Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est bel et bien lancé. Malgré la pandémie et malgré la crise sécuritaire qui touche le Burkina Faso, le festival du cinéma africain a démarré samedi 16 octobre en fin d’après-midi, avec la traditionnelle cérémonie d’ouverture au Palais des sports. La compétition officielle, les diffusions des films, documentaires et séries ont débuté ce dimanche 17 octobre, mais la cérémonie de lancement a clairement marqué les esprits.

Lutter, créer, s’appuyer sur l’héritage de Sankara. L’ambition de cette 27e édition du Fespaco est de mettre en avant les nouvelles générations.

Présent, le chef de l’État Roch Marc Christian Kaboré s’est interrogé sur les difficultés dans le secteur du cinéma : « Quelles sont les contraintes, les perspectives du cinéma africain ? Il faudra que l’ensemble des acteurs de ce monde se penchent dessus pour que nous puissions lever tous les verrous qui empêchent le cinéma africain de prospérer. »

« On a tous besoin de la même chose : l’espoir » 

Avec près de 40 danseurs et une superbe chorégraphie, le tout appuyé par des artistes réputés comme le Sénégalais Baaba Maal, Serge Aimé Coulibaly a a réussi son pari : redorer le blason du Fespaco, prouver que le Faso est bel et bien là. « On doit réunir toutes ses forces pour pouvoir montrer au monde qu’on reste debout, explique-t-il, qu’on est là sur nos jambes et qu’on est prêt à avancer malgré l’adversité. On a tous besoin de la même chose : l’espoir. » 

Une posture revendiquée également par les responsables du Fespaco. « Le septième art, faut-il le rappeler, peut valablement défendre la paix en fléchissant toutes les formes d’intégrisme et d’extrémisme pour les militants en prison et défendre la solidarité entre nos peuples, souligne Salifo Taida, qui préside le comité d’organisation. Vive le cinéma africain ! Vive le Fespaco ! »

RFI/CC



Pour la promotion du livre et le ravitaillement de toute sa chaîne en RDC, Richard Ali, responsable de la bibliothèque Wallonie-Bruxelles et secrétaire d’Ecrivain du Congo Asbl, a fait ses propositions mentionnant la responsabilité de l’état, des médias, l’engagement des passionnés dans l’organisation des conférences, prix ou salon littéraire. C’était au cours de la première conférence du Cercle du savoir placée sous le thème « le livre délivre de nombreuses ignorances ».

Richard Ali a exposé sur les stratégies et la politique à mettre en place pour que les gens s’intéressent au livre et pour que le livre soit promu. Il a eu à marteler que ceux qui doivent placer des mécanismes pour que les choses avancent, c’est le pouvoir étatique. Selon lui, il faut avoir une loi sur la politique culturelle car c’est inconcevable que pendant tout un mandat où la RDC est à la tête du continent africain et que le thème soit dédié à la culture mais que le pays lui-même n’ait toujours pas de lois sur la politique culturelle et du livre.

« Nous pensons et trouvons inconcevable que jusqu'à aujourd'hui le pays n’ait toujours pas de loi sur la politique nationale du livre. Ce sont des faits que nous décrions. Au-delà de ça, parce qu’on ne peut pas continuer à tout attendre de l’Etat, nous avons exhorté les participants à ces assises à faire ce qu’ils peuvent notamment l’organisation des activités littéraires, des émissions littéraires dans toutes les chaînes notamment la chaîne nationale, de créer des prix littéraires, créer des salons littéraires, des concours littéraires, etc. ça permet aux gens de se rencontrer, se resauter, de raviver leur flamme, leur passion pour le livre », a-t-il affirmé.

Pour inciter davantage les jeunes à la littérature, Richard Ali estime qu’il faudra aussi faciliter l’accès au livre. Ce qui veut dire qu’il faut des mécanismes pour que le livre se vende à un prix accessible à tout le monde. Ce serait possible si le pouvoir public ou des mécènes arrivaient à industrialiser le secteur. Il qualifie de dramatique le fait de ne pas avoir d’imprimeries dignes de ce nom en plein 21ème siècle dans le pays. Les livres sont pour la plupart édités à l’extérieur du pays. Aussi faudrait-il apporter des subventions aux éditeurs, ceux qui s’adonnent à investir dans l’édition, que l’état crée des mécanismes pour qu’ils n’abandonnent pas ledit secteur.

Richard Ali est fondateur de l’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO). Il a récemment publié le roman « Et les portes sont des bouches ». Il a rappelé que c’est faux de dire que les Congolais n’aiment pas lire ou ne s’intéressent pas aux livres d’autant plus que quand il y a des activités, des événements littéraires, le constat est que les Kinois, les Congolais sont de plus en plus intéressés à prendre part. Il faudrait laver les esprits de ce stéréotype-là, ajoute-t-il.

Emmanuel Kuzamba

 
 


Le Gouvernement Sama Lukonde, ici représenté par le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, a procédé, samedi, à la signature d’un contrat de construction des usines brassicoles des produits du groupe PEPSI en RDC avec la société Varun Beverages/PEPSI. Celle a été représentée par son Directeur Général, Iyer Shankar.

Selon le ministre Paluku, cette prouesse l’est grâce à l’appel lancé par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, invitant des investisseurs aussi bien du secteur privé que public à venir évoluer dans son pays.
«Des gens qui connaissent Mirinda, des gens qui connaissent PEPSI ; désormais ces marques vont être visibles sur le sol congolais. Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi tient à ce que le sol congolais soit attrayant aux investissements aussi bien publics que privés. Voilà pourquoi ces investisseurs, sur son appel, ont répondu favorablement. Nous saluons son engagement parce que des emplois vont être créés, la richesse va circuler à travers la République et donc, les Américains qui verront que leur marque vibre en RDC seront satisfaits », a déclaré en substance Julien Paluku.

Et de renchérir : «C’est un jour où nous célébrons une RDC qui commence à ouvrir ses portes vers tous les investisseurs extérieurs aussi bien nationaux qu’étrangers. Cette signature marque la grandeur de ce jour qui illustre les fruits de la mission du ministre de l’industrie à Harare au Zimbabwe depuis près d’une semaine ».

De son côté, le Directeur général de Varun Beverages/Pepsi a réitéré tout son plaisir d’œuvrer en RDC. Iyer Shankar espère que son entreprise va commencer par l’importation des produits avant de passer à la construction de l’usine.

«Je suis sûr que dans les prochaines années, deux ou trois ans, nos investisseurs viendront aussi en RDC. Nous allons commencer par l’importation des produits PEPSI et simultanément nous allons également démarrer avec la construction de l’usine afin de donner au peuple congolais le meilleur produit », a-t-il indiqué.

Pour rappel, le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, déterminé à vulgariser le Plan directeur d’industrialisation de la RDC sur ordre du Chef de l’Etat, a bouclé sa mission officielle à Harare, vendredi 8 octobre 2021. Dans la capitale du Zimbabwe, où il a représenté le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi à la cérémonie d’inauguration de la troisième phase du projet Vanun Baverages. Cette société Zimbabwéene utilise la licence d’exploitation de la firme internationale PEPSI. Elle compte installer ses usines dans le secteur agro-industriel en RDC à Kinshasa, Lubumbashi et Goma.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



L’As Maniema Union a été accrochée (2-2) par la formation de Mamelodi Sundows en match comptant pour le 2ème tour préliminaire aller de la Ligue des Champions.

La formation congolaise sera allée chercher ce nul qui lui donne le droit d’espérer à une qualification. Les protégés de Daoula Lopembe ont couru dernière le score tout au long de cette partie. Ils ont marqué l’entremise de Rodrigue Kitwa et Mutuale aux 39ème et 88ème minutes.

Un nul avec but n’a jamais été un bon résultat pour l’équipe qui a reçu lors du match aller. Maniema Union va partir clairement avec un handicape et sera obligé de sortir un exploit pour ramener la qualification.

Michel TOBO

 



Un tout nouveau festival, une rencontre musicale internationale consacrée à l’instrument piano dénommé « Pianos de Kinshasa » verra le jour le samedi 23 octobre prochain et s’étendra sur 7 jours jusqu’au 29 octobre. Sous la direction artistique du pianiste congolais David Shongo, le festival veut créer un espace de création pour les pianistes congolais et mettre en avant l’instrument piano avec d’autres appareils musicaux électroniques à claviers tels que le synthétiseur et le xylophone ou des instruments congolais à cordes frappées et à clavier comme le Likembe et le Marimba.

Le festival veut se démarquer et aller au-delà de ce qui a toujours été fait. Avec une programmation composée d’artistes congolais qui s’y connaissent déjà en piano et un Japonais qui vit en France, le festival ne poursuit pas l’objectif de faire la simple publicité des performances des artistes auprès du public mais va au-delà de cela. Il se veut être l’espace de création, il veut mettre en avant le piano puis le pianiste, et dans des espaces différents tels que les salles conventionnelles ou les espaces publics ouverts.

Cette première édition sera axée sur le thème « Improvisation », pour pousser les artistes pianistes à chercher, à cerner les zones difficilement accessibles de l’espace musical pour ressortir ce qui échappe aux modes de composition et de production musicales conventionnelles. L’improvisation ne représentant pas ce qui se fait par hasard, les artistes feront une exhibition de réelles conversations intimes avec leurs instruments et leur espace, ce qui se rapproche le plus de leurs âmes.

Les rencontres se feront dans deux types d’espaces de Kinshasa, dans les salles et les terrasses qualifiées de « Nganda Pianos ». Un temps, dit Clinique Pianos, sera également consacré à la réflexion et à la formation, à l'Institut National des Arts, à travers des conférences, faisant intervenir des pianistes professionnels de plusieurs horizons, et des ateliers. Selon le directeur artistique, David Shongo, ce festival qui est organisé et porté par le Studio 1960, se veut un espace mental et physique de réflexions socio-culturelles et un dispositif porteur de nouvelles pulsations créatives dans le domaine musical de Kinshasa et de la RDC.

« Pianos de Kinshasa » se positionne comme le premier festival de musique axé sur le piano et les pianistes en RDC et en Afrique subsaharienne. Il reviendra une fois par année avec différents thèmes liés à la ville et au pays, thèmes sur lesquels se baseront la programmation et les propositions des artistes. Cette édition est parrainée par le pianiste suisse Nik Baertsch.

Ci-dessous, la programmation du festival Pianos de Kinshasa 2021

Du samedi 23 au vendredi 29 octobre, le programme du festival comprend des concerts, des ateliers, des conférences. La programmation de l'édition 2021 invite quatre pianistes congolais et un Japonais résidant en France, à réfléchir sur le thème « Improvisation ». Le programme propose également à des pianistes venus d'autres cieux une résidence de 2 semaines à Kinshasa afin de dialoguer avec l'espace et développer des connexions musicales et artistiques.

Samedi 23 :

17h – Concert d’ouverture à Bandal, Luputa : Litho (Lubumbashi, RDC)

19h - Concert d’ouverture du festival aux Beaux-Arts : David Shongo (Lubumbashi/Boma, RDC)

Dimanche 24 :

16h - Concert en espace ouvert - à Bandal, Luputa : Bouton Likembe (Kinshasa, RDC)

19h - Concert à Awart (Bandal) : Litho

Lundi 25 :

10h – Conférence : professeurs de l’INA, David Shongo, Nik Bartsch, Mulienga, Lenyema. Thème : Le piano et le clavier dans la musique congolaise

12h - Atelier 1 (INA) : Dolly : les harmonies

19h : projection de concerts filmés de Thelonious Monk et de Nils Frahm

Mardi 26 :

12h - Atelier 2 (INA) : Shongo : le rôle du son et l’image dans la composition

16h - Concert en espace ouvert – au bar Les Partenaires, boulevard 24 : Hiroshi Murayama (Japon, France)

19h - Concert à Awart (Bandal) : Bouton Likembe

Mercredi 27 :

12h - Atelier 3 (INA) : Hiroshi : improvisation en jazz

16h - Concert en espace ouvert – au bar Les Partenaires, boulevard 24 : Taluyo Bisa

19h - Concert à Awart (Bandal) : Hiroshi Murayama

Jeudi 28 :

12h - Atelier 3 (INA)

16h - Concert en espace ouvert – au bar Les Partenaires, boulevard 24 : David Shongo

19h - Concert à Awart (Bandal) : Taluyo Bisa

Vendredi 29 :

14h - Concert à l’Académie des Beaux-Arts : 5 jeunes pianistes ayant participé aux ateliers accompagnés d’un pianiste de l’INA, Hiroshi Murayama et David Shongo.

Emmanuel Kuzamba



Le député national élu de la ville de Goma au Nord-Kivu, Patrick Munyomo Basilwango, membre de l'Union sacrée de la Nation, affirme que la taxe sur le Registre des Appareils Mobiles (RAM) sera supprimée de manière progressive, conformément au vœu de la population congolaise.

Dans une conférence de presse animée le vendredi 15 octobre 2021 à Goma, Patrick Munyomo a dit avoir obtenu cette assurance après avoir rencontré le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication (PT-NTIC) à Kinshasa, le jeudi dernier dans la soirée.

D'après cet élu, après avoir échappé à une motion de défiance initiée à l'assemblée nationale par des députés de l'opposition (FCC), le ministre Augustin Kibassa Maliba, a assuré que cette taxe sera supprimée mais de manière progressive selon les catégories de smartphones.

« Je voulais vous informer aujourd'hui, que le ministre des PT-NTIC m'a rassuré la suppression du RAM. Et elle sera progressive. Je vous le dit, on va supprimer RAM, progressivement. La suppression est déjà en téléchargement, ça va venir, je vous l'assure en tant que votre représentant à l'assemblée. Je ne pouvais pas dormir avec ce message, je ne pouvais pas vous le dire au téléphone, il fallait que je vienne le dire devant mes électeurs », a-t-il dit. 

Dans la foulée, revenant sur la motion rejetée contre Augustin Kibassa Maliba, Patrick Munyomo estime qu'aucun député tant de l'opposition que de l'union sacrée ne soutient cette taxe, mais « destituer le ministre n'était pas non plus la solution pour répondre aux revendications des Congolais ».

Cependant, il reconnait aussi « l'opacité » dans la gestion des revenus récoltés par cette taxe, et souhaite figurer dans la composition de la commission parlementaire qui sera constituée afin d'enquêter sur cette fin.

Pour rappel, c'est le mercredi 13 octobre dernier que le ministre Augustin Kibassa était invité à l'assemblée nationale pour répondre aux préoccupations des députés. Il s'était déclaré incompétent pour supprimer le RAM, mais la question est aujourd'hui sur la table du gouvernement.

Glody Murhabazi, à Goma



Dans sa communication au cours du conseil des ministres de ce vendredi 15 octobre, le président de la République, Félix Tshisekedi, a annoncé avoir été saisi par plusieurs plaintes  des irrégularités enregistrées dans l'octroi des concessions forestières.

Le chef de l'Etat a particulièrement épinglé les 6 concessions forestières de près de 1,4 millions d'hectares attribuées en septembre 2020 par l'ancien ministre de l'environnement et de développement durable, Claude Nyamugabo, à une seule société. Ceci en violation du code forestier qui impose une limite maximale de 500.000 hectares par entreprise et aussi en violation du moratoire sur l'attribution des nouvelles concessions forestières, en vigueur depuis 2002.

Félix Tshisekedi a ainsi demandé à la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba, de faire un audit technique et financier de toutes les concessions forestières en RDC. En attendant, il a ordonné la suspension de tous les contrats douteux.

"Il a demandé à la vice-premier ministre, ministre de l'environnement et de développement durable de faire un état des lieux technique et financier de toutes les concessions forestières en RDC, de suspendre tous les contrats douteux en attendant le résultat de l'audit, et d'en faire rapport au gouvernement lors de la prochaine réunion du conseil des ministres", rapporte le compte-rendu du porte-parole du gouvernement.

Pour rappel, toujours en septembre 2020, Claude Nyamugabo avait également attribué  600.000 hectares de concessions forestières, dites de conservation, dans le Maï-Ndombe et l'Equateur à l'Etablissement Buhenwa, basé à Goma. Cette entreprise ne serait qu'un prête-nom, d'après certaines organisations de défense de l'environnement.

Quant aux 6 concessions épinglées par le chef de l'Etat, elles avaient été attribuées à Tradelink, un faux-nez d'un entrepreneur minier belge. En juin dernier, cette vente a été contestée par un recours gracieux déposé par les Ong les Ong CODELT et OCEAN.

Bienfait Luganywa



La députée nationale, élue sur la liste de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Patricia Nseya a été désignée rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ceci ressort du rapport de la commission paritaire chargée d'examiner les dossiers individuels des candidats. Le rapport a été entériné par la chambre basse du Parlement.

Après l'entérinement de l'Assemblée nationale, la résolution adoptée sera transmise au Chef de l'État Félix Tshisekedi en vue de l’investiture des personnes désignées. Une fois fait, Nseya va succéder à Jean-Pierre Kalamba qui a occupé ce poste sous la direction de Corneille Nangaa.

Patricia Nseya est élue dans la circonscription de Likasi dans la province du Haut-Katanga. Elle est avocate au Barreau près la Cour d’Appel de Lubumbashi depuis mars 2011. Elle est licenciée en Droit (Droit économique et social) de l’Université de Lubumbashi.

radiookapi.net/CC



L’Assemblée nationale a entériné ce samedi 16 octobre, au cours d’une plénière marquée par des incidents. la désignation des membres de la CENI, dont Denis Kadima en qualité de président de la centrale électorale. 

La commission paritaire chargée d'examiner les dossiers individuels des candidats a présenté son rapport qui a été adopté par la plénière de l’Assemblée nationale. Ce rapport retient, en effet, Denis Kadima comme président de la CENI. 

La candidature de Denis Kadima a divisé les confessions religieuses. L’église catholique et l’Eglise du Christ au Congo estiment que sa désignation a été entourée par des actes de corruption. Les six autres confessions religieuses indiquent qu’il était le candidat idéal pour ce poste, à cause de son expertise.

Sur les 15 postes qui composent la plénière de la CENI, 12 candidats ont été entérinés et trois postes restent à pourvoir.

Si la CENCO et l’ECC n’ont pas approuvé la candidature de Denis Kadima à la présidence de la CENI, le FCC et Ensemble de Moise Katumbi n’ont pas délégué leurs candidats à la CENI.

Selon Christophe Mboso, l’Assemblée nationale s’acquitte ainsi de son obligation. Le Président de la République va signer l’ordonnance d’investiture des membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante pour qu’ils entrent en fonction.

La liste complète des membres de la CENI se présente de la manière suivante :

  • Kadima Kazadi Denis : président ;
  • Ilanga Lembow Bienvenu : premier vice-président ;
  • Deuxième président à pourvoir (opposition) ;
  • Nseya Mulema Patricia : Rapporteur ;
  • Muhindo Mulemberi Paul : Rapporteur adjoint ;
  • Questeur (à pourvoir)
  • Birembano Balume Sylvie : Questeur adjoint ;
  • Lepemba Pascal : membre ;
  • Boko Matondo Fabien : membre ;
  • Ditu Monizi Blaise : membre ; 
  • Bimwala Roger : Membre ;
  • Ngalula Joséphine : membre ;
  • Bisambu Gérard, membre 
  • Omokoko Asamoto Adine, membre.

radiookapi.net/CC



L'artiste musicien belge, Paul Van Haver connu sous le nom de "Stromae" a largué, ce vendredi 15 octobre 2021, le single "santé" qui marque, ainsi son retour sur la scène musicale et médiatique, après plus de 5 ans d'absence.

Le chanteur âgé de 36 ans avait mis une pause à sa carrière musicale, en 2015, suite aux problèmes de santé. Et depuis lors, il se consacre avant tout à son activité de producteur et travaille en parallèle sur les projets de son label "Mosaert", dont une ligne prêt-à-porter unisexe. Il fait malgré tout plusieurs apparitions remarquées, notamment avec des featurings pour un single d'Orelsan, La Pluie, ou de Coldplay, Arabesque.

Stromae s'est fait connaître en Belgique et dans quelques pays du continent européen en 2010 avec la chanson "Alors on danse" extraite de "l'album Cheese". En parallèle, il crée son propre label Mosaert, afin d'assurer la production de ce premier album.

Au niveau mondial, grâce à son deuxième album "Racine carrée" sortie en 2013 qui a fait un succès critique et commercial majeur, avec des tubes comme Papaoutai, Formidable et Tous les mêmes. La tournée qui suit le fait connaître mondialement avec plus de deux cents dates dans plus de vingt-cinq pays. Au total, plus d'un million de personnes assisteront à cette tournée.

Gratis Makabi

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Ali Kalonga

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