Le parti politique Alliance des Congolais Progressistes (ACP), du gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka, officialisera son candidat à la présidentielle de 2023, le 28 mai 2022 au Stade de Martyrs de la Pentecôte. Il s'agit de l'actuel chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

C'est Gentiny Ngobila qui l'a personnellement annoncé lors d'une manifestation de son parti politique qui a réuni plusieurs militants le dimanche 27 mars 2022 à la Foire Internationale de Kinshasa (FIKIN).

"Le 28 mai 2022 nous allons tous nous retrouver, les filles et fils de l'ACP, les Kinoises et les Kinois, parce que l'ACP est la majorité plurielle, au stade de Martyrs où nous allons démontrer notre force et nous allons déclarer haut et fort que nous n'avons qu'un seul candidat Fatshi Béton [Félix Tshisekedi ndlr]. Nous allons le déclarer officiellement le 28 mai. Préparons-nous pour que nos ennemis puissent fuir, qu'ils ne puissent pas se rapprocher de nous", a déclaré Gentiny Ngobila. 

Dans la foulée, le numéro un de la capitale de la République démocratique du Congo a, une fois de plus, promis de ne pas trahir le président Tshisekedi. Pour y parvenir, Gentiny Ngobila a réaffirmé sa détermination de servir le chef de l'État comme un enfant vis-à-vis de son père. 

"Notre chef, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous allons le servir comme les enfants le font pour leur papa. Parce qu'un serviteur peut trahir et décevoir son chef mais les enfants ne vont pas trahir Fatshi Béton. Nous devons le soutenir pour que les jaloux comprennent que Kinshasa et le Congo appartiennent à Fatshi Béton", a-t-il martelé.

Signalons par ailleurs que l'ACP est un parti politique membre de l'Union Sacrée de la Nation. Son secrétaire général est l'actuel porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa, Charles Mbutamuntu.

Jephté Kitsita



Le Team Manager de l’équipe de la RDC, Dodo Landu, a expliqué dimanche 27 mars à la presse congolaise que les Léopards ont choisi de s’installer dans la cité d’El Jadida (ville située à 90,56 Km de Casablanca) pour « la concentration et la sérénité de la préparation de la rencontre » contre les Lions de l’Atlas.

En effet, le Maroc offre son hospitalité à la RDC, mardi 29 mars dans le cadre de la manche retour des barrages de la Coupe du Monde-Qatar 2022.

« Nous avons voulu préparer ce match de barrage retour dans la sérénité et dans la concentration loin de provocations, d’intimations et d’harcèlements légendaires que les équipes rencontrent généralement quand elles évoluent à Casablanca. Parce que les grands hôtels de Casa sont situés en plein centre-ville à la merci de la population et la quiétude qui est souvent sujet à caution », a-t-il souligné.

Le Team Manager Landu qui a été cité par le site de la FECOFA, indique que Mazagan est un site bien connu par la RDC pour y avoir été logée lors du match amical en octobre 2020 contre le Maroc (1-1) :

« C’est un site idéal pour nous pour donner suite à la sérénité et à la concentration que nous voulons pour aborder ce match », explique le team manager.

Il signale que l’accueil est bon et pense que ça continuera jusqu’au jour du match :

« Depuis l’arrivée de l’équipe au Maroc, nous avons été accueillis dans les bonnes conditions, avec toutes les facilitations requises par la réglementation de la FIFA pour cette compétition. Nous sommes installés avec l’accompagnement d’une escorte policière et de la Fédération Royale marocaine de football. Jusque-là nous n’avons pas à nous plaindre. Pourvu que ça dure, effectivement parce que qu’une fois à Casablanca, nous nous sommes préparés mentalement pour faire à tous les désagréments et les provocations possibles que peuvent subvenir », a-t-il conclu.

Parlant de l’ambiance, la FECOFA affirme qu'elle est bonne au niveau interne. Tout le monde, joueurs et membres du staff, tout le groupe est concentré pour donner le meilleur de lui-même sur le terrain le jour du match.

radiookapi.net/CC



L’armée congolaise continue à renforcer ses troupes pour consolider les positions conquises dans la région de Sabinyo en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Cette région stratégique pour les FARDC est située dans les montagnes des Virunga à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda.

Du 19 au 21 mars, les FARDC ont lancé l’offensive sur les positions tenues par les combattants du M23. Après trois jours, l’armée a annoncé avoir démantelé trois bastions importants des rebelles du M23.

Mais, depuis quelques jours, des rumeurs font état d’une réorganisation des rebelles du M23, aux environs de leurs anciens bastions dans la région de Sabinyo pour tenter de les reconquérir.

Pour le porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 au Nord-Kivu qui a fait une mise au point à Radio Okapi, le samedi 26 mars à Goma, il s’agit de fausses informations. Le lieutenant-colonel Njike Kaiko a indiqué que les FARDC ont le contrôle total des positions conquises.

« Actuellement, les Forces armées de la République démocratique du Congo occupent les positions, les consolident aussi. Nous comptons y rester, le plus longtemps possible de manière à ce qu’aucun groupe armé ne puisse déranger la quiétude de la population. Aussi, que ces rebelles ne puissent se réorganiser sur le sol congolais. C’est dans le cadre des actions anticipatives que nous sommes à Sabinyo. Nous sommes à Sabinyo, nous contrôlons Sabinyo. Nous avons consolidé toutes les positions conquises et quiconque tenterait de se réorganiser dans notre zone de responsabilité, la pression des FARDC », a affirmé le lieutenant-colonel Njike Kaiko.

radiookapi.net/CC

Pourquoi le M23 réapparaît ?



À plus de 3600 mètres d’altitude, le sommet du Mont Sabyinyo marque le point précis où les frontières de trois pays se rencontrent : le Congo, le Rwanda et l’Ouganda. 

Cette semaine, de violents affrontements s’y sont déroulés entre l’armée congolaise et le Mouvement du 23 mars ou M23. Cette rébellion avait pourtant été défaite militairement en 2013.

Comment expliquer sa réapparition soudaine ces derniers mois ? Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Po na GEC, la capsule audio qui tente d’éclairer l’actualité de la RDC. Je suis Pierre Boisselet, coordonnateur des recherches sur la violence d’Ebuteli, le partenaire de recherche du Groupe d’étude sur le Congo de l’Université de New-York. Nous sommes le vendredi 25 mars et aujourd’hui nous nous intéressons à la résurgence du M23.

Dans la mémoire de beaucoup de Congolais, ce nom rappelle un traumatisme : celui de la prise de la ville de Goma par ce groupe, en novembre 2012. Comme d’autres avant lui, cette rébellion avait, pour cela, reçu le soutien des gouvernements rwandais et ougandais.

Mais contrairement à ses prédécesseurs, le M23 avait été battu militairement en 2013. La victoire pouvait alors laisser espérer la fin d’un cycle de rébellions soutenues par les pays voisins. Mais à partir de 2017 certains de ses anciens membres dont son chef, Sultani Makenga, ont repris position dans la zone des Virunga.

Leur présence est d’abord restée discrète. Mais tout a changé le 7 novembre dernier. Ce jour-là, le M23 a attaqué trois positions des FARDC. Depuis, neuf autres affrontements impliquant ce groupe ont été recensés par le Baromètre sécuritaire du Kivu, faisant plusieurs dizaines de morts chez les FARDC et le M23 et de nombreux déplacés.

Alors, pourquoi assiste-t-on à cette résurgence ? Il y a d’abord la situation des combattants du M23 eux-mêmes. Après leur défaite de 2013, ils se sont réfugiés plusieurs années au Rwanda et en Ouganda. Mais une grande partie d’entre eux n’a pas pu rentrer en RDC dans des conditions négociées, comme cela leur avait été promis, notamment en 2013 et en 2019. Il est possible qu’ils aient repris les affrontements pour faire pression afin de l’obtenir. Mais le contexte régional semble avoir aussi contribué à envenimer la situation. La RDC est au centre d’une guerre d’influence que se livrent le Rwanda et l’Ouganda depuis des années. Après avoir fait une série de gestes de bonne volonté envers le Rwanda, en début de mandat, le président congolais Félix Tshisekedi s’est sensiblement rapproché de l’Ouganda en 2021. 

La réhabilitation de certaines routes congolaises a été confiée à ce pays, dont l’axe Goma-Bunagana. Ce dernier pourrait détourner vers l’Ouganda une partie des routes commerciales qui contribuent aujourd’hui à l’économie rwandaise.

Surtout, en novembre dernier, le président Tshisekedi a accepté le déploiement de l’armée ougandaise dans l’Est du Congo pour qu’elle participe à la traque du très meurtrier groupe ADF. La première attaque du M23, le 7 novembre, a eu lieu alors que cette opération était en discussion. En réalité, à mesure que Félix Tshisekedi se rapprochait de l’Ougandais Yoweri Museveni, ses relations ont semblé se tendre avec le Rwandais Paul Kagamé.

Le 8 février, le président rwandais a affirmé que différents groupes rebelles hostiles à Kigali s’étaient associés sur le territoire congolais, et qu’il serait prêt à agir sans concertation si nécessaire. Il n’est pas venu à Kinshasa le 24 février pour le sommet de l’accord cadre d’Addis-Abeba, censé favoriser la coopération régionale, contrairement à six de ses homologues de la région.

Le 28 février, Félix Tshisekedi a, de son côté, semblé accuser le Rwanda de vouloir déstabiliser son pays, lors d’une conférence diplomatique à Kinshasa. [diffuser enregistrement : « Il est irréaliste et improductif, voire suicidaire pour un pays de notre sous région de penser qu’il tirerait toujours des dividendes en entretenant des conflits ou des tensions avec ses voisins »]

De nombreux responsables sécuritaires congolais affirment aujourd’hui que le Rwanda est derrière la réapparition du M23 observée depuis novembre. C’est  possible, même si cela n’est pas attesté par des preuves à ce jour. Que cette accusation s’avère ou non, cette nouvelle crise a d’ores et déjà pris une dimension régionale. Le président Tshisekedi a d’ailleurs demandé et obtenu que le contingent kényan de la Brigade d’intervention de la Monusco soit affecté à la lutte contre le M23. Selon nos informations, ces troupes se préparent actuellement à intervenir.



Tandis que ses rivaux tentent de plaider leur cause auprès de la Maison Blanche, le gouvernement congolais multiplie les contacts avec les lobbyistes américains. À moins de deux ans des élections, le bras de fer est déjà engagé outre-Atlantique.

C’est presque devenu un rituel. Comme ils l’avaient fait à l’approche de l’élection présidentielle de 2018, les hommes politiques congolais multiplient les contacts avec les lobbyistes de Washington.

Après l’opposant Martin Fayulu, qui, en janvier dernier, s’est offert les services du cabinet Future Pact LLC pour 17 500 dollars par mois, après Moïse Katumbi qui, depuis juin 2021, a signé avec trois cabinets (King & Spalding, le groupe DCI et Brownstein Hyatt) pour un montant total de 80 000 dollars par mois, l’administration Tshisekedi riposte.

Un contrat à 900 000 dollars

Le 11 mars dernier, le ministère de la Communication, que dirige Patrick Muyaya, a conclu un contrat d’un an avec Ballard Partners, une puissante firme fondée en Floride en 1998, pour un montant de 900 000 dollars. Objectifs : « améliorer les relations bilatérales entre les États-Unis et la RDC ; renforcer les institutions démocratiques et l’État de droit ; faire progresser la croissance économique de la RDC ». Le contrat prévoit également que Ballard Partners « aidera à faire reconnaître  [la RDC] comme un pays leader en matière de lutte contre le changement climatique, et fera la promotion de ses actions dans ce domaine ».

Le 14 mars, le même ministère a également conclu un accord avec Scribe Strategies and Advisors, une société fondée par Joseph Szlavik. Parmi les clauses de ce contrat, « l’amélioration de l’image de la RDC aux États-Unis » et « l’accroissement des investissements américains » au Congo.

Joseph Szlavik, qui a travaillé avec la Gécamines, est un familier des milieux politiques et économiques congolais.

Selon nos informations, les discussions liées à ce dernier contrat avaient débuté en septembre 2021, alors que Félix Tshisekedi était venu à New York participer à la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU. Le président congolais avait profité de ce déplacement pour s’entretenir avec Szlavik, dont il avait déjà fait la connaissance grâce à Gilbert Mundela.

Mundela, qui est décédé en 2019, était un cousin éloigné du chef de l’État, et l’un de ses principaux relais auprès des Américains. Il avait travaillé avec Pamoja USA, le cabinet de lobbying que le candidat Tshisekedi avait engagé pour la campagne présidentielle de 2018.

Ce n’est pas la première fois que Kinshasa a recours aux lobbyistes américains : le ministère des Finances s’était déjà adjoint les services du cabinet d’avocats Baker & McKenzie, puis ceux d’Ensight Consulting.

Tshisekedi sous pression

Certes en bons termes avec Washington depuis le début de son mandat, Félix Tshisekedi n’en est pas moins sous pression pour que les prochaines élections se déroulent dans de bonnes conditions et dans les délais prévus, autrement dit en décembre 2023. Le risque d’un dérapage de calendrier, qu’a clairement évoqué Denis Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), inquiète certains partenaires de la RDC.

L’Assemblée nationale congolaise doit statuer, dans les prochaines semaines, sur la révision de la loi électorale. En attendant, les lobbyistes engagés par Moïse Katumbi se démènent, outre-Atlantique, pour promouvoir le principe d’élections « libres et équitables ».

Dernier exemple en date : l’élu démocrate Gregory W. Meeks, président du comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, et son collègue républicain Michael T. McCaul, ont adressé une lettre au secrétaire d’État, Antony Blinken.

Dans ce courrier, daté du 16 mars, les deux parlementaires rappellent que « les élections [congolaises] de 2018 n’ont été ni libres ni équitables, et ont été entachées par les actes corrompus et antidémocratiques de l’ancien président Joseph Kabila […]. Même si nous reconnaissons que [son] successeur, Félix Tshisekedi, a pris des mesures allant dans le sens de l’ouverture de l’espace politique, de la lutte contre la corruption et de la réforme de l’État, des mesures supplémentaires doivent à présent être prises pour ouvrir la voie à des élections libres et équitables en 2023 ».

Des documents figurant sur le site du département américain de la justice montrent qu’un membre du cabinet King & Spalding, qui travaille avec l’ancien gouverneur du Katanga, a eu des échanges avec l’équipe de Michael T. McCaul juste avant la publication de cette lettre.

Serait-ce pour riposter aux initiatives répétées de Katumbi, qui est toujours son allié au sein de l’Union sacrée, que Tshisekedi multiplie les contrats aux États-Unis ? « Nous sommes engagés dans un processus visant à positionner la RDC comme un pays solution, répond une source gouvernementale congolaise. L’objectif est de faire un plaidoyer en ce sens. Mais cela n’a rien à voir avec ce que font Moïse Katumbi et Martin Fayulu. »

La galaxie Trump

Quoi qu’il en soit, les cabinets Ballard Partners et Scribe Strategies and Advisors sont solidement implantés à Washington, où la RDC n’a plus d’ambassadeur : François Balumuene a été nommé en Chine et Marie-Hélène Mathey Boo, désignée en janvier pour lui succéder, n’a pas encore pris ses fonctions.

Ballard Partners est dirigé par l’un des plus influents lobbyistes de la galaxie Trump, Brian Ballard. Ce dernier a également collaboré avec de nombreuses personnalités politiques républicaines, comme Jeb Bush ou Mitt Romney. Depuis l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, il a recruté plusieurs personnalités du camp démocrate.

Après s’être révélé un élément moteur dans la levée des fonds destinés à la campagne de Donald Trump, en 2016, il a profité de sa relation privilégiée avec le président américain pour développer les activités de sa firme auprès de clients étrangers.

En mars 2019, le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa avait ainsi eu recours à ses services pour améliorer ses relations avec les États-Unis. Selon une source interne chez Ballard Partners, ce cabinet aurait refusé de signer un contrat avec Joseph Kabila avant la présidentielle de 2018, quand celui-ci se trouvait sous la pression de la communauté internationale, et en particulier des États-Unis.

Le cabinet Ballard était à l’époque en discussion avec des proches de Moïse Katumbi, réunis au sein du G7. Un contrat a finalement été signé en septembre 2017. Il a été paraphé, pour la partie congolaise, par Olivier Kamitatu, aujourd’hui directeur de cabinet de Katumbi. Ballard Partners s’était engagé à obtenir « le soutien du gouvernement américain pour qu’une élection juste et équitable puisse se tenir en RDC » et à « aider l’ancien gouverneur congolais à rentrer dans son pays ».



L'équipe nationale de la RDC est déjà installée au Maroc depuis la nuit du samedi à ce dimanche 27 mars 2022. Sur place à Casablanca, elle va effectuer deux séances d'entraînement, avant la conférence de presse d'avant match prévue lundi prochain.

Malgré le match nul d'un but partout à Kinshasa vendredi dernier, le groupe de Hector Cuper continue à croire en la qualification au mondial Qatar 2022.

Plusieurs joueurs ont laissé des messages d'espoir sur les réseaux sociaux, après la déception de quelques congolais pour le match aller, qu'il fallait, selon eux, "gagner avec la manière pour se mettre à l'abri".

"Rien n'est perdu...Nous allons tout donner librement à Casablanca pour cette qualification. Merci à toute l'équipe pour ce travail. L'histoire de la qualification sera encore plus belle et plus excitante au Maroc", avait écrit Meschack Elia sur son compte Facebook.

Le buteur congolais à Kinshasa, Yoane Wissa, est aussi resté confiant malgré le but encaissé à domicile.

"Un pas de notre objectif. Nous avons besoin de vous mardi", avait-t-il écrit sur les réseaux sociaux. 

Les Léopards seront reçus par les Lions d'Atlas du Maroc ce mardi à 20h30, heure locale, pour le compte du match retour des barrages Mondial.

Gede Luiz Kupa



Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) ont concédé le nul (1-1) devant les Lions de l’Atlas du Maroc en match comptant pour les barrages aller de la Coupe du monde, Qatar 2022.

«Merci à tout le peuple congolais pour votre soutien lors du match. Nous les joueurs croyons, je crois! La bataille n’est pas terminée et nous nous battrons jusqu’à la fin. Quoi qu’il en advienne, soyons reconnaissant en Dieu», a dit Chancel Mbemba sur ses réseaux sociaux.  

Les Fauves Congolais ont raté l’occasion de se positionner dans les bonnes conditions avant la manche retour. Ils avaient très mal entamé ce match en laissant la possession du ballon aux marocains, ce qui n’était pas etonnant au regard du plan de jeu congolais que le sélectionneur Hector Cuper a mis en place depuis son arrivée. C’est contre le cours du jeu que les Léopards vont ouvrir le score à la 13ème minute par l’entremise de Yoane Wissa. Le joueur de Brentford (D1 Angleterre) a vu sa frappe contrée par un défenseur adverse qui a trompé Yassin Bounou, le portier du Fc Seville. Rien ne sera marqué jusqu’à la fin de la 1ère période.

Au retour vestiaires les congolais reviendront avec des nouvelles intentions en pressant davantage et vont s’offrir quelques situations mais sans pour autant être concrets. Le jeu va s’équilibrer et les marocains vont même se permettre de manquer un penalty par Ryan Mmaee à la 55ème minute. C’est à la 75ème minute que les Lions de l’Atlas vont égaliser par le truchement de Tarik Tissoudali. Le joueur de la Gantoise (D1 Belgique) reprenait de belle manière une remise de la tête d’Ayoub El Kaabi. Et dans l’entretemps, Glody Ngonda a été exclu pour un 2ème carton jaune.

Le mardi 29 mars à Casablanca pour le match retour, les Léopards vont sortir un autre visage s’ils veulent vraiment se qualifier pour cette Coupe du monde.

Michel TOBO



Au Maniema, deux candidats se prévalent la qualité « de porteur du ticket de l’Union Sacrée » pour l’élection de gouverneurs et vice-gouverneurs prévue le 06 mai prochain, dans les provinces où les anciens animateurs ont été destitués par leurs organes délibérants.

En effet, le gouverneur ad intérim, Afani Idrissa Mangala, de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’est déclaré le jeudi 24 mars 2022, candidat sous le label de l’Union Sacrée. Sa candidature a été déposée le vendredi dernier au Bureau de réception et de traitement des candidatures (BRCT) Maniema en présence de plusieurs partis politiques de l’Union sacrée à la grande absence de l’Alliance des forces démocratiques pour le Congo (AFDC).

« Nous venons de déposer le dossier de candidature du ticket de l’Union Sacrée. C’est l’occasion pour nous de remercier le Chef de l’État parce qu’il a écouté la voix de la base. Il a porté son choix sur la personne voulue et aimée par son peuple, le candidat gouverneur, Son excellence Afani Idrissa Mangala », a dit Augustin Mulamba, président fédéral ad interim de l’UDPS/Kindu et mandataire de Mangala.

Bien avant, soit le 23 février dernier, c’était le député provincial Hubert Kindanda Kishabongo du Parti pour l'abolition des antivaleurs au Congo (PAAC), formation politique membre du regroupement politique (AABC) du ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya qui avait déposé sa candidature au nom de l'Union Sacrée.

Pour rappel, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a clôturé le jeudi 24 mars, le processus de réception des candidatures dans tous les BRTC du pays. Seuls les candidats qui ont obtenu des jetons ont 48 heures à dater du jeudi dernier pour déposer leurs dossiers physiques. 

Morisho Tambwe, à Kindu

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