L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 représente un coût global élevé à 20 682,6 milliards de CDF soit plus de 10 milliards de dollars américains. Un budget en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses.

Présenté le vendredi 10 septembre 2021 lors de la réunion du Conseil des ministres du Gouvernement de la RDC,
cet avant-projet de Loi des Finances enregistre un taux d’accroissement de 41,5% par rapport au Budget de l’exercice 2021 chiffré à 14 620,5 milliards de francs congolais (CDF) soit 7,1 milliards USD.

D’après le Ministre de la Communication et Médias et Porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, cet avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation.

« L’avant-projet de Loi des Finances de l’exercice 2022 accorde une priorité aux secteurs liés à la sécurité, aux secteurs sociaux principalement la santé et l’éducation, aux secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le développement rural, l’industrie et les infrastructures, au recensement et à l’identification de la population
ainsi qu’à l’organisation des opérations électorales
 », a fait savoir le Porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.

D’après lui, l’avant-projet de Loi des Finances met en exergue plus spécifiquement les politiques publiques prioritaires ci-après dans le domaine politique et sécuritaire:

– La pacification de la partie Est du pays, le recrutement au sein de l’Armée, la mise à la retraite des éléments fin carrière et la couverture des frais d’assurance ;

– Le recrutement dans la Police Nationale Congolaise (PNC) et la mise à la retraite des éléments fin carrière ;

– L’identification de la population par l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le recensement général de la population par l’Institut National de Statistique (INS) ;

– La préparation des opérations électorales par la Commission Électorale Nationale
Indépendante (CENI) pour le cycle électoral de 2023.

Dans le cadre des échanges autour de deux projets de loi, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a formulé les recommandations suivantes :

– Relever le niveau des recettes de l’Etat et améliorer leur prévisibilité ;

– Maîtriser les effectifs des agents de l’Etat et de la masse salariale. Il a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie budgétaire en adoptant quelques mesures notamment :

– La réduction du train de vie des institutions notamment par la revue des montants alloués aux institutions et ministères au titre de fonctionnement mensuel en les alignant aux crédits
budgétaires votés.

– La rationalisation de la gestion des investissements publics.

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangaré, a indiqué que pour la première fois, un projet de Loi rectificatif à la hausse sera présenté au Parlement.

Pour le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara, ceci dénote de la détermination du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a impulsé une volonté politique et des mesures permettant d’accroître les recettes publiques et ainsi améliorer la taille du budget.

Mitterrand MASAMUNA



Les états généraux de l'Enseignement Supérieur et Universitaire de la RDC ont débuté ce vendredi 10 septembre à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. A l'occasion, plus de 300 experts, responsables de plusieurs universités de la RDC sont présents dans la ville du cuivre pour assister à ces assises. Elles iront du vendredi 10 septembre au mardi 14 septembre prochain. 

C’est le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi, qui a ouvert ces  travaux. Ces états généraux sont initiés dans le but de pousser les scientifiques à réfléchir sur les options qui doivent être envisagées pour le redressement du système éducatif congolais au niveau du supérieur.

M. Muhindo croit en la réussite de ces travaux qui vont consacrer la mise en œuvre des réformes, notamment le basculement de toutes les filières de formation au système LMD (Licence, Maîtrise et Doctorat) en RDC pour faire face à l'existence de deux systèmes d'éducation au sein des universités congolaises. 

" ... Tout doit se faire dans la contextualisation en évitant le copier-coller. Comme dispose l'article 18 de la loi cadre du 11 février 2014 sur l'ESU, il est institué le système LMD qui a pour objectif d'harmoniser le cursus de l'enseignement supérieur.

A partir de l'année prochaine, je  ne veux plus continuer à signer pour les mêmes universités congolaises, les diplômes de licence de 3 ans et les diplômes de licence de 5 ans ", a dit le ministre de l’ESU.

Et de poursuivre :

" Au regard des résultats des missions de contrôle de viabilité, certaines universités peuvent être qualifiées des cantines à diplômes tout simplement déterminées à déverser dans la société des diplômés qui ne savent pas se défendre. Cette situation me pousse à réfléchir sur la sanction, ne devrions nous pas fermer toutes ces universités ".

Ces travaux devraient, selon l'organisation, arriver à doter le pays d'un nouveau système d'éducation au niveau supérieur et universitaire.

José MUKENDI



Le Président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a été reçu mardi 7 août 2021 par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Selon la cellule de communication de la Présidence congolaise, les deux personnalités ont signé trois accords notamment sur le tourisme ; la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ; ainsi que la protection réciproque des investissements.

Dans son discours, le président Erdogan a indiqué que ces accords seront bénéfiques pour les deux pays, sans plus de détails.

Les présidents Tshisekedi et Erdogan se sont rencontrés aux alentours de 17h15', heure locale.

Parti depuis le 2 septembre à Rome en Italie, le chef de l'Etat congolais va clôturer son voyage mercredi 8 septembre à Istanbul, avec une Table ronde avec le Turkish Business Community à Maslak Hôtel. Ces rencontres vont se tenir avec 7 compagnies turques. 



Le Président Félix Tshisekedi a échangé mercredi 8 septembre à Istanbul avec les hommes d'affaires turcs, potentiels investisseurs et futurs partenaires économiques de la RDC, rapporte le compte Twitter de la présidence.  

Différents secteurs étaient représentés notamment « l'aviation, l'agro-alimentaire, les Bâtiments et travaux publics, les mines ou les énergies vertes », note la présidence.   

Le Président Tshisekedi a, selon la même source, réitéré sa volonté de bâtir des partenariats gagnant-gagnant, de créer des emplois et de faire du transfert de technologie en RDC une priorité.  

Bien avant, le chef de l’Etat avait été reçu mardi 7 août par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, au palace (palais présidentiel) en Turquie. Les deux personnalités avaient signé trois accords notamment sur le tourisme, la non double imposition et la protection, la lutte contre la fraude ainsi que la protection réciproque des investissements.  

Les deux chefs d'État avaient exprimé leur volonté commune d'augmenter le commerce entre les deux pays, avec l'objectif d'atteindre un volume d'échange de 250 millions USD à moyen terme.



Le vice-gouverneur du Kongo-Central, Justin Luemba, a officiellement pris ses fonctions de gouverneur intérimaire mercredi 8 septembre. Le ministre de l’Intérieur l’a désigné pour assumer l'intérim du gouverneur Atou Matubuana, déchu par l’assemblée provinciale en 2019.

Justin Luemba a été installé par l’inspecteur provincial adjoint de la territoriale, Ngoyi Kamba Kamba, en l’absence du gouverneur destitué, Atou Matubuana.

Cependant, plusieurs membres du gouvernement Matubuana et des membres du conseil provincial de sécurité étaient présents.

La remise et reprise prévue n'a pas été effective à cause de l'absence d’Atou Matubuana.

Ngoyi Kamba Kamba a fait la lecture du procès-verbal de constat de cette absence.

Officiellement installé, Justin Luemba va diriger le Kongo-Central conformément à la Constitution en attendant l'organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dans les quatre provinces concernées.

Dans son mot à l'issue de cette cérémonie d'installation, le gouverneur intérimaire du Kongo-Central a promis de travailler pour le développement de la province suivant « la vision du Chef de l'État qui prône le bien du peuple d'abord en bannissant la politique de règlement des comptes. »



L'identification biométrique des fonctionnaires de l’Etat a débuté lundi 6 septembre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu. Le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui a lancé cette opération, précise que ce recensement des agents de l’administration publique permettra de lutter contre les doublons, les agents fictifs et les cumuls.

Il précise que cette opération se déroulera dans toutes les provinces du pays :

« Dans le cadre du fichier de référence de l’administrations publique, les informaticiens bien formés vont se déployer partout en provinces, en commençant par les provinces pilotes dont le Sud-Kivu, pour essayer de remonter de manière sécurisée et fiable les données concernant le fonctionnaire de l’Etat au niveau de toutes les administrations publiques. »

Pour M. Lihau, l’Etat doit savoir exactement, que les noms des agents qui se retrouvent sur les listes déclaratives sont bel et bien de ceux qui sont en poste.

« Et c’est en fonction de cela que nous allons prendre une série d’actions concernant la régularisation de nouvelles unités, la mécanisation de ceux qui ne reçoivent pas leurs salaires à la fin du mois et les primes. Mais aussi, la titularisation, la promotion en grade et la gestion rationnelle de la question de la retraite », a indiqué le ministre.

En 2013, l'Etat avait enregistré près de 600 fonctionnaires fictifs lors de l’opération de recensement biométrique à Kisangani après vingt jours de suspension. A en croire Didier Bakeke, coordinateur des opérations de recensement dans l'ex-Province Orientale, six autres « vrais » fonctionnaires ont été enregistrés.

En 2014, le député Grégoire Mirindi avait interrogé le ministre de la Fonction publique sur la réforme de la Fonction publique. Dans sa question orale adressée au ministre, il avait déploré le fait que cette réforme, annoncée par plusieurs gouvernements successifs, soit « en panne »; malgré les « sommes colossales » apportées par la Banque mondiale pour l’appuyer.



Le Président de la RDC, Félix Tshisekedi sera reçu, jeudi 2 septembre à Roma en Italie par son homologue italien, Sergio Mattarella. Le Chef de l’Etat congolais devra prendre part à la 47e édition du Forum Ambrosetti sur l’économie mondiale. Dans les coulisses du Palais du Quirinal, siège de la présidence de la République italienne, la rencontre entre Tshisekedi et Mattarella s’inscrit dans un cadre « historique et symbolique » en vue du raffermissement des relations de coopération et d’intérêt commun entre la RDC et l’Italie, indique la cellule de communication de la Présidence.

Au Palais du Quirinal, le Chef de l'Etat sera accompagné du vice- premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, de son directeur de cabinet adjoint André Wameso, de son conseiller spécial en matière de sécurité François Beya, de son envoyé spécial Patrick Luabeya et de l'ambassadeur de la RDC en Italie.

Félix Tshisekedi est arrivé à Rome mercredi 1er septembre en fin d’après-midi, par l'aéroport   de Rome- Ciampino.

À l'étape de Milan, le Président de la RDC et President en exercice de l'Union Africaine va participer à la réflexion prospective des dirigeants du monde sur le thème « Le scénario d'aujourd'hui et de demain pour les stratégies concurrentielles. »

En tant que porte- voix du continent africain, le président de la RDC prépare aussi sa participation au sommet du G20 prévu au mois d'octobre prochain à Rome, la « ville éternelle. »



Les présidents des deux chambres du parlement réaffirment leur volonté de voir les élections se tenir dans le délai constitutionnel, en 2023. Le président l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Puanga, l’a affirmé à l’issue de sa rencontre avec son homologue du Sénat Modeste Bahati Lukwebo mardi 31 août à Kinshasa.

Selon Christophe Mboso, la plénière sur l’entérinement des futurs membres de la Commission électorale nationales indépendante (CENI) sera bientôt organisée ; car, dit-il, plus le temps passe, plus la tache de la CENI sera compliquée.

« Nous, nous voulons que les élections se tiennent en 2023. L’équipe de la CENI qui sera mise en place doit travailler d’arrache-pied pour que cette échéance-là soit respectée », a-t-il affirmé.



La commission Economico-financière (ECOFIN) du Sénat a auditionné samedi 28 août quelques membres du gouvernement pour se rendre compte de la mise en œuvre des réformes entreprises dans les différents secteurs de la vie nationale. Elle a en outre passé en revue le niveau d'application de quelques recommandations formulées par la plénière lors de la présentation des projets de lois des finances 2020-2021, en vue d'améliorer le budget de l'exercice 2022.

Le vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Liyau, et le ministre des Infrastructures, travaux publics et de la reconstruction (ITPR), Alexis Guzaro, ont été entendus pour ce premier jour.  Le ministre de la Fonction publique a éclairé les élus de élus sur la modernisation et le rajeunissement de ce secteur. Les débats se sont poursuivis sur la bancarisation de la paie des fonctionnaires et le processus de la mise à la retraite des travailleurs de l'Etat. 

Dans un autre décor, le ministre de ITPR a présenté les réalisations dans son secteur, province par province. Les membres de la commission ont exprimé quelques préoccupations notamment en ce qui concerne l’utilisation des fonds générés par le FONER.

Les deux membres du gouvernement auditionnés ce jour, devront revenir dans les 48 pour éclairer la lanterne de la commission ECOFIN, sur les questions qui n'ont trouvé des réponses.

Les mandataires des entreprises publiques seront également soumis à cet exercice, selon la cellule de communication du Sénat, qui rentre dans le cadre du contrôle parlementaire.



Le vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité et Décentralisation, Daniel Aselo Okito, a présenté jeudi 26 août à Kinshasa, le budget estimatif de cinquante-huit milliards de dollars américains, pour la mise en œuvre du plan directeur d’industrialisation de la RDC. 

D’après le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongia, penseur de ce plan, ce montant peut être facilement mobilisé, entre autres, par la diplomatie économique de la RDC. 

« Ce pays devra s’industrialiser par différents secteurs prioritaires, il y a la création des zones économiques spéciales dans les 6 espaces que nous avons indiqués. Il y a la construction des infrastructures industrialisantes comme les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires et énergétiques. Et le budget donne le détail du montant qu’il faut pour chaque catégorie d’infrastructure et le total vous donne 58 milliards. Et je pense que les gens peuvent être affolés par le montant de 58 milliards mais ce n’est pas le montant que l’on va dépenser en 1 mois c’est un plan qui s’étend sur 10 ans. C'est-à-dire une moyenne de 5.8 milliards l’an suffit pour réinitialiser ce pays », a expliqué le ministre de l’industrie Julien Paluku. 

Et d’ajouter : « la première chose c’est la certification de nos ressources, nous avons des ressources qui nous permettent de lever les fonds, ce qui sera fait c’est le renforcement des diplomaties économiques, donc aucun pays ne peut évoluer en vase clos ». 

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Ali Kalonga

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