Une exposition de quelques créations photographiques a lieu, pendant une semaine, dans la salle d’exposition de l’académie des beaux-arts à Kinshasa. Quatre (4) artistes visuels affichent sur les murs des œuvres dont les thèmes sont inspirés des différents titres de l’album slam « Molimo » de Peter Komondua.

Cette exposition, qui est passée au vernissage ce mardi 22 février, est organisée en marge de la sortie officielle dudit album, le deuxième de l’artiste Slameur. Une des artistes qui exposent, Anastasie Langu, a exprimé son émotion à participer à ce projet qu’elle dit trouver inédit.

Vu qu’elle est déjà dans une démarche accentuée sur la spiritualité africaine, le mot Molimo l’a inspiré pour créer des œuvres, des masques sur des têtes pour questionner la spiritualité africaine.

« Les masques représentent ce que faisaient nos aïeux pour se connecter au divin. J’ai voulu questionner cette perdition due à la colonisation notamment, on a perdu nos valeurs. Je questionne sur la reconnexion qu’il doit avoir. Aujourd’hui quand on aborde les sujets liés à la spiritualité africaine, beaucoup ne veulent pas en parler ou bien ils ignorent », a-t-elle dit.

Un autre artiste photographe, Peter Miyalu, a été inspiré pour présenter une série dénommée « Au gré des rencontres », qui illustre ces instants de la vie qu’il vit de manière hasardeuse quand il est impressionné par l’éclat du soleil, des faits de certains enfants notamment à côté du fleuve.

« C’est à la fois une histoire et une quête d’identité dans ces voyages que l’on fait parfois de manière imaginaire ou utopique et tout ce que l’on rencontre du jour au lendemain. L’album de Peter est aussi un voyage dans le fort intérieur sur des questions existentielles. Dans mes photos, j’essaie de figer le temps, la même chose avec l’album », fait savoir Peter Miyalu.

Pour sa part, l’artiste photographe Samuel Mwani, a tiré des photos dans une vidéo qui parlent de moments sombres de la RDC. Malgré les thèmes exploités par l’album tels que l’amour, le réveil de l’Afrique, la protection de l'environnement, il  est resté sur l’autonomisation du Congolais.

« Je suis resté sur l’autonomisation parce que je pense qu’il est important que la personne congolaise se sente autonome. Cette personne ne l’est pas à cause de son passé qu’elle trouve lourd à accepter. Le Rwanda a connu le génocide mais aujourd’hui on parle d’une habitions en paix parce que le génocide est passé », a-t-il dit.

Les CDs de l’album « Molimo » sont en vente et les mêmes sons peuvent être retrouvés dans les plateformes digitaux. Dans cette nouvelle aventure, Peter Komondua a ressorti ce qu’il a pu glaner après l’examen de son âme. Il est question d’un moment d’introspection qui invite chacun à l’exercice d’examen de son âme. Il le considère comme le meilleur projet d’album qu’il a proposé depuis le début de sa carrière, il y a plus de 10 ans.

Emmanuel Kuzamba



Félix Tshisekedi préside ce jeudi 24 février la réunion d’évaluation de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région signé le 24 février 2013. Cette 10e réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi se tiendra à la Cité de l’Union africaine en présence des délégués  de l'ONU, de l'UA, de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et d’autres dirigeants de la sous-région.

L’Accord-cadre définit dans les grandes lignes les principales mesures nationales, régionales et internationales requises pour consolider la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et promouvoir la coopération entre les gouvernements des pays de la région.

11 pays de la région (Afrique du Sud, Angola, Burundi, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie) ont signé cet accord. Ils ont ensuite été rejoints par deux autres pays, le Kenya et le Soudan, qui sont aussi devenus signataires de l’Accord-cadre le 31 janvier 2014.

Des années après la signature de cet accord-cadre, l’insécurité est toujours galopante dans l’Est de la RDC avec même l’apparition de nouveaux groupes armés. 

Les participants vont évaluer les engagements pris par la RDC, les pays de la région ainsi que les organisations internationales notamment en termes des réformes institutionnelles, structurelles, réglementaires et politiques. L’évaluation concernera également les structure de gouvernance dont le Mécanisme régional de suivi (MRS) et le Comité d’appui technique (CAT). C’est l’UA et l’ONU qui président ensemble les mécanismes de gouvernance de l’Accord-cadre.

Il sera également question d’interroger le Mécanisme régional de suivi (MRS) qui est le principal organe de contrôle interne de l’Accord-cadre. Il se réunit une fois par an au niveau des chefs d’État et de gouvernement pour dresser le bilan des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris par les pays signataires aux niveaux national et régional.

Les Garants de l’Accord-cadre sont l’UA, l’ONU, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
 
actualite.cd/CC


La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu public, ce mercredi 23 février, un autre calendrier réaménagé des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les provinces dites à problème.

Selon ce calendrier réaménagé dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, ce scrutin, initialement prévu le 06 avril, est reporté pour le 06 mai prochain, en attendant l’ouverture de la session de mars dans les assemblées provinciales concernées.

Dans un communiqué de presse, la CENI a évoqué plusieurs raisons qui ont occasionné ce report d’un mois à la date prévue.

D’après le Rapporteur de la CENI, le rapport consolidé de monitoring issu de 13 Bureaux de Réception et Traitement des candidatures (BRTC), à la clôture de dépôt des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, renseigne que 183 formulaires de candidature ont été retirés dont 10 par les partis politiques, 14 par les regroupements politiques et 156 par les candidats Indépendants; 129 notes de perception ont été retirées auprès de la DGRAD dont 79 paiements de la caution effectués ; 67 dossiers de candidatures ont été déposés dont 11 femmes et 56 hommes.

Il convient de noter qu’à la clôture ce jour des Bureaux de réception et traitement des candidatures, la province de la Lomami n’a enregistré aucun dépôt de candidature, apprend-on.

Pour des raisons d’inclusivité et au regard de la finalisation de la procédure de dérogation des décaissements de fonds conformément à l’instruction 15 bis de la Banque Centrale du Congo, la CENI a décidé de reporter l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans les 13 provinces dites à problème ainsi que la province du Sankuru.

Ci-dessous le calendrier réaménagé :

  • Du 13 au 23 février 2022 : retrait, ajout ou substitution des candidatures
  • Du 30 mars au 1er avril 2022 : transmission des dossiers physiques des candidats au Bureau de la CENI et délibération en plénière.
  • 2 avril 2022 : publication de la liste des candidatures recevables et non recevables.
  • 21 avril 2022: Publication de la liste définitive des candidats par province
  • Du 2 au 4 Mai 2022 : campagne électorale.
  • 6 Mai 2022 : élections des gouverneurs et vice-gouverneurs.

Les provinces concernées par ces élections sont : Bas-Uele, Haut Lomami, Ituri (après la levée de l’Etat de siège), Kasaï-Central, Kasaï Oriental, Kinshasa (élection du Vice-Gouverneur), Kwango (Vice-Gouverneur), Lomami, Maindombe, Maniema, Mongala, Tanganyika, Tshopo. Le Kongo central n’est pas en reste.

Christian Okende



Les tickets publiés par la hiérarchie de l'Union sacrée pour concourir aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs suscitent une vive polémique. Dans un document publié, ce mercredi 23 février, les députés de la mosaïque PPRD de l'Union sacrée haussent le ton et sollicitent l'implication du chef de l'État

Ces élus disent avoir vu avec stupéfaction en circulation dans les réserves sociaux une liste qui émanerait de la hiérarchie de l'Union sacrée. Pour eux, ladite liste menace la stabilité et la cohésion de l'USN telles que voulues par son initiateur.

 " Nous rejetons en bloc la liste et recommandons à son auteur de suivre la voie du changement tracée par Félix Tshisekedi, initiateur autorité hiérarchique de l'USN", font-ils remarquer. 

D'après la hiérarchie de l'USN,  les tickets publiés il y a peu résultent d'une mission d'inspection et de sondage déployée entre le 11 et le 20 février 2022, dans les 13 provinces concernées par les gouvernales.

opinion info/CC



Les cadres de la Direction Générale des Recettes du Kasaï (DGRKAS) et ceux des services techniques et financiers du gouvernorat de province ont été formés sur « les stratégies pour la maximisation de recettes de la province ».

C'était au cours d'un atelier organisé à Tshikapa, qui a également été une occasion pour faire un état des lieux de la mobilisation des recettes au cours de l'année 2021, en vue de définir les perspectives de 2022, d'après Jean-Calvin Mingashanga, Directeur Général de la régie financière du Kasaï.

« Ce sont des stratégies que nous avons mises en place pour maximiser nos recettes, voilà pourquoi nous avons jugé bon de réunir les chefs de centres, les chefs de divisions, et les services techniques du gouverneur, parce que l’année 2022, nous devons atteindre les assignations budgétaires, au besoin, les dépasser. Nous devons identifier tous les problèmes qui rongent le service de maximisation des recettes, nous avons pris des dispositions pour que rien ne soit politisé comme disent les chefs de centres affectés dans les territoires », a déclaré Jean Calvin Mingashanga à la presse locale.

Cet atelier est organisé après celui des agents de la DGRKAS axé sur les méthodes de recouvrement de l'impôt foncier et l'impôt sur les revenus locatifs. Les conseillers du Gouverneur, les experts du ministère de Finances, les cadres de la DGRKAS ont pris part à ces assises.

Il sied de signaler que la régie financière du Kasaï éprouve d'énormes difficultés pour maximiser les recettes provinciale. Dans une déclaration à la presse le week-end dernier, le ministre provincial des finances avait dénoncé l'immixtion des acteurs politiques à la DGRKAS.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



Albert Yuma, président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), estime qu'il est impératif de revoir la structure des prix de première nécessité en République démocratique du Congo.

Il l'a fait savoir dans son allocution à l'occasion de la cérémonie de présentation de vœux de la Fédération des Entreprises du Congo aux corps constitués de la RDC, organisée le 17 février 2022 à Kinshasa la capitale.

À en croire Albert Yuma, cette question est un sujet primordial sur lequel il faut évoluer et qui a suscité des relations parfois tendues vers la fin de l’année dernière avec le ministère de l’Economie Nationale. 

"Les opérateurs économiques ont été jetés en pâture, diabolisés tout simplement parce que la FEC insistait sur le fait qu’il n’était pas compréhensible de fixer un prix juste sans tenir compte de toutes les dépenses engagées, particulièrement au regard des exigences logistiques qu’impose la commercialisation des produits surgelés par exemple", a-t-il indiqué. 

Dans la foulée, Albert Yuma affirme que la FEC n'arrive pas à comprendre que dans une économie dite libérale, caractérisée par une concurrence entre acteurs et où les prix sont déterminés par les forces du marché, que le ministère de l’économie qui a compétence d’exercer le contrôle à posteriori fixe une structure des prix en plafonnant certains coûts et limitant les éléments constitutifs du prix de revient. 

Selon Albert Yuma, cette façon de procéder a pour conséquence de limiter la capacité contributive des entreprises aux recettes de l’Etat mais aussi et surtout de réduire leur capacité à investir".

"Face à la résistance des opérateurs économiques à appliquer des prix irréalistes fixés d’autorité par le ministère de l’économie, l’Etat s’est fait commerçant en important lui-même les produits. Les résultats, vous les connaissez. Inutile d’en dire plus !", a déclaré le président de la FEC.

Par conséquent, Albert Yuma soutient qu'il n’est pas le rôle de l’Etat de concurrencer les opérateurs économiques, ni de les brider car, a-t-il martelé, cela ne fait que rendre la situation plus difficile. Tout le monde y perd, le consommateur qui est aussi un citoyen en premier.

Pour rappel, les opérateurs économiques s'étaient opposés à la démarche du ministre de l'Economie nationale sur la baisse des prix des produits surgelés importés, malgré plusieurs négociations.

D'après le ministère de l’Économie, les prix concertés entre le gouvernement et les importateurs étaient les suivants : Cuisses de poulet (10Kg) : 15.9 USD, Poulet entier (10 Kg) : 15.5 USD, Côtes de porcs (10Kg) : 16.8 USD et chinchards : 1.44 USD/Kg.

Face à cette opposition des opérateurs économiques qui, à travers la FEC, étaient montée au créneau pour exprimer leur désaccord, évoquant l'imposition d’une structure des prix qui ne prend pas en compte les coûts justifiés par des pièces comptables, le Gouvernement avait levé l'option d'importer des poissons chinchards de la Namibie. La cargaison de ces poissons dont le prix d'un carton était passé de 95.000 FC à 65.000 FC était arrivée à Kinshasa le vendredi 24 décembre 2021. Le stock s'est épuisé depuis fin janvier de cette année.

Jephté Kitsita



 
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se range en ordre de bataille pour gagner dans les quatorze provinces concernées par les élections des gouverneurs. Le député provincial et cadre du parti présidentiel, Jean-Claude Tshilumbayi, l’a déclaré mardi 22 février, lors de son intervention à Radio Okapi.  

« L’ambition est que toutes les provinces soient dirigées par l’UDPS, pour avoir la possibilité de dérouler avec cohérence notre projet de société », a expliqué Jean-Claude Tshilumbayi.  

L’opération d’enregistrement des candidatures à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs se clôture ce mercredi 23 février. L’élection proprement dite est prévue le 6 avril prochain dans quatorze provinces de la RDC.  

A travers cette élection, il faut définitivement tourner la page PPRD, le parti de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, estime le député Jean-Claude Tshilumbayi.  

« Je ne vois personne, qui ne soit aussi nostalgique pour penser remettre une seule de nos provinces au PPRD et à la famille Kabila. Nous ne sommes plus que jamais déterminés, avec l’ensemble de la population, de tourner définitivement cette page. Les surprises sont démocratiques, mais nous nous sommes préparés », a-t-il poursuivi.  

Pour gagner les élections des gouverneurs, Jean-Claude Tshilumbayi indique que l’UDPS va aussi compter sur ses alliés de l’Union sacrée de la nation, « pour avoir beaucoup plus de chance, pour être dans l’esprit de la réussite du mandat du Chef de l’Etat ».

radiookapi.net/CC



Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, arrive à Kinshasa ce mercredi. Il est en RDC pour un séjour de trois jours. Il revient de Goma (Nord-Kivu) et de Bunia, le chef-lieu de l’Ituri. Il s’est également rendu à Roe, dans le territoire de Djugu où les violences se sont accentuées ces derniers mois.

Jean-Pierre Lacroix s’est rendu à Roe, à 135 kilomètres de Bunia, où plus de 75 000 déplacés se sont regroupés autour de la base temporaire de la MONUSCO.

Ces personnes sont pour certaines d’anciens occupants d’autres sites de déplacés qui eux également, à l’instar des villages, ont été victimes de nombreuses attaques sanglantes ces derniers trois mois.

A Roe, ils bénéficient de la protection directe des casques bleus bangladais renforcés par des éléments des forces spéciales de l’ONU.

Cependant, les besoins de ces déplacés sont de plus en plus importants. 

Les humanitaires qui maintiennent leur présence dans la zone tentent d’assurer les besoins primaires comme l’eau, la nourriture, l’assainissement ou encore les soins de santé de base.

Roe est devenu en quelques mois le symbole de la crise sécurité et humanitaire dans la région. 

Lundi, la société civile avait d’ailleurs adressé une lettre au chef de l’Etat pour exiger une enquête sur les récentes attaques visant spécifiquement les sites de déplacés.

A Kinshasa,  M. Lacroix participera jeudi à la réunion de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé en 2013.

actualite.cd/CC



L’artiste chanteur congolais Alain Chirwisa dit Alesh porte un projet de la mise en place d’un centre de formation d’arts au pays dès cette année. Il a été, pour ce faire, reçu lundi 21 février dernier par le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya Katembwe.

L’artiste dit avoir présenté son projet auprès du ministre Muyaya, aussi porte-parole du gouvernement.

« Le ministre s'est montré très ouvert, il nous a clairement manifesté son soutien par rapport à un projet de centre de formation d'arts que nous avons et qui sera mis en place cette année. C'était important pour nous de parler de tous ces aspects de notre carrière », a indiqué Alesh au sortir de sa rencontre avec le ministre.

Les deux hommes ont, au cours de leur échange, évoqué également l'impératif du dialogue avec les leaders des jeunes, la nécessité d'accompagnement par les artistes des initiatives du progrès social en RDC, le soutien du gouvernement aux industries créatives.

Alesh sera en concert ce jeudi à Paris à la maison de la radio. C’est dans le cadre de sa tournée en tant que vainqueur du Prix RFI découvertes, qu’il a remporté en 2021. Il recevra par ailleurs son trophée sur la scène. Alesh a lancé un message de dialogue aux combattants congolais qui y assisteront malgré les divergences des points de vue.

Ce concert se tient également dans le cadre de « Mongongo world tour 2022 », tournée de présentation de son dernier album « Mongongo » sorti le 21 mai 2021. Elle est partie de Goma, le 6 février au festival Amani. Entre les 5 et 12 mars prochains, il sera à Abidjan en Côte d’Ivoire. Le 25 juin à Porto au Portugal ou encore le 27 août à Lubumbashi.

King Lesh qui vient de sortir un clip dénommé « Aller-Retour », se dit frustrer que toute son équipe n’ait pas obtenu des visas pour une deuxième fois en vue d’une prestation en Europe. Il refait son spectacle avec des musiciens engagés sur place.

Emmanuel Kuzamba

 


Le directeur de mission de l’agence américaine pour le développement international (USAID) en RDC, Paul Sabatine, a lancé mardi 22 février le Partenariat de l’USAID pour le développement de l’Est de la RDC « Tujenge », en français « construisons ».

D’après Paul Sabatine, ce programme, qui sera mis en œuvre à Beni (Nord-Kivu) et à Mambasa (Ituri), va collaborer avec diverses parties prenantes, notamment les autorités, les communautés, les organisations de la société civile, les organisations communautaires, les acteurs gouvernementaux, les citoyens et le secteur privé tous à l’échelle locale afin de réaliser des objectifs communs en vue d’un développement et d’une paix durables.

Financé par le gouvernement américain à travers l’USAID, ce programme quinquennal sera mis en œuvre par Mercy Corps en consortium avec International Alert, Wildlife Conservation Society, Alliance for Responsible Mining, International Peace Information Service, HIVE, Chambers’ Federation, APROHDIV, Justice Plus, SOFEPADI, CORACON, et Pole Institute, ainsi que des partenaires locaux appelés à rejoindre ce consortium.

« Le Partenariat de l’USAID pour le développement de l’est de la RDC, « Tujenge », s’inscrit dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement entre les Etats- Unis et la RDC »

Tujenge travaillera avec les communautés pour s’attaquer aux causes profondes des conflits, au recrutement des jeunes dans les groupes armés, à la destruction et au pillage des ressources naturelles, afin de promouvoir la paix, l’harmonie sociale, la bonne gouvernance locale et une croissance économique.

Aussi, il favorisera le renforcement des mécanismes de redevabilité sociale et des processus de mobilisation et de dialogue communautaires inclusifs.

« Il renforcera la capacité des institutions publiques à améliorer la qualité des services de base en les rendant fiables et adaptés aux besoins des citoyens. Aussi permettra-t-il de créer des opportunités de croissance économique inclusive, durable, diversifiée et respectueuse de l’environnement »,précise la même source.

L’USAID est l’Agence de développement international du gouvernement des États-Unis qui appuie les efforts communautaires de gestion, d’atténuation et de prévention des conflits, en contrant les groupes armés qui s’en prennent aux civils et en fournissant des services holistiques aux survivants des violences basées sur le genre.

Carmel NDEO

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