La Confédération africaine de football association (CAF) a demandé le report de l’Assemblée générale élective de la Fédération congolaise de football association prévue ce 28 novembre jusqu’à nouvel ordre.

Pas des reformes structurelles, pas d’élections à la Fédération congolaise de football association (FECOFA). C’est en tout cas ce qui a poussé la CAF à annuler les élections prévues ce 28 novembre.

L’instance du football africain donne parmi les préalables avant la tenue de ces élections le changement des textes de la FECOFA qui, de l’avis presque général, ne s’adaptent plus aux défis actuels du football en rapport avec la bonne gouvernance prônée par la FIFA et la CAF.

Il faudrait aussi des textes pour pallier aux dysfonctionnements et à la situation financière actuels de la FECOFA, par de nouvelles stratégies marketings.

La CAF et la FIFA sont disposées à accompagner la FECOFA dans ces réformes indispensables. Pour cela, le comité intérimaire de la FECOFA est convié à une réunion le 2 décembre au Caire.

Les nouvelles élections à la tête de la FECOFA devaient permettre d’élire le successeur de Constant Omari qui a démissionné en juin dernier de son poste après 18 ans de gouvernance.

Socrate Nsimba



La Fédération internationale de football association (FIFA) a décidé d’introduire l’utilisation de l’arbitrage vidéo lors des barrages de la Coupe du monde qui auront lieu en mars prochain.

Neuf des dix pays africains qualifiés pour le tour des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 vont connaître pour la première fois dans leurs stades des cabines d’arbitrage vidéo (VAR). Seul le Maroc parmi les dix nations qualifiées utilise cette nouvelle technologie dans le football.

La VAR exigeant des défis technologiques importants, la CAF est prête à financer les fédérations pour la concrétisation de cette décision.

Lors de ces doubles confrontations décisives pour la qualification à la phase finale de la Coupe du monde, l’arbitrale, parfois décriée en Afrique face à ces enjeux, sera un élément capital à surveiller pour ne pas assister à des matches truqués.

Qualifiée, la RDC attend connaître son adversaire de ces barrages lors du tirage au sort prévu le 18 décembre prochain.

Socrate Nsimba



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA



La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) annonce, ce jeudi 25 novembre, le report à une date ultérieure de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire et Élective (AGOEE) prévue le 28 décembre prochain. L’instance faîtière du football congolais dit obtempérer aux instructions de la Confédération africaine de football (CAF) données mercredi 24 novembre dernier.

« Contrairement à notre lettre n°FBA/SEGAL/BSM /01563/2021 du 12 novembre 2021 relative à la convocation de l'Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire élective en date du 28 décembre 2021, nous vous signifions par la présente, le report de ces assises à une date ultérieure et la suspension du processus électoral y afférent et ce, en exécution de l'instruction que nous venons de recevoir de la Confédération africaine de football, par sa lettre du 24 novembre 2021 », a écrit la FECOFA aux présidents des ligues nationales et provinciales ainsi qu’aux clubs concernés par ces assises.

La motivation de la CAF n’est pour l'instant pas connue. Des sources proches disent à ACTUALITE.CD que l’instance africaine souhaite veiller à la tenue de ces élections, d’où l’élaboration d’une feuille de route commune.

Le comité exécutif de la FECOFA sera fin mandat dès le mois de décembre prochain. Le successeur de Constant Omari Selemani qui avait démissionné à quelques mois de la fin de son second et dernier mandat ne devrait plus être connu avant fin 2021.

Fonseca MANSIANGA



Le Cardinal Fridolin Ambongo a reçu mardi 23 novembre 2021 le Premier Ministre Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et François Beya, Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité. Au menu de cette rencontre, des sujets d'actualités politique de l’heure à la base de discorde entre l'Eglise catholique et le pouvoir en place après la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

D'après Fridolin Ambongo, les choses ont été clarifiées afin de répartir sur des bases nouvelles. Pour lui, l'Eglise et le pouvoir doivent travailler ensemble pour le bien-être de la population.

« Je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de notre institution. Quand vous le voyez tous là et de l'autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c'est le Président donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici, ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire prêter à des interprétations comme vous avez l'habitude de lire sur les réseaux sociaux, on écrit n'importe quoi sur l'Eglise, on écrit n'importe quoi sur le Cardinal, je crois que vous lisez ça aussi. Donc c'était pour nous l'occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo.

Il précise que « l'Eglise comme l'État, nous sommes au service du même peuple, nous avons intérêt à conjuguer nos efforts à travailler main dans la main pour aller de l'avant afin que notre peuple puisse vivre dignement, de façon ramassé ».

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

Dans ce contexte, le Cardinal avait critiqué la gouvernance actuelle du pays depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir. Le chef de l’Eglise catholique en RDC avait déclaré être en insécurité à Kinshasa.

(Re)lire: Sama, Bahati, Mboso et Beya chez Ambongo :  « il n'y a pas de problème entre l'État et l'Eglise catholique »

Clément Muamba



La Fédération internationale de football association (FIFA) a rendu ce mardi 23 novembre 2021, sa décision dans le cadre du recours déposé par le Bénin contre la RDC. Et l’instance faîtière du football mondiale a rejeté la plainte de la partie béninoise.

Le Bénin ne disputera pas les barrages de la coupe du monde Qatar 2022. La FIFA vient de confirmer l’élimination des Écureuils de la compétition en rejetant le recours déposé par la partie béninoise pour contester l’issue de la rencontre contre la RDC (2-0), lors de la dernière journée des éliminatoires. L’instance faîtière du football mondial a déclaré « recevable, mais non fondée » la plainte de la Fédération Béninoise de Football (FBF).

La FBF avait en effet saisi l’instance faîtière du football mondial pour dénoncer les irrégularités d’arbitrage constatées, selon elle, lors de ladite rencontre. Les autorités béninoises avaient fustigé les changements opérés par le sélectionneur des Léopards, Hector Cuper, au cours du match, violant ainsi les règles de base en la matière et influant par la même occasion sur le cours de la rencontre. Le technicien argentin aurait en effet effectué ses changements sur quatre créneaux différents, contre trois comme le prévoit le règlement.

Des dénonciations qui ne seront finalement pas pris en compte par la FIFA qui confirme donc la qualification de la RDC pour les barrages.

Les Léopards affronteront donc l'un des cinq équipes nationales probables du chapeau 1: soit le Maroc, soit le Sénégal, soit la Tunisie, soit l'Algérie ou soit le Nigéria, lors des barrages du tour qualificatif de ce mondial qatari.

BWT



Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.

Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.

" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC. 

Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.

Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.

Ivan Kasongo



Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, jeudi à la Cité de l’UA, une délégation de la Task force de l’Ituri avec laquelle il a échangé sur des voies et moyens à mettre sur pied pour juguler la crise sécuritaire qui secoue cette partie du territoire national.

Le Coordonnateur de cette Task force, Thomas Lubanga, qui conduisait la délégation a indiqué, au sortir de l’audience, que leur entretien a tourné autour des actions à mener sur terrain en vue de la pacification, la réconciliation et du développement de l’Ituri.

« La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’efforce à s’en finir, mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales », a souligné Thomas Lubanga, profitant de l’occasion pour appeler ceux qui sèment la terreur « d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang ».

Pour lui, cette Task force, un regroupement composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est une réponse pour ramener la paix et le développement de l’Ituri, dans le souci d’en finir, selon le vœu du Chef de l’Etat, avec les forces du mal qui écument cette partie Est de la République.

« Le Chef de l’État nous a accueillis à bras ouverts. Il a, par ailleurs, apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités à côté de notre armée qui fournit déjà des efforts considérables », a déclaré Thomas Lubanga qui a, en outre, apprécié la disponibilité du Président Tshisekedi et son sens de d’écoute.

« La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque de bon. Réfléchissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et que cette paix soit le rêve d’un chacun. » a-t-il conclu, s’adressant aux Ituriens. Cette audience intervient au lendemain de la rencontre du Président Tshisekedi avec les députés nationaux élus de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC

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