Le Président de la République et Président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est attendu à Istanbul en Turquie où il va participer, à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, au 3ème sommet de partenariat Turquie- Afrique, prévu du 17 au 18 décembre 2021, à la ville d’Istanbul.

Le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, qui accompagne le Chef de l’Etat à ces assises, a quitté Kinshasa mercredi pour la capitale turque, où il devra prendre part, en marge de ce sommet, à une réunion ministérielle dans le but de discuter des moyens d’approfondir les relations commerciales et économiques.

Selon une source de la Présidence, l’événement aura lieu au Palais des Congrès de Istanbul et sera marqué par des entretiens bilatéraux et un déjeuner de travail consacré aux investisseurs, dans l’objectif de resserrer les liens politiques et commerciaux patiemment tissés depuis vingt ans.

La lutte contre le terrorisme en Afrique sera aussi au centre des discussions au cours de ces assises de haut niveau.

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et plusieurs autres Chefs d’État et de gouvernement africains prendront part à cette rencontre qui accueillera également, mille entrepreneurs turcs et africains. Ces derniers auront l’occasion de tenir des réunions privées.

La Turquie ayant été déclarée « partenaire stratégique » de l’Union Africaine au cours d’un sommet de l’organisation panafricaine en 2008, s’inscrit dans le principe de la coopération « gagnant-gagnant » dans ses relations commerciales et économiques avec l’Afrique.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



La démolition des constructions anarchiques en cours dans la concession de la société SEP-Congo SA par la police au quartier Ango Ango dans la commune de Matadi (Kongo-Central) est une procédure judiciaire régulière, a affirmé mercredi 15 décembre à Radio Okapi le président du tribunal de grande instance de Matadi, Pi-Ronsard Bonyeme.

Selon lui, cette juridiction avait rendu un jugement ordonnant le délogement de soixante-dix personnes et la démolition de leurs maisons à leurs frais après avoir été saisi par la SEP-Congo pour occupation illégale de sa propriété. Tous les spoliateurs avaient été mis en demeure de s’exécuter volontairement, dans les 48 heures sous peine d’une exécution forcée, mais ils faisaient la sourde oreille, a-t-il déploré.

Depuis mardi 14 décembre, les habitants du site de la SEP-Congo, assistent donc à la démolition de leurs maisons dont certaines sont construites en hauteur, en matériaux durables. « C’est un vrai coup dur ! », affirment-ils.

Pour sa part, le président du tribunal de grande instance de Matadi affirme que des spoliateurs avaient troué la clôture et s’étaient introduits dans cette concession, où ils ont érigé des maisons avec la bénédiction de certains responsables coutumiers.

Selon Pi-Ronsard Bonyeme, le greffe du tribunal de grande instance de Matadi, saisi par la SEP-Congo, avait commencé l'exécution de cette décision. Mais, celle-ci avait été suspendue à la suite d’interférences des politiciens.

Ce dossier ne date pas d'aujourd'hui. En 2016, Augustin Matata Ponyo alors Premier ministre, avait dépêché à Matadi une commission composée des ministres de son gouvernement pour obtenir une exécution apaisée de cette décision de justice, mais en vain.

radiookapi.net/CC



L'association 1, 2, 3 a mis en place une nouvelle structure dénommée « Le Parlement Debout ». Le lancement de cette dernière a eu lieu le mardi 14 décembre 2021, à Kolwezi, en province du Lualaba. 

Cette structure a pour but d’accompagner la vision du Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Dans une interview accordée à la presse locale à l'issue de la rencontre qu'il a eue avec les parlementaires debout le même mardi, Kutshi Tshomba, président national de ladite association, a fait savoir que le «  Parlement Debout » soutien également les actions menées par les parlementaires. 

« 1, 2, 3 vient de créer son Parlement Debout. Bien-sûr, on a copié quelque part et c'est aujourd'hui que nous avons lancé notre première rencontre du Parlement Debout. L'objectif c'est soutenir la vision du chef de l'État, soutenir aussi la personne qui interprète bien cette vision, qui est Fifi Masuka Saïni. Et se soutenir aussi entre nous  mutuellement les parlementaires. Nous allons commencer à se réunir chaque jour de 7h30 à 8h30, une heure de rencontre », a-t-il fait savoir. 

Il a affirmé que cette structure « qui rassemble jeunes et vieux, va également militer pour que les membres qui la composent aient accès à l'emploi, afin de lutter contre le chômage ».

« Nous allons aider les jeunes parlementaires à trouver de l'emploi parce qu'ils aiment Fatshi. Personne ne leur a donné de l'argent, ils sont venus par amour. Ils aiment le président, le président les aime aussi. Comme le président a dit gagnant-gagnant, l'amour doit être aussi gagnant-gagnant », a ajouté Kutshi Tshomba, président national de l’association 1, 2, 3. 

Par ailleurs, il précise que le Parlement Debout est une structure qui regorge les militants de toutes les tendances confondues. La même source prévoit une série de rencontres tous les jours à l'intention des parlementaires, pour les sensibiliser sur la vision du président de la République. 

Marcelo Mfumu, à Kolwezi



Cet art musical congolais, inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco mardi 14 décembre, compte un orchestre fameux et de nombreux adeptes à Bukavu, dans le Sud-Kivu.

Dès que les premières notes de Mpenzi Asha retentissent, toute la salle est debout. Le saxophone entraîne les corps sur la piste de danse. Genoux fléchis, les mains au niveau du bas-ventre, les hanches des spectateurs ondulent de droite à gauche. La chanson du groupe congolais Grand Mike Jazz est un classique depuis la fin des années 1990.

En octobre, elle a été jouée par l’orchestre sur la scène du festival Rumba Parade, organisé pour la première fois à Bukavu, l’une des principales villes de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). « C’est ici que nous avons tous découvert notre passion pour la rumba », se souvient le chanteur Déo Kanoziré. Adolescent, il ne manquait jamais un concert des vedettes de la région. Tous jouaient à La Pirogue, un bar mythique du chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Le futur alto y a rencontré son idole, Rachid King, dans les années 1970.

Les succès scéniques de ce compositeur dépassent rapidement les frontières du Maniema, sa région d’origine, située dans le centre-est du pays. En 1968, le gouverneur de Bukavu lui demande de s’installer dans son agglomération et d’y monter une formation musicale. Rachid King crée le Grand Mike Jazz, dont le nom s’inspire de la rivière Mikelenge, qui traversait son village natal. « A l’époque, tout le monde avait les yeux rivés sur la capitale, Kinshasa, considérée comme le berceau de la rumba. Pourtant, ici, à plus de 2 500 kilomètres, le groupe s’est approprié ce style musical. Il mélangeait rythmes modernes et traditionnels et chantait en dialectes », reprend Déo Kanoziré.

Société des ambianceurs et des personnes élégantes

Autant dire que le classement de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’Unesco, annoncé mardi 14 décembre, est une fierté pour tout le pays, et pas seulement à « Kin ». Aujourd’hui, la formation Grand Mike Jazz compte encore huit membres, qui font vivre le répertoire dans tous les lieux de spectacle de l’est de la RDC. Certains sont fiers d’être montés sur scène avec la star fondatrice, comme Djomalie Kabugi, l’un des doyens du groupe. A presque 70 ans, il continue de chanter énergiquement en kiswahili, la langue majoritairement parlée dans la zone.

Parés de chapeaux et de vestes en tweed taillées sur mesure, ces « vieux papas », comme ils se surnomment eux-mêmes, soignent leur look à chaque prestation. Ils ne se disent pas « sapologues », mais ont certainement été influencés par la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE), un style vestimentaire né dans la capitale et popularisé par le « roi de la rumba », Papa Wemba. Mais « il n’y a pas que Kinshasa ! » réplique Frédéric Kalumuna, président de Grand Mike Jazz. « Là-bas, les orchestres meurent avec leur fondateur. Mais dans l’est du pays, nous sommes encore là, malgré la mort de Rachid King, en 2013. Et notre objectif est que Grand Mike Jazz nous survive », poursuit le percussionniste.

Dans la ville d’origine du groupe, il suffit d’allumer la télévision ou d’entrer dans un restaurant pour entendre résonner les rythmes congolais. Les jours de fête, de mariage ou même de victoire de l’équipe régionale de football, les « toumbas » (tambours) et les maracas enflamment les enceintes. « J’ai d’abord subi la rumba avant de la connaître », ironise Joyeux Bin Kabodjo, directeur de l’espace culturel Kwetu Art, à Bukavu. Durant toute son enfance, il a écouté les airs qu’appréciait son père, diffusés par l’unique poste de radio de la maison, « sans avoir le choix ». Progressivement, ils se sont imposés dans son quotidien sans qu’il s’en aperçoive. « Jusqu’à ce qu’un jour, je les aime. J’ai même utilisé les paroles de la chanson Eau Bénite [du chanteur de rumba congolais Simaro Lutumba] pour draguer ma première copine ! », poursuit le jeune humoriste de 25 ans.

A la fois danse sensuelle et musique folklorique

La rumba est devenue un « élément très représentatif de l’identité du peuple congolais », selon la ministre de la culture, Catherine Kathungu Furaha, qui a plaidé pour l’inscription de cette musique sur la liste de l’Unesco. Un dossier porté par la RDC et le Congo-Brazzaville, alors que, selon la tradition, la rumba est née dans l’ancien royaume Kongo, où l’on dansait la « Nkumba » nombril contre nombril. Avec la traite négrière, ce rythme s’est exporté jusqu’à Cuba, aux Antilles et en Amérique, avant de s’imposer à nouveau sur le continent africain à partir des années 1940.

Ces mélodies sont avant tout une histoire d’héritage. « Même les artistes actuels utilisent les techniques des anciens », explique Petit Wendo en fredonnant Marie-Louise, sa chanson favorite, composée en 1948 par Wendo Kolosoy, dit « Papa Wendo », considéré comme le père de la rumba congolaise. Petit Wendo s’est imposé sur la scène kinoise en reprenant les tubes de son mentor et fait un tabac lorsqu’il se produit dans l’est du pays. Aujourd’hui, les jeunes chanteurs « ne peuvent pas faire l’impasse sur ce style », indique-t-il



Cinq ans après la cubaine, la rumba congolaise a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Un projet porté par Kinshasa et Brazzaville, qui n’ont pas ménagé leurs efforts.

En juin 2019, peu avant sa mort, Fumu Fylla, alors président du Comité rumba du Congo, déclarait : « Le rythme de la rumba congolaise est la cadence même du fleuve Congo, avec ses secousses vertigineuses, avec ses élans impétueux et fusionnels. » C’était lors d’une réunion des comités scientifiques des deux Congos chargés d’élaborer le plaidoyer pour l’inscription de leur rumba sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. 

Indépendance Cha-Cha

Devant opérer le choix d’un élément d’exception, les experts ont opté pour la rumba congolaise « parce qu’elle est l’expression par excellence de notre passion de vivre, de notre résilience, justifiait le document de plaidoyer. Compagne de route et de lutte de l’histoire politique des Congos, elle a fini par devenir, non plus seulement un moment festif et un défouloir, mais un vecteur de mobilisation des consciences populaires  ».

À ce titre, les chansons Indépendance Cha-Cha, de la star kinoise Joseph Kabasele (Grand Kallé), et Pont sur le Congo, du poète brazzavillois engagé Franklin Boukaka, sont des références significatives.

Pour le dossier de candidature, l’Unesco a posé cinq questions essentielles concernant la viabilité de la danse : la reconnaissance des communautés locales, l’intérêt des scientifiques pour la rumba, de même que le degré d’implication des États candidats dans sa sauvegarde et sa promotion, spécialement avec des inventaires fiables comme « pièces à conviction ».

À ces interrogations, les experts ont répondu positivement en indiquant, notamment, que l’histoire montre que la rumba congolaise est de tradition populaire, que la communauté scientifique est arrivée à cerner l’essence et le sens de la chanson. Mais également des « ambiances » – comme disent les Congolais –, à savoir : la danse, la sape, les associations de plaisance et d’entraide, la vocation des « bars » comme temples de plaisirs, avec leurs rythmes, leurs idoles et leurs « fans », leurs vestales et leurs rituels.

Démarche inédite, l’Institut national des arts de Kinshasa sort progressivement la rumba congolaise de l’oralité, en mettant sur partitions, dans des répertoires périodiques, ses œuvres emblématiques.

Inépuisable créativité

Malgré des accointances génétiques partagées dans les Amériques, notamment dans le giron afro-cubain, des variables substantielles sont apparues. La rumba congolaise se distingue entre autres par la prédominance du lingala, langue « préfabriquée » à partir des parlers vernaculaires de la partie septentrionale du bassin du Congo, puis enrichie par les échanges sur le parcours du fleuve ainsi que par des codes de l’armée coloniale et, surtout, comme support littéraire de la chanson populaire urbaine, dans ses variations à la fois romantiques et satiriques. La rumba congolaise continue de s’approprier les innovations contemporaines de la « world music » dans une inépuisable créativité.

La pluralité des influences qui l’ont engendrée autant que le succès mondial de ses différentes déclinaisons font reconnaître la rumba comme porteuse d’une identité sociale transversale qui la hisse à la notoriété planétaire.

En fin de compte, pour nous Congolais, notamment les professionnels et les entrepreneurs culturels, l’inscription de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’humanité n’est que le point de départ de la vraie aventure de sa promotion, de sa sauvegarde et de sa viabilité. Pour qu’au centre d’un continent inventif, entreprenant, la rumba soit la métaphore d’un grand Congo (celui de Lumumba, de Kabasele, de Boukaka, de Tchicaya U Tam’si), cœur battant d’une Afrique vivante.

André Yoka Lye

Président de la Commission mixte RDC-Congo pour la promotion de la rumba



La Banque africaine de développement (BAD) a accordé mardi à Abidjan, un prêt de 70,04 millions de dollars américains à la RDC, en vue de mettre en œuvre la deuxième phase du Projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques dans la région Centre (PRISE II), indique communiqué de cette institution reçu mercredi à l’ACP.

Ce projet qui s’étale sur une période de cinq ans permettra de construire 41 (quarante-une) écoles, 40 (quarante) centres de santé, 88 (quatre-vingt-huit) latrines et 22 (vingt-deux) mini-réseaux d’eau potable pour 870.908 (huit cent soixante-dix mille neuf cent-huit) personnes dans 41 agglomérations rurales de dix provinces, à savoir Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kasaï, Sankuru, Lomami, Kwuilu, Kwango, Maï-Ndombe, Maniema et Haut-Katanga.

« Le PRISE II vise à assurer un accès durable et inclusif en eau potable, l’assainissement, la santé, l’éducation et l’emploi pour les résidents bénéficiaires, en particulier les femmes et les enfants qui portent la charge de l’approvisionnement des ménages en eau potable », a déclaré Dr Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du développement humain et social.

Le projet s’appuie sur les acquis du précédent programme et soutient les efforts du gouvernement de la RDC, afin de remédier aux faiblesses institutionnelles et fournir des services d’eau durables.

Pour le directeur général adjoint de la Banque pour la région Afrique centrale, Solomane Koné, « le projet PRISE II a un caractère stratégique lequel vise à accélérer la mise en œuvre et l’atteinte des résultats tangibles dans le cadre du Programme nationale eau-hygiène-assainissement (PNEHA 2030). Celui-ci est mis en place par le gouvernement de la RDC en 2020 pour renforcer et compléter les autres interventions de la Banque ainsi que l’attractivité et le cadre de vie des zones ciblées du projet ».

La source note, par ailleurs, que le financement d’un montant total de 78,12 millions des dollars américains est assuré d’une part, par un prêt de 70,04 millions du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement et, d’autre part, par une contrepartie du gouvernement de 8,08 millions des dollars américains.

Pour rappel, le Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la région du centre, phase 1 (PRISE 1) a permis d’améliorer le cadre de vie par la construction de 60 systèmes d’alimentation en eau potable, 60 écoles, 60 centres de santé et 504 latrines dans la zone centre du pays.

Stéphie MUKINZI



La commission Economique et finance, et bonne gouvernance du Sénat a proposé la suppression immédiate de la perception de la taxe du régistre sur les appareils mobiles (RAM). Cette recommandation a été faite mardi 14 décembre, lors de la séance consacrée à l’audition du rapport intérimaire sur l'évaluation des recommandations formulées par le Sénat pendant l'examen des lois de finances 2020, 2021 et des lois portant reddition des comptes des exercices 2018 et 2019.  

« Votre commission a noté une clé de répartition des recettes RAM qui cache une certaine opacité dans la gestion de cette ressource. En effet, les recettes du RAM sont reparties en raison de 65% pour l’ARPTC, 5% pour les opérateurs mobiles et 30% pour un opérateur privé dont les prestations restent énigmatiques. Votre commission propose, la suspension immédiate de la perception de la taxe RAM », affirme le vice-président de la commission ECOFIN, Célestin Vunabandi, qui dénonce aussi la gestion opaque des recettes issues du RAM.

Le Sénat a auditionné les membres du gouvernement, les responsables des régies financières et des services publics de l'Etat pour une meilleure application de la loi relative aux finances publiques, dans la perspective d'augmenter les ressources du budget de l'état. 

 « Votre mission a réaffirmé avec force, le caractère arbitraire et inique de la taxe RAM, même s’il est assis sur des dispositions réglementaires au demeurant contestables. En effet, à partir du moment où la taxe RAM est un prélèvement obligatoire dont la contrepartie n’est pas perceptible, il prend le caractère d’une taxe parafiscale qui ne peut être perçue qu’en vertu de la loi et comptabilisé au compte du trésor public », a rapporté Célestin Vunabandi.

La commission a également demandé la restitution aux usagers des fonds qui ont été indûment perçus et l'organisation des consultations techniques   avec les professionnels des télécommunications  en RDC pour repenser complètement le RAM. 

La commission Economique, financière et contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale avait déjà demandé le 22 décembre, la suppression du Registre des appareils mobiles (RAM) sur toute l'étendue du territoire national. 

Selon la commission ECOFIN de l’Assemblée nationale, le RAM n'est ni dans le budget général, ni dans les comptes spéciaux même dans les budgets annexes. Nous sommes allés jusque-là, on n'a pas retrouvé RAM », a indiqué le président de la commission ECOFIN. 

radiookapi.net/CC



Revue de presse du mercredi 15 décembre 2021.

Plusieurs sujets intéressent la presse congolaise mercredi 15 décembre. Des supputations de la nomination de Vital Kamerhe comme Premier ministre, la recommandation du Parlement de supprimer la taxe RAM ainsi que l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine immatériel de l’UNESCO sont autant de titres à lire.

Le Journal qui livre l’information sur la nomination de Vital Kamerhe comme Premier ministre se base sur la question orale avec débat adressée au Premier ministre Sama Lukonde, par le député national Likinda du FCC. Selon lui, le gouvernement Sama Lukonde ne met pas les bouchées doubles pour le social de la population et l’application du programme du chef de l’Etat. A en croire le tabloïd, la programmation en plénière de la question orale ne serait qu’une question de jours et pourrait achopper sur une motion de défiance à l’endroit du chef de l’Exécutif national.

Avec cette tournure de choses, il va de soi que Félix Tshisekedi risque de rabattre les cartes de façon à nommer son ancien Directeur de cabinet Vital Kamerhe à la Primature pour que l’Accord de Naïrobi ayant enfanté le CACH se mette réellement en place, croit savoir Le Journal, qui décortique aussi le discours du Chef de l’Etat : « En effet, dans le secteur de l’eau et de l’électricité ainsi que de la Santé, pour ne citer que ceux-là, la plupart des projets en cours souffrent d’un manque de coordination et d’une faiblesse de pilotage. »

Pour sa part, La Prospérité rapporte que deux jours après la demande exigée par la commission Economique, Financière et Contrôle budgétaire (ECOFIN) de l’Assemblée nationale, dans l’affaire du Registre des Appareils Mobiles (RAM), la commission Economique, Financière et Bonne gouvernance du Sénat s’est aussi invitée à la manœuvre.

En effet, au cours de la plénière du Sénat du 13 décembre 2021, Célestin Vunabandi, Vice-président commission ECOFIN, a également demandé la restitution aux usagers des fonds qui ont été indûment perçus et l’organisation des consultations techniques avec les professionnels des télécoms en RDC pour repenser complètement le RAM, ajoute le quotidien.

A en croire le sénateur Célestin Vunabandi, la commission Ecofin a noté une grande opacité dans la clé de répartition des recettes de la taxe RAM, entre l'Etat congolais et les autres opérateurs impliqués, complète Forum des As.

Dans le domaine culturel, L’Avenir se réjouit que la Rumba congolaise soit inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

À Kinshasa, une équipe autour de la ministre de la Culture, arts et patrimoine s’est réunie pour suivre de près cette conférence par visioconférence. Notons que cette candidature a été présentée conjointement avec la République du Congo Brazza. Il est prévu le festival Rumba parade pour célébrer cette inscription. A vrai dire, cette inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité vient d’ouvrir la porte aux Congolais pour mieux vendre ce style de musique à travers le monde par des projets, estime le tabloïd.

radiookapi.net/CC



Après son élévation au rang de « Chapelain de sa sainteté », le désormais monseigneur Donatien N’shole a exprimé sa gratitude vis-à-vis des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) pour lui avoir porté un bon témoignage afin que le Saint Père ait un regard favorable sur sa personne.

Très modeste dans sa réaction, Donatien N’shole estime que par ce geste, le p6ape François a voulu rendre hommage au travail abattu par les évêques catholiques, réunis au sein de la CENCO.

« Je me dis moi je ne suis que porte-parole de la conférence épiscopale nationale du Congo, Je ne fais rien de moi-même. Je ne dis rien de moi-même. Je comprends par ce geste le pape a voulu reconnaître le travail de la CENCO dont je ne suis que le porte-parole » a déclaré Mgr Donatien N’shole.

A lui de renchérir que « c’est d’abord le mérite de notre conférence épiscopale nationale du Congo et je suis reconnaissant à l’endroit des évêques , particulièrement le président de la Cenco, Mgr Marcel Utembi qui doivent avoir aussi un témoignage en ma modeste personne pour que le pape ait un regard sur moi ».

Conscient de ses nouvelles responsabilités, le nouveau prélat personnel du Pape a sollicité le soutien des fidèles et l’accompagnement des évêques et tous ses collaborateurs afin de réaliser pleinement ses nouvelles tâches.

« Pour moi c’est un appel à une plus grande responsabilité, une responsabilité morale. Le titre de monseigneur dans notre église est engageant. Dans ce contexte là j’ai aussi besoin de l’accompagnement. C’est l’occasion aussi pour moi de remercier tous mes collaborateurs parceque tout ce qui est fait n’est pas fait en solo mais en collaboration avec les autres », a-t-il souligné.

Par la même occasion, il a exprimé sa reconnaissance à tous les évêques avant de s’engager à demeurer fidèle, loyal et toujours engagé.

« Mon travail au-delà de toutes les difficultés que je peux connaître au quotidien, mon travail a toujours été facilité par le fait qu’il est porté par tous les évêques, donc c’est l’occasion pour moi d’exprimer ma reconnaissance envers eux mais aussi de leur promettre ma loyauté, ma fidélité, mon engagement. Je promets ne pas les décevoir », a-t-il martelé.

s’agissant de la poursuite de ses responsabilités comme secrétaire général de la CENCO, Monseigneur Donatien N’shole a fait savoir qu’ « on peut être attaché personnellement au saint Père tout en étant loin, donc pour l’instant, mon mandat en tant que secrétaire général de la CENCO court, j’y suis et j’y travaille ».

Pour la petite histoire, le titre de « chapelain de sa sainteté » est un titre honorifique accordé par le pape à un prêtre. Il est décerné à un prêtre à la demande de son évêque ou par décision unilatérale du pape. Ce titre qui confère à celui qui le reçoit un certain nombre de privilèges est une façon pour l’Église de récompenser les bons et loyaux services des prêtres diocésains.

Sans être évêque, cette distinction permet néanmoins au prêtre qui la reçoit de bénéficier du titre de « monseigneur » et de porter la soutane ornée de violet et une ceinture de la même couleur.

Carmel NDEO

A Propos

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Ali Kalonga

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