La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé mardi 4 juin à Kinshasa la première réunion de son gouvernement nouvellement nommé.

Parmi les objectifs de cette réunion : établir des liens entre les membres du gouvernement et faire les derniers réglages de son programme d’action.

L’équipe dirigée par la Première ministre Suminwa doit présenter son programme à l’Assemblée nationale et solliciter la confiance des élus du peuple, avant d'entrer en fonction.

D’après le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, l’investiture du Gouvernement Suminwa doit avoir lieu le 10 ou le 11 juin courant. 
 
Il l’a annoncé lundi 3 juin à l’issue d’une rencontre avec le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine (UA), à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Le sénateur Salomon Idi Kalonda identifié ce mercredi 5 juin au Sénat estime que l’opposition ne doit pas jouer un rôle mineur dans la composition du bureau définitif.

« Mon mandat s’inscrit dans la vision de la paix, de la réconciliation et de l’unité. Il ne faut pas réduire l’opposition à un rôle protocolaire. La démocratie respire avec l’opposition. Sans opposition, il n’y a pas de démocratie », a plaidé Salomon Idi Kalonda.

Il poursuit avec ses soins et affirme ne pas avoir recouvré totalement sa santé.

« Je suis parti d’ici malade. Je dois retourner poursuivre les soins pour être apte à exercer mes fonctions. Je ne dois pas rester alité. Je suis passé par des moments difficiles qui ont entamé ma santé », a-t-il ajouté.

La cour militaire de Kinshasa avait accordé la liberté provisoire à Salomon Idi Kalonda lors de son audience du mercredi 27 mars à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, pour aller se faire soigner. 

Arrêté le 30 mai 2023, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Lubumbashi, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, est accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’État et de collusion avec la rébellion du M23.

radiookapi.net/CC



Alors que le président de l'Assemblée nationale annonce, pour la semaine prochaine, l’investiture du Gouvernement Suminwa, certains députés signent une pétition visant à bloquer l’entrée en fonction de l’exécutif national. Ils l’ont confié à Radio Okapi dans la soirée du mardi 4 juin.

Parmi les points qui suscitent le désaccord de certains députés sur la composition du Gouvernement Suminwa avec ses 54 membres, il y a principalement la violation du principe constitutionnel de représentativité nationale tel que garanti par l’article 90 de la Constitution. Ces élus déplorent « la non-représentation du Maniema » dans cette équipe. 

C’est ce qui a même conduit à l’initiative d’une pétition contre l’investiture du Gouvernement. Lancée depuis jeudi 30 mai  à 18 heures (heures de Kinshasa), cette pétition a déjà réuni plus de cent signatures. 

Les pétitionnaires fustigent aussi la violation des principes de présentation des candidats. Pour eux, certains ministres ont été désignés sans l’accord préalable de leurs regroupements politiques. 

Le non-respect du principe selon lequel un regroupement ou parti ayant dix députés obtient un ministère, conformément à l’entente avec l’informateur. Le fait que certains regroupements de la majorité ayant plus de dix députés n’ont aucun poste ministériel crée des tensions au sein de l’Assemblée nationale. 

A toutes ces revendications, il faut ajouter des accusations d’improbité morale et professionnelle formulées à l’encontre de certains membres du Gouvernement Suminwa. 

Pour l’investiture 

En dépit de toutes ces critiques, d’autres députés, comme Willy Mishiki, tiennent mordicus à l’investiture de ce Gouvernement le plus vite possible.

Celle-ci avait été annoncée, pour le 10 ou le 11 juin prochain, par le président de l'Assemblée national, vital Kamerhe, lundi dernier après l'audience que lui avait accordée le chef de l'Etat à la cité de l'union africaine à Kinshasa. 

Sur son compte X mardi 4 juin, , Judith Suminwa Tuluka a affirmé être ‘prête à travailler pour la nation’, après la réunion de prise contact avec les membres de son Gouvernement :

« Au cours de la semaine prochaine, nous présenterons, conformément à la discussion que nous avons eue avec le Président de l'Assemblée Nationale, l'Honorable Vital Kamerhe, le vendredi 31 mai 2024, notre programme devant les élus du peuple, dans le but de faire avancer la nation vers un avenir meilleur », a écrit la Première ministre.

radiookapi.net/CC



La Confédération africaine de football (CAF) a annulé, depuis lundi 3 mai, le second tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération.
 
Avec cette mesure, les équipes éliminées au second tour de la Ligue des Champions CAF, au cours de la saison sportive 2024-2025, ne seront plus reversées en Coupe de la Confédération comme auparavant. 
 
Et, les clubs qui se qualifient pour le deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération passeront directement à la phase de groupes de la compétition.
 
L’organe faitier du football africain a rapporté que la saison 2024/2025 des Interclubs de la CAF débutera du 16 au 18 août 2024, par le tour préliminaire prévu Alors que les phases de groupe sont prévues entre octobre et décembre 2024.
 
Il a également fait savoir que les phases à élimination directe et la finale des deux compétitions se dérouleront entre mars et mai 2025.
 
La CAF a confirmé que les 12 associations membres les mieux classées selon l’indice CAF pourront inscrire deux clubs en Ligue des Champions et en Coupe de la Confédération.
 
Il s’agit des fédérations nationales d'Afrique du Sud, d'Algérie, de l'Angola, de la Côte d'Ivoire, d'Égypte, de la Libye, du Maroc, du Nigeria, de la RD Congo, du Soudan, de la Tunisie et de la Tanzanie.
 Les associations Membres peuvent inscrire leurs clubs qualifiés sur le système de gestion des compétitions de la CAF (CMS). 
 
Les quatre (4) fenêtres d’enregistrement des joueurs

  1. · 01 juillet - 20 juillet 2024 : Inscription des joueurs qui participent au premier tour préliminaire
  2. · 02 juillet - 31 août 2024 : Inscription des joueurs qui participent au deuxième tour préliminaire
  3. · 03 - 30 septembre 2024 : Inscription des joueurs qui participent aux phases de groupe
  4. · 04 - 31 janvier 2025 : Inscription de sept (7) joueurs supplémentaires, dont quatre (4) sur le banc de touche. 

radiookapi.net/CC



La République Démocratique du Congo (RDC) prendra part aux prochains Jeux Olympiques avec 6 athlètes pour le moment dans 3 disciplines. Il s’agit de la boxe, de la natation et du judo. Ce sera du 26 juillet au 12 août  à Paris en France.

Pour l’instant, seuls les boxeurs ont réussi à se qualifier sur terrain lors des compétitions organisées notamment les championnats d’Afrique avec Marcelat Sakobi et Pita Kabeji. De son côté, Brigitte Mbabi a décroché son billet lors des dernières qualifications à Bangkok en Thaïlande. En natation, nous avons Yves Muntu et Divine Miansadi ainsi qu’en judo où nous avons Arnold Kisoka qui ont bénéficié des invitations de la part du Comité International Olympique. Selon le nombre d’athlètes qui seront représentés, d’autres invitations peuvent arrivé encore.

Pour rappel, la RDC fait partie de 25 pays africains qui courent derrière une médaille olympique depuis l’instauration des Jeux à l’ère modère en 1896 à Athènes.

Michel TOBO



Sébastien Desabre a prolongé, il y a quelques jours, son contrat à la tête de la sélection nationale de la République Démocratique du Congo (RDC) pour les 5 prochaines années. L’annonce a été faite par la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa) sur ses réseaux sociaux.

C’est une bonne nouvelle pour cette équipe nationale qui est en pleine reconstruction et dont les quelques fruits se sont faits voir lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire avec une 4ème place bien qu’il y avait de place pour faire mieux. Le technicien français a réussi à mettre en place une nouvelle dynamique basée sur un travail de qualité sur fond d’un volontariat qui a permis de ramener certains binationaux dont certains avaient hésité à un moment de rejoindre la tanière.

«Je remercie le gouvernement et la Fédération pour la confiance. Nous sommes lancés dans un projet pour figurer dans le top 5 africain. Ce n’est pas du jour au lendemain parce que nous avons besoin de la stabilité et du travail. Nous allons affronter le Sénégal qui est dans le top 5 et qui est un exemple de stabilité et de travail également. La stabilité est très importante même dans le discours que je peux avoir avec les joueurs qui sont appelés à nous rejoindre et ce que je met en place sur le plan local également.  C’est important que tout le monde sache, bien que tout peut aller vite dans le football, qu’il y a des objectifs communs pour pérenniser ce que nous faisons dans l’optique d’avoir des meilleurs résultats mais il y a encore beaucoup de travail», a déclaré le technicien français à la direction de la communication de la Fécofa.

Pour l’instant, le bilan de l’ancien entraîneur de Niort (France) est plus que positif avec 21 matchs pour 8 succès, 7 nuls et 6 revers pour 34 buts inscrits et 25 encaissés.

Michel TOBO



Révélation musicale de ces derniers mois grâce au succès phénoménal de sa chanson « Mbongo », Dj Mombochi avait dû modifier certaines paroles jugées obscènes. Une version censurée qu’il interprète désormais après son bref séjour en prison.

Invité sur Kin 24 Télévision ce weekend, le chanteur a fait part de ses difficultés face au désaveu du public quant à la nouvelle version.

« J’ai changé des paroles mais ça m’a encore créé des problèmes auprès du public, ils veulent toujours l’ancienne version Libulu » a-t-il confié
 
En effet, les fans ne semblent pas adhérer à cette nouvelle mouture et réclament toujours la version originelle qui a conquis leurs cœurs. Malgré sa volonté de satisfaire toutes les parties, Dj Mombochi peine à contenter son public, attaché aux paroles initiales à l’origine du buzz.

Une situation délicate pour l’artiste émergent, tiraillé entre la censure et les attentes de ceux qui ont fait de « Mbongo » un tel succès avec sa formulation première. Une passe difficile à gérer pour celui qui ne s’attendait sans doute pas à un tel engouement.

 Ordi Mande


Les partis et pegroupements politiques membres du PCR -Pacte pour un Congo Retrouvé-, se sont retrouvés ce lundi 03 juin 2024, pour examiner la situation politique de l'heure.

Après débats et fort des arguments avancés, le PCR trouve urgent de procéder à l'investiture du gouvernement, pour lui permettre de trouver des réponses aux problèmes soulevés par la population, et prie instamment le Bureau de l'Assemblée Nationale à convoquer la plénière consacrée aux débats sur le programme du gouvernement, afin de recevoir les contributions des élus légitimes du peuple congolais.

"Le PCR félicite le Président Tshisekedi pour la mise en place progressive des institutions de la République, après les élections du 20 décembre 2023. Le PCR exprime sa satisfaction à l'endroit de la plus haute autorité pour la nomination, le 1er avril 2024, de Judith Suminwa, afin d'assumer la fonction de Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement, devenant ainsi la première femme congolaise à occuper cette fonction. Ceci confirme la détermination du Président de la République en sa qualité de Champion de la masculinité positive à reconnaitre la place de la femme", indique la déclaration du regroupement politique.

Et la déclaration politique de poursuivre : "Le PCR se félicite de la mise en place du Bureau définitif de l'ASsemblée Nationale avec à sa tête Vital Kamerhe élu Président de cette institution, dont le bureau a de nouveau été conforté par la présence de trois femmes. Le PCR félicite le Président de la République pour la nomination le 28 mai 2024 des membres du Gouvernement, parachevant ainsi la mise en place de toutes les institutions politiques nationales en attendant l'élection du bureau définitif du Sénat".

Le PCR relève par ailleurs que le pays traverse une situation sécuritaire, économique et sociale très difficile marquée particulièrement par l'agression à l'Est du pays par le Rwanda et ses supplétifs. De ce fait, le PCR considère que le moment ne se prête pas aux conciliabules politiques, bien au contraire la population attend du gouvernement en toute urgence des solutions immédiates à ses problèmes.

Le PCR en appelle à la mobilisation de tous les députés membres de l'Union Sacrée à soutenir de manière solidaire le gouvernement Suminwa, et réitère son engagement à demeurer une force de proposition, afin que le quinquennat du Président de la République soit couronné de succès à travers la mise en œuvre des six engagements déclinés lors de son investiture, le 20 janvier dernier.

Gratis Makabi



Une réunion importante est prévue ce mardi entre les sénateurs élus sur la liste de l'UDPS ainsi que ceux de ses partis mosaïques, afin de tabler sur l'élection du bureau définitif du Sénat. C'est le secrétaire général du parti au pouvoir, Augustin Kabuya, qui l'a confirmé.

Cet échange, indique Augustin Kabuya, va permettre aux parties prenantes de lever une option sur ce qui devrait être fait dans les prochains jours. 

"L'invitation est lancée à l'endroit de tous les sénateurs. Depuis l'élection comme sénateur du parti, nous n'avons jamais eu une rencontre entre nous, pour exprimer nos ambitions. Parmi nous, il y a ceux qui ont été élus aussi comme députés nationaux. Il faut qu'on discute entre nous, pour qu'on sache ce que nous pouvons faire", explique le sénateur Augustin Kabuya.

Par ailleurs, le SG de l'UDPS indique qu'il n'y a aucune frustration en ce moment, au sein de leur parti politique. Il rassure le soutien total de l'UDPS à l'investiture du gouvernement Suminwa.

"Je ne pense pas qu'il puisse avoir des problèmes. On peut avoir des ambitions, mais si elles ne sont pas prises en compte, cela ne peut créer des frustrations. Nous l'UDPS soutenons l'investiture du gouvernement dirigé par Madame Judith Suminwa. Sur ce point là, il n'y a pas débat", a déclaré Augustin Kabuya.

Il sied de noter que l'investiture de la nouvelle équipe gouvernementale est prévue entre le 10 et 11 juin. C'est ce qu'a annoncé le speaker de la chambre basse du Parlement, à l'issue de son échange avec le chef de l'État, ce lundi 03 juin.

Grevisse Tekilazaya



Les mécontentements et frustrations affichés par certains élus et chefs des partis et regroupements membres de la majorité parlementaire après la sortie du gouvernement Judith Suminwa étaient au centre des échanges entre le Chef de l'État Félix Tshisekedi et le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe ce lundi 3 juin 2024 à la Cité de l'Union Africaine.

Selon le speaker de la chambre basse du parlement, la province du Maniema sera récupérée dans la composition du gouvernement. 

"Nous devons mettre fin à ce genre de discussions qui nous dégradent parfois, il faut trouver des solutions à nos problèmes sans donner l'impression au peuple que nous sommes en train de nous partager un gâteau derrière son dos. Voilà pourquoi nous allons parler avec les députés, je viens de parler avec le Président de la République, il m'a en tout cas rassuré que la province du Maniema qui était oubliée va être finalement reprise dans le gouvernement", a indiqué Vital Kamerhe sans dire par quel mécanisme.

Par la même occasion, l'élu de Bukavu a annoncé le début des consultations avec les députés nationaux des différents groupements politiques représentés à l'Assemblée nationale et au gouvernement.

"J'ai voulu voir le président avant de commencer les consultations des différents groupements politiques demain qui sont représentés à l'Assemblée nationale et qui ont eu des ministres au gouvernement", a-t-il ajouté.

Dans une déclaration faite après la publication du gouvernement, les députés nationaux de la province du Maniema ont dit leur déception de constater qu’aucun ressortissant du Maniema ne fait partie du gouvernement Judith Suminwa. Dans leur déclaration lue par le député national Prospère Tunda, ils ont également déploré qu'aucun ressortissant de leur province ne soit présent à différents niveaux des institutions, notamment au bureau de l'Assemblée nationale et au sein du Gouvernement. 

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le député national Eliezer Ntambwe a également fustigé la non prise en compte de son regroupement politique 4AC au sein du gouvernement. Il en est de même pour le regroupement politique ACP-A de Gentiny Ngobila en dépit de son poids numérique de 12 députés nationaux.

La publication de ce gouvernement intervient près de cinq mois après l'investiture du Président Félix Tshisekedi mais aussi près de deux mois après la nomination de la nouvelle première ministre Judith Suminwa. Ce gouvernement de 54 membres est le fruit de la coalition majoritaire à l'Assemblée nationale à savoir l'union sacrée de la nation, famille politique qui a accompagné Félix Tshisekedi lors des élections générales de décembre 2023.

Parmi les 54 membres, il y a 30 nouvelles figures, 15 ministres du précédent gouvernement reconduits à leurs postes et 9 autres ont été reconduits mais affectés dans d'autres portefeuilles. Dans les prochains jours, le gouvernement Suminwa devra se présenter à l'Assemblée nationale pour l'approbation de son programme d'actions.

Clément MUAMBA

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