Au cours d'une interview accordée au magazine "Talents d'Afrique" diffusé sur Canal+ le lundi 15 novembre 2021, l'attaquant Congolais, Cedric Bakambu a annoncé qu'il va faire un retour en Europe dès le mercato du mois de janvier prochain. 

Le buteur de Beijing goan (D1 Chine), a reconnu qu'il avait un faible temps de jeu ces derniers mois, en raison notamment des problèmes extra-sportifs.

Malgré tout, Cedric Bakambu a bénéficié de la confiance du sélectionneur nationale Hector Cúper qui l'appelait toujours en équipe nationale pendant la période des campagnes des éliminatoires de la coupe du monde.

"...Je ne joue pas assez et ma situation au club est compliquée mais à chaque fois que j'étais convoqué par le sélectionneur, je n'hésitais pas à venir servir mon pays, parce que pour moi la nation compte avant tout... mais bien évidemment, je dois me trouver rapidement un club, chose qui sera faite au mois de janvier", a-t-il fait savoir.

L'attaquant Congolais envisage un retour imminent en Europe et spécialement en Espagne où il devrait s'engager pour retrouver sa forme avant la dernière fenêtre des éliminatoires mondial au mois de mars de l'année prochaine. 

Quant aux rumeurs qui ont circulé sur son transfert au FC Barcelone, Bakambu affirme que c'était faux. Il ajoute qu'il était aussi étonné de lire ça dans les médias du monde.

Pour rappel, l'ancien joueur de Villarreal est arrivé en Chine en 2018 où il s'était engagé avec Beijing Goan pour un contrat de 4 ans, dont le coût de transfert (74 Millions $) faisait de lui le joueur africain le plus cher à cette époque. 

Son contrat prend fin le 31 décembre de l'année en cours, ensuite il sera libre de s'engager où il veut, même si l'Espagne reste la première option pour le buteur Congolais. 

Gede Luiz Kupa



Après leur marche tenue le samedi dernier sur toute l’étendue du territoire, les laïcs catholiques, protestants et les forces vives constituées notamment du FCC de Joseph Kabila et de LAMUKA de Martin Fayulu annoncent deux grandes manifestations au courant de la semaine prochaine. Dans une déclaration lue par Jean-Bisco Lalu, président du CALCC, le « Bloc patriotique » fait savoir qu’il tiendra, ce lundi 21 novembre, un sit-in devant la CENI sur le boulevard du 30 juin à Kinshasa ainsi que devant tous les bureaux de la CENI dans chaque province et dans chaque territoire.

Dans la même foulée, les protagonistes du « Bloc patriotique » annoncent une nouvelle « marche pacifique » sur toute l’étendue de la République le 27 novembre 2021. Si pour la précédente manifestations le lieu de chute était le stade Tata Raphaël, pour cette nouvelle marche, à Kinshasa le point de chute de la marche est le Palais du peuple où un mémorandum sera remis au Parlement.

politico.cd/CC

 


L’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo s’en est sorti indemne devant la Cour Constitutionnelle où il était poursuivi pour des faits de détournements de fonds qu’il aurait commis alors premier ministre dans l’affaire Bukanga Lonzo.

En effet, dans un arrêt rendu lundi 15 novembre au cours d’une audience publique présidée par son président, Dieudonné Kaluba Dibwa entouré des autres juges de cette haute cour et du ministère public, la Cour Constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour pour le juger et ses coaccusés Kitebi Kibol M’vul et Grobler Christo.

Réagissant à chaud à cette décision, ses avocats dont Me Raphaël Nyabirungu ont salué la décision de la Haute Cour qui « n’a fait que dire le droit ». Pour lui, « la Cour constitutionnelle a montré qu’elle demeurait une Cour de justice, et non une Cour d’opinion ».

Une justice « instrumentalisée » qui corrige les erreurs

Quelques mois plus tôt, alors qu’il devrait se présenter pour répondre des actes qui lui sont reprochés, jusqu’ici, par l’inspection Générale des Finances, Matata qui séjournait à Conakry avait qualifié la justice d’être « Instrumentalisée ». Cependant après l’arrêt de la Haute Cour, celui qu’on appelle l’homme à la cravate route, pour son style vestimentaire, semble avoir changé de language.

« De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité », disait-il dans un tweet du 07 mai 2021.

Dans sa réaction après l’arrêt de la Haute Cour qui le poursuivait parce qu’étant considéré par l’IGF comme « auteur principal » de la débâcle de Bukanga Lonzo qui a englouti plusieurs milliers de dollars américains, Matata Ponyo a félicité les juges de la Cour constitutionnelle, particulièrement son président, pour avoir rendu « un prononcé conforme au droit sur ce dossier ». A l’en croire, la Haute Cour a corrigé professionnellement des violations de la Constitution et des lois du pays commises par le Parquet général dans ses réquisitoires.

La Cour constitutionnelle qui s’est déclarée incompétente estime que cette compétence constitue un privilège de juridiction qui prend fin à la cessation de fonction de Président de la République et du Premier Ministre et ces derniers redeviennent alors justiciables des juridictions ordinaires. La Cour a ainsi relevé que Matata Ponyo n’étant plus Premier Ministre, il n’est plus justiciable de sa juridiction et ses co prévenus aussi ne relèvent pas de sa compétence. Un seul bémol, Matata et consorts sont renvoyés à leurs juges naturels respectifs.

Carmel NDEO

 


Après un marathon de deux semaines, la COP 26 se clôture à Glasgow. Diversement commentée, la conférence a permis cependant certaines avancées. Les organisateurs se réjouissent particulièrement de l’accord final qui a pour but d’accélérer l’action climatique au cours de la décennie. L’autre acquis, c’est d’être parvenu à compléter les règles d’application de l’accord de Paris, après six années de discussions. Ce, particulièrement sur le fonctionnement des marchés carbone censés aider à réduire les émissions.

« Cela permettra l’application intégrale de ce texte historique, après accord sur un processus de transparence qui demandera aux pays de rendre compte des progrès réalisés en vue de leurs objectifs. Il comprend un Article 6 qui définit un cadre solide permettant aux pays d’échanger des crédits carbone au travers de l’UNFCCC », dit un communiqué de l’ambassade du Royaume-Uni en RDC qui précise que lorsque, « il y a près de deux ans, le Royaume-Uni s’est chargé d’organiser la COP26 en partenariat avec l’Italie, seuls 30 % de la planète étaient concernés par des objectifs zéro émission. La proportion est aujourd’hui d’environ 90 %. Au cours de la même période, 154 parties représentant 80 % des émissions mondiales ont présenté de nouveaux objectifs nationaux ».

Il y a aussi l’entente sur la sortie progressive de l’énergie au charbon sans systèmes de capture de CO2. C’est une première. La COP 26 se réjouit également des engagements à protéger près de 90 % des forêts du monde. Des promesses ont été faites pour permettre de mettre fin à la déforestation d’ici à 2030.

Tout n’est pas fini. Loin de là. Après l’adoption du Pacte de Glasgow sur le climat, l’objectif de garder en vie le 1,5° nécessitera « des efforts mondiaux concertés et immédiats ». Certains pays dont beaucoup du Sud attendaient plus de cette COP dont une garantie ferme de tenir l'objectif de le contenir à 1,5°C et des réponses concrètes aux demandes d'aide des pays pauvres.

« Nous avons toujours su que Glasgow n'était pas la ligne d'arrivée », a déclaré pour sa part l’américain John Kerry.

Selon l’ONU, la planète se trouve sur la trajectoire "catastrophique" de réchauffement de 2,7°C par rapport à l'ère pré-industrielle. L’un des objectifs majeurs de l'accord de Paris de 2015 est de limiter le réchauffement "bien en deçà" de 2°C et si possible à 1,5°C.

L’une des actions attendues est le suivi de la décision prise par tous les pays de revoir et renforcer dès 2022 leurs contributions déterminées au niveau national (NDC), c’est-à-dire leurs objectifs actuels d’émissions pour 2030.

Les organisateurs de la conférence prévoient à cet effet une table ronde politique annuelle qui élaborera un rapport global sur les progrès réalisés, ainsi que d’un sommet des dirigeants en 2023. L’autre suivi à réaliser est celui des engagements pris pour accroître de manière importante le soutien financier au travers du Fonds d’adaptation. Il a été demandé aux pays développés de doubler leur soutien aux pays en développement d’ici à 2025. La promesse toujours non tenue des plus riches de porter à partir de 2020 leur aide climat au Sud à 100 milliards de dollars par an ne s’est toujours pas concrétisée. 

« Nous pouvons désormais affirmer de façon crédible que nous avons gardé vivant le 1,5°. Mais son pouls est faible et il ne survivra que si nous respectons nos promesses et traduisons nos engagements en mesures rapides. Je remercie l’UNFCCC d’avoir travaillé avec nous pour la réussite de cette COP26 (…).  C’est à nous tous qu’incombe la tâche de garder à portée de main notre objectif d’1,5° et de poursuivre nos efforts pour garantir les financements et renforcer l’adaptation. Après le dévouement collectif qui a permis de conclure le Pacte de Glasgow pour le climat, le travail réalisé ici ne doit pas avoir été accompli pour rien », a dit le président de la COP26 Alok Sharma.

D’autres défis sont restés pendants, dont l’accélération du processus de sortie des énergies fossiles, sortie de l’électricité au charbon sans systèmes de capture de CO2 et la fin au financement international du charbon. Il y’a aussi le rythme de la transition vers des véhicules zéro émission s’accélère. Quelques-uns de plus grands fabricants mondiaux de voiture travaillant ensemble pour ne vendre que des véhicules zéro émission d’ici à 2040, et même d’ici à 2035 pour les plus gros marchés.

actualite.cd/CC



Pas une seconde à attendre, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, s’est décidé de mettre Léopards sur orbite, après leur victoire enregistrée, ce dimanche 14 février au Stade des Martyrs à Kinshasa, contre les Écureuils du Bénin.

En effet, lors d’un dîner de Gala à la Cité de l’Union Africaine où des officiels congolais ont été conviés, Félix Tshisekedi a lancé une nouvelle opération en faveur de ses Léopards. Dans une brève adresse à ses convives, apprend-t-on des services de communication de la Présidence, le Chef de l’État a déclaré : « nous avons gagné une importante bataille mais pas encore la guerre ».

« Je lance l’opération : Objectif Qatar 2022 ; j’invite la population à s’unir autour de notre équipe nationale », a annoncé le Félix Tshisekedi avant de conclure : « Tant que je serai à la tête de ce pays, je vais honorer ceux qui honorent le pays".

Il sied de noter que les présidents deux chambres du parlement, le Premier Ministre Sama Lukonde, plusieurs membres du gouvernement, députés, sénateurs, membres du cabinet présidentiel et autres anonymes, ont célébré, aux côtés du Chef de l’Etat, la victoire des Léopards.

Hervé Pedro



La République démocratique du Congo (RDC) a réalisé une performance de 14% d’excédent budgétaire, soit une mobilisation des recettes de plus de 8 milliards de dollars au lieu de 7 milliards prévus dans le budget 2021. Ce résultat ressort de l’examen à l’Assemblée nationale du collectif budgétaire 2021. 

Répondant aux préoccupations des députés, le ministre du Budget Aimé Boji s’est félicité de cet exploit qui, selon lui, est le premier dans l’histoire de mobilisation des recettes en RDC.  

« Les recettes sont en augmentation, et c’est pourquoi le projet de loi des finances améliore les prévisions budgétaires à hauteur de 14%. C’est la toute première fois que la loi des finances rectificatives est revue à la hausse. Les dépenses dans les secteurs sociaux ont été améliorés, notamment santé et éducation, mais aussi dans le domaine sécuritaire. L’amélioration des dépenses en investissement passe de 11 à 16% », a expliqué M. Boji. 

Le ministre Aimé Boji promet de poursuivre des reformes des finances publiques afin de maximiser les recettes de l’état en 2022. 

Abordant les préoccupations exprimées par les députés sur la reddition des comptes du budget, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a fourni des explications sur les divergences, les dépassements ou les faiblesses d'exécution du budget 2020. 

« Ce qui explique cette performance, la qualité de la révision budgétaire. La tendance est toujours d’exprimer des ambitions qui vont au-delà des moyens, et souvent ça se retourne contre nous. Certains services ont l’avantage de consommer plus que d’autres et ça crée des frustrations », a poursuivi Nicolas Kazadi. 

radiookapi.net/CC



La Cour constitutionnelle s'est déclarée incompétente dans l'affaire mettant en cause l'ancien Premier Ministre Matata Ponyo, l'ancien Ministre délégué aux Finances Patrice Kitebi et le responsable de la Société AFRICOM Christo Grobler concernant la débâcle de Bukanga Lonzo.

Statuant sur les exceptions soulevées par les Avocats des trois prévenus, la Cour a relevé  qu'elle est compétente pour juger le Président de la République et le Premier Ministre pour les infractions commises par eux dans l'exercice de leurs fonctions et même en dehors de celle-ci; qu'elle est aussi compétente pour juger leurs coauteurs et complices. Toujours selon la Cour constitutionnelle, cette compétence constitue un privilège de juridiction qui prend fin à  la cessation de fonction de Président de la République et du Premier Ministre et ces derniers redeviennent alors justiciables des juridictions ordinaires. La Cour a ainsi relevé que Matata Ponyo n'étant plus Premier Ministre, il n'est plus justiciable de sa juridiction et ses co prévenus aussi ne relèvent pas de sa compétence. 

Cette décision met ainsi fin à l'action publique enclenchée à l'égard des prévenus. Mais elle n'empêche pas qu'une autre action soit menée pour les mêmes faits devant la juridiction compétente pour juger chacun des prévenus. 

Matata Ponyo, Patrice Kitebi et Christophe Grobler étaient poursuivis pour détournement de plus de 200 millions de dollars dans le cadre du projet Bukanga Lonzo.  Depuis le début de l'affaire, le camp Matata n'a cessé de dénoncer une procédure irrégulière de la part du Procureur Général près la Cour constitutionnelle.

actualite.cd/CC



Après sa nette victoire contre les Ecureuils du Benin, les Léopards de la RDC font face un levé de bouclier présumé des Béninois relayés par RFI. Cette radio est vent debout dans toutes ses éditions pour stigmatiser la RDC et pour inciter la FIFA à travers la CAF à désavouer l’excellent arbitre, le Gabonais Eric Otogo-Castane, qui aurait accordé un" pénalty généreux" aux Congolais à la 9e minute de jeu.

Or dans le règlement de jeu de football, il n’existe pas de" pénalty généreux" dans le rectangle fatidique. Dans le cas sous examen, l’attaquant Congolais Ben Malango a été retenu dans la surface de réparation par le défenseur Beninois Khaled Adenon. Le contact existe et le Directeur du jeu a logiquement sifflé pénalty transformé par Dieumerci  Mbokani. Pour rappel la VAR n’est pas utilisée dans ces qualifications. Selon le règlement du jeu, tout accrochage dans les 16 mètres du joueur défendeur contre un joueur adverse est sanctionné par un pénalty. Point barre !

Autre trouvaille vise les quatre changements  des joueurs opérés par le sélectionneur Hector Cuper lors de la partie. A la suite de la pandémie de Covid19, la Fifa a introduit un amendement temporaire à la loi 3 de la loi de jeu : « chaque équipe sera autorisée à utiliser un maximum de cinq remplaçants" et précise que « pour éviter de trop de perturber le cours du match, chaque équipe aura au maximum trois opportunités de procéder à des remplacements pendant le match, en outre ces remplacements pourront être effectuées à la mi-temps ».

C'est sur l'interprétation de cet amendement que les adversaires de la victoire des Léopards veulent gagner auprès de la FIFA. Y parviendront-ils ? Rien n'est moins sûr.

Ali Kalonga



Les léopards de la RDC ont battu les écureuils du Bénin par deux buts à zéro ce dimanche 14 novembre au stade des martyrs de Kinshasa, toujours privé de public. Dernière journée du groupe J qualificatif pour le barrage pour Quatar 2022.

Mbokani a marqué sur penalty à la 10e minute. La technique et les attaques bien placées des béninois n’ont pas empêché aux Congolais de marquer le deuxième but par Malango reprenant victorieusement de la tête un centre à la 75e minute. Le score pouvait être plus lourd si Bakambu avait remporté son duel avec le gardien béninois. 

Les hésitations et les déchets techniques au milieu du terrain congolais n’ont pas bénéficié aux écureuils qui ont également eu du mal face à la technique, l’expérience et la maitrise d’un Mbokani qui a guidé ses coéquipiers au barrage. 

Il reste en effet deux matches (un aller et un autre au retour) pour finalement composter son billet pour la phase finale du mondial 2022. Les léopards attendent de connaître leurs adversaires pour cette double confrontation à venir. 

La République démocratique du Congo (RDC) est donc à 180 minutes pour accéder à cette phase. Après six matches de la phase des éliminatoires, les Léopards sont premiers du groupe J avec 11 points, devançant ainsi les Béninois d’un point.

Place maintenant aux Léopards d'attendre le tirage au sort pour connaitre leur prochain adversaire pour une qualification à la phase finale de la coupe du Monde Qatar 2022.

Classement du groupe 

1. RDC 11 points +6 2. Benin 10 points +1 3. Tanzanie 8 points -2 4. Madagascar 4 points -5

radiookapi.net/actualite.cd/CC



Le Front Commun pour le Congo (FCC) s’est mobilisé samedi 13 novembre dans le cadre de manifestation du bloc patriotique contre la « politisation » de la commission électorale. Le clan Kabila s'est trouvé au rond-point Moulaert pour le début de la manifestation.

Plusieurs têtes d’affiche sont présentes comme Emmanuel Ramazani Shadary, Aubin Minaku, Bruno Tshibala, Félix Momat, Ingele Ifoto, Benoit Kambere, Martin Nzekuye, Michael Sakombi ou encore Adam Chalwe. Sur place, la police est mobilisée, deux jeeps des forces de l’ordre sillonnent dans ce périmètre où la circulation est fortement perturbées. Les cinq stations-essence des parages sont fermées, sans doute par crainte de débordement. 

Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD et candidat malheureux à la présidentielle de 2018, a participé à la marche du bloc patriotique ce samedi à Kinshasa. Il s’est montré particulièrement virulent vis-à-vis du pouvoir actuel qu’il qualifie de dictature.

« C’est la marche pour le changement. Nous avons commencé aujourd’hui et nous allons continuer jusqu’à ce que les incompétents comprennent que le peuple veut se prendre en charge. Des incompétents pareils, des microbes politiques. La dictature que nous n’avons jamais connu, une dictature qui dépasse celle de Mobutu », a-t-il lancé.

Il a insisté pour que, dit-il, le vrai changement arrive:  « Nous demandons que les choses changent. Nous demandons du changement partout. A la CENI, le RAM, il y a trop de morts dans l’Est du pays où il a installé l’état de siège ». 

Ce proche de Joseph Kabila s’est montré également très hostiles aux voyages à l’étranger de Félix Tshisekedi: « Nous demandons qu’il cesse de voyager. Qu’il s’occupe du peuple. Malheureusement, c’est un dictateur. Nous avons commencé avec les marches. Nous irons jusqu’à la fin pour obtenir ce changement ». 

Il considère aussi que la CENI actuelle n’est pas le reflet du respect des textes: « La CENI a commencé avec qui? Avec quelle composante? C’est une CENI à voix unique. Nous disons non ». 

Un mémorandum sera déposé à la fin du parcours, comme convenu à la fin de la réunion à laquelle ont participé les organisateurs autour du Gouverneur Gentiny Ngobila.

 
Ivan Kasongo/CC 

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