Alors, comment va Félix Tshisekedi ? « Ça va.» Avant de regagner Kinshasa, le jeudi 17 mars, le chef de l’État l’a dit lui-même au journal Le Soir, répondant ainsi à la question que tout le monde se pose depuis que les rumeurs les plus folles sur son état de santé circulent dans le pays. Officiellement, il vient de se faire soigner, à Bruxelles, d’une hernie discale. Mais au-delà de son aspect purement médical, la question de la santé du président de la République convoque d’autres considérations éminemment politiques.

Bonjour, Je m’appelle Trésor Kibangula. Je suis analyste et directeur du pilier politique à Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Vous écoutez le troisième épisode de la saison 2 de Po Na GEC, capsule audio du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York, et d’Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC. Chaque semaine, ce podcast donne notre point de vue sur une question d’actualité en RDC.

Nous sommes le vendredi 18 mars 2022.

Après des spéculations, voire des fake news sur son état de santé, le président Tshisekedi a regagné jeudi Kinshasa. Et il voulait que ça se sache. La veille, des appels de mobilisation pour aller l’accueillir ont été lancés et, dès son atterrissage à N’Djili, le chef de l’État a tenu à se rendre, sous la pluie, sur le terrain, à Matete, où un dépôt de carburant a pris feu mercredi.

Derrière cet apparent réconfort du président aux victimes, il s’agissait surtout de montrer la résilience du chef. Malgré tout, il est bien là, debout et présent. Implicitement, cette démarche vient répondre à deux questions plutôt légitimes en démocratie. D’abord, celle relative au contrôle permanent du pouvoir : est-ce que le chef est toujours celui qui dirige ? Ensuite vient la question de la pertinence du pouvoir : ce chef est-il toujours en état d’exercer ses fonctions ? À cette double interrogation, « Fatshi béton », comme le surnomment affectueusement ses partisans, a donné sa réponse à Matete.

Au Congo, comme ailleurs, voire plus qu’ailleurs, le pouvoir a horreur du vide. Le président le sait. C’est pourquoi, le 11 mars, lors du 44e conseil des ministres

présidé en vidéoconférence par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le chef de l’État convalescent a voulu rassurer les membres du gouvernement. Depuis Bruxelles, Tshisekedi est intervenu en vidéo « pour faire le point sur son séjour privé en Belgique », soulignant qu’on lui a diagnostiqué une « hernie discale dans la région cervicale » et que cela n’a pas entraîné une intervention chirurgicale mais juste une « prise en charge médicamenteuse », pouvait-on lire dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Cet épisode sur l’état de santé de Tshisekedi laisse aussi entrevoir comment la population et la classe politique congolaise perçoivent le statut du chef de l’État. Sans ce dernier, plus rien ne tient. Ce qui en dit long sur la nature de la vie institutionnelle dans le pays et rappelle, avec force, le caractère très présidentialiste que revêt, dans la pratique et dans l'imaginaire du pouvoir politique au Congo, le numéro un de l'exécutif en RDC.

L’Assemblée nationale, le Sénat, le gouvernement et les cours et tribunaux semblent alors fragiles face à l’éventualité d’une vacance du pouvoir au sommet de l’État. Peu importe si la Constitution a tout prévu. Pour rappel, en effet, selon la Loi fondamentale congolaise, c’est le président du Sénat qui exerce « provisoirement » les fonctions de président de la République « en cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif ». Aujourd’hui, ce ne serait pas surprenant que le perchoir de la chambre haute, déjà stratégique, le devienne encore davantage.

Mais un chef d’État qui va se soigner à l’étranger, dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale de surcroît, pose enfin une question géopolitique : ne serait-ce pas une faiblesse pour le pays que la teneur du bulletin de santé de son président soit connue par des médecins étrangers ? Une certitude : tant que les politiques publiques ne prendront pas véritablement en compte les besoins du système de santé congolais, la donne ne changera point.



Le Tout puissant Mazembe a réalisé un nul (2-2) face à Otohô FC du Congo/Brazzaville, en match de la 5e journée-phase des groupes (C) de la coupe de la Confédération.
La rencontre a lieu ce dimanche 20 mars au stade des martyrs de Kinshasa, lieu où Otohô joue ses rencontres, car la CAF n'a homologué aucun stade du Congo/Brazzaville.

Et pourtant, les Corbeaux étaient les premiers à scorer et sont allés en pause avec cet avantage de Kinzumbi (36'). Mais, ils ont été rejoints au marquoir par Nkaya (68'), qui a marqué sur un poteau vide, après le coup franc tiré par son capitaine Bissiki. Mounkoro fait une sortie hasardeuse dans les airs (1-1).

Après 15 minutes, Mazembe reprend la marque par Kouame, qui surgit au point de penalty en récupérant le ballon au fond sur la remise de Bossu.

La joie est de courte durée. Trois minutes, soit à la 88e minute, Otohô FC égalise sur une autre balle arrêtée de Ngombe (2-2). Dans l'autre rencontre de la soirée, Al Masry d'Égypte a battu Coton Sport du Cameroun (2-0).

Mazembe devra négocier sa qualification pour les quarts de finale, face à Al Masry, dimanche 03 avril prochain à Lubumbashi.

Après 5 journées, le classement se présente comme suit :
1. Al Masry 10 points
2. TP Mazembe 8 points
3. As Otohô 5 points
4. Coton sport 3 points

radiookapi.net/CC

 



Après des sanctions inclassables infligées aux Russes par la FIFA et l’UEFA au sujet de la guerre menée par la Russie en Ukraine, une réplique vient, depuis un certain temps, de la Serbie. Et cela, sans que des médias occidentaux n’en parlent vraiment.

Éliminés de la Ligue Europa par les Glasgow Rangers malgré leur victoire 2-1, jeudi 17 mars, à Belgrade, capitale serbe, les supporters de l'Étoile Rouge de Belgrade ont une nouvelle fois affiché leur soutien à la Russie. Sur un long message diffusé pendant le match, des supporters  du club serbe comparent l'invasion russe en Ukraine aux différentes invasions et interventions militaires de l'armée américaine dans plusieurs pays du monde. Et cela, sans que la FIFA ou l’UEFA ne prennent des sanctions contre les Américains ou leurs alliés. Une politique de deux poids, deux mesures de la FIFA qui énerve en Serbie.

Sur une longue banderole, ces supporters égrainent les noms des pays ainsi que les années d’invasion des Occidentaux dans ces Etats dits souverains autant que l’Ukraine. Mais sans sanction de la part de la FIFA. Ces supportes citent notamment la Corée en 1950, le Guatemala en 1954, l’Indonésie en 1958, le Cuba en 1961, le Vietnam à la même année, le Congo en 1964, l’Argentine 1976, l’Irak en 1991, le Soudan en 1998,  l’Afghanistan en 2001, le Yémen en 2002, la Somalie en 2006 et la Lybie en 2011.

Et ces rappels des pays envahis par des Occidentaux sont conclus par un autre message : « Tout ce que nous disons, c'est de laisser une chance à la paix. » Un événement qui a connu presque la censure de la plus part des médias occidentaux qui n’en ont vraiment pas parlé, compte tenu de leur angle bien choisi sur l’invasion russe en Ukraine.

Déjà, sur les rues de Belgrade, plusieurs manifestations de soutien à Moscou ont été observées. Et ces supporters serbes ont affiché des messages politiques au stade qui, en temps normal, devaient être sanctionnés par la FIFA ou l’UEFA. Mais ces instances de football ayant elles-mêmes ouvert la porte à la politique – en sanctionnant pêle-mêle la Russie – des supporters serbes de l’Etoile Rouge s’y sont bien pénétrés et surfent dedans. Comment les faire taire ou les sanctionner ?  Voilà le dilemme de la FIFA et de l’UEFA !

Dido Nsapu



Les férus du ballon rond devront débourser entre dix et vingt dollars américains pour suivre la rencontre RDC vs Maroc au stade des Martyrs de la Pentecôte. Les deux nations s’affrontent dans le cadre des barrages aller du mondial Qatar 2022.
Dans sa lettre du vendredi 18 mars, la Fédération congolaise de football association (FECOFA) renseigne que sur les 25 000 places exigées par la Fédération internationale de football association (FIFA), 23 180 billets seront attribués à la tribune latérale, dont le prix est fixé à 20 000 FC (10 USD).

Mais d’ordinaire, le prix de ces places au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa est souvent fixé entre 2,5 et 5 dollars. Cette fois-ci, la FECOFA est allée jusqu’à 10 dollars. Un montant salué par certains Congolais qui pensent que cela freinerait l’élan des délinquants juvéniles qui inondent le stade et font fuir d’autres supporters jugés « sérieux ». Mais, seulement, la gestion, par des policiers, de l’entrée des supporters au stade des Martyrs à Kinshasa est traditionnellement calamiteuse.

Dans de matchs des Léopards, plusieurs fois des supporters – ayant acheté leurs billets à guichet fermé – se retrouvent au stade sans une place assise. Leurs sièges ayant été vendus à vil prix par des policiers et autres stadiers placés à l’entrée du complexe pour effectuer le contrôle. D’autres agents de services de sécurité – non apparents – rôdent également aux abords du stade avec des billets et les vendent au rabais. « Parfois ce sont des billets déjà utilisés qu’ils ravissent à certains supporters qui ont déjà accédé au stade. Et ils reviennent les revendre à l’extérieur », explique un supporter. Ce qui crée souvent la surpopulation au sein du complexe sportif. Dans pareille situation, le nombre du public dépasse assez souvent le nombre de billets vendus. Une corruption qui plane encore pour ce match décisif.

Pour les tribunes latérales A et B, le prix du billet est fixé à 40 000 FC (20 USD). 660 billets sont réservés pour la tribune latérale A et 660 autres pour la tribune latérale B.  

Tandis que 500 autres places sont réservées pour les billets spéciaux soit les invitations. 

L’impression de ces billets qui doit être faite par l'Hôtel de monnaie, devrait être disponible en début de semaine prochaine. 

Les lieux de vente de ces billets seront communiqués juste après. 

 

La RDC recevra le Maroc vendredi 25 mars au stade des martyrs, en match aller des barrages du Mondial-Qatar 2022, avant la phase retour qui se jouera au Maroc le 29 mars prochain. 

radiookapi.net/Dido Nsapu/CC



Le Sélectionneur national de la République Démocratique du Congo, Hector Cúper a dévoilé, ce samedi 19 mars 2022, la liste des 28 Léopards convoqués pour affronter les Lions de l'Atlas du Maroc, le vendredi 25 mars courant à Kinshasa, puis quatre jours après à Casablanca, dans le cadre des barrages du prochain mondial.

Sur cette liste l'on perçoit le retour de Jordan Ikoko, Paul-José Mpoku, Merveil Bope et Meschack Elia. Ce dernier va retrouver la sélection trois après son dernier match lors de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en Égypte.

L'on note aussi les premières convocations de Yoane Wissa, Théo Bongonda et Pelly Mpanzu en match officiel.

Liste complète

Gardiens : Joël Kiassumbwa, Lionel Mpasi Nzau et Hervé Lomboto

Défenseurs : Marcel Tisserand, Chris Mavinga, Jordan Ikoko, Christian Luyindama, Chancel Mbemba, Dieumerci Mukoko Amale, Glody Ngonda, Arthur Masuaku et Vital Nsimba.

Milieux de terrain : Samuel Bastien, Edo Kayembe, Merveil Bope, Paul José Mpoku, Samuel Moutoussamy, Neeskens Kebano et Pelly Mpanzu

Attaquants : Chadrac Akolo, Cedric Bakambu, Gaël Kakuta, Yoane Wissa, Ben Malango Ngita, Dieumerci Mbokani, Yannick Bolasie, Théo Bongonda et Meschack Elia.

Gratis Makabi



La Fédération internationale de football association (FIFA) autorise l'attaquant Théo Bongonda à jouer pour l'équipe nationale de football de la République démocratique du Congo. 

Selon la Fédération congolaise de football association (FECOFA) qui livre l'information via son site web, la décision du juge unique de la Chambre du statut de l'international congolais lui a été envoyée jeudi 17 mars der.

Cette décision de la FIFA fait suite à la demande présentée par la FIFA pour le changement de la nationalité sportive de l'ailier gauche du Racing Club Genk de Belgique. 

"Selon la décision du juge unique de la Chambre du Statut du joueur, la demande de la FECOFA relative au changement d’association du joueur Théo Bongonda Mbul’Ofeko Batomba est acceptée. Le joueur Théo Bogonda est éligible pour jouer en équipe représentative de la FECOFA avec effet immédiat", lit-on dans le message de la FECOFA.

Il sied de signaler que Théo Bongonda était jusque-là lié à la Fédération belge de football du fait qu'il a joué pour les équipes jeunes du Royaume de Belgique. Suite à cette décision de la FIFA, il devra être compté par les Léopards qui vont affronter, le 25 et le 29 mars prochains, les Lions de l'Atlas du Maroc dans le cadre des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. 

Prince Mayiro



L’Inspection Générale des Finances (IGF) annonce avoir découvert un détournement lors de la récente organisation du tournoi panafricain interscolaire. La nouvelle a été rendue publique par l’Inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete sur ses réseaux sociaux.

« Il y a eu près de 400.000$ qui ont été remis au ministère des sports et loisirs et le même montant a été remis également au ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST). S’agissant du ministère des sports, tous les fonds mis à sa disposition, ont été justifiés et il n’y a eu aucun problème. Mais il y a des petits soucis avec les fonds qui ont été mis à la disposition du ministère de l’EPST. Les inspecteurs qui ont travaillé sur le dossier ont fait un rapport qui fait état des situations vraiment très peu confortables. Nous constatons que certaines personnes continuent à être des récidivistes. Elles continuent à être des accros à des actes décriés par tous les Congolais à savoir la prédation. Les inspecteurs ont découvert qu’il y a eu des fonds qui ont été justifiés sous prétexte d’avoir loué les bus Transco. La justification donne 120.000$ à payer à Transco. Quand nous avons écrit à Transco, ce dernier nous répondra qu’il n’a reçu que 16.000$. Donc qu’il y a eu traficotage de facture remise par Transco. Il en est de même d’un fournisseur auprès de qui ils sont allés imprimer des tricots pour que les élèves puissent mettre afin d’aller au stade pour les finales. Là aussi, le fournisseur à décrier le comportement des agents du ministère de l’EPST qui ont multiplié la facture par 10. Ils ont payé un montant x et ils ont mis sur la facture un montant multiplié par 10. Voilà pourquoi, les inspecteurs ont interrogé ces agents et les faits étaient flagrants. Ils ont décidé de transférer le dossier auprès des instances judiciaires », a confié Jules Alingete, l’Inspecteur Principal, chef de service, à ACTUALITE.CD.      

Pour rappel, ce tournoi interscolaire a été remporté par la République Démocratique du Congo (RDC) chez les messieurs et le Maroc chez les dames.

actualite.cd/CC



Le Tout Puissance Mazembe est arrivé à Kinshasa jeudi 17 mars pour affronter l’AS Otoho du Congo Brazzaville, en match de la 5eme journée de la phase des poules de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF )prévu au stade des Martyrs dimanche 20 mars 2022. 

TP Mazembe joue ce match en déplacement, mais à Kinshasa lieu choisi par Otoho pour recevoir ses matches à domicile, car la CAF n’ayant homologué aucun stade du Congo Brazzaville. Lors du match de la première journée le 13 février à Lubumbashi, l’équipe Congolaise l’avait emporté par 1-0. 

Au classement dans ce groupe C, TP Mazembe est deuxième avec 7 points derrière Al Masry d’Egypte qui a le même nombre des points (7) avec une différence de +2. En troisième position nous avons Otoho du Congo Brazzaville 4 points -1 et Coton Sport de Garoua dernier avec 3 points -1 

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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