Grand pays de football, le Cameroun accueille enfin sa Coupe d'Afrique des nations, à partir de dimanche et jusqu'au 6 février, un événement qui déclenche les passions du Caire à Dakar mais aussi dans le monde entier pour ses stars comme Riyad Mahrez ou Mohamed Salah.
Avec trois ans de retard, la 33e CAN pose enfin ses valises au Cameroun, pays fou de ballon, après un premier report en 2019, car les installations n'étaient pas prêtes, et un nouveau décalage d'un an par la faute de la pandémie de Covid-19
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4 janvier 1959-4 janvier 2022. La RDC se souvient des émeutes marquant un tournant décisif vers l’indépendance. La date est célébrée comme la « Journée des martyrs de l’indépendance ». Ce jour-là, selon le bilan officiel, 49 personnes ont été tuées. D’après l’ABAKO, plusieurs centaines de congolais étaient abattus.
« Au retour des leaders congolais d’Accra, la population a réclamé qu'ils viennent raconter ce qu'ils avaient vécu là-bas 'maintenant que les premiers Noirs politiciens étaient sortis du Congo belge, et cela pour la première fois !'. Mais ça, l'autorité coloniale ne voyait pas d'un bon œil. Elle a refusé la tenue de ce meeting », expliquait feu le journaliste Mwissa Camus, cité par la RTBF.
Un climat de nervosité s’était installé.
"Les gens étaient énervés. À un moment donné, on voit venir Kasa-Vubu. Il dit à la foule : 'Le meeting n'aura pas lieu, parce qu'il a été interdit. Mais je vous demande d'avoir foi en l'indépendance. Gardez votre calme. Vive l'indépendance !'. Ah ! Toute la foule reprenait ! 'Vive l’indépendance !' C'était parti… », se souvient Alfred Yongolo, membre de l’ABAKO.
Et Mwissa Camus d’ajouter:
« "C’était inimaginable ! Personne, ni du côté européen, ni du côté congolais, ne pouvait imaginer cette explosion subite. Parce que, avec la manière dont nous avons été encadrés, disciplinés par la colonisation belge, on ne pouvait pas imaginer qu’un jour, un Noir commence à incendier des magasins, à brûler les stations d'essence et à incendier des voitures. C'était spontané. Personne ne s'attendait à ça, à cette explosion subite. C'était impensable !"Mwissa Camus.
L’historien Léon de Saint Moulin estime aussi que c’était une date importante:
« C’est un jour qui marque une étape décisive dans la conquête de l’indépendance. Le pouvoir colonial a dû prendre conscience que l’indépendance était une aspiration profonde et les gens l’ont manifesté. Officiellement on parle de 49 morts mais on dit qu’il y en a eu 100 et peut-être 300. L’administration a été affolée quand elle a vu le lendemain, le nombre de morts ».
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Arsène Zola a paraphé un contrat de 3 ans avec le Chabab Mohammedia (D1 Maroc) comme l’affirme des sources au sein de la presse marocaine ce lundi 3 janvier.
Le joueur a mis fin à sa collaboration avec le TP Mazembe. Le joueur, à travers ses avocats, a officialisé la nouvelle ce dimanche 2 janvier.
Le défenseur international congolais déplore le retard pris dans les discussions pour la prolongation et a pris les devants pour s’engager avec ce club marocain. Il a signé pour 3 saisons.
C’est une belle histoire qui prend fin malheureusement dans des conditions assez difficiles. Mais le joueur aura marqué son histoire en remportant quelques plusieurs titres avec les Corbeaux lushois.
Michel TOBO
Le sénateur et cacique du Front Commun pour le Congo (FCC), Évariste Boshab vient d’être reçu ce lundi 3 janvier en audience par Félix Tshisekedi, en tournée à Tshikapa (Kasaï). Longtemps très proche de l’ancien Président Joseph Kabila, Évariste Boshab a fait le deplacement du Kasaï pour réserver un accueil chaleureux à Félix Tshisekedi. Il a été reçu avec la sénatrice Victorine Lwesse, également membre du FCC.
Le contenu de cette audience n’est pas encore connu.
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Moïse Katumbi décide de rester dans l’Union sacrée pour la nation, la plateforme dirigée par Félix Tshisekedi, révèle ce lundi 3 janvier 2022, le député national Eliezer Thambwe, cadre d’Ensemble pour la République sur la radio Top Congo FM.
Samedi 30 octobre dernier, Moïse Katumbi avait initié les consultations avec les instances dirigeantes de son parti et aussi avec ses partenaires et alliés politiques ainsi que des représentants des forces de la nation.
Au terme de cette série d’échanges, l’ex-gouverneur a décidé de rester dans l’Union sacrée, car, rappelle le député Eliezer Thambwe : « quand Moïse Katumbi initie les consultations, c’est pour avoir la position des autres. Il ne l’avait pas en poche, comme les gens le prétendaient. »
Une attitude que salue l’élu de Lukunga, parce que, explique-t-il, « ce qu’il a fait, c’est vraiment une preuve de démocratie et de maturité politique. Même nous qui étions consultés pensions qu’il avait déjà une décision dans sa poche ».
Cependant, la décision définitive sur ces consultations n’a pas encore été révélée. « Ça dépend de quel moment Moïse Katumbi voudra peut-être rendre publics les résultats de ces consultations. Est-ce que c’est important ? C’est lui-même qui en détient le secret. Mais, je pense que c’est au sein de sa famille politique qu’il doit s’exprimer ».
« Dans l’Union sacrée mais pas pour tout gober »
En attendant, Eliezer Thambwe relève qu’ « à Kisangani (dans la province de la Tshopo où il a dernièrement lancé son parti politique, Moïse Katumbi) a dit que nous sommes dans l’Union sacrée pas pour tout gober ».
Pour rappel, ces consultations ont été annoncées quelques jours seulement après que le président Félix Tshisekedi ait nommé les nouveaux dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), entérinés par l’Assemblée nationale.
Pourtant, Moïse Katumbi – partenaire de Félix Tshisekedi dans le cadre de l’Union sacrée – avait adressé à ce dernier une correspondance le 19 octobre lui demandant de « rejeter purement et simplement » la liste des membres de la Commission électorale nationale indépendante. Selon lui, cautionner les irrégularités qui ont émaillé le processus d’entérinement des membres de la CENI « conduira inévitablement le pays vers un nouveau cycle de désordre ».
Mais Eliezer Thambwe reste convaincu que le « combat (de Moïse Katumbi) n’est pas contre les individus, pas contre Dénis Kadima, mais pour des élections libres, démocratiques et apaisées ».
Dominique Malala
Le président de coordination du Daring Club Motema Pembe, (DCMP), Vidiye Tshimanga Tshipanda, a déposé ce vendredi 31 décembre 2021, sa lettre de démission au conseil d'administration. Cette démission a été approuvé quelques heures plus tard.
Dans cette lettre signée par Jonas Mukamba, co-fondateur et président du conseil d’administration du club, il évoque plusieurs raisons qui lui ont poussé à approuver la décision de Vidiye Tshimanga, malgré "sa tristesse" de constater avec "regret" les comportements de certains notables du club qui l'accusent "à tort" de toujours protéger V. Tshimanga, son "présumé" frère "Muluba" (tous de la province du Kasaï ndlr).
"...C'est par des coups de téléphone venant de l'Afrique du Sud et de la France me traitant de tous les noms notamment Muluba protégeant un autre Muluba, oubliant que depuis belle lurette, c'est un Muluba qui a gagné l'année passée une coupe du Congo et a amené l'équipe au-delà de la 16e de finale dans des compétitions africaines", a écrit Jonas Mukamba.
Ainsi donc, le président du conseil d'administration demande à Vidiye Tshimanga d'être rassuré qu'il est parti la tête haute et reste toujours un grand supporter imanien.
Dans sa lettre de démission portant la date du 31 décembre, Vidiye Tshimanga s'est dit indigné de la situation que traverse le club en interne, ne lui permettant pas de continuer à travailler au risque d'entraver le bon fonctionnement du club. C'est ainsi qu'il a démissionné avec effet immédiat.
À en croire V. Tshimanga, cette démission est motivée à la suite des événements survenus jeudi 30 décembre dernier après la réunion convoquée par le conseil d'administration, où des individus identifiés sont venus semer le trouble jusqu'à créer de bagarres filmées et postées sur les réseaux sociaux.
D'après le désormais ex-président du club, sa décision émane de la concertation avec sa famille biologique et politique, comme lors de sa première démission au mois d'octobre 2020, avant de reprendre son poste plus tard.
Gede Luiz Kupa
CAN 2021: sur invitation de Samuel Eto’o, Fally Ipupa fera une prestation à la cérémonie d’ouverture
Le chanteur congolais, Fally Ipupa, sera de la fête à l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 au Cameroun.
L’artiste fait partie des invités du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) pour effectuer une prestation lors du lancement de la compétition le 9 janvier 2022 au stade Olembe de Yaoundé.
Selon plusieurs média, le talentueux chanteur congolais a accepté l’invitation de Samuel Eto’o pour effectuer une prestation lors de la cérémonie d’ouverture de la CAN.
À moins de 15 jours du lancement officiel de la CAN, les choses commencent donc à se mettre en place relativement à la cérémonie officielle.
Théophile Mbemba, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) quitte officiellement le PPRD, parti politique de Joseph Kabila dont il est co-fondateur et crée son propre parti dénommé « Alliance pour l’alternance et le progrès ».
« Nous nous sommes regroupés avec d’autres compatriotes pour créer un parti politique dénommé Alliance pour l’alternance et le progrès », a-t-il déclaré à la presse, expliquant que son parti est officiellement reconnu depuis le 24 décembre 2021. Ce n’est pas un parti de trop. Mais, souligne-t-il, nous voulons dire la vérité à notre population, mobiliser les compatriotes de bonne volonté qui sont interpellés par les antivaleurs qui ruinent notre société, interpeller la jeunesse ainsi que l’élite de pouvoir s’engager pour conduire notre pays vers sa destinée de dignité et de grandeur.
Dans cet ordre d’idées, Théophile Mbemba indique qu’il veut désormais « faire la politique autrement dans l’espoir de gouverner autrement ». Ainsi, poursuit-il, « notre action progressiste sera fondée sur des valeurs ».
Il précise que l’action de ce nouveau parti politique sera axée notamment sur des valeurs républicaines, des valeurs chrétiennes qui font défaut et qui font qu’aujourd’hui notre peuple perde le vivre ensemble qui est censé cimenter la solidarité qui doit exister au sein de la population Congolaise.
Le professeur Théophile Mbemba souligne également que « notre projet de société va s’articuler autour de quatre principaux objectifs notamment enraciner la démocratie citoyenne, redresser le système économique par des réformes qui feront que la croissance économique inclusive résiliente puisse être mieux partagée entre le peuple Congolais afin de réduire les inégalités et la pauvreté dans notre société ».
Mais aussi, « renforcer surtout la sécurité et garantir la défense du territoire national pour que la population Congolaise vive en paix ».
Pour le professeur Théophile Mbemba, « ce progrès passe impérativement par l’enracinement dans la culture politique Congolaise de cette réelle alternance démocratique qui entretient l’esprit de la continuité de l’État pour consolider les bonnes avancées antérieures, corriger les erreurs du passé et construire la nation ».