La société Bralima a lancé, vendredi 10 décembre 2021, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la campagne "consommation responsable" de l'alcool. C'était au cours d'une conférence de presse organisée dans la capitale congolaise. 

Cette campagne est en conformité avec la stratégie de développement durable de Bralima qui est de "brasser un monde meilleur".  

Elle sera soutenue par le slogan "Na ndenge ya ki lelo" qui est aussi le titre de la chanson qui va accompagner cette campagne. Cette chanson est interprétée par l'artiste Alesh.  

"Na ndenge ya ki lelo" signifie, pour la Bralima, moderniser les mentalités et les attitudes vis-à-vis de la consommation d'alcool, se défaire des stéréotypes liés à l'alcool et être un consommateur exemplaire. 

Pour ce faire, 4 thèmes ont été développés dans cette chanson, à savoir : la santé, la violence conjugale, la violence chez les jeunes et la sécurité routière. 

La cérémonie de lancement de la campagne "consommation responsable" a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, Jean-Marie Sosongo. 

Prince Mayiro



Le livre Voyage au pays de mes rêves de l’auteur Tony Mandi, sorti en novembre dernier, a été présenté et amené aux fonts baptismaux ce samedi 11 décembre, au Centre Wallonie-Bruxelles. L’auteur en a profité pour faire un échange avec ses potentiels lecteurs à qui il a briefé sur le contenu.

Le livre plonge dans les réalités positives et négatives de Kinshasa actuel, mettant en lumière certaines réalités utiles mais dont on ne parle pas beaucoup pour proposer des solutions ou faire des propositions.

« Ce livre est un prétexte pour mettre en lumière toutes ces situations-là, non pas dans un sentiment de jugement mais plutôt dans le but de présenter comme ça des situations vraies, de remettre en perspective un certain nombre de thématiques qui, pour moi, n’ont jamais obtenu gain de cause, n’ont jamais eu de réponses adéquates. Il s’agit par exemple de la sexualité, c’est un sujet dont personne ne veut parler. Sans critique ni jugement, le livre présente jute des situations qui poussent les uns et les autres à s’interroger afin de trouver des réponses », a dit Tony Mandi.

Et d’ajouter que le livre explique comment Kinshasa est un grand marché non encore exploité avec un grand nombre d’opportunités mais que le Kinois ne voit pas parce que campé dans une logique négativiste, une dimension matérielle nourrit des regrets et de pessimisme ; ne voyant pas le côté où peuvent se réaliser de grands projets, ou des actes véritables peuvent se poser pour changer le quotidien de la ville voire du pays.

« Vous trouvez à Kinshasa des coins où il y a une démographie de plus ou moins 100 000 habitants. Mais il n’y pas de librairies, pas de supermarchés, pas de banques, pas de piscines ; toutes ces situations désastreuses pour les uns, représentent de vraies opportunités pour les plus avertis. Voilà pourquoi je parle du pays de mes rêves. Aujourd’hui si vous sillonner le monde, les opportunités d’affaire commence à s’amoindrir or chez nous ici à Kinshasa, il y a tout un marché inexploité ».

Pour cet auteur de 35 ans, dire que le congolais n’aime pas lire, c’est une question de stratégie, soit parce qu’on ne lui propose pas un contenu qui lui correspond soit on ne trouve pas la bonne façon d’introduire le congolais à la lecture. Il réfléchit avec son éditeur des possibilités d’intéresser un lectorat assez considérable constitué d’élèves et bien d’autres couches de la population.

Tony Mandi a fait ses études supérieures en Chypre où il vit encore. Il publie des œuvres littéraires depuis un certain moment. Après la parution de son premier roman, il s’est dégagé un sentiment d'étrangeté qu’il voulait à tout prix changer. Il est l’auteur de « Chanter la vie » ou encore « Engrenage ». « Voyage au pays de mes rêves » est un ouvrage qui touche une thématique en connivence avec les réalités congolaises. Il veut, dans son travail d’écrivain, s’affirmer en tant qu’auteur congolais et exporté son travail par la suite. Tony travaille également sur deux romans, une thèse scientifique et un essai qui seront disponibles d’ici la prochaine rentrée littéraire.

Emmanuel Kuzamba

 
 


À 40 ans, l'ancien footballeur international camerounais et légende du foot africain, Samuel Eto'o, a été élu samedi président de la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot)

Longtemps superstar du football africain, Samuel Eto'o va entamer une nouvelle vie : l'ancien buteur des Lions indomptables a été élu samedi 11 décembre président de la Fédération camerounaise de football.

"Je me rappellerai ce jour avec fierté", a réagi Samuel Eto'o sur son compte Twitter, suivi par plus d'1,5 million d'abonnés. "Je suis honoré d'être élu à la tête de la fédération camerounaise de football".

L'ancien joueur du FC Barcelone et de l'Inter Milan, âgé de 40 ans, a battu le président sortant, Seidou Mbombo Njoya, qui avait été élu en 2018, mais dont l'élection, contestée par plusieurs acteurs de football camerounais, avait été annulée à la mi-janvier par le Tribunal arbitral du sport.

Sur les 74 voix des membres de la fédération, 43 se sont portées sur Eto'o, figure très populaire dans son pays, contre 31 pour le président sortant, a constaté un journaliste de l'AFP.

Au total, sept candidats s'étaient déclarés, mais trois d'entre eux se sont retirés quelques jours avant le scrutin, apportant leur soutien à Samuel Eto'o.

À l'annonce de sa désignation dans un hôtel de Yaoundé, le champion olympique 2000 et double vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations avec le Cameroun a exulté, levant les bras au ciel, selon les images de la CRTV, la télévision d'État, tandis que nombre de ses partisans ont crié leur joie.

"Tricheries"

Lors du dépôt de sa candidature, le 17 novembre, Samuel Eto'o, passé également par Chelsea et le Real Madrid avant de raccrocher ses crampons en 2019, avait assuré qu'il serait le prochain président de la Fecafoot "malgré les tricheries". Le double vainqueur de la Ligue des champions avec le Barça avait expliqué que l'équipe sortante lui avait proposé le poste de vice-président, poste qu'il avait refusé.

"Il est temps de lancer le chantier de la reconstruction de notre football", avait affirmé l'ancien international, en axant notamment sa campagne sur le développement du football féminin au Cameroun ou bien encore la lutte contre la corruption.

En 2018, Eto'o avait soutenu la candidature de Seidou Mbombo Njoya, mais il avait fait part de sa "déception" : les promesses faites il y a trois ans par l'actuel président "me paraissaient digne d'intérêt pour l'avenir de notre pays", s'était-il justifié.

L'ancienne légende camerounaise Roger Milla lui avait apporté son soutien, tout comme, dans un court message posté sur les réseaux sociaux, la superstar Lionel Messi, son ancien coéquipier à Barcelone.

"Samuel Eto'o aura de nombreux défis à relever, notamment restaurer l'image de la Fecafoot" après des scandales de corruption", a réagi Émile Zola Ndé Tchoussi, journaliste et spécialiste du football camerounais, interrogé par l'AFP.

Le président sortant, Seidou Mbombo Njoya, a pris acte de sa défaite et a félicité sur Twitter Samuel Eto'o à qui il a "souhaité plein succès".

Le nouveau président de la Fecafoot a déjà un rendez-vous majeur à son agenda: dans moins d'un mois, le Cameroun accueillera du 9 janvier au 7 février 2022 la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations.

Le nouveau Président de la Fédération Camerounaise de Football reconnaît, et ce n’est pas peu dire, que le souvenir de cette journée restera comme un des meilleurs moments de sa vie. Il est reconnaissant pour son choix comme Président de la Fecafoot. Chaque vote, dit-il, représente l’énergie et l’ambition de la famille du football d’élever ce sport vers les sommets.

CC/France24/AFP



Brossant la situation globale de la pandémie Covid-19, le ministre de la santé publique, Hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani a abordé la question de la recrudescence des cas de grippe saisonnière observée actuellement en RDC et plus particulièrement à Kinshasa.

A ce sujet, Jean-Jacques Mbungani a demandé à la population de faire le diagnostic différentiel avec les symptômes de la Covid-19 devant toute toux associée ou non à la fièvre afin de lever toute confusion.

« La population est de ce fait invitée à se faire tester régulièrement devant toute toux associée ou non à la fièvre pour toutes les personnes à risque ou les plus exposées à l’aide des tests rapides à savoir : les professionnels de santé, le personnel
enseignant, les agents et cadres des entreprises publiques et privées et/ou toute autre personne exerçant une activité nécessitant de nombreux contacts », rapporte le compte rendu du conseil des ministres du vendredi dernier.

En ce qui concerne la hausse spectaculaire des nouvelles contaminations, le gouvernement indique que la RDC est en passe d’entrer à la quatrième vague de la pandémie de coronavirus. Cependant, précise le compte rendu « cela pourra mieux être interprété à la fin de la quatrième semaine ».

« La pandémie en RDC a sévit en 3 vagues distinctes. Nous tendons actuellement vers la confirmation d’une quatrième vague, au regard de la montée des statistiques de contamination. Cela pourra mieux être interprété à la fin de la quatrième semaine », renseigne la même source.

Toujours lors de cette réunion, le gouvernement a présenté l’évolution ainsi que les caractéristiques de trois précédentes vagues. Celles-ci se représentaient comme suit :

  • pendant la première vague, étalée entre les mois de mars et de juin 2020, avec en moyenne 500 cas par semaine, le grand défi était le diagnostic et la prise en charge clinique avec un taux d’occupation de lits de 80% ;
  • La deuxième vague, avec une moyenne de 700 cas par semaine, était la réplique de la première vague, mais avec extension progressive dans les provinces et un taux d’occupation de lits de 5%;
  • la troisième vague, avec une moyenne de 2 500 cas par semaine. Elle s’est
    caractérisée par l’apparition et la circulation des variants dont le variant indien, très contagieux et meurtrier et un taux d’occupation de lits qui tend à remonter entre 20 et 25%�.

S’agissant de la remontée en cours, le gouvernement souligne qu’il y a augmentation de cas testés positifs à la Covid-19 mais la létalité demeure faible.

Par ailleurs, le gouvernement note que le défi majeur de cette pandémie demeure le refus d’acceptation des vaccins par
la majorité de la population congolaise. D’où, l’appel du ministre de la Santé au respect strict des gestes barrières et à la vaccination. �

Il sied de rappeler en moins d’une semaine, la RDC a recensé près de 2000 nouveaux cas positifs du coronavirus.

Carmel NDEO



La commission Économique, Financière et de contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale a, ce samedi 11 décembre 2021, fait la requête de la suppression sans délai de la taxe RAM (Registre sur l’Appareil Mobile) sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Cette demande a été faite lors de la présentation de l’économie générale du rapport sur l’examen approfondi du projet de loi de finances 2022, par le député Boris Mbuku, président de ECOFIN.

À en croire le député Boris Mbuku, cette option de l’ECOFIN est motivée par rapport au manque de retraçage de la taxe RAM.

« Au sujet de la taxe RAM, votre commission a reçu le ministre des PTNTIC accompagné du responsable de l’ARPTC. Votre commission a tenu à cette occasion à retracer dans les prévisions des crédits dans le budget général que dans les comptes spéciaux l’existence du RAM. Votre commission a le regret de vous annoncer que le RAM n’est ni dans le budget général, ni dans les comptes spéciaux même là où on ne peut pas le trouver dans les budgets annexes. Nous sommes allés jusque-là, on n’a pas retrouvé RAM », a dit cet élu du peuple.

Et de renchérir :

« De ce qui précède, votre commission vous propose la suppression pure et simple et sans délai du prélèvement du RAM sur toute l’étendue de la RDC ».

Kevin Muteba



Le ministère public dans le procès de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana a qualifié de contre vérité les témoignages du major Paul Mwilambwe, après que ce dernier a été contredit par trois de ses coaccusés lors de l’audience de vendredi 10 décembre.

Après ses révélations du mercredi 8 décembre, ce vendredi le major Paul Mwilambwe a été confronté aux trois exécutants du crime dont Jacques Mugabo, Doudou Ilunga et Jeancy Mulanga qui ont contredit le major sur le lieu de l’exécution. Ce qui a amené le ministère public a qualifié les témoignages du major de contre vérité.

Plusieurs autres renseignants ont été confrontés dans une contradiction tendue notamment avec le général Zelwa Djadjidja qui a tout nié et le colonel Daniel Mukalayi qui a réaffirmé son absence à l’Inspection générale de la Police au moment du crime.

Paul Mwilambwe est l’un des témoins clés dans l’affaire sur le double meurtre des défenseurs des droits de l’homme Foliribert Chebeya et Fidèle Bazana. Il est de retour à Kinshasa, après près de 10 ans d’exil.

Lors de son audition, il a chargé plusieurs personnalités dont le Président honoraire de la République Joseph Kabila, le général John Numbi, le général Joseph Mponde, ancien auditeur supérieur militaire et le bourgmestre de la commune de Limete.

radiookapi.net/CC



Après les arrestations en cascade à la vice-primature de l’Environnement et de Développement Durable ce vendredi 10 décembre pour faux en écriture, la ministre de tutelle, Eve Bazaiba Masudi a appelé, les détenteurs de contrat de concession forestière et permis d’exportation des grumes ou bois d’œuvre portant sa signature de se présenter en toute urgence en son cabinet de travail.

L’objectif de cette invitation est de permettre à la justice d’identifier ce réseau des criminels et tirer toutes les conséquences qui s’imposent.

« Vu la gravité des faits et étant donné que ce comportement vise à porter atteinte en sa personne et en son honneur, il est demandé à toute personne qui détiendrait un Contrat de Concession forestière et permis d’exportation des grumes ou bois d’œuvre portant la signature de son Excellence Madame le Vice-Premier Ministre de se présenter en toute urgence en son cabinet de travail pour permettre à la justice d’identifier ce réseau des criminels et tirer toutes les conséquences qui s’imposent », peut-on lire dans un communiqué du ministère.

Il sied de rappeler qu’un groupe de personnes se sont livrés à confectionner des faux contrats de concessions forestières en imitant la signature et le sceau du cabinet de la patronne de l’Environnement.

A cet effet, Eve Bazaiba a, sur son compte Twitter, indiqué avoir mis à la disposition du parquet général Kinshasa/Gombe, les gestionnaires des dossiers de son cabinet et de l’administration pour raison d’enquête au sujet de faux en écriture mettant ainsi fin aux rumeurs qui affirmaient que ces arrestations font suite à une enquête de l’Inspection générale des finances (IGF).

« C’est moi-même qui ai enquêté au sujet de faux en écriture ! J’ai personnellement appelé le PGKG et pour raison d’enquêtes, j’ai mis à sa disposition des gestionnaires des dossiers au Cabinet et à l’administration. Ne déformez l’information », a-t-elle précisé.

Carmel NDEO

 


Au terme des deux ordonnances rendues publiques vendredi 10 décembre, le chef de l'Etat a nommé une nouvelle équipe dirigeante à l'Agence Nationale de Renseignement (ANR).

Le président de la République a nommé un Administrateur directeur général, un Administrateur directeur général adjoint et trois Administrateurs principaux chefs de département.

Selon la première ordonnance, Jean-Pierre Mbelu Biosha est nommé administrateur général de l’ANR et sera secondé par Robert Rwama Bindele nommé ADG/A.

Aux termes de la deuxième ordonnance , Gabriel Shadrack Bohondo est nommé Administrateur principal chef de département de la sécurité intérieure, Joseph Asumani est le nouveau administrateur principal chef de département de la sécurité extérieure et Philémon Mamba bwa Zebo est le nouvel administrateur chef de département Appui.

CC



Jean-Hervé Mbelu Bionsha est nommé administrateur directeur général de l'Agence nationale des renseignements ( ANR).

L’ordonnance présidentielle datée du 7 décembre a été rendue publique ce  vendredi  10 décembre à la télévision publique, la RTNC.

Professeur d'université, Jean-Hervé Mbelu remplace Justin Inzun Kakiat dont il était l'adjoint.

Le nouveau patron des services des renseignements a fait sa carrière au sein des services de sécurité de la RDC depuis plusieurs années, renseigne la Cellule de communication présidentielle.

« Très discret et effacé, Mbelu Bionsha a aussi été REDOC de la ville de Kinshasa », ajoute la Cellule de communication présidentielle.

radiookapi.net/CC



Quatre ans après la suspension de délivrance des permis de conduire, la longue attente arrive à son terme. Lors de son intervention sur les antennes de Top Congo FM, le Ministre des transports et voies de communication, Chérubin Okende a annoncé que la nouvelle version du permis de conduire sera disponible au cours du premier trimestre de l’année 2022. Pour le ministre de tutelle, ce nouveau permis de conduire est sécurisé et possède une puce de sécurité.

« Au cours du premier trimestre de l’année prochaine (2022), ce document précieux (permis de conduire) respectant les normes sera mis à la disposition des Congolais », a annoncé le ministre des Transports et Voies de communication.

Ce permis de conduire, à en croire M. Okende, respecte les standards internationaux en règle notamment dans la zone de la SADEC et COMESA. Il se dit heureux car le processus de mise en disponibilité de ce document est en phase finale.

« À ce jour, je suis heureux de vous dire que nous sommes à la phase finale pour que nous puissions avoir le permis de conduire sécurisé avec puce et respectant les standards internationaux, particulièrement dans notre zone de la SADEC (Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe) et Comesa (Marché commun de l’Afrique orientale et australe) », se félicite Chérubin Okende.

Le Ministre du transport rassure « qu’il y a eu appel d’offres international, plus de 15 entreprises avaient souscrit. En fin de compte, il doit y avoir qu’un compétiteur qui sortira gagnant. Et nous sommes dans la finalisation de dernières procédures ».

Stéphie MUKINZI

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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