Devenu international congolais en 2015 alors qu'il avait joué avec les équipes d'âge de la sélection Suisse, le portier congolais, Joël Kiassumbua, sort une statistique curieuse qui échappe à plusieurs sportifs, fans de l'équipe nationale de la RDC.

Depuis novembre 2019 (contre le Gabon) qu'il a commencé à jouer officiellement pour la RDC, Kiassumbua n'a jamais encaissé un seul but au stade des Martyrs. Il a livré 4 matchs officiels dans ce stade, et a pu garder sa cage inviolée.

C'était notamment contre le Gabon (0-0), l'Angola (0-0) en 2019, et récemment en 2021 contre Madagascar et Bénin (victoire 2-0 pour la RDC face à ces deux nations). 

Le gardien de la RDC n'a pas fait seulement des clean sheets (match sans encaisser ndlr)  avec la séléction. Il a aussi encaissé, notamment à Lubumbashi au stade Mazembe contre la Tanzanie (1-1), et dans d'autres matchs en dehors du pays. Mais au stade des Martyrs, cette statistique reste "exceptionnelle".

Certains observateurs pensent que le Stade des Martyrs est un porte-bonheur pour Joël Kiassumbua, parce que ça lui réussit bien. C'est aussi grâce à cette statistique que plusieurs continuent à espérer à une victoire de la RDC face au Maroc, sans encaisser à domicile.

Joël Kiassumbua a livré au total 19 matchs avec la RDC depuis 2015, dont 11 en matchs officiels où il a gagné 4 fois pour 5 nuls et 2 défaites, avant d'affronter l'équipe nationale du Maroc en aller et retour le 25 et le 29 mars prochain pour les barrages Mondial Qatar 2022.

Né d'un père congolais et d'une mère suisse, le gardien de 29 ans (1,90m) a été champion du monde avec l'équipe suisse de moins de 17 ans en 2009. Il a ensuite rejoint la RDC en 2015 lors du stage de Dubaï et a joué pour la première fois en match officiel au mois de novembre 2019 contre le Gabon d'Aubameyang à Kinshasa.

Gede Luiz Kupa



L’équipe nationale de la RDC (Les Léopards) a démarré sa préparation ce mardi 22 mars au stade des Martyrs de Kinshasa, dans le cadre du match aller des barrages de la Coupe du Monde de la FIFA-Qatar 2022 contre les Lions de l’Atlas du Maroc. Cette première séance d’entraînement a connu la participation de 18 Léopards. 

Les Fauves congolais se disent déterminés à se qualifier pour la phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA qui aura lieu au Qatar en 2022. 

Cette première séance des entrainements a été ouverte à la presse pendant les quinze premières minutes. 

Selon la FECOFA, la prochaine séance d’entraînement est programmée mercredi 23 mars toujours au stade des Martyrs, mais elle sera à huis clos. 

Les joueurs présents à l'entrainement : 

  • Joël Kiassumbwa 
  • Hervé Lomboto 
  • Lionel Mpasi 
  • Christian Luyindama 
  • Chris Mavinga 
  • Jordan Ikoko 
  • Vital Nsimba 
  • Mukoko Amale 
  • Glody Ngonda 
  • Edo Kayembe 
  • Bastien Samuel 
  • Pelly Mpanzu 
  • Merveille Bope Bokadi 
  • Ben Malango 
  • Chadrack Akolo 
  • Théo Bongonda 
  • Cédric Bakambu 
  • Dieumerci Mbokani 

Par ailleurs, huit autres joueurs ont rejoint le groupe ce mardi. Il s’agit de : 

  • Paul-José Mpoku 
  • Marcel Tisserand 
  • Yannick Bolasie 
  • Yoane Wissa
  • Arthur Masuaku
  • Chancel Mbemba
  • Neeskens Kebano
  • Gael Kakuta


Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a signé lundi une ordonnance portant nomination d’un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à la représentation permanente de la République Démocratique du Congo auprès de l’Union européenne et chef de la mission auprès des communautés européennes de l’énergie atomique.

Aux termes de cette ordonnance lue sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), l’ambassadeur Christian Ndongala, chef diplomatique de la RDC au Royaume de Belgique a été nommé à ce poste de responsabilité. Par ailleurs, selon la même source, Félix Tshisekedi a également signé le même jour une autre ordonnance portant mesure d’application de l’état de siège sur une partie du territoire national.

Pour rappel, les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sont placées sous état de siège depuis mai 2021 et leurs administrations confiées à des officiers militaires et policiers suite à l’insécurité grandissante ayant sévi dans cette partie du territoire national.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le milieu de terrain congolais Samuel Moutoussamy est déclaré forfait pour le match que l’équipe nationale de la RD Congo disputera contre le Maroc lors de la double confrontation des barrages du Mondial de la FIFA-Qatar 2022 face au Maroc. 

Selon la FIFA qui cite le médecin de Léopards de la RDC, Jean Vervier, Moutoussamy est victime d’une entorse de la cheville droite. Son indisponibilité est fixée à quatre semaines suite à une lésion ligamentaire.  

Il ne pourrait pas participer aux deux prochains matches de qualification.

Il a été blessé samedi 19 mars 2022, lors de la rencontre ayant opposé son club Nantes à Lille, dans le cadre de la 29e journée du championnat français. 

radiookapi.net/CC



L'Olympique de Marseille a reçu l'OGC Nice au Stade Vélodrome, dimanche 20 mars. Une rencontre cruciale entre les deux équipes, 2e et 3e de Ligue 1 avant cette journée, à égalité de points.

Marseille s’est imposé 2 à 1 face à Nice et reprend la deuxième place du championnat devant Rennes. Très bon résultat pour les hommes de Jorge Sampaoli qui mettent trois points d’écart avec l’OGC.

Les attaquants phocéens ont fait le boulot avec un but sur penalty de Milik (45’+3) et le but de la délivrance marqué par Bakambu (89’). Entrée à la place de Dimitri Payet, à la 88e minute, le Congolais offrait donc le but du break et de la victoire à son équipe une minute plus tard (2-0), sur un centre du brésilien Gerson.  

Cédric Bakambu a atteint la barre symbolique de 100 matchs disputés, en Ligue 1. L’ancien sociétaire de Sochaux-Montbélliard, entre 2010 et 2014, avait joué 94 matchs dans le championnat d’élite français avec les Sochaliens.

En 6 matchs de Ligue 1 sous les couleurs de l’OM (11 toutes compétitions confondues), Bakambu a marqué 3 buts. Avec Sochaux, il avait inscrit 21 buts en championnat.

Réduction du score de Nice après un coup franc parfaitement tiré par Kluivert ! Lemina surgit et dispose de Pau Lopez sur une reprise en extension (90’+2) !

Une belle soirée pour l’OM !

CC/Iragi Elisha



Alors, comment va Félix Tshisekedi ? « Ça va.» Avant de regagner Kinshasa, le jeudi 17 mars, le chef de l’État l’a dit lui-même au journal Le Soir, répondant ainsi à la question que tout le monde se pose depuis que les rumeurs les plus folles sur son état de santé circulent dans le pays. Officiellement, il vient de se faire soigner, à Bruxelles, d’une hernie discale. Mais au-delà de son aspect purement médical, la question de la santé du président de la République convoque d’autres considérations éminemment politiques.

Bonjour, Je m’appelle Trésor Kibangula. Je suis analyste et directeur du pilier politique à Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Vous écoutez le troisième épisode de la saison 2 de Po Na GEC, capsule audio du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York, et d’Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC. Chaque semaine, ce podcast donne notre point de vue sur une question d’actualité en RDC.

Nous sommes le vendredi 18 mars 2022.

Après des spéculations, voire des fake news sur son état de santé, le président Tshisekedi a regagné jeudi Kinshasa. Et il voulait que ça se sache. La veille, des appels de mobilisation pour aller l’accueillir ont été lancés et, dès son atterrissage à N’Djili, le chef de l’État a tenu à se rendre, sous la pluie, sur le terrain, à Matete, où un dépôt de carburant a pris feu mercredi.

Derrière cet apparent réconfort du président aux victimes, il s’agissait surtout de montrer la résilience du chef. Malgré tout, il est bien là, debout et présent. Implicitement, cette démarche vient répondre à deux questions plutôt légitimes en démocratie. D’abord, celle relative au contrôle permanent du pouvoir : est-ce que le chef est toujours celui qui dirige ? Ensuite vient la question de la pertinence du pouvoir : ce chef est-il toujours en état d’exercer ses fonctions ? À cette double interrogation, « Fatshi béton », comme le surnomment affectueusement ses partisans, a donné sa réponse à Matete.

Au Congo, comme ailleurs, voire plus qu’ailleurs, le pouvoir a horreur du vide. Le président le sait. C’est pourquoi, le 11 mars, lors du 44e conseil des ministres

présidé en vidéoconférence par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le chef de l’État convalescent a voulu rassurer les membres du gouvernement. Depuis Bruxelles, Tshisekedi est intervenu en vidéo « pour faire le point sur son séjour privé en Belgique », soulignant qu’on lui a diagnostiqué une « hernie discale dans la région cervicale » et que cela n’a pas entraîné une intervention chirurgicale mais juste une « prise en charge médicamenteuse », pouvait-on lire dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Cet épisode sur l’état de santé de Tshisekedi laisse aussi entrevoir comment la population et la classe politique congolaise perçoivent le statut du chef de l’État. Sans ce dernier, plus rien ne tient. Ce qui en dit long sur la nature de la vie institutionnelle dans le pays et rappelle, avec force, le caractère très présidentialiste que revêt, dans la pratique et dans l'imaginaire du pouvoir politique au Congo, le numéro un de l'exécutif en RDC.

L’Assemblée nationale, le Sénat, le gouvernement et les cours et tribunaux semblent alors fragiles face à l’éventualité d’une vacance du pouvoir au sommet de l’État. Peu importe si la Constitution a tout prévu. Pour rappel, en effet, selon la Loi fondamentale congolaise, c’est le président du Sénat qui exerce « provisoirement » les fonctions de président de la République « en cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif ». Aujourd’hui, ce ne serait pas surprenant que le perchoir de la chambre haute, déjà stratégique, le devienne encore davantage.

Mais un chef d’État qui va se soigner à l’étranger, dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale de surcroît, pose enfin une question géopolitique : ne serait-ce pas une faiblesse pour le pays que la teneur du bulletin de santé de son président soit connue par des médecins étrangers ? Une certitude : tant que les politiques publiques ne prendront pas véritablement en compte les besoins du système de santé congolais, la donne ne changera point.



Le Tout puissant Mazembe a réalisé un nul (2-2) face à Otohô FC du Congo/Brazzaville, en match de la 5e journée-phase des groupes (C) de la coupe de la Confédération.
La rencontre a lieu ce dimanche 20 mars au stade des martyrs de Kinshasa, lieu où Otohô joue ses rencontres, car la CAF n'a homologué aucun stade du Congo/Brazzaville.

Et pourtant, les Corbeaux étaient les premiers à scorer et sont allés en pause avec cet avantage de Kinzumbi (36'). Mais, ils ont été rejoints au marquoir par Nkaya (68'), qui a marqué sur un poteau vide, après le coup franc tiré par son capitaine Bissiki. Mounkoro fait une sortie hasardeuse dans les airs (1-1).

Après 15 minutes, Mazembe reprend la marque par Kouame, qui surgit au point de penalty en récupérant le ballon au fond sur la remise de Bossu.

La joie est de courte durée. Trois minutes, soit à la 88e minute, Otohô FC égalise sur une autre balle arrêtée de Ngombe (2-2). Dans l'autre rencontre de la soirée, Al Masry d'Égypte a battu Coton Sport du Cameroun (2-0).

Mazembe devra négocier sa qualification pour les quarts de finale, face à Al Masry, dimanche 03 avril prochain à Lubumbashi.

Après 5 journées, le classement se présente comme suit :
1. Al Masry 10 points
2. TP Mazembe 8 points
3. As Otohô 5 points
4. Coton sport 3 points

radiookapi.net/CC

 



Après des sanctions inclassables infligées aux Russes par la FIFA et l’UEFA au sujet de la guerre menée par la Russie en Ukraine, une réplique vient, depuis un certain temps, de la Serbie. Et cela, sans que des médias occidentaux n’en parlent vraiment.

Éliminés de la Ligue Europa par les Glasgow Rangers malgré leur victoire 2-1, jeudi 17 mars, à Belgrade, capitale serbe, les supporters de l'Étoile Rouge de Belgrade ont une nouvelle fois affiché leur soutien à la Russie. Sur un long message diffusé pendant le match, des supporters  du club serbe comparent l'invasion russe en Ukraine aux différentes invasions et interventions militaires de l'armée américaine dans plusieurs pays du monde. Et cela, sans que la FIFA ou l’UEFA ne prennent des sanctions contre les Américains ou leurs alliés. Une politique de deux poids, deux mesures de la FIFA qui énerve en Serbie.

Sur une longue banderole, ces supporters égrainent les noms des pays ainsi que les années d’invasion des Occidentaux dans ces Etats dits souverains autant que l’Ukraine. Mais sans sanction de la part de la FIFA. Ces supportes citent notamment la Corée en 1950, le Guatemala en 1954, l’Indonésie en 1958, le Cuba en 1961, le Vietnam à la même année, le Congo en 1964, l’Argentine 1976, l’Irak en 1991, le Soudan en 1998,  l’Afghanistan en 2001, le Yémen en 2002, la Somalie en 2006 et la Lybie en 2011.

Et ces rappels des pays envahis par des Occidentaux sont conclus par un autre message : « Tout ce que nous disons, c'est de laisser une chance à la paix. » Un événement qui a connu presque la censure de la plus part des médias occidentaux qui n’en ont vraiment pas parlé, compte tenu de leur angle bien choisi sur l’invasion russe en Ukraine.

Déjà, sur les rues de Belgrade, plusieurs manifestations de soutien à Moscou ont été observées. Et ces supporters serbes ont affiché des messages politiques au stade qui, en temps normal, devaient être sanctionnés par la FIFA ou l’UEFA. Mais ces instances de football ayant elles-mêmes ouvert la porte à la politique – en sanctionnant pêle-mêle la Russie – des supporters serbes de l’Etoile Rouge s’y sont bien pénétrés et surfent dedans. Comment les faire taire ou les sanctionner ?  Voilà le dilemme de la FIFA et de l’UEFA !

Dido Nsapu

A Propos

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