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La province du Nord-Kivu dans l'est de la République démoratique du Congo ne compte plus de cas déclaré de Covid-19, a annoncé vendredi son gouverneur qui reste "sur ses gardes" face à la double menace du coronavirus et d'Ebola.

Cinq cas avaient été enregistrés dans cette province frontalière du Rwanda et de l'Ouganda.

Le dernier cas à Beni, situé à 350 km au nord de Goma, a été déclaré guéri, a indiqué le gouverneur Carly Nzanzu, comme ceux de Goma précédemment.

Les déplacements qui avaient été suspendus entre Beni et la ville voisine de Butembo peuvent reprendre, a poursuivi le gouverneur. "Il faut que tous les passagers aient un masque" dans les mini-bus, a-t-il insisté.

"Ce n'est pas la fin de la pandémie", a-t-il prévenu. "Nous devons rester sur nos gardes" pour "veiller à ce qu'il n'y ait pas une deuxième vague de contamination".

Il a appelé au respect des mesures prises par le chef de l'Etat dès la fin du mois de mars (fermeture des lieux publics...).

"Les règles d'hygiène observées pour Ebola doivent être de stricte application", a-t-il ajouté alors que de nouveaux cas de fièvre hémorragique ont été enregistrés à Beni depuis 15 jours.

Le trafic de bateaux sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu est toujours suspendu "pour autant qu'il y a encore des cas au Sud-Kivu", dans la provinc voisine.

La RDC a enregistré au total 394 cas confirmés dont 382 dans la capitale Kinshasa qui concentre l'ensemble des 25 décès. Les autorités font état de 48 guérisons et "246 patients en bonne évolution" dans leur dernier bulletin épidémiologique jeudi soir.

AFP



Le vendredi 17 avril lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Abe Shinzô a annoncé que la somme de 100 000 yens (environ 853 euros) sera versée à chaque résident au Japon, en tant que mesure économique exceptionnelle pour affronter la pandémie de coronavirus. « L’unité du peuple est plus importante que tout pour surmonter cette crise », a-t-il dit.

Le gouvernement a donc décidé de verser 100 000 yens à chaque habitant, Japonais et étranger. La population de l’Archipel est approximativement de 127 millions de personnes, dont un peu plus de 2,6 millions de résidents étrangers (chiffres du 1er janvier 2019).

S’il était tout d’abord question d’accorder une aide de 300 000 yens (environ 2 560 euros) aux foyers ayant encaissé des pertes financières importantes dues à la crise du Covid-19, le gouvernement a finalement changé de plan. « Je tiens à m’excuser profondément envers le peuple pour toute cette confusion. J’en prends la responsabilité », s’est exprimé le dirigeant japonais.

Les formalités à effectuer afin de recevoir les 100 000 yens se feront en ligne ou par la poste. Cela évite ainsi le risque de contamination en allant directement au guichet de la mairie.

Abe Shinzô a ajouté qu’il compte agir le plus rapidement possible afin de débuter la procédure. Selon un officiel du gouvernement, celle-ci se fera au plus tôt à la fin du mois de mai.

L’état d’urgence est actuellement décrété dans toutes les régions du Japon, et le nombre d’infections a dépssé les 10 000 cas.

Nippon/com



"La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre", a annoncé le Premier ministre français Edouard Philippe, mardi dans un discours à l'Assemblée nationale, douchant les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie.

"Pour donner aux organisateurs d'événements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives (...), tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants et font à ce titre l'objet d'une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l'avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a-t-il également déclaré devant les députés.

La décision de l'UEFA de décaler l'Euro-2020 à l'été 2021 avait offert de nouvelles possibilités au calendrier pour que les championnats de foot s'achèvent, une fois éloignée les risques sanitaires liée à la pandémie de coronavirus qui a mis le football à l'arrêt fin mars. Mais l'hypothèse privilégiée par la Ligue de football professionnel (LFP), à savoir reprendre la Ligue 1 le 17 juin à huis clos, et la terminer le 25 juillet, semble dorénavant très compromise par les annonces du Premier ministre.

Ce scénario présentait l'avantage de laisser aux joueurs au moins quatre semaines de préparation physique, le temps minimal estimé par les spécialistes, en cas de reprise de l'entraînement durant la semaine du 11 mai. Il collait aussi aux souhaits de l'UEFA qui espère voir les championnats nationaux aller à leur terme cet été, avant d'achever à son tour les compétitions européennes au mois d'août, au prix d'un calendrier chargé.

Ces annonces laissent également en suspens l'achèvement de la saison 2019-2020 du Top 14 de rugby prévue à la fin de l'été, et la tenue du Tour de France, reprogrammé du 29 août au 20 septembre. Pour les coureurs cyclistes, confinés comme les autres sportifs depuis le 17 mars, les annonces du Premier ministre ouvrent la voie à la reprise de l'entraînement individuel sur route.



Le Tour d'Espagne ne débutera pas, comme cela devait être le cas, aux Pays-Bas. Le comité d'organisation néerlandais de l'épreuve l'a indiqué ce mercredi matin. "Nous avons contacté toutes les parties concernées pour évaluer la possibilité d'organiser le départ de la Vuelta en automne. Nous avons conclu que cette tâche était trop compliquée" a expliqué Martijn van Hulsteijn, directeur du comité d'organisation de La Vuelta Holanda. Déplacée à cause du repositionnement du Tour de France, la Vuelta ne connaît pas encore officiellement la date de son départ. Nous vous annoncions il y a une semaine que le départ devrait se dérouler le 1er novembre.

La Vuelta 2020 devait initialement se dérouler du 14 août au 6 septembre et débuter par un contre-la-montre par équipes à Utrecht. La deuxième étape devait relier Den Bosch à Utrecht et la troisième étape était aussi prévue aux Pays-Bas, avec départ et arrivée à Breda.

"Déplacer les trois étapes vers l'automne semble techniquement impossible et nous avons conclu qu'il y avait trop d'incertitudes liées au coronavirus. C'est une énorme déception mais évidemment, la santé publique passe en premier" a indiqué Jan van Zanen, le Bourgmestre d'Utrecht, qui devait accueillir le grand départ.

"Le changement de calendrier nous a contraint à un changement de programme", explique Javier Guillen, directeur général d'Unipublic, l'organisateur de la Vuelta. "Nous en avons longuement discuté avec nos partenaires néerlandais, avec lesquels nous avons travaillé en parfaite harmonie, dans un climat de pleine collaboration, et la décision était claire pour tous : l'impossibilité de mener ce projet à bon terme dans ces nouvelles conditions. C'est une décision difficile, que personne n'aimerait avoir à prendre, mais les circonstances compliquées que nous traversons et qui dépassent toutes les attentes ou prévisions nous y ont obligés".

Un projet de grand départ de l'épreuve espagnole en 2022 à Utrecht est d'ores et déjà à l'étude.
 

 Cancelada la salida oficial de #LaVuelta20 desde los Países Bajos

The official departure of La Vuelta 20 from The Netherlands is cancelled

Annulation du départ officiel de La Vuelta 20 depuis les Pays-Bas

— La Vuelta (en casa ) (@lavuelta) April 29, 2020


La NBA, la ligue nord-américaine de basketball, a annoncé mardi soir la liste des joueurs inscrits pour la draft, la sélection des meilleurs joueurs universitaires. Parmi les 205 joueurs inscrits, Joël Ekamba est le seul Belge. Le joueur de 19 ans évolue avec l'équipe Espoirs de Limoges en France.

Formé à Mons-Hainaut, Ekamba a rejoint Limoges en novembre dernier. Il y évolue avec l'équipe Espoirs tout en s'entraînant avec l'équipe première. Depuis son arrivée, il a compilé 13 points, 3 rebonds et 2,2 passes décisives de moyenne.

Son inscription n'est cependant pas définitive et le meneur belge peut la retirer jusqu'à dix jours avant la draft si les retours ne sont pas positifs.

La draft est prévue le 25 juin à New York mais pourrait être reportée. En raison de la pandémie de coronavirus, la NBA est actuellement à l'arrêt et l'incertitude persiste quant à une éventuelle reprise.



Tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants "ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a aussi indiqué Édouard Philippe.

"La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre", a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe, mardi dans un discours à l'Assemblée nationale, douchant les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie. 

"Pour donner aux organisateurs d'événements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives (...), tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants et font à ce titre l'objet d'une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l'avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a-t-il également déclaré devant les députés. 

LIRE AUSSI >> Masques, transports... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Édouard Philippe 

 

La décision de l'UEFA de décaler l'Euro 2020 à l'été 2021 avait offert de nouvelles possibilités au calendrier pour que les championnats de foot s'achèvent, une fois éloignés les risques sanitaires liés à la pandémie de coronavirus qui a mis le football à l'arrêt fin mars. 

Incertitudes pour la saison de rugby

 

Mais l'hypothèse privilégiée par la Ligue de football professionnel (LFP), à savoir reprendre la Ligue 1 le 17 juin à huis clos, et la terminer le 25 juillet, semble dorénavant très compromise par les annonces du Premier ministre. 

LIRE AUSSI >> Covid-19 : le foot français au bord du gouffre financier  

Ce scénario présentait l'avantage de laisser aux joueurs au moins quatre semaines de préparation physique, le temps minimal estimé par les spécialistes, en cas de reprise de l'entraînement durant la semaine du 11 mai. Il collait aussi aux souhaits de l'UEFA qui espère voir les championnats nationaux aller à leur terme cet été, avant d'achever à son tour les compétitions européennes au mois d'août, au prix d'un calendrier chargé.  

Ces annonces laissent également en suspens l'achèvement de la saison 2019-2020 du Top 14 de rugby prévue à la fin de l'été, et la tenue du Tour de France, reprogrammé du 29 août au 20 septembre. Pour les coureurs cyclistes, confinés comme les autres sportifs depuis le 17 mars, les annonces du Premier ministre ouvrent la voie à la reprise de l'entraînement individuel sur route. 

L'EXPRESS



© Koaci.com- Jeudi 20 Juin 2019- Trois musulmans ont été condamnés par pendaison pour le meurtre de quatre chrétiens , retrouvés décapités en 2015 , apprend-on de source judiciaire.

La justice tanzanienne a condamné mercredi à la mort par pendaison trois musulmans reconnus coupables des assassinats en 2015 de quatre chrétiens retrouvés décapités .

Les corps des quatre chrétiens avaient été retrouvés décapités dans le secteur de Katoma, dans le district de Bukoba, dans le nord-ouest .

Devant la justice , les trois hommes ont reconnu que leur crime était motivé par des convictions religieuses. 

Les condamnés purgeaient déjà des peines de prison à vie pour leur implication, également en 2015, dans des incendies de plus d'une dizaine d'églises dans la même région.

La peine de mort est bien prévue par le code pénal tanzanien mais elle n'est dans la pratique plus exécutée depuis 1994. 

 

 
 


Les opposants à l’ouverture de la PMA ont défilé ce dimanche à Paris. Alors que les organisateurs revendiquaient 600 000 manifestants, ils étaient moins de 75 000 selon le cabinet de comptage Occurrence et 42 000 selon la police.

Ils sont venus de toute la France pour crier leur opposition à l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. Ce dimanche à 13 heures, la manifestation demandant au gouvernement de renoncer à cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron s'est élancée dans Paris.

Sept ans après les mobilisations monstre contre le mariage pour tous, plusieurs milliers de personnes ont agité des drapeaux vert/rouge. Ils étaient 74 500 dans la capitale, selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont Le Parisien. Les organisateurs revendiquaient 600 000 manifestants dans la capitale, soit 8 fois plus... Quant à la préfecture de police, elle comptabilise seulement 42 000 personnes.

22 associations principalement chrétiennes, dont la Manif pour tous, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques… mais aussi des politiques issus des rangs de la droite François-Xavier Bellamy, Hervé Mariton ou Rachida Dati (les Républicains), Louis Aliot, Gilbert Collard et Marion Maréchal (Rassemblement national)… avaient donné rendez-vous près du Sénat, où une commission spéciale doit se pencher à partir du 15 octobre sur le projet de loi bioéthique.

Peu d'élus avaient annoncé leur venue. Mais quelques écharpes tricolores sont quand même visibles dans le cortège.

« Depuis presque 2 ans, nos tentatives de dialogue n'ont jamais abouti (...) il ne reste plus que la rue pour être entendus », a déclaré la présidente de la Manif pour tous Ludovine de la Rochere, lors d'un point presse. « Cette manifestation, c'est un avertissement au gouvernement. Ouvrira-t-il le dialogue ou restera-t-il comme Hollande en 2012 dans le mépris? », a-t-elle ajouté.

leparisien.fr



L’apparition de partis confessionnels, défendant des intérêts religieux, s’inspire d’un discours communautariste totalement étranger à la vision chrétienne de la politique. Pas plus que les idéologies individualistes, le communautarisme n’est pas compatible avec la doctrine sociale de l’Église. Les catholiques engagés politiquement, même en tant que chrétiens, sont au seul service du bien commun.

La nouveauté politique du moment est l’apparition de partis et candidats ouvertement musulmans, comme l’Union des démocrates musulmans de France. Beaucoup craignent que ce soient des organisations défendant des intérêts catégoriels, communautaires exactement. La question se pose en effet et le sénateur Bruno Retailleau a déposé une proposition de loi au Sénat le 8 novembre, portant sur l’interdiction de campagnes communautaristes lors des élections. Mais certains lui rétorquent que des mouvements comme le Parti chrétien-démocrate (PCD), Sens commun ou les Poissons roses, ou qu’un homme politique comme François-Xavier Bellamy qui ne cache pas sa foi chrétienne, seraient dans une logique proche de celle de ces mouvements musulmans… Que faut-il en penser ?

Le règne de Dieu, au service des hommes

Quoi qu’il en soit des intentions de ces organisations islamiques, il est possible en revanche de répondre pour les mouvements chrétiens ou composés de chrétiens affichés et engagés. Qu’est-ce qu’une politique portée par des chrétiens assumés et engagés ? La doctrine sociale de l’Église qui se constitue depuis 1891, avec l’encyclique Rerum novarum et sous l’influence des catholiques sociaux apparus au début du XIXe siècle, a développé progressivement une conception de l’action des chrétiens dans la Cité. Le citoyen catholique concourt au bien commun.

« Il n’existe pas de régime politique spécifiquement chrétien. »

Son objectif n’est pas de constituer un État catholique cadré par le clergé et obéissant à une loi religieuse. La foi chrétienne ne défend pas la théocratie et il n’existe pas de régime politique spécifiquement chrétien. Dans l’Évangile, le Christ a répondu à Ponce Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Le royaume de Dieu n’étant pas d’ici, le Christ-Roi règne alors sur terre d’une autre manière que les royaumes politiques. Il règne sur l’univers par le biais du cœur des chrétiens qui sont par leur baptême prêtres, prophètes et rois.

Pour un chrétien, être roi signifie être serviteur. Le jeudi saint, le Christ a montré ce qu’était être roi : il a lavé les pieds des siens et nous a invité à faire de même. La mission des chrétiens est donc le service des autres. Mais quels autres ? Les plus petits ! La chapitre 25 de l’Évangile de Matthieu est la charte du service des chrétiens : ce que vous avez faits aux plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait. Le Christ s’identifie alors au plus pauvre, et en servant le pauvre, nous servons le Christ. Le plus petit étant le malade, le faible, l’enfant, le fœtus, le vieillard, le mourant, l’étranger, le prisonnier quelle que soit sa faute… Le citoyen catholique est habité par cela et toute l’action politique des chrétiens doit être traversée de ces principes. 

Une logique universelle

Ces préceptes sont religieux car ils viennent de la parole du Christ. Mais ils ne peuvent pas être communautaristes car ils concernent tous : les chrétiens doivent aider tous les petits, sans exclure personne. La charité n’est pas une entraide entre chrétiens, et elle ne l’a jamais été. Quand la Société de Saint-Vincent-de-Paul, le Secours Catholique ou une autre association chrétienne aide un SDF, un migrant, une mère de famille isolée ou visite un prisonnier, elles ne lui demandent jamais s’il est chrétien. Car la charité chrétienne ne peut pas être conditionnelle. Au Moyen Âge, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem soignaient aussi bien les croisés que les musulmans. 

La justice par charité

La logique de la charité ne concerne pas seulement les associations humanitaires mais tous les chrétiens et donc en premier chef les hommes politiques chrétiens. Parfois on entend que la politique n’est pas le lieu de la charité et que c’est davantage le lieu de la justice. Le bien commun serait recherché à travers la justice, notamment la justice sociale. Ce raisonnement se tient : le bien commun est la conséquence de la justice et la justice est l’œuvre de la raison, accessible par tous, croyants ou pas.

Mais si l’Église a développé une doctrine sociale recherchant le bien commun par la mise en œuvre de la justice c’est surtout parce qu’elle porte la Parole de Celui qui a dit : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le bienheureux Frédéric Ozanam, que saint Jean Paul II a qualifié de précurseur de la doctrine sociale de l’Église, disait sur ce sujet : « La justice suppose déjà beaucoup d’amour ; car il faut beaucoup aimer l’homme pour respecter son droit qui borne notre droit et sa liberté qui gêne notre liberté. Cependant la justice a des limites ; la charité n’en connaît pas. » Les chrétiens en politique recherchent donc la justice par charité, c’est elle qui leur donne « faim et soif de la justice ».

« La distinction du spirituel et du temporel n’interdit pas l’inspiration spirituelle du temporel. »

Nous sommes donc loin d’une logique communautaire et aussi loin d’une logique théocratique. L’Église catholique, actuellement, n’intervient pas dans la désignation des dirigeants politiques. Elle laisse cela aux laïcs comme elle l’a maintes fois rappelé au XXe siècle. Il y a une distinction entre pouvoir temporel et autorité spirituelle. Mais cette distinction n’interdit pas l’inspiration spirituelle du temporel : cette inspiration porte sur une anthropologie, une vision de l’homme que Jacques Maritain appelait l’humanisme intégral. 

L’expérience de la démocratie chrétienne

Beaucoup de chrétiens se sont engagés en politique au cours de l’histoire contemporaine. Certains se sont organisés en mouvement qui ont revendiqué leur inspiration chrétienne, c’est le cas notamment de la famille de pensée politique appelée « démocratie chrétienne ». Cette famille de pensée a voulu faire vivre dans notre démocraties modernes une conception chrétienne de la démocratie. Elle a joué un rôle important en Europe et en Amérique latine où elle contribua à bâtir la démocratie après des épisodes de dictature.

Les deux démocraties chrétiennes les plus célèbres sont l’italienne (la DC) et l’allemande (la CDU, qui existe toujours) qui ont reconstruit leur pays après la guerre. En France, les démocrates chrétiens ont rarement utilisé l’étiquette spirituelle. Par prudence en terre de la laïcité républicaine et aussi pour éviter toute confusion entre leur parti et l’Église, ils se nommèrent Parti démocrate populaire (PDP) dans l’entre-deux-guerres et Mouvement républicain populaire (MRP) entre 1945 et 1963. 

Aucun parti catholique

Mais cette question des partis est délicate et là-dessus, l’Église catholique est claire : il n’existe aucun parti catholique, et tout baptisé peut rejoindre le parti de son choix (à condition que ce parti ne soit pas en contradiction totale avec la foi chrétienne, ce qui fut rare mais a existé). Prudente, elle a même pendant quarante ans, de 1903 avec l’encyclique Graves de communire jusqu’à 1945, empêché l’appellation « démocratie chrétienne » pour éviter des confusions. Il y a des catholiques partout, et la doctrine sociale de l’Église peut être vécue dans presque tous les partis.

Ainsi, les partis démocrates-chrétiens n’ont jamais eu le monopole de l’action politique des chrétiens, et ils ne l’ont jamais revendiqué. Actuellement, en France des mouvements composés de nombreux chrétiens (mais pas seulement) comme Sens commun, les Poissons roses ou le Parti chrétien-démocrate (PCD) sont clairement dans cette démarche : beaucoup de leurs membres assument une inspiration chrétienne, mais ils ne sont pas des bras politiques de l’Église. 

Ni communautarisme, ni hégémonie théocratique, l’action des chrétiens en politique est un service du bien commun, inconditionnel et pour tous. 

Aleteia



La porte-parole de la liaison militaire d’Israël avec les Palestiniens a annoncé la nouvelle la semaine dernière.

Les Chrétiens de la bande de Gaza devraient être interdits de villes saintes à Noël. Ce sont les autorités israéliennes qui l’ont annoncé le 12 décembre dernier. Les Chrétiens ne pourront pas visiter les villes de Bethléem et de Jérusalem. La liaison militaire avec les Palestiniens a avancé des considérations « d’ordre sécuritaire ». Seuls des permis pour des séjours à l’étranger seront accordés, ont-ils ajouté.
 
Une rupture avec la politique habituelle puisque deux fois par an, à Pâques et à Noël donc, le Cogat, l’organisme de liaison militaire d’Israël avec les territoires palestiniens, attribue des quotas de permis. Ils permettent aux habitants de la bande de Gaza de se réunir avec leur famille en dehors de l’enclave pour les vacances.

Les hauts responsables chrétiens condamnent

À titre de comparaison, en 2018, l’État hébreu avait annoncé 500 permis accordés aux Chrétiens de la bande de Gaza. Dans le passé, Israël a déjà restreint les mouvements hors de la bande, ce territoire contrôlé par le Hamas. L’enclave palestinienne qui a récemment été le théâtre d’une nouvelle escalade de violence, ne compte aujourd’hui qu’environ un millier de chrétiens, majoritairement grecs-orthodoxes (autour de 800) et 117 âmes catholiques, sur une population de deux millions d’habitants, la plupart musulmans. Les hauts responsables chrétiens ont indiqué avoir fait appel auprès des autorités israéliennes de cette décision qu’ils ont condamnée.

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