Le Marché Central de Kinshasa appelé "Zando" n'est toujours pas reconstruit plusieurs mois après sa démolition obligeant ainsi aux vendeurs d'exercer leur commerce dans des conditions malsaines.
On peut observer des tonnes d'immondices, des herbes, des flaques d'eaux, et des dechets des pierres à cet endroit où se trouvaient autrefois l'administration du marché, les magasins, le poste de la police, les kiosques et les pavillons.
Quelques vendeurs interrogés sur place ont déploré les odeurs noséabondes qui les entourent et appellent à une action des autorités urbaines.
"Avant cette destruction, nous vendions très bien parce qu'il y avait des magasins ici. Mais actuellement, la vente est devenue difficile. Avec tous ces odeurs, comment vendre ? Alors que nous payons normalement tous les frais exigés. Les clients ne s'approchent plus de nos étalages, ils préfèrent aller acheter ailleurs. On voit des individus venir prendre des mesures mais il n'y a toujours rien", a déclaré une vendeuse des bijoux fantaisies.
Selon une autre vendeuse, les autorités du Marché ont parlé de la date du 15 avril prochain pour le début des travaux.
"Nous sommes en difficulté ici, des odeurs noséabondes. Les détenteurs des gargottes viennent jeter leurs déchets ici, toute sorte de déchet se trouve ici. On ne sait pas ce que les autorités en pensent. Ils ne cessent de nous promettre. Ce matin même le syndicat l'a encore repris nous disant qu'on va construire on ne sait pas si c'est vrai. On a appris que les travaux de construction vont débuter le 15 avril prochain", a-t-elle fait savoir.
Il faut dire que le marché central de Kinshasa a été démoli depuis le 18 mars 2021 sur ordre du gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka. Ce dernier avait promis que la fin des travaux de construction de ce marché devrait intervenir avant la fin du mandat du chef de l'Etat Félix Tshisekedi.
La motivation de la destruction de ce marché était celle de doter les kinois d'un marché moderne et permettre aux vendeurs d'exercer leurs activités dans des bonnes conditions.
Christel Insiwe
Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mardi 18 janvier 2022, souligné que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même au poste de premier vice-président de l'Assemblée nationale, les élus nationaux vont le pousser par force.
L'élu du district de Lukunga à Kinshasa, conseille à Jean-Marc Kabund, président a.i de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), d'éviter de se faire ridiculiser, car selon lui, personne ne l'a demandé d'annoncer sa démission.
« Comme le disait le feu Kitenge Yesu, deux soleils ne peuvent pas briller au même moment, et la République démocratique du Congo a un seul président, elle n'a pas un co-président. Ce que vous devez savoir est que si Jean-Marc Kabund ne démissionne pas de lui-même, je pense qu'on va le pousser par force. Les déclarations de désaveu que vous avez constatées, c'est un signe précurseur. C'est à lui-même d'éviter de se faire ridiculiser parce que personne ne lui avait demandé d'annoncer la démission pour un cas qu'il connaît comment ça devrait se passer, soit chercher à se référer au chef de l'État pour s'excuser ou donner ses explications, l'humilité précède la gloire dit-on », a déclaré Eliezer Ntambwe.
Il sied de noter que cette affaire de la démission de Jean-Marc Kabund défraye la chronique et plusieurs députés nationaux de sa famille politique l'ont même désavoué.
Roberto Tshahe
Rapidement piégé par les Comores, le Ghana a joué une grosse partie du match à dix contre onze après l'expulsion d'André Ayew. Il n'y a pas eu de miracle et les Black Stars ont perdu (2-3) face aux partenaires de Ali Ahamada.
Dans le choc du groupe C, le Gabon a mené à deux reprises face au Maroc mais un superbe coup-franc d'Achraf Hakimi a offert le nul (2-2) et la première de la poule aux Lions de l'Atlas.
Gabon-Maroc: 2-2
Ghana-Comores: 2-3
RMC Sport/CC
Le classement du groupe B
Avec un but marqué et aucun encaissé en trois matchs, le Sénégal termine invaincu. Si le niveau de jeu des partenaires de Sadio Mané a déçu, la première place du groupe B est acquise et le billet pour les huitièmes de finale de la CAN 2022 est dans la poche.
Deuxième derrière les Lions de la Teranga, la Guinée a raté son match contre le Zimbabwe. Les coéquipiers de Naby Keita s'en sortent à la différence particulière devant le Malawi grâce à leur victoire pendant la 2e journée (1-0). Si le Zimbabwe est éliminé malgré sa belle victoire, le Malawi espère encore finir parmi les meilleurs troisièmes avec quatre points.
Le classement du groupe B
1. Sénégal 5pts (+1), qualification pour les huitièmes
2. Guinée 4pts (0), qualification pour les huitièmes
3. Malawi 4pts (0)
4. Zimbabwe 3pts (-1)
RMC Sport
Le député national Eliezer Ntambwe a, dans une interview accordée à 7SUR7.CD ce mardi 18 janvier 2022, annoncé qu'une sanction parlementaire est en gestation contre le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour non-retrait du décret créant le Registre des Appareils Mobiles (RAM).
À l'en croire, les députés nationaux accusent le gouvernement de ne pas réagir aux différentes recommandations formulées pour le retrait des prélèvements des frais RAM.
« Le dossier c'est en rapport avec la taxe RAM qui est une taxe irrégulière. Une taxe que nous considérons comme une démarche d'escroquerie de la population congolaise. Vu qu'il y a eu plusieurs recommandations à l'endroit du gouvernement en rapport avec cette taxe et que le gouvernement ne parvient toujours pas à réagir. Le décret a été pris par un Premier ministre Monsieur Adolphe Muzito à son temps mais son application est venue intervenir par le gouvernement de Sama Lukonde », a dit Eliezer Ntambwe.
Selon l'élu du district de Lukunga à Kinshasa, Sama Lukonde joue à la politique d'endormissement en lieu et place d'abroger ce décret.
« Il faudrait que Sama Lukonde puisse abroger le décret de cette taxe qui vient encore ajouter la souffrance que connaît aujourd'hui le peuple congolais. Mais lui, il a opté pour une politique d'endormissement et il n'a rien fait du tout. C'est comme ça que nous estimons qu'à la rentrée parlementaire de mars, il faut qu'il y ait une action contre monsieur Sama Lukonde », a-t-il ajouté.
Pour rappel, malgré la pression populaire et celle des députés nationaux, les frais RAM continuent toujours à être prélevés par l'ARPTC à travers les sociétés de télécommunications.
Roberto Tshahe
La marche pour réclamer la libération du pasteur Ngoy Mulunda organisée ce mardi 18 janvier 2022 dans la ville de Lubumbashi au Haut-Katanga, a été étouffée par les éléments de la Police Nationale Congolaise.
Les manifestants, composés notamment des militants de l'Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC) de Néné Nkulu qui a organisé cette marche qui n'a pas été autorisée par les autorités de la ville, ont forcé la barrière érigée sur l'avenue Kasa-Vubu non loin de l'église Parole Éternelle au centre-ville de Lubumbashi.
Malgré cette tentative de passage en force, les manifestants avec à leur tête, les députés Pablo Ngwej, Augustin Kahozi, Félix Kabange Numbi et Matthieu Kasunka wa Banza, ont été dispersés par la Police qui a fait usage des gaz lacrymogènes.
Le député national Matthieu Kasunka a, dans cette débandade, été agressé par les policiers. Cet élu du peuple affirme qu'ils vont marcher jusqu'à déposer le mémo de la libération de Ngoy Mulunda au gouvernorat.
« Si c'est pour nous tuer tous, ça ne sera pas la fin du monde. Nous tous, nous irons remplir la prison de Kasapa. Ils m'ont mis, je ne sais pas quel produit dans la bouche, un policier m'a aspergé un produit. Si c'est pour mourir, nous allons mourir pour la démocratie. Si c'était dans d'autres provinces, on allait laisser les gens manifester, mais ici au Katanga, je ne sais pas comment on peut interdire. Nous, nous allons arriver avec notre mémo au gouvernorat », a-t-il insisté.
Il sied de rappeler que la place Georges Arthur Forest est restée vide, après le jet des gaz lacrymogènes par la police. Contacté par 7SUR7.CD, le député provincial Pablo Picasso indique qu'une déclaration sera faite dans quelques heures.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
La Haute Cour militaire siégeant au second degré sur le double assassinat des défenseurs des droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, va décider ce mercredi 19 janvier 2022 sur la comparution ou non de l'ancien Président de la République Joseph Kabila et d'autres personnes citées par le policier Paul Mwilambwe. À cet effet, la Voix des sans Voix organise une conférence de presse ce mardi 18 janvier.
Que sait-on des accusations de ce policier?
Tout est parti de la déposition du policier Mwilambwe. Il a dit devant la Cour qu’il avait reçu un coup de téléphone de Joseph Kabila lui promettant sécurité et évacuation hors de Kinshasa en échange de son silence sur l’affaire Chebeya.
Selon lui, il a reçu également les mêmes assurances de la part du Général John Numbi. Pour rappel, le Général John Numbi était inspecteur général de la Police nationale congolaise entre 2007 et 2010.
« On va te protéger le président Kabila et moi », lui aurait aussi dit John Numbi au téléphone en présence des témoins, toujours selon la déposition du policier Paul Mwilambwe. Et Comme Joseph Kabila a été cité, les avocats ont trouvé important que ce dernier vienne également s'expliquer devant la Cour.
En tant qu’ancien président, Joseph Kabila pourrait-il comparaître comme témoin dans ce procès? Peut-il bénéficier d’une immunité?
En tant que sénateur, il bénéficie d’une immunité. Cependant, les immunités d’un parlementaire peuvent être levées. Le vrai verrou, c’est la loi sur le statut des anciens chefs d’Etat élus. Cette loi dit qu’il ne peut être poursuivi, ni pour les infractions commis pendant l’exercice de ses fonctions. Bien plus, cette loi impose aux anciens chefs d’Etat élus le silence sur toutes les questions touchant à la politique de l’Etat et aux questions assimilées.
L’objectif, selon l’interprétation des juristes, est d’éviter que leurs déclarations troublent l’ordre public. Ils fondent leur argument sur le fait que c’est le juge qui applique la loi.
Cependant, d’autres juristes expliquent qu’il appartiendra à la Cour, instance judiciaire, de juger de l’opportunité de faire venir Joseph Kabila, en appréciant les dangers.
actualite.cd/CC
Plusieurs sources annoncent le décès de l’ancien président de la cour constitutionnelle Benoît Lwamba dans la soirée de ce lundi 17 janvier à Bruxelles, capitale de la Belgique.
L’information est confirmée par le député national Bernard Kayumba à travers son compte Twitter.
Benoît Lwamba avait démissionné de son poste de président de la cour constitutionnelle depuis le 10 juillet 2020 pour des raisons de connivence personnelle.
Il sied de rappeler que Benoît Lwamba a été élu le 11 avril 2015 par les neufs membres de la cour constitutionnelle avaient puis investi à la même date par ordonnance présidentielle conformément à l’article 9 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle.
C’est le 4 avril 2015 que les neuf membres de la Cour constitutionnelle et les six du parquet près cette Cour ont été présentés à la nation et prêté serment devant le Président de la République.
Bernard Mpoyi
Le Cameroun et le Cap-Vert se sont quitté dos à dos (1-1), lundi 17 janvier, lors de leur dernier match du groupe A dans cette CAN 2022. Vincent Aboubakar a ouvert le score avant que Garry Rodrigues lui réponde. S’ils manquent le carton plein au premier tour, les Lions indomptables terminent tout de même en tête de leur poule. Dans l'autre match du jour, le Burkina Faso a assuré sa qualification grâce à un match nul 1-1 face à l'Éthiopie.
Le Cameroun rate une partie de son défi. Toni Conceição avait bien insisté en conférence de presse : les Lions indomptables, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la CAN 2022 après leurs deux premières victoires, devaient en engranger une troisième, lundi 17 janvier. Un succès face aux Capverdiens permettait d’entretenir la dynamique positive et de s’assurer pour de bon la première place du groupe A, synonyme d’un huitième de finale au stade d’Olembé.
Vêtus de leur tunique « extérieur » (maillot jaune, short vert, chaussettes rouges), les Camerounais n’ont pas réussi. Certes, ils ont conservé la place de leader du groupe A, si importante pour le prochain tour. Mais ils n’ont pris qu’un seul point avec ce match nul concédé (1-1).
Déjà 5 buts pour Aboubakar
Aligné en pointe, toujours avec le brassard de capitaine au bras, Vincent Aboubakar – quasi imbattable à l’applaudimètre – s’est une nouvelle fois distinguer. L’attaquant d’Al-Nassr n’a pas trouvé le cadre sur sa première tentative (17e), puis Vozinha a dévié sa seconde (32e). La troisième fut la bonne : un centre dévie de Harold Moukoudi dans la surface est arrivé jusque dans ses pieds, et le n°10 a fait mouche (39e) au cœur d’une première période peu rythmée mais maîtrisée par le Cameroun.
Avec cinq buts au premier tour, Vincent Aboubakar imite un illustre ancien : Samuel Eto’o, dernier joueur à avoir inscrit également cinq buts lors des trois premiers matches d’une CAN. C’était en 2008, au Ghana.
Rodrigues, super-remplaçant
Peu entreprenant en première période, malgré une erreur d’André Onana qui ne lui a pas profiter, le Cap-Vert est revenu après la pause avec de meilleures intentions. Humberto Bettencourt, le sélectionneur-adjoint en place côté capverdien en l’absence de Bubista (positif au Covid-19), a remplacé son attaquant de pointe, Willy Semedo, par Garry Rodrigues dès le début du deuxième acte.
Un choix fort judicieux car le nouveau-venu sur la pelouse n’a mis que quelques minutes pour égaliser. Kenny Rocha a centré et Garry Rodrigues a trompé toute la défense camerounaise d’une jolie Madjer (53e). Une fois de plus, les Lions indomptables n’ont pas réussi à garder leur cage inviolée.
Cameroun et Burkina Faso qualifiés, le Cap-Vert attend
Piqués par ce scénario, les hommes de Conceição ont repris le contrôle du ballon. Mais Aboubakar a manqué de précision (65e) et Vozinha a mis en échec Samuel Oum Gouet (71e). Finalement, les filets n’ont pas tremblé à nouveau, malgré les dernières offensives des Lions indomptables. Il y a eu trop de maladresses ou d’imprécisions pour forcer le verrou une deuxième fois.
Au même moment à Bafoussam, le Burkina Faso se frottait à l’Éthiopie, petit poucet du groupe A, qui n’affichait aucun point au compteur. Les Étalons avaient notamment récupéré le capitaine Bertrand Traoré, désormais négatif au Covid-19. Le Burkina Faso a ouvert le score en première période grâce à un lob de Cyrille Bayala (24e). Le pays des hommes intègres s’est fait rattraper en seconde période sur un penalty tiré par Getaneh Kebede à la 52e minute.
Deuxième du groupe A derrière le Cameroun, les Burkinabè sont donc qualifiés pour les huitièmes de finale. Avec quatre points, les Requins bleus du Cap-Vert prennent la troisième place ; ils doivent désormais attendre la fin du premier tour pour savoir s’ils seront bien parmi les quatre meilleurs troisièmes qualifiés pour la phase à élimination directe. L’Éthiopie est le premier pays officiellement éliminé de cette CAN.
RFI/CC
Le corps sans vie de l’artiste Musicien de Goma Black’s Balume a été retrouvé dimanche 16 janvier au lac Kivu dans le quartier Kyeshero en ville de Goma.
A en croire sa famille, le jeune artiste avait quitté la maison le vendredi dernier et il n’y est plus retourné.
» Comme d’habitude, il avait quitté la maison a 14h pour se relaxer malheureusement il n’est plus retourné « , a témoigné sa famille.
C’est ce dimanche que la nouvelle de sa mort vient d’être annoncé à sa famille.
« Nous sommes triste d’apprendre aujourd’hui que notre frère est décédé et nous ne connaissons pas les circonstances de sa mort. Nous savons que son corps inerte a été aperçu au lac Kivu. Nous l’avons repêché aujourd’hui vers caracholine a kituku »a regretté un de ses frères aînés.
Selon des sources locales, l’artiste a été kidnappé par des inconnus depuis vendredi dernier.
Selon le président des artistes musiciens du Nord-Kivu, Mackel Sambo, les artistes musiciens engagés font de plus en plus l'objet de menaces de la part des inconnus suite à leurs différentes prises de positions en ce qui concerne la marche du pays. Mackel Sambo appelle les autorités à diligenter une enquète en vue de retrouver les auteurs du meurtre de l'artiste Balume.
“Nous avons perdu par assassinat notre collègue Black's Balume. Un énième assassinat après enlèvement. On l'a enlevé vendredi. Ses parents ont même lancé un avis de recherche. Ils ont informé tout le monde et malheureusement, hier [dimanche], on a retrouvé son corps flottant sur le lac Kivu. Ce que nous déplorons, ce n'est pas le premier assassinat. Nous sommes en train de perdre des artistes. Nous exigeons aux autorités, surtout qu'on est en état de siège, que les autorités militaires et policières puissent mener des enquêtes minutieuses pour nous trouver les auteurs, les commanditaires de cet assassinat”, a dit le président des musiciens du Nord-Kivu.
Il ajouté : “Nous constatons que nous sommes ciblés parce que parmi nous, il y a des artistes engagés, des musiciens qui dénoncent certaines histoires. Je ne sais pas si c'est pour ça qu'il a été tué mais nous sommes très en colère et nous exigeons qu'il y ait des enquêtes qui vont nous montrer clairement le mobile de son assassinat. À part ça, nous exigeons que des obsèques dignes lui soient organisées et que l'État prenne en charge toutes les dépenses qui seront engagées ».
Des cas d'insécurité sont de plus en plus enregistrés dans la ville de Goma (Nord-Kivu), en dépit de l’état de siège instauré depuis mai dernier 2021. Meurtres, vols nocturnes, kidnappings notamment, sont quotidiennement signalés.
Kagheni Séraphin alias Black’s Balume était étudiant en G3 info de l’Institut supérieur d’informatique et gestion de Goma (ISIG/GOMA).
Jonathan Kombi, à Goma (avec les volcans news)