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(Agence Ecofin) - Dans la lutte contre la covid-19 en Afrique, les pays ayant adopté des mesures restrictives plus ou moins souples ont étonnamment obtenu de meilleurs résultats que ceux qui ont mis en œuvre des mesures plus rigoureuses, selon une récente étude sur l’impact des stratégies contre la pandémie.

Une récente étude sur l’impact des stratégies de lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique a permis de démontrer qu’il n’existe pas forcément de corrélation entre les mesures de restriction adoptées par les Etats du continent et les résultats attendus.

Intitulée « 6 mois de covid-19 en Afrique - Bilan global et pays des stratégies de lutte » et réalisée par le cabinet VIZEUM Management Consulting avec la participation du Pr Francine NTOUMI de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), cette étude établit un classement des pays africains sur la base de plusieurs critères, notamment les stratégies de restriction collective sur l’économie et les taux de décès par habitant de chaque pays au 31 août 2020.

Au-delà des mesures conventionnelles communes et des mesures génériques de santé publique, le rapport identifie 6 catégories de stratégies adoptées par les Etats africains. Il s’agit des mesures de confinement du pays adoptées dans 16 Etats ; le confinement des grandes villes ou des épicentres mis en œuvre dans 8 pays ; l’isolation des grandes villes ou des épicentres avec couvre-feu effectué dans 8 pays ; l’isolation des grandes villes ou des épicentres sans couvre-feu dans 3 pays ; le couvre-feu nocturne adopté dans 7 pays ; et l’absence de mesures de confinement et de couvre-feu dans 7 autres pays.

L’étude attribue par ailleurs à chaque stratégie, une note d’impact sur le PIB du pays, afin de mieux apprécier l’impact des mesures de confinement.

L’observation des scores (de 0 - le pire score à 100 - meilleur score) montre que les pays qui ont opté au début de l’épidémie pour un confinement du territoire ou pour le confinement des grandes villes et épicentres ont obtenu les pires scores. A l’opposé, les pays qui ont imposé les restrictions les plus souples telles que l’absence de confinement et de couvre-feu ont obtenu de bien meilleurs scores.

Il semble qu’en Afrique plus qu’ailleurs, la corrélation entre la rigueur des mesures restrictives et les résultats attendus soit difficile à démontrer. Les résultats tendent même vers une corrélation négative puisque les pays appartenant aux trois catégories de mesures les plus souples obtiennent en moyenne les 3 meilleurs scores.

Cette absence de corrélation est également illustrée par le fait que parmi les pays qui ont pratiqué le confinement, deux ont obtenu les meilleurs scores (Erythrée et Seychelles) tandis que deux autres figurent aux deux dernières places du classement (Djibouti et Afrique du Sud). En revanche, 6 des 7 pays qui n’ont pas du tout opté pour le confinement sont dans la première moitié du classement.

De façon plus générale, l’étude du cabinet VIZEUM confirme que les prévisions élaborées le plus souvent à l’international sur la covid-19 en Afrique qui prévoyaient que celle-ci serait le continent le plus touché en raison de sa vulnérabilité économique, sociale et sanitaire ne sont pas vérifiées.



 

Battu par la Centrafrique et le Maroc, le Burundi a très mal entamé les éliminatoires de la CAN 2021 et jouera gros à l’occasion de la double confrontation contre la Mauritanie au mois de novembre dans le cadre des 3e et 4e journées des qualifications. Pour préparer cette échéance capitale, les Hirondelles affronteront leur voisin, la Tanzanie, en match amical, le 11 octobre prochain à Dar es Salam.

36 joueurs ont été convoqués pour ce match. On retrouve notamment 11 expatriés, dont la star Saido Berahino (Zulte Waregem), mais pas le milieu de terrain Gaël Bigirimana (Glentoran/Irlande du Nord), à ne pas confondre avec Blaise Bigirimana, prolifique attaquant de Namungo FC (Tanzanie), qui est lui bien présent.

A noter que ce rassemblement sera dirigé par l’adjoint Jimmy Ndayizeye. Questionnée sur l’absence du sélectionneur habituel, Olivier Niyungeko, la Fédération burundaise (FFB) a tout simplement expliqué que le technicien célébrera son mariage la veille du match !

Afrik foot



 

L'académie de football du club français Paris Saint-Germain(PSG) au Rwanda ouvrira ses portes en octobre 2020. Elle sera basée à Huye, une ville située au Sud du Rwanda.

Cette annonce a été faite dans un point de presse par la ministre chargée des Sports,  Munyangaju Aurore Mimosa, flaquée du Secrétaire Permanent de ce Ministère Didier Maboko Shema.

«Nous travaillons en étroite collaboration avec la délégation du PSG qui était en charge du recrutement des coaches et autres collaborateurs. Ce sont des problèmes de leur côté qui ont retardé le processus de recrutement, puis la Covid-19 est arrivée et elle a encore perturbé les plans », a déclaré Didier Maboko Shema.

Didier Maboko Shema a dit que l’Académie de Paris Saint Germain au Rwanda devait initialement commencer ses activités le 20 septembre. Mais les plans ont été repoussés à une date ultérieure en raison de circonstances liées à la pandémie de Covid-19.

Les principaux objectifs de l’Académie sont d’aider les jeunes footballeurs rwandais à atteindre leur plein potentiel en organisant des programmes de formation d’élite pour eux et leurs entraîneurs, et permettre l’accès à l’expertise offerte par le club de football le plus performant de France.

Cette académie de football sera ouverte sous le partenariat de trois ans entre le Rwanda et le Paris Saint Germain en vue de contribuer à la mise en avant de différentes attractions touristiques, et maintes opportunités commerciales du Rwanda en France et à travers le monde.

Agence Rwandaise d'information



 

1,1 million de cas de covid-19 ont déjà guéri en Afrique pour 32 809 décès sur un total de 1,3 million de contaminations déclarées à ce jour. Le continent reste le moins touché au monde par la pandémie qui a contaminé 29,6 millions de personnes et fait au moins 936 000 morts.

En Afrique, le nombre de personnes ayant vaincu le coronavirus ne cesse de croître. Selon le dernier bilan du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), 1,1 million de personnes ont déjà guéri de la maladie.

Sur 1,3 million de contaminations, le continent enregistre 32 809 décès. En comparant les régions, on retient que l’Afrique australe est la plus touchée par la pandémie avec 705 516 cas pour 618 673 guérisons et 16 647 décès. La région la moins touchée est l’Afrique centrale avec 56 489 cas, pour 48 908 guérisons et 1065 morts.

Cette annonce intervient dans un contexte de résurgence mondiale de la pandémie qui a poussé ces derniers jours, l’OMS à demander aux pays de redoubler de vigilance.

Depuis décembre 2019, la covid-19 a touché 29,6 millions de personnes dans le monde et fait au moins 936 000 morts. L’Afrique elle, reste le continent le moins touché. A titre d’exemple, les Etats-Unis comptent environ six fois plus de décès liés à la pandémie (196 000) que tous les pays africains réunis.

Malgré ces améliorations, les pays ont multiplié ces dernières semaines les actions pour en finir définitivement avec la maladie. Dans le cadre de sa campagne « L'Afrique contre covid-19 - sauver des vies, des économies et des moyens de subsistance », l’Union africaine (UA) envisage ainsi de réaliser 20 millions de tests de covid-19, d’ici novembre 2020.

Notons que l’Afrique du Sud est le pays africain le plus touché par la pandémie. Elle compte 650 749 cas pour 15 499 décès et 579 289 guérisons, selon le dernier bilan d’Africa CDC.

Moutiou Adjibi Nourou



Culture Numérique s’intéresse à l’innovation africaine, un modèle alternatif et inclusif très différent de la tech occidentale. Lorsque l’on évoque le monde du numérique, on pense tout de suite à la Silicon Valley. Il existe d’autres puissances numériques telles que l’Inde ou encore la Chine… mais il y a un continent dont on entend quasiment pas parler : l’Afrique. Avec Samir Abdelkrim, chroniqueur chez Le Point, entrepreneur et auteur, nous allons analyser le potentiel du continent africain et de son innovation. Samir Abdelkrim a parcouru 30 pays africains pendant quatre ans afin d’y étudier l’innovation et les startups. Il est arrivé sur le continent en 2014, alors que l’on ne parlait pas du tout de la tech africaine et qu’elle était au commencement de son émergence. Après son épopée, il a écrit un livre baptisé Startup Lions dans lequel il analyse en profondeur l’innovation africaine. Selon lui, nous sommes trop habitués à une couverture pessimiste de l’Afrique, ce qui s’est vu pendant la crise de Covid-19. Les entrepreneurs africains proposent pourtant un réel modèle d’innovation alternatif : un digital beaucoup plus inclusif et tourné vers les besoins fondamentaux de la population, c’est-à-dire l’éducation, la santé, l’agriculture ou encore l’accès à une énergie propre. Contrairement à l’Europe par exemple, les startups africaines ne profitent pas d’infrastructures fournies par l’État. Lorsque l’on s’éloigne des grands centres urbains, on se retrouve dans des zones non couvertes par un réseau Internet. Au contraire, ce sont ces mêmes startups qui, parties de rien, fournissent des services essentiels au peuple. C’est notamment le cas de M-Kopa, parmi d’autres, qui permet aux populations des bidonvilles de Nairobi d’être raccordées, et engendre ainsi de nombreux bienfaits. Les enfants peuvent faire leur devoir grâce à la lumière et améliorent donc leurs résultats à l’école, et cela contribue également à évacuer les ampoules à pétroles des habitations, elles sont en effet la cause de dizaines de milliers de décès par intoxication chaque année. Il s’agit là de la spécificité de l’innovation africaine, il y a urgence à innover et les contraintes sont sources d’innovation. Samir Abdelkrim explique : « Lorsqu’on est dans des pays fragiles où il y a la corruption endémique, où les services publics ne fonctionnent pas bien, où l’État et le régalien répondent souvent aux abonnés absents, les entrepreneurs et les startupers africains utilisent la tech pour apporter de nouveaux services digitaux inclusifs qui apportent des services aux populations ». Le domaine de la santé est un exemple parfait de cette tendance. À Bamenda au Cameroun, des startups développent des microscopes digitaux grâce à l’impression 3D pour réaliser des biopsies et détecter le cancer du sein. Envoyées sur le cloud, les images sont par la suite analysées par les plus grands cancérologues du continent, note siecledigital.fr.

Une innovation « organique » qui attire de plus en plus d’investisseurs

Samir Abdelkrim définit l’innovation africaine comme organique. Les entrepreneurs cherchent des solutions qui correspondent aux besoins des populations. L’innovation jaillit du peuple et a vocation à répondre le plus rapidement et efficacement possible aux problèmes auxquels il doit faire face. L’auteur prend l’exemple de M-Pesa, une application de paiement mobile utilisée par des millions d’Africains qui était au départ destinée à réaliser des micro-crédits aux PME : « Les populations se sont emparées de ce produit et l’ont adapté à leurs problèmes de manière organique ». Bien qu’à contre-courant de la tech dans les pays occidentaux, l’african tech est en plein boom, et cela se confirme lorsque l’on voit les chiffres relatifs aux investissements et aux levées de fonds. Selon le rapport de Partech Africa, il y a une multiplication exponentielle du niveau des levées de fonds sur le continent : il est passé de 200 millions il y a cinq ans à 2 milliards en 2019. L’argent est bien sûr le nerf de la guerre, et le modèle africain plaît de plus en plus. L’innovation du continent peut en effet répondre à des besoins dans d’autres pays émergents et se globaliser, comme le souligne Samir Abdelkrim : « C’est le pari que font aujourd’hui davantage d’investisseurs qui mettent de plus en plus volontiers des tickets dans les startups africaines parce qu’ils se disent que c’est là l’avenir de l’innovation. C’est véritablement là que l’Afrique se dessine une nouvelle manière d’aborder les problèmes par le digital avec un potentiel de passage à l’échelle globale très important ». Que pouvons-nous tirer comme leçon de l’innovation africaine ? Pour répondre à cette question, l’auteur décide de la contextualiser dans la situation actuelle avec la pandémie de Covid-19. Elle affecte de manière négative la majorité des startups et des entrepreneurs, que ce soit en Afrique ou en France. Selon Samir Abdelkrim toutefois, les startups africaines sont mieux armées pour faire face à cette crise car elles sont très résilientes. Elles se sont développées sans fonds et savent survivre et grandir dans des contextes difficiles et sont donc plus programmées pour affronter les contraintes de l’adversité. La crise va certainement en faire disparaître certaines, mais les autres vont en sortir très renforcées. Par ailleurs, l’innovation africaine a déjà trouvé des moyens très efficaces pour lutter contre le virus. Au Kenya, le paiement sans contact a été généralisé et a été érigé en geste barrière. Enfin, Samir Abdelkrim estime que le coronavirus va permettre de positionner le continent africain comme un leader dans le domaine de la télémédecine et de la santé. Il y a peu, la startup mPharma a ainsi levé plusieurs millions : une confirmation qu’il s’agit du grand secteur de demain en Afrique, ajoute notre source.        

Une ivoirienne devient la première femme à remporter le prix Africain de l’ingénierie

Une entrepreneure ivoirienne spécialisée dans le domaine de la technologie, Charlette N’Guessan, a remporté cette année (2020) le prix de l’Académie royale d’ingénierie d’Afrique pour l’innovation en ingénierie. Elle est la toute première femme à remporter le prix Afrique et la première lauréate d’origine ivoirienne. Charlette N’Guessan vit et travaille au Ghana depuis quelques années avec une équipe de collaborateurs. L’invention de la jeune femme de 26 ans et de son équipe, Bace API, utilise la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle pour vérifier les identités à distance, a déclaré l’académie. Elle utilise des images en direct ou de courtes vidéos prises par des caméras de téléphone pour détecter si l’image est celle d’une personne réelle ou la photo d’une image existante. Elle s’adresse aux institutions qui s’appuient sur la vérification d’identité. Deux institutions financières utilisent déjà le logiciel pour vérifier l’identité de leurs clients, a indiqué l’académie. Mme N’Guessan a gagné 33 000 dollars pour le premier prix. Le gagnant a été désigné par un public en direct lors d’une cérémonie virtuelle de remise des prix qui s’est tenue jeudi et au cours de laquelle quatre finalistes ont fait des présentations. Il s’agit d’Aisha Raheem du Nigeria – dont la plateforme numérique fournit aux agriculteurs des données pour améliorer leur efficacité, du Dr William Wasswa de l’Ouganda – dont le microscope numérique à faible coût accélère le dépistage du cancer du col de l’utérus et de David Tusubira de l’Ouganda – qui a conçu un système qui gère les réseaux électriques hors réseau en surveillant l’état des panneaux solaires. « Quinze entrepreneurs présélectionnés pour le Prix Afrique, originaires de six pays d’Afrique subsaharienne, ont reçu huit mois de formation et de mentorat, au cours desquels ils ont élaboré leurs plans d’affaires et appris à commercialiser leurs innovations », a déclaré l’académie dans un communiqué, a appris bbc.com.  

Moctar FICOU / VivAfrik        



« Aujourd’hui, la FPF tient à réaffirmer son soutien et veut rester vigilante sur la nécessité de renforcer la sécurité physique du Docteur Mukwege et de ses proches. Elle se tient en alerte pour défendre la cause du Prix Nobel de la paix. »

Le 26 juillet dernier, sur Twitter, Denis Mukwege dénonçait un massacre qui avait eu lieu à Kipupu, au Sud-Kivu. À la suite de ce tweet, le Prix Nobel de la Paix congolais a reçu « diverses correspondances haineuses ». Des membres de sa famille ont également été « intimidés et menacés ».

Il en faisait part sur le site de la Fondation Panzi le 31 juillet dernier.

« Depuis mon tweet du dimanche 26 juillet dénonçant le récent massacre survenu à Kipupu en territoire de Mwenga au Sud Kivu, j’ai reçu diverses correspondances haineuses et des membres de ma famille ont été intimidés et menacés.
Il y a 22 ans, je découvrais les conséquences dramatiques de la guerre sur le sol congolais, dans la région des Kivus et dans d’autres provinces de notre pays. Depuis, je n’ai cessé de militer pour la recherche de la vérité et l’application de la justice, sans lesquelles nous ne pouvons espérer une paix durable.
Peu importe la période, peu importe la région du monde, aucun mensonge, aucune construction falsifiée de l’Histoire n’a jamais réussi à pérenniser la paix. Bourreaux et victimes n’ont aucun avenir s’ils sont condamnés à vivre dans le mensonge.
Je demande depuis bientôt 10 ans, l’examen du rapport Mapping réalisé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Droits de l’Homme. Ce rapport contient une compilation de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de crimes de génocide détaillés de 1993 à 2003. Sans que l’on analyse ces crimes qui jalonnent l’Histoire du Congo, sans que justice ne soit rendue pour ces crimes, aucun peuple impliqué dans ces conflits ne pourra se relever ou ne pourra vivre en paix. […] Nous continuerons toujours à répondre à la violence par l’amour.
Face à ces cycles de violences et de représailles qui ne profitent qu’à ceux qui cherchent à maintenir le chaos dans notre pays pour mieux le piller, nous lançons un appel à la justice, à la coexistence pacifique et à la paix. »

La Fédération Protestante de France a tenu à communiquer son soutien au docteur Denis Mukwege face à ces menaces.

« Le docteur Denis Mukwege fait l’objet d’intimidations et de menaces de mort depuis plusieurs semaines, à la suite de ses prises de position courageuses contre la situation terrible que connait son pays et notamment un récent massacre de civils à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
La Fédération protestante de France (FPF) en communion avec l’Eglise du Christ au Congo, a toujours soutenu les engagements du Docteur Mukwege, prix Nobel de la paix 2018. Elle a exprimé son soutien notamment lors de sa venue à Paris pour le colloque de la FPF en novembre 2019 à l’Hôtel de Ville, et lors de sa visite en mars 2020 en RDC lorsqu’il recevait le titre de Docteur Honoris causa de l’université protestante de Kinshasa.
Aujourd’hui, la FPF tient à réaffirmer son soutien et veut rester vigilante sur la nécessité de renforcer la sécurité physique du Docteur Mukwege et de ses proches. Elle se tient en alerte pour défendre la cause du Prix Nobel de la paix. »

La MONUSCO, Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo, a publié des notes sur les principales tendances des violations des Droits de l’Homme entre janvier et juin 2020. Elle dénonce une hausse des violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la RDC, qui s’élève à 17% par rapport au semestre précédent (juillet-décembre 2019) et à 35% par rapport à la même période l’année dernière (janvier-juin 2019).

La mission pointe particulièrement une augmentation exponentielle (+91%) du nombre d’atteintes attribuables aux groupes armés. Cette hausse est selon les experts l’indication d’une détérioration de la situation des droits de l’homme dans les provinces en conflit, en particulier l’Ituri, le Sud-Kivu, le Tanganyika et le Nord-Kivu.

Malgré les menaces, le docteur Mukwege n’a de cesse de réclamer la justice pour les victimes. Il en appelle à la création d’un tribunal pénal international afin de juger les crimes commis au Congo depuis 1996.

Selon RFI, le président Félix Tshisekedi a demandé au gouvernement d’assurer la sécurité de Denis Mukwege ainsi que l’ouverture d’une enquête sur les menaces de mort qu’il a reçues.

infochretienne.com



Le Président de la RDC Félix Tshisekedi a invité ses homologues Évariste Ndayishimiye (Burundi), Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni Kaguta (Ouganda) à un mini-sommet qui se tiendra à Goma, chef-lieu de la province congolaise du Nord-Kivu.

Selon les informations de ACTUALITE.CD, les travaux se tiendront en ce mois de septembre, mais la date reste à confirmer. La rencontre tablera sur les questions de sécurité, de développement, des échanges commerciaux et de santé.

Des émissaires du Chef de l’Etat congolais ont été déployés dans la sous-région pour clarifier l’agenda et les questions précises qui seront au centre des échanges.

Ce mini-sommet sera aussi une occasion pour le nouveau Président burundais Évariste Ndayishimiye de présenter  auprès de ses homologue sa vision pour le développement de la sous-région. (Fin).

RNA



Du jeudi 24 au samedi 26 septembre 2020, la ville et la métropole de Bordeaux organisent la VIIIe édition des Journées Journées Nationales des Diasporas Africaines (JNDA), devenues au fil des ans la manifestation française de référence pour les diasporas africaines, un espace valorisant les initiatives prises par les entrepreneurs, les artistes, les associations.

Ouvertes à tous, les JNDA visent à mettre en lumière et valoriser les talents de la diaspora africaine en France et leur apport à la vie sociale, culturelle, politique et économique ainsi que leur rôle dans la réécriture des relations entre le continent africain et l’hexagone.

L’édition 2020 rend un hommage particulier au jazzman camerounais Manu Dibango disparu il y a quelques mois. En près de soixante ans de carrière, cet artiste de renommée internationale n’a jamais cessé d’oeuvrer pour la paix et la liberté à travers ses engagements et l’universalité de son art. Parrain de la IIIe édition des JNDA, Manu Dibango a contribué à bâtir des ponts entre l’Afrique et Bordeaux, avec laquelle il entretenait une relation privilégiée.

Au programme

JEUDI 24 septembre
- Rencontre littéraire « Frantz Fanon »
18 h, station Ausone

Présentation et échanges autour du roman graphique de Romain Lamy et Frédéric Ciriez. Une oeuvre qui prend appui sur une rencontre avec Jean-Paul Sartre, à Rome en août 1961, pour saisir la tragédie personnelle de Frantz Fanon.

- Projection « Tonton MANU »
21 h, cinéma UGC

Commencé à l’aube de ses 80 ans, achevé jour pour jour 5 ans plus tard, ce portrait du musicien Manu Dibango, infatigable défenseur du mélange des cultures, nous entraîne sur trois continents. Rythmé par une diversité d’échanges, ce portrait sensible et pudique est parsemé de moments de grâce musicale où le Grand Manu fait jaillir de son saxo des instants d’émotion pure.
Projection en avant-première avec l’équipe du film.

VENDREDI 25 septembre
- Les NumAf, rencontres numériques Bordeaux Afrique
9 h 30, Halle Héméra

Face à la pandémie de Covid-19, les écosystèmes numériques se sont mobilisés partout dans le monde. Quelle a été la réaction des écosystèmes africains ?
En présence de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley.

- Journée « Femmes des diasporas »
13 h 30, Halle Héméra

Tables rondes, témoignages et parcours de femmes entrepreneures du numérique.
En présence de Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde, présidente d’honneur, et Fatim Cissé, experte en IA, CEO de Dux, marraine 2020.

SAMEDI 26 septembre
- Concert de Daara J feat Faada Freddy + Ndongo D
19 h 30, Rocher de Palmer

Après plus de vingt ans de carrière et un millier de concerts à travers le monde, Daara J Family reste l’un des groupes phares de la scène hip-hop africaine et revient avec un nouvel album, Yaamatele, qui s’annonce aussi épatant que les précédents.
En première partie, le jeune batteur Dharil Esso rendra hommage au regretté saxophoniste Manu Dibango, entouré de ses amis, tout aussi talentueux que lui.

Les lieux des JNDA :
- Le Rocher de Palmer - 1, rue Aristide Briand - 33150 Cenon
- Cinéma UGC Ciné-Cité - rue Georges Bonnac - 33000 Bordeaux
- Station Ausone - 8, rue de la Vieille Tour - 33000 Bordeaux. (La salle de conférence est située au rez-de-chaussée, un ascenseur permet d’accéder à la galerie d’exposition, située au niveau -1).
- Halle Héméra - 132, rue Fondaudège - 33000 Bordeaux

Accès gratuit à toutes les manifestations.
Contact renseignements + : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.



 

Sélectionné seulement chez les U21 français, Kévin Monnet-Paquet devrait avoir l’occasion de connaître une sélection chez les A. Ce ne sera pas en France. Selon le site kigalitoday, l’ailier stéphanois de 32 ans pourrait connaître ses premières sélections avec le Rwanda, pays d’origine de sa mère.

Une sélection qui ne serait pas anodine. Le joueur songerait en effet à s’investir dans la promotion du football au Rwanda. Une belle cause.

Le Talk show Stéphanois

 



 

(Agence Ecofin) - Deux hauts responsables militaires du Burundi et du Rwanda se sont rencontrés le mercredi 26 août pour discuter de la normalisation des relations entre les deux pays. Ces relations s’étaient détériorées en 2015, après la réélection controversée de l’ancien président Pierre Nkurunziza.

Le Rwanda et le Burundi ont entamé des démarches pour normaliser leurs relations. Le 26 août 2020, deux hauts responsables militaires des deux pays se sont rencontrés pour évoquer les divergences entre leurs pays depuis 2015.

Ce sont le général de brigade Vincent Nyakarundi, chef du renseignement militaire des Forces de défense du Rwanda (FDR) et le colonel Ernest Musaba, chef du renseignement militaire du Burundi qui se sont rencontrés au poste-frontière de Nemba, dans le district de Bugesera, pour aplanir les divergences qui ont conduit à une crise entre les deux pays.

Selon le New Times Rwanda, il s'agit de la première réunion physique de haut niveau connue qui a réuni des fonctionnaires des deux pays sur le sujet.En 2015, les relations entre Kigali et Bujumbura se sont détériorées suite à la réélection contestée du feu président, Pierre Nkurunziza, qui avait été critiquée par le président Paul Kagamé.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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