Parmi elles, Marie-Dolorès Mabuila, originaire de la République Démocratique du Congo.

Ce prix met un focus sur les femmes qui à un certain moment de leur vie, « ont décidé de suivre leur rêve, de rompre avec les obligations traditionnelles autour d'elles, de défier les domaines à prédominance masculine, d'agir de manière respectueuse afin de donner l'exemple à toutes celles qui n'osent pas (encore) faire entendre leur voix et développer leur potentiel », explique le Parlement Européen.

Marie-Dolores Mabuila est arrivée en Belgique au cours des années 1970 avec ses parents. Elle y a grandi jusqu’à intégrer la Police de Bruxelles. Après plus de 15 ans dans ce secteur, elle s’est inscrite à l’Université Libre de Bruxelles où elle va décrocher successivement un master en criminologie et en sciences politiques, renseigne le media La Libre.be
 
Avec plus de 20 ans dans la police, Marie-Dolores Mabuila ambitionne de « mettre à la disposition des nouvelles autorités de son pays (RDC) son expérience dans la lutte pour le maintien de l’ordre social par des mesures préventives mais aussi répressives ».
 

Six autres femmes ont également été choisies. Il s’agit de Chantal Hemerijckx (Belgique), Thao Kilbee (originaire de Vietnam, Belgique), Monique Ouassa Kouaro (Bénin), Rita Ricketts (Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni), Jamila Sedqi (Maroc), Svetlana Spaic (Yougoslavie, Serbie, Paris).

La cérémonie de remise des prix sera diffusée en direct en anglais ou en français sur la chaîne YouTube “Hessen in Berlin und Europa”.Avec le soutien de la Représentation du Land de Hesse auprès de l'UE, cette année, les prix seront remis par la Vice-Présidente du PE Nicola Beer. Lucia Puttrich, Ministre des Affaires fédérales et européennes du Land de Hesse, prononcera un discours de bienvenue.

La première cérémonie a eu lieu en mars 2019 au Parlement européen à Bruxelles. Depuis lors, en raison des restrictions liées au COVID-19, les cérémonies sont organisées par la Représentation du Land de Hesse auprès de l'UE à Bruxelles.

Prisca Lokale

 


 

Le staff technique de Tout Puissant Mazembe a publié vendredi 25 février 2022, la liste de 23 joueurs convoqués en prévision de son Coton Sport de Garoua du Cameroun, prévu le dimanche 27 février au stade de la commune de Kamalondo à Lubumbashi dans le cadre de la 3ème journée de la phase des groupes de la Coupe de la Confédération africaine de Football (CAF). 

Sur cette liste, l'entraîneur Franck Dumas a ajouté quatre joueurs qui étaient absents pour plusieurs raisons lors du match de la 2ème journée face à Al Masry d'Égypte. 

Il s'agit de Kabaso Chongo, Kévin Mondeko, Suleman Shaibu et Patient Mwamba, qui sont avec le groupe déjà internés depuis 72 heures au centre Futuka. 

Voici les 23 convoqués : 

 - BALEKE 

- BILEKO 

- BOSSU 

- CHONGO 

- ISSAMA 

- KINZUMBI 

- KITAMBALA 

- KOUAME 

- LIKONZA 

- LUZOLO 

- MASENGO 

- MONDEKO 

- MOUNKORO 

- MPUTU 

- MWAMBA 

- MWAPE 

- NGALAMULUME 

- NGIMBI 

- OCHAYA 

- SHAIBU 

- SIADI 

- ZEMANGA 

Au classement dans ce groupe C, AL Masry est en tête avec 4 points +2, suivi de TP Mazembe 3 points -1. En troisième position, vient Coton Sport avec 2 points, et en dernière position, AS Otoho (1 point -1).

radiookapi.net/CC



Gentiny Ngobila Mbaka, gouverneur de la ville-province de Kinshasa, a participé à la conférence des bailleurs de fonds pour la mise en place d'un plan directeur pour le développement des transports de la capitale de la République démocratique du Congo, ce jeudi 25 février 2022.

Selon la cellule de communication du gouvernorat de province qui livre la nouvelle à 7SUR7.CD, le chef de l'exécutif provincial a noté, au cours de cette cérémonie qui s'est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement central et des organisations internationales, l'importance pour la ville de Kinshasa de se doter de ce plan pour les transports adaptés aux réalités du moment.

"Gentiny Ngobila Mbaka a fait savoir à l'assistance que la ville de Kinshasa s'est dotée, depuis août 2015, d'un document de planification générale nommé Schéma d'Orientation Stratégique de l'Agglomération Kinoise (SOSAK) et ce, assorti d'un plan particulier d'aménagement de la zone Nord PPA. Pour lui,   ce document d'une importance capitale permettra de relever les défis dans ce secteur et  constitue également un cadre de référence pour différentes politiques sectorielles sur les thèmes de l'habitat, de la mobilité, des équipements structurants, des activités économiques,  de l'environnement et de l'organisation de l'espace d'une manière générale", lit-on dans cette dépêche de la cellule de communication du gouvernorat de Kinshasa.

De son côté, ajoute la même source, l'ambassadeur du Japon en RDC, Hiroyuki Minami a souligné que la coopération japonaise à travers la JICA existe entre les deux Nations depuis longtemps.

"C'est dans ce cadre que pour le secteur des infrastructures, le Japon est intervenu récemment en avril 2021 avec l'octroi d'un important lot de matériels d'une valeur estimée à environ 9 millions de dollars pour appuyer les travaux d'entretien routier de la ville de Kinshasa afin de permettre aux populations de profiter de ses voiries", a-t-il expliqué.

Il a aussi appelé les autres organisations internationales dans cette conférence à accompagner la République démocratique du Congo sous l'impulsion de son président, Félix Tshisekedi.

Il est à noter qu'avec une population estimée à environ 15 millions d'habitants, la ville-province de Kinshasa est confrontée à plusieurs défis liés notamment à son développement économique, social, démographique et des infrastructures dont les transports et le logement.

Dans ces assises des bailleurs de fonds qui ont été suivies d'une table ronde, la levée des fonds estimée à plus de 30 millions de dollars américains pour couvrir toute l'étendue de la capitale, connaîtra un apport considération du Japon. C'est à l'horizon 2040 que la configuration de ce secteur de transports subira une modernité adaptée aux réalités démographiques dans la capitale Kinshasa.

Jephté Kitsita



Le recteur de l'Université Protestante au Congo (UPC), et responsable de l'Église Protestante au Congo Monseigneur Daniel Boliya Ngoy a porté sur fonts baptismaux le jeudi 24 février 2022 à Kinshasa, le livre "D'un Bindonville à la Primature" de feu écrivain Tshitenge Lubabu et Bertin Makolo.

Ce livre de 221 pages retrace le parcours de l'ex-premier ministre de la RDC Augustin Matata Ponyo dès son enfance dans la province du Maniema dans l'Est du pays en passant par la Banque Centrale du Congo, le Bureau Central de Coordination (BCECO) jusqu'à la primature.

Augustin Matata Ponyo est né le 5 juin 1964 à Kindu dans le Maniema. Haut fonctionnaire, professeur d'universités et homme politique, Il fut premier ministre du 18 avril 2012 au 20 décembre 2016.

De 2003 à 2010, il devient directeur général du Bureau Central de Coordination où il a coordonné les financements des bailleurs des Fonds destinés à la 
reconstruction du pays. Le 19 février 2010, il devient ministre des Finances jusqu'à avril 2012. 

Christel Insiwe

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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