Paulin Mukendi Mayombo, le dernier para-athlète congolais en lice aux jeux paralympiques de Paris n’a su opérer de miracle, vendredi 6 septembre, au stade de France lors de l’épreuve de lancer de Poids F57. Logiquement éliminé, Paulin a marché sur les pas de Nancy Sala, éjecté in-extremis, pourtant à deux doigts d’une qualification finale historique. 

Pas de miracle pour la RDC dans ces olympiades. La marche à franchir aura été très haute pour le coéquipier de Nancy Sala, classé deuxième de sa série. Sa longueur de 9,92 mètres n’a pas suffi dans le panthéon de ses paires qui n’ont fait que supplanter l’épreuve au regard de leurs chiffres mirobolants. La partie a été d’un très haut niveau avec un certain Yasin Khosravi, nouveau recordman paralympique de la catégorie. Le Libanais, premier de la série, et médaillé d’or, n’a fait qu’une bouchée avec une longueur de 15,96 m.

Le congolais, qui découvrait la sommité de sa discipline, sort visiblement de sa première participation, décomplexé pour avoir concouru à ses côtés. Son épopée parisienne s’achève sans éclat au regard du niveau de préparation dont il a fait objet, avec Nancy Sala.  La préparation, morose, effectuée à Kinshasa au terrain annexe du stade des Martyrs a accouché d’une souris.  

Les Léopards ont marqué les 36è et 15è olympiades d’un échec palpable.  Présents sur les deux fronts avec un total de 8  Athlètes, en somme les congolais se sont illustrés par un écart considérable de niveau. D’Arnold Kisoka  à Paulin Mukendi, en passant par Domique Lasconi, tous ont mordus l’hameçon. Le drapeau de la RDC est loin de triompher sur le ciel olympique. 

Jenovic  Lumbuenadio



Le BC Makomeno City de Lubumbashi a remporté, samedi 7 septembre, la 41e édition de la Coupe du Congo de basket ball, en battant le BC CNSS de Kinshasa sur le score de 70 paniers à 49.

Cette rencontre s’est jouée au gymnase jumelé du stade des Martyrs de Kinshasa.

Avec ce succès, les Lushoises de Makomeno vont représenter la RDC à la Coupe d'Afrique des clubs champions de basket ball (CACC).

L'entraineur du BC Makomeno, Dieudonnée Kabulo a félicité ses joueuses d'avoir respecté des consignes.

Le BC Makomeno remporte ainsi son deuxième trophée de l'histoire.

De son coté, le coach du BC CNSS, ASde Ccoco, explique cette défaite par le manque de détermination de ses pouliches sur le terrain.

Au match d’ouverture de ce championnat, disputé le 26 aout dernier, le BC CNSS de Kinshasa avait croisé le BC Lupopo de Lubumbashi.

Les clubs de basket ball dames engagés à ce tournoi ont été classés en deux groupes.

Groupe A : BC CNSS, BC Black Point, BC Amani, BC V. Club, BC Lupopo
Groupe B : BC Chaux Sport, BC Makomenu, BC Hatari, BC Taifa, BC Ajakm.

En version masculine, le trophée a été enlevé par le BC Chaux Sport de Bukavu qui a domine Terreur de Kinshasa sur la marque de 73 paniers à 65.

Cette rencontre a connu beaucoup de tensions ayant occasionne les arrêts intempestifs de jeu. Les supporters envahissaient à tout moment l’aire de jeu pour exprimer leur mécontentement.

C’est la première fois que le BC Caux Sport remporte ce titre. Ce club de Bukavu va ainsi représenter la RDC en Coupe d’Afrique des clubs de champions.

Le BC Chaux Sports succède ainsi au BC Virunga de Goma.

radiookapi.net/CC



Le gardien Dimitry Bertaud a encore livré une grosse prestation. Cette fois-ci, il s’est illustré lors du match face à la Guinée.

La RDC s’est imposée 1 but à 0 face à la Guinée ce vendredi 6 septembre 2024 dans le cadre de la première journée des éliminatoires CAN 2025.

Cette victoire, on la doit à Dimitry Bertaud qui a repoussé de nombreuses occasions nettes de la Guinée, proche d’égaliser et tenir en échec les Leopards. Le ballon n’a pas pu franchir la ligne de but.
 
Dimitry Bertaud se fait alors actuellement de très nombreux fans sur les réseaux sociaux.
 
mbote/CC


Le choc d’entrée du groupe H entre la RD Congo et le la Guinée a tourné à l’avantage des Léopards. À Kinshasa, les Congolais se sont imposés 1-0 grâce à un bijou d’Edo Kayembe.

Comme il y a neuf mois lors de leur duel en quarts de finale de la CAN 2024, la RDC a dominé la Guinée (0-1) pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2025. Dans un stade des Martyrs plein à craquer avec ses 80 000 spectateurs, les Léopards ont bien entamé leurs éliminatoires pour la qualification pour la CAN marocaine. Si les hommes de Sébastien Desabre se sont contentés du service minimum, le score final est loin de refléter la domination congolaise.

Les demi-finalistes de la dernière CAN avaient été pourtant idéalement lancés par un but superbe d’Edo Kayembe (27e). Le milieu gauche de Watford (D2 anglaise) ouvrait ainsi le score d’une frappe ciselée à 25 mètres du but d’Ibrahim Koné. Dominés, les Guinéens ont cependant eu l’occasion de refaire leur retard, mais Mohamed Bayo rate ses face-à-face devant Dimitry Bertaud en début de seconde période (47e) et en fin de match (81e).

Chancel Mbemba, retour convaincant

Les Léopards auraient pu corser l’addition sur deux belles opportunités avec Moutoussamy, qui bute sur Koné, et Mayele qui manque sa reprise du gauche dans la surface de réparation, deux minutes après son entrée en jeu (65e).

Les supporters se satisferont de ce succès, mais ils étaient également tout heureux de retrouver leur capitaine Chancel Mbemba, devenu indésirable dans son club de l’Olympique de Marseille. Le défenseur central, Prix Marc-Vivien Foé 2023, ne joue plus à l’OM où il a été placé dans la liste des transferts. Vendredi, cela n’est pas trop vu sur la pelouse, avec une titularisation et une prestation à l’image de ses sorties qui lui ont permis de gagner le surnom de « demi-dieu ».

En attendant, la RDC prend seule la tête du groupe H après le match nul entre la Tanzanie et l’Éthiopie (0-0).

Ndiasse Sambe



Les Léopards de la RDC jouent contre le Syli national de la Guinée ce vendredi au stade des martyrs à Kinshasa, à 17 heures locales, pour le compte de la première journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations, (CAN) Maroc 2025. Ce match mettra aux prise deux équipes qui s'étaient croisées lors de la dernière phase finale de cette coupe jouée en Côte d’Ivoire.

L’enjeu du match 

L’enjeu de ce match est avant tout de glaner les trois points pour bien se positionner au classement partiel. L’équipe qui gagnera  sera première car la Tanzanie et l’Ethiopie, autres membres du groupe se sont séparés sur un nul blanc. Un autre enjeu ce sont aussi les statistiques.  Ces dernières années, la RDC et la Guinée se sont  affrontées à six reprises. Les Léopards ont gagné quatre fois, perdu une fois et ont fait match nul une fois.  Théoriquement donc, la RDC a les faveurs de pronostics.  Mais les statistiques ne sont que des indicateurs car les époques ne sont plus forcément les mêmes, les joueurs n’ont  plus.

Gagner le premier match est toujours considéré comme un stimilus pour les rencontres à venir. Pour  la phase finale de la CAN Maroc 2025 ne seront qualifiés que les deux premiers de chaque groupe.  La RDC a donc une sacrée occasion de bien se lancer car lors des éliminatoires de la CAN Côte d’ivoire les Léopards avaient perdu leurs deux premiers matches ce qui avait rendu ardue leur qualification à la phase finale. 

Deux équipes motivées 

Si en conférence de presse d’avant match les deux sélectionneurs se sont voués un profond respect mais sur les terrains les Guinéens pourraient être revanchards   car lors de la dernière CAN Côte d’ivoire, ils avaient été éliminés par la RDC en quart de final. Les Congolais pour leur part voudraient consolider leur bonne dynamique imprimée depuis la dernière coupe. En attendant le coup d’envoi du match prévu pour ce vendredi à 17 heures, heures de Kinshasa, la plupart des congolais rencontrés par Radio Okapi se montrent sereins mais d’autres jouent à la prudence car "dans un match de football   tout est possible et jouer à domicile n’est pas forcément un atout". Les Gabonais avaient prouvé cela aux congolais au  stade des martyrs à Kinshasa  et les congolais en avaient fait de même à  Franceville au Gabon.

radiookapi.net/CC



C'est peut-être la fin de la crise qui secoue le parti présidentiel, UDPS qui connaît une fronde contre le secrétaire général Augustin Kabuya. Ce dernier, accusé notamment de mégestion et clientélisme avait été désavoué et remplacé même par un autre cadre Déo Bizimu investi par la Convention démocratique du parti (CDP), et s'apprêtait à prendre, de force, le contrôle du QG de l’UDPS ce samedi à Limete. Ce, alors que Augustion Kabuya désavoué avait affiché une résistance et promettait violence.

Ce jeudi, la veuve Tshisekedi, Marthe Kasalu, mère biologique de Félix Tshisekedi, a pesé de tout son poids pour taire les divergences. Les deux hommes, Bizibu à gauche, vêtu d'une costume,  Augustin Kabuya à droite, chemise blanche et pantalon noir, au milieu d'eux est assise, lassée, celle qu'on appelle Maman Marthe, en présence de certains cadres du parti dont le premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Clausde Tshilumbayi. 

«Dans chaque famille, il y a toujours des divergences. Celles-ci doivent être traitées en famille. Me référent au conseil qui nous est prodigués par maman et au regard de ce que veut le chef de l'État, ce qui était prévu ce samedi, nos combattants doivent savoir que cela n'aura plus lieu», a dit en premier Déogratias Bizibu, qui dit attendre le retour de Félix Tshisekedi pour d'autres orientations.

Kabuya estime, pour sa part, que l'UDPS doit jouer un rôle qui consiste à donner des propositions de paix pour accompagner le chef de l'État, qui en est l'émanation.

«Ce samedi, qu'aucun combattant ne vienne à la permanence sous prétexte de riposter contre les gens qui avaient promis l'envahir. Dans toute famille il y a toujours des problèmes, mais heureusement nous avons notre autorité de référence qui est le président de la République, à qui nous présentons nos excuses pour tout ce qui venait de se passer», déclare Augustin Kabuya, qui interdit toute forme de message de provocation dans les réseaux sociaux.

Bien avant cette rencontre autour de Marthe Kasalu, l'un des frondeurs de Kabuya, Gecko Beya, avait renoncé à la démarche du camp Bizibu. Devant un échantillon des «parlementaires debouts», ce membre influent de l'UDPS, se référant au cas de Jean-Marc Kabund, a affirmé que le départ d'une personne à la tête du parti présidentiel dépend de Félix Tshisekedi. À l'en croire, comme ce dernier ne s'est pas encore prononcé sur le sort de l'actuel contesté secrétaire général, lui non plus ne peut prendre une autre position.

Le mois de juillet était endiablé au sein du parti de Félix Tshisekedi. L'ex ministre de la santé, Eteni Longondo, avait donné le ton d'une contestation sans précédent de Augustin Kabuya, qu'il accusait de plusieurs griefs, dont le népotisme, le clientélisme, le manque de vision, la gestion solitaire du parti, la dictature et autres. Des dizaines de fédérations à travers le pays avaient signé un document désavouant le successeur de Jean-Marc Kabund. Dans la capitale tout comme dans les provinces, les militants étaient déterminés à faire partir l'élu de Mont-Amba, qui avait fait montre d'une résistance jusque-là.

Félix Tshisekedi qui répondait à la question liée à ce conflit, l'avait expliqué par ce qu'il avait qualifié de vitalité démocratique, d'un choc d'idées devant faire jaillir la lumière. Il avait promis un retour imminent à la paix au sein du parti politique de son feu père.

Samyr LUKOMBO



Les Léopards entrent en dance ce vendredi à 17 heures. Ils titillent les Syli National du Guinée. Cette rencontre qui doit donner les couleurs de la suite de la campagne, revêt d’une importance  très significative sur le plan comptable. Desabre qui ne doit pas se trouer, devra opérer des choix forts, afin de composer  avec un onze outillé capable de grappiller les précieux trois points.

Samuel Essende titularisé en juin dans l’axe, pourrait à nouveau, bénéficier de la confiance du français. L’avant de FC Augsburg à montrer de belles avec son jeu en pivot : présent dans les duels et en pointe de fixation. Sans marquer,  l’ancien du PSG a pu mettre tout le monde d’accord.  Il ne reste que plus que les buts pour couronner le tout.

«Je veux de donner du plaisir aux supporters avec les résultats obtenus dans le collectif. Je suis là pour aider mon équipe et de représenter mon pays. Un attaquant, naturellement aime marquer et j’ai envie le faire en sélection. Un attaquant, il ne peut ou ne pas marquer en deux matchs. Je ne suis pas inquiet, ça finira par arriver », a-t-il déclaré à la presse.

L’ancien du PSG dans son assiette visiblement va tenter de rester sur la continuité de ses bons débuts en Allemagne, en Budesliga. Il part pied au plancher pour maintenir au  chaud la charnière Guinéenne dépourvue deux tauliers : Saïdou Sow, Mouctar Diakhaby, forfaits.

Jenovic Lumbuenadio



Finale 2006 : Eto’o dévoile le mea culpa de Ronaldinho à la mi-temps.

 Près de 17 ans après la légendaire finale de la Ligue des Champions 2006 entre le FC Barcelone et Arsenal, Samuel Eto’o a levé le voile sur un épisode méconnu de ce match historique.

Invité de l’émission « The Bridge » sur la chaîne YouTube d’ESN Media, l’ancien attaquant des Blaugranas a révélé une anecdote saisissante sur ce qui s’est passé dans les vestiaires barcelonais à la mi-temps.

Alors que le Barça était mené 1-0 alors qu’Arsenal évoluait à 10 contre 11, Eto’o a expliqué que la cause de ce retard était à imputer à Ronaldinho, « le meilleur joueur » de l’équipe à l’époque.
 
« À la mi-temps, on est mené 1 à 0 et Arsenal est à 10. Tu sais pourquoi on est mené ? Parce que Ronaldinho, le meilleur joueur, il voulait jouer seul », s’est souvenu l’ancien international camerounais.

Excédé par la performance de son coéquipier, Eto’o n’a pas hésité à prendre la parole dans le vestiaire. « J’arrive dans les vestiaires, ils ont tous la tête baissée. Je leur dis : mais vous faites quoi ? Levez-vous, je vais marquer, je suis encore là, vous avez peur de quoi ? », a-t-il raconté.

C’est alors que Ronaldinho a pris ses responsabilités, face au groupe. « Je lui dis : Ronny, soit tu joues avec nous, soit tu vas t’assoir sur le banc. Et c’est là que tu vois le grand joueur. Il nous réunit tous et il dit : je vous demande pardon », a révélé Eto’o.

Galvanisés par ce mea culpa du Brésilien, les Barcelonais ont alors renversé la situation au retour des vestiaires. Eto’o a marqué, comme il l’avait annoncé, et le Barça s’est finalement imposé 2-1 pour remporter la Ligue des Champions.

Une anecdote rare qui illustre la force de caractère de Ronaldinho, capable de reconnaître publiquement ses erreurs pour mieux mobiliser ses coéquipiers. Une leçon de leadership qui a permis au Barça de soulever le prestigieux trophée européen cette année-là.
 
mbote/CC
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