Élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme : la reconnaissance de la marche vers un état de droit initiée par le Président Tshisekedi (Par Tina Salama)



La République Démocratique du Congo (RDC) a été élue, mercredi 9 octobre 2024 à New York, membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Avec 172 voix sur 190, cette élection représente une avancée diplomatique majeure, couronnant les efforts continus du Président Félix Tshisekedi pour instaurer un véritable État de droit. « L’élection d’un pays dans une instance internationale est un baromètre clé de la confiance des partenaires mondiaux. Nous pouvons nous réjouir de ce soutien international à notre pays », a déclaré Tina Salama, porte-parole du Chef de l’État.

Cette victoire diplomatique reflète également un engagement sans relâche et une vision claire pour un avenir où les droits de chaque citoyen sont pleinement respectés et protégés. La RDC aborde ce nouveau défi avec détermination, affirmant sa position sur la scène internationale.

« C’est aussi un signe fort du retour de la RDC sur la scène internationale, soutenue massivement par la communauté internationale », a ajouté Tina Salama.

Depuis son accession au pouvoir en 2019, le Président Tshisekedi a initié des réformes structurelles importantes pour améliorer la situation des droits de l’Homme en RDC. Sous sa direction, des mesures concrètes ont été prises pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et garantir les libertés fondamentales pour tous les citoyens.

Réformes institutionnelles significatives

En juin 2023, la RDC a promulgué une loi sur la protection et la responsabilité des défenseurs des droits de l’Homme, conforme aux standards internationaux, offrant une protection renforcée aux femmes défenseures et une sécurité physique accrue pour les défenseurs des droits humains et leurs familles.

En plus de cette loi, des réformes ont été menées suite aux recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU). Parmi les avancées notables figure la promulgation d’une loi sur la parité, qui a permis l'intégration de la dimension genre dans plusieurs secteurs clés, garantissant une égalité accrue entre les hommes et les femmes, notamment dans les sphères politiques, économiques et sociales.

Des efforts particuliers ont été fournis pour promouvoir la participation politique des femmes. Cela s’est notamment concrétisé par leur meilleure représentativité sur les listes électorales. Une autre réalisation majeure est l’adoption de la loi n° 22/029 du 29 juin 2022, qui a modifié la législation électorale pour favoriser l’intégration des femmes dans la vie politique du pays.

« Ces mesures illustrent l’engagement continu de la RDC en faveur des droits humains et de l’égalité des genres. Bien que des défis subsistent, ce vote reflète la cohérence et l’efficacité des actions du Chef de l’État », a ajouté Tina Salama.

Le gouvernement a également entrepris des réformes importantes dans les secteurs judiciaire et sécuritaire, afin d’assurer une meilleure protection des droits humains. « Je salue les avancées réalisées par la RDC dans la lutte contre l’impunité. Le fait que 599 personnes aient été jugées l'année dernière pour des violations des droits humains constitue un pas encourageant », a déclaré Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, lors de la 55e session du Conseil des droits de l’Homme.

Libération de la parole 

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, la libération de la parole s'est notablement renforcée en RDC. Les médias publics, autrefois fermés aux voix dissidentes, ouvrent désormais leurs antennes aux acteurs de l’opposition. Les activités politiques de ces derniers sont désormais relayées par la RTNC (Radiotélévision nationale congolaise), ce qui était impensable il y a quelques années.

Ces progrès s'inscrivent dans le cadre de la nouvelle loi sur la presse, entrée en vigueur le 4 avril 2023, conçue pour s’adapter aux nouvelles dynamiques démocratiques du pays. L’un des changements clés de cette loi concerne le régime des sanctions liées aux « atteintes par voie de presse ». Plutôt que de recourir systématiquement au Code pénal, cette loi met l'accent sur le droit de réponse ou de rectification, privilégiant ainsi la résolution des litiges par le dialogue plutôt que par des mesures punitives.

La RDC continue de fournir des efforts significatifs pour garantir une presse libre et indépendante. Ces efforts ont porté leurs fruits, comme en témoigne la légère progression du pays dans le classement mondial de la liberté de la presse en 2024, passant de la 124ème à la 123ème place sur 180. Ce résultat reflète un engagement continu vers l'amélioration des conditions pour les journalistes et les médias.

Respect des droits des journalistes et des citoyens

Le paysage médiatique congolais se caractérise par un pluralisme impressionnant. On dénombre près de 177 chaînes de télévision, environ 4000 stations de radio, plus de 500 titres de presse écrite, plus de 35 médias en ligne, et près de 7000 journalistes enregistrés. Ce dynamisme illustre la diversité des voix et la richesse de l'information dans le pays.

Depuis le début du mandat du Président Tshisekedi, aucun journaliste n'a été tué dans l’exercice de ses fonctions, et il n’y a eu ni coupures d’Internet ni fermetures arbitraires de médias. Ces faits contrastent avec les pratiques antérieures et témoignent d’un environnement plus ouvert et sécurisé pour les professionnels des médias.

Le respect des droits des citoyens a également progressé. Aucun décès n’a été enregistré sur les campus universitaires en raison d'interventions des forces de sécurité, et les violences dans les paroisses, autrefois fréquentes, sont désormais reléguées au passé.

Lorsque des bavures commises par les forces de sécurité se produisent, le Président Tshisekedi fait preuve d’une grande réactivité. Il condamne fermement ces abus et insiste sur le fait qu’ils ne resteront pas impunis. Des procès sont organisés, et les responsables sont tenus de rendre des comptes, reflétant ainsi l'engagement du gouvernement à instaurer la justice et la responsabilité dans le pays.

Efforts de promotion de la paix

Des efforts substantiels ont également été déployés pour stabiliser les régions en conflit, notamment au Tchad. Le Président Félix Tshisekedi a été distingué pour son rôle dans la transition qui a conduit à l'élection de Mahamat Idriss Deby, le 9 mai 2024. En reconnaissance de ces efforts, Tshisekedi a été nommé facilitateur pour la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Sur le plan national, la crise à l’Est de la RDC reste une priorité. Le pays a démontré sa volonté d’aboutir à une paix durable avec le Rwanda dans le cadre du processus de Luanda. Toutefois, l’obstruction du Rwanda, plongeant la région des Grands Lacs dans une instabilité continue, pose de sérieux défis, notamment pour les populations congolaises qui en subissent les conséquences depuis plus de trois décennies.

La RDC sur la scène internationale

L’élection de la RDC au Conseil des droits de l’Homme est une reconnaissance des progrès réalisés et et un encouragement à poursuivre sur cette voie. En tant que membre de cet organe, la RDC pourra jouer un rôle actif dans la promotion et la protection des droits humains à l’échelle mondiale tout en renforçant ses propres engagements nationaux.

La volonté de la RDC de jouer un rôle de premier plan dans les instances internationales reflète son désir de faire entendre sa voix, notamment face aux agressions récurrentes du Rwanda. Cette élection est un signal fort de la confiance des partenaires internationaux envers la RDC et leur soutien aux réformes en cours.

Pendant son mandat de trois ans à Genève, la RDC continuera de promouvoir l’État de droit, tel que souhaité par le Président Tshisekedi, et de défendre les droits humains dans leur globalité. Elle entend aussi faire entendre la nécessité de reconnaître et de réparer les graves crimes subis par le pays au cours des décennies de conflit.

La RDC est prête à utiliser cette tribune pour renforcer sa diplomatie, consolider ses acquis en matière de droits humains, et apporter une contribution significative au Conseil des droits de l’Homme.

actualite.cd/CC

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