La société civile des dépendants des policiers et militaires (SOCIDEPOM) a déposé auprès du procureur général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, une plainte contre l'opposant Martin Fayulu Madidi.

D'après Pauliane Budjamabe, coordonnatrice de ladite structure et qui a saisi la justice, Martin Fayulu a proféré des injures contre les policiers lors de la manifestation de la coalition LAMUKA.

« En effet, nous venons porter plainte contre Monsieur Martin Fayulu Madidi pour avoir injurié nos policiers ce mercredi 15 septembre pour des raisons qu'il aura à vous expliquer en les traitant de Bolole ou Bourriques, dans une vidéo que nous avons tous suivis dans les réseaux sociaux », lit-on dans cette correspondance.

La SOCIDEPOM demande que justice soit faite aux policiers victimes de ces insultes.

Il sied de rappeler que lors de la marche de LAMUKA étouffée par la police nationale congolaise, le président national de l'Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), avait déclaré qu'il était victime d'agression de la part de certains éléments des forces de l'ordre qui l'auraient même doigté.

Roberto Tshahe



Comme V. Club et Lupopo qui ont gagné d'entrée de jeu leur premier match de la 27e édition du championnat national, le Daring Club Motema Pembe a, à son tour, gagné en déplacement.

En effet, le club "vert et blanc" de Kinshasa a réussi à s'imposer devant l'Association Sportive Simba de Kolwezi, sur le score de 2 buts à zéro, ce mercredi 22 septembre 2021.

Grâce à Jean-Marc Makusu Mundele, DCMP a ouvert la marque à la 74' minute, et Stevi Mundele Nganga, la nouvelle recrue, a corsé l'addition en toute fin du match (92').

Comme plusieurs équipes qui ont gagné leur premier match, DCMP compte donc 3 points, avant sa deuxième journée prévue le week-end prochain.

Quant au tenant du titre, le Tout-puissant Mazembe, il va entrer en compétition le 26 septembre prochain.

Gede Luiz Kupa



Ouvert ce mercredi 22 septembre 2021 à la prison militaire de Ndolo, le procès en appel sur le double assassinat des activistes des droits humains, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, a été renvoyé au 6 octobre prochain par la Haute Cour militaire.

2 de 3 personnes impliquées ont comparu à l'audience de ce jour. Il s'agit du commissaire supérieur Christian Ngoy Kenga Kenga et du sous-commissaire adjoint Jacques Mugabo, condamnés en 2011 à la peine capitale par contumace au premier degré.  

Les motifs de ce renvoi est que ces deux officiers n'ont pas été assistés par les avocats mais aussi la République démocratique du Congo, partie civilement responsable, n'a pas été notifiée. 

« Il a été décidé la disjonction des poursuites vis-à-vis des fugitifs. Il y en avait 3. Il y a Christian Kenga Kenga, Jacques Mugabo et Paul Mwilambwe. De trois prévenus, il y a deux sur qui on a mis la main. Les deux ont comparu. Comme ils ne sont pas assistés par des avocats, il y a un devoir constitutionnel qui donne la possibilité à la Haute Cour militaire de s'adresser à nos barreaux pour qu'ils désignent des avocats à même de les assister. Mais aussi, la République démocratique du Congo comme partie civilement responsable n'a pas reçu de notification d'audience. Elle n'a pas comparu. C'est la raison pour laquelle la démarche administrative de la Cour à saisir les barreaux soit de Gombe, soit de Kinshasa soit de la Cour de Cassation, de pourvoir les conseils aux prévenus et la notification de la date d'audience à la partie civilement responsable, la RDC. Nous avons convenu, parties civiles pour nos clients, en commun accord avec la Cour d'une remise à deux semaines », a déclaré à la presse Me Richard Bondo, l'un des conseils des parties civiles. 

Pour rappel, le major Christian Kenga Kenga et son garde du corps Jacques Mugabo avaient été condamnés par contumace en première instance à la peine de mort par la Haute Cour militaire. Ce verdict était tombé en 2011, soit une année après la mort de F. Chebeya et F. Bazana. 

Merveil Molo



Le procès Floribert Chebeya et Fidèle Bazana reprend ce mercredi 22 septembre devant la Haute Cour militaire à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.  

La Haute Cour a notifié mardi 21 septembre aux parties civiles Chebeya et Bazana la reprise du procès en appel du double assassinat des défenseurs des droits de l'homme, Floribert Chebeya et Fidèle Bazana.  

L'affaire sera appelée à la suite des recours des prévenus Christian Ngoy Kenga Kenga, commissaire supérieur et Jacques Mugabo, sous-commissaire de la police nationale contre l'arrêt de la Haute Cour rendue en leur absence, étant donnée la disjonction de la cause au premier et second degré. 

Le déclic 

Les organisations de défense des droits de l’homme réclamaient depuis plusieurs années la réouverture du procès Chebeya et Bazana. Mais certains évènements vont faire progresser rapidement les choses. 

L’arrestation, en septembre 2020, du major fugitif Christian Ngoy Kenga Kenga, à Lubumbashi suivi de son transfèrement à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa apparaissait comme une aubaine pour réclamer la réouverture du procès.  

Il était condamné par contumace dans le double meurtre de Floribert Tshebeya et Fidèle Bazana en 2010

Le procès avait abouti à quelques condamnations au premier degré. Mais, le débat a été relancé sur cette affaire après que d’autres policiers fugitifs, l’adjudant Hergile Ilunga et le brigadier en chef Alain Kayeye, sont passés aux aveux. Sans compter aussi sur l’arrestation d’un autre policier, qui était en cavale au moment du procès, le major Paul Mwilambwe.  

Les organisations des droits de l’homme ont alors exigé, comme elles le font depuis plusieurs années, « l’arrestation immédiate » des généraux John Numbi, l'ancien inspecteur général de la police, et Zelda Katanga alias Djadjidja, l’ancien patron de la police militaire. Le premier prendra fuite alors que le second a été interpellé puis écroué par la justice militaire, en 2021. 

Le 2 juin 2010 à Kinshasa, Chebeya avait été retrouvé mort dans sa voiture vers le quartier Mitendi et son chauffeur porté disparu, après avoir répondu à un rendez-vous la veille avec l'ancien inspecteur général de la police. 

En 2011, le procès pour assassinat a eu lieu. Cinq policiers ont été condamnés à l'issue de ce procès au 1er degré, dont quatre à la pleine capitale et un à perpétuit 

Accusé de commanditaire par les parties civiles, le général John Numbi avait fait sa déposition en tant que renseignant et avait clamé son innocence. Le général Djadjidja avait également déposé. Et tous les deux n’avaient été inculpés. 

Mais, ce mercredi, alors que le général John Numbi est en cavale, le général Zelda Katanga sera en face des juges et de la partie civile. 

radiookapi/CC



William Damseaux, ancien Directeur Général du Groupe Orgaman, est décédé hier lundi en Belgique son pays d’origine.

William Damseaux régentait tout un empire économique en RDC dans les années 80, allant de l’importation des vivres frais, à l’agro-alimentaire, en passant par la douane, le transport, l’exploitation minière et la construction.

Il est connu pour avoir été le premier à introduire en masse l’importation et la consommation des poissons chinchards, communément appelés « thomson ».

A une époque sous l’ère Mobutu, la Direction générale d’Orgaman servit même de guichet de banque aux caciques du régime, pendant la période de crise monétaire dans les années 80.

mediacongo.net/CC



Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi parlé du réchauffement climatique, le terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».

Dans son discours prononcé, mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l'ONU à New-York, le Chef de l’Etat congolais s’est également réjoui des avancées importantes enregistrées durant cet état de siège. 

Il cite notamment : 

  • la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens 
  • la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés 
  • la récupération d'armes et des munitions par les forces armées de la République 
  • le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d'armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; 
  • la récupération de nombreuses localités de l'Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; 
  • la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; 
  • la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; 
  • la réduction sensible des incursions contre la population civile. 

L’économie menacée par l’insécurité 

Félix Antoine Tshisekedi a rappelé, sur le plan économique, le retour de la RDC avec le Fonds mondial international (FMI). Il s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du Franc congolais (la monnaie locale congolaise) et la maitrise de l’inflation. 

Il a aussi souligné les accords signés entre le gouvernement congolais et plusieurs entreprises privées pour la relance de l’économie du pays.  

Félix Tshisekedi a cependant regretté que cette relance économique fait face à l’insécurité qui sévit dans la partie Est de la RDC.  

C’est pour mettre fin à cette gangrène qu’il a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. 

Retrait de la MONUSCO 

Le retrait de la Mission onusienne de la RDC doit se faire de manière progressive, responsable et ordonnée, a précisé le Président de la République.  

Par ailleurs, Felix Antoine Tshisekedi a ajouté qu’il faudrait que les Nations unies dotent la MONUSCO et sa brigade d’intervention de tous les moyens nécessaires pour faire face à la guerre asymétrique à laquelle la RDC est confrontée dans sa partie Est avant son départ. 

Le Président de la République a aussi planché longuement sur la covid 19 dont l’éradication est subordonnée à l’effort de toute la planète. De même, il a parlé du réchauffement climatique, du terrorisme en Afrique et dans le monde. Il a notamment fustigé la lutte contre la corruption, certaines antivaleurs et les violations des droits humains. 

Il a terminé son adresse en plaidant pour des reformes de l’organisation planétaire en intégrant l’Afrique dans ses structures singulièrement dans le Conseil de sécurité comme membre permanent.

Radiookapi.net/CC



RÉSUMÉ

Les Panama Papers de la RD Congo: pourquoi ce pays potentiellement riche est-il tellement pauvre ? Une accusation tranchante contre le pillage des matières premières du Congo, pendant que la population souffre
Dans Cobalt blues le journaliste Erik Bruyland plonge dans l’histoire postcoloniale de son pays natal, la République Démocratique du Congo. Le passé colonial belge transmue vers des scènes quasi d’esclavage dans les mines les plus riches au monde. Alors pourquoi ce pays tellement riche est-il si pauvre ? Son travail fouillis de journalisme d’investigation dévoile comment des opportunistes et de spéculateurs ont – comme des vautours – pu mettre main-basse sur les richesses minières. Bruyland effiloche les carrousels économiques et financiers et les manigances géopolitiques qui ont abouti à la tragédie du Cobalt blues: l’or bleu qu’engrangent des sociétés offshore, la sueur noire n’en récoltant rien. Et tout ça pour assouvir notre appétence pour nos téléphones intelligents ou voitures électriques. Une analyse tranchante du dépérissement économique et politique de la RDC, avec en miroir le rôle et la responsabilité de l’ancien colonisateur belge.

Dernièrement, lors de son passage à Kolwezi, pour la première fois, un président Congolais, Félix Tshisekedi, a dénoncé le bradage de cobalt et a indiqué des pistes pour renégocier les contrats léonins de ce secteur. Y parviendra-t-il ?



Après son concert éclair de 18 minutes sur la scène du Femua, le 12 septembre à Abidjan, la star congolaise a choisi de s’expliquer. Jeune Afrique publie son droit de réponse.

« Le Femua est un événement culturel majeur pour l’Afrique et pour la promotion des musiques africaines sur le continent et pour les diasporas. J’ai toujours pris plaisir à y participer et toujours vécu comme un honneur d’y être convié au fil de mes années de carrière. Cependant, cette édition n’a pas eu la même saveur… Dès les prémices, de nombreux problèmes sont apparus. D’abord, d’ordre budgétaire. J’ignore les raisons de ces coupes, mais les conditions de voyage de mon équipe s’en sont ressenties. Puis, d’ordre logistique, ce qui a conduit à cette situation qu’on a choisi d’ériger en polémique. Je tiens toutefois à saluer la détermination des organisateurs qui, en dépit de ces lacunes, ont fait le maximum pour maintenir le festival.

Ce dimanche, le groupe et moi-même étions d’abord programmés à minuit. Je suis un artiste, j’ai l’expérience de la scène et sait que la programmation peut parfois être retardée. Passer une heure plus tard n’aurait pas entraîné de scandale. Mais ce n’est que vers 23 h 45, alors que nous étions prêts à faire le show, que l’on est venu nous prévenir que notre passage avait été décalé à 4 h du matin !

« La déception fut douloureuse »

En 40 années de carrière assidue, rien ne m’a jamais plus meurtri que l’idée de manquer une rencontre avec mon public ; où qu’il se trouve. Nous avons donc pris notre mal en patience et trompé l’attente en profitant de la magie des lieux de fête abidjanaise. De retour sur le festival, en avance pour être à l’heure, comme toujours, on nous annonce encore un report : nous passerons finalement à 6 heures du matin.

IMAGINEZ ENCORE L’ÉTAT DE FATIGUE QU’A DÛ COMBATTRE UN HOMME DE MON ÂGE

Mais à notre arrivée sur scène, alors que nous étions décidés à célébrer cette musique que nous aimons tant, malgré tout, la déception fut douloureuse. Imaginez ce public, mobilisé depuis la veille au soir, épuisé par une succession d’artistes des plus talentueux, qui, au petit matin – et cela est naturel –, commence à ressentir la fatigue et à déserter les lieux. Imaginez l’état de ces jeunes après une soirée enivrée par les basses et les percussions.

Si vous pouvez le ressentir, imaginez encore l’état de fatigue qu’a dû combattre un homme de mon âge après des heures d’attente ; imaginez l’état de lassitude de mes musiciens et danseurs dont on a brutalement fait redescendre l’adrénaline à trois reprises… Imaginez-nous, imaginez-moi, doyen des ambassadeurs de la musique africaine, affronter une poignée d’irréductibles clairsemés dans cet espace. Moi, surplombant l’endroit et capable d’apercevoir le sol et tout cet air rempli par le vide.

« Nous aurons d’autres rendez-vous »

J’ai vécu cet épisode comme un manque de considération envers ma personne, mes musiciens, et en particulier envers mes fans qui en ont fait les frais. Ils sont les seuls à qui j’adresse mes excuses, bien qu’on ait choisi de me jeter en pâture.

Cette affaire n’en n’est pas une mais je vous devais ma version. Abidjan, nous aurons d’autres rendez-vous. Vive la musique et vive l’Afrique. Rendez-vous le 27 novembre à Paris, pour ceux qui pourront y être, afin de partager cette passion que nous avons en commun depuis le début.

Votre Mopao »

 


Depuis presqu’une année, il était annoncé que je me produirai au #Zenith_de_Paris avec tout mon orchestre #Wenge_Musica_Maison_Mère. Comme je crois toujours en l’honneur collective, j’ai bien voulu associer des artistes musiciens, traditionels et comédiens pour la plus grande satisfaction du publique européen. Un grand travail était fait pour la publicité de l’événement et son organisation.

Au même moment, le spectacle prévu était combattu visible comme vous le savez plus que moi par des vidéos qui circulent. La Préfecture de Police de Paris a décidé d’assoire ce concert après un pénible engagement administratif avec l’ambassade de France à Kinshasa.

Bien que les raisons avancées soient clairement discutables, je respecte cette position partisane qui n’a pas fait object de consultation avec la maison de production du dit concert et a balayé toutes les preuves fournies en soutenance de notre position.

Merci aux fans qui avaient manifesté leur amour par l’achat du billet, merci à #Torpedo_Powered_by_Overlook pour la confiance, merci à mon équipe de management et aux agens publicitaires. Les billets sont remboursables aux points de vente. “L’homme se mesure devant les obstacles” dit-on. Je répondrai par l’art et avec force car ce qui compte c’est de se léver et continuer la marche. Merci aux artistes qui ont manifesté leur soutien à ce concert.

Merci aux autorités qui se sont impliquées pour une solution qui serait bonne avant tout.

Ceux qui tuent la culture congolaise ne vont jamais bâtir un Congo prospère car de la haine ne peut venir que du vénin.
Dieu n’a jamais été corrompu et c’est lui seul, Dieu, qui va nous juger. Moi, je pardonne à ceux dont l’honneur et le bonheur sont dans l’annulation de ce concert.

Je vous aime bien
Ngiama Makanda Werrason, Ambassadeur de la Paix

voiceofcongo.net/CC

 


Le concert de l’artiste musicien congolais Noël Ngiama Makanda alias Werrason, prévu le 25 septembre au Zénith de Paris La Villette, vient d’être annulé, lundi soir 20 septembre, par la préfecture de police dans son arrêté 2021-00965. 

Cet arrêté de la préfecture de police considère que ce concert présente des risques de troubles graves à l'ordre public et d'atteinte à la sécurité des spectateurs qu'il convient de prévenir par des mesures adaptées. La préfecture de police indique, par ailleurs, que la décision peut être contestée endéans 2 mois.

"Considérant qu'un concert de l'artiste congolais Noël Ngiama Makanda dit Werrason est programmé le samedi 25 septembre 2021 à 20h00, au Zénith Paris-La Villette; que ce concert s'inscrit dans un contexte politique particulièrement tendu et violent entre partisans et opposants au régime en place en République Démocratique du Congo (RDC); que l'artiste Werrason, considéré comme un proche de l'ancien Président congolais Joseph Kabila et son successeur l'actuel président Félix Tshisekedi , suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux congolais de la diaspora installés en France et dans les pays voisins européens, qui ont déposé plusieurs déclarations des manifestations pour le 25 septembre prochain aux abords du Zénith, avec l'intention d'en découdre avec les spectateurs du concert et de créer des désordres à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de concert(...)",

« Si vous estimez devoir contester la présente décision, il vous est possible, dans un délai de deux mois à compter de la date de la notification, soit de saisir d'un recours gracieux, le Préfet de Police ou de former un recours hiérarchique auprès du Ministre de l'intérieur soit de saisir d'un recours contentieux le Tribunal administratif compétent », indique l’arrêté.

Werrason est considéré comme un proche de l'ancien Président Joseph KABILA et son successeur Félix TSHISEKEDI, ce qui suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux congolais de la diaspora installés en France et dans les pays voisins européens, qui ont déposé plusieurs déclarations de manifestations pour le 25 septembre prochain aux abords du Zénith, avec l'intention d'en découdre avec les spectateurs du concert et de créer des désordres à l'intérieur et à l'extérieur de la salle de concert.

Werrason a déjà fait, à plusieurs reprises, l'objet de violentes contestations à l'annonce de concerts en France qu'il a finalement annulés face aux menaces de troubles, notamment les 19 février et 26 mars 2011, respectivement à l'Elysée Montmartre à Paris 18ème et au Théâtre du Gymnase à Paris 10ème.

Il sied de signaler que le concert de Fally Ipupa, aussi considéré comme proche du pouvoir, le 28 février 2020, à Accor  Hôtels Arena à Paris 12ème, a été émaillé de troubles graves à l'ordre public. 44 véhicules particuliers, 132 deux-roues et 4 utilitaires ont été dégradés par incendie et 60 personnes ont été interpellées.

Pour rappel, c'est depuis 2010 que les productions musicales congolaises au niveau de l'Europe ne se réalisent plus. Une catégorie de congolais de la diaspora, appelés les combattants, mène des fortes lobbies pour empêcher ces concerts, pour une seule raison, la population croupit dans la misère, pendant que ces musiciens courtisent avec les dirigeants du pays. 

Emmanuel Kuzamba/Ali Kalonga

A Propos

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